UPDF Kony-track Operations Failed By Seleka Administration
Commentaire de Jean-Jacques Wondo
Dans une sortie médiatique sans précédent, l’armée ougandaise incapable de d’éradiquer la LRA depuis plus d’une décennie ni de mettre la main sur Joseph Kony semble du coup attribuer l’échec de son inefficacité patente à la non coopération de la nouvelle administration du Séléka qui a renversé Bozizé, un ex-allié stratégique dans le business pour l’Ouganda et la République sud-africaine dans la région de l’Afrique médiane. Ainsi, après avoir tenté en vain par des moyens diplomatiques d’isoler Séléka ou par des tentatives démasquées et déjouées de lancer une contre-offensive au départ de Gemena en RDC, voilà la soldatesque ougandaise venir avec l’alibi LRA pour essayer d’influencer le parrain américain à agir contre le Séléka qui vient gêner l’affairisme de l’axe Kampala-Pretoria qui veut prendre l’Afrique centrale en otage.
En effet, depuis la cuisante déroute de la RANDF (l’armée sud-africaine) à Bangui face à Séléka, le président Zuma, dont les proches de famille sont impliqués dans les affaires opaques en RCA et RDC, se sent de plus en plus agité. Cela s’est manifesté en mai dernier, lorsque le président sudafricain s’est retrouvé comme étant le seul chef de l’Etat, aux côtés de son homologue Denis Sassou Nguesso Otshombe, au sommet de la CEEAC consacré principalement à la RCA qui s’est ouvert le 3 mai 20123 à Brazzaville, la capitale congolaise Jacob Zuma s’est invité pour participer à une réunion du groupe international de contact sur la crise Centrafricaine. Une présence du chef d’Etat sud-africain à Brazzaville interprétée par des analystes non seulement par le fait que son pays a déployé plusieurs centaines de soldats en Centrafrique alors que François Bozizé était encore président, dont dix-sept soldats ont été massacrés par les nouveaux maîtres de Bangui, mais surtout par sa crainte perceptible de voir ses proches familiaux perdre d’immenses marchés occultes auxquels ils sont impliqués particulièrement dans le secteur du diamant dont ce pays est un des grands producteurs de l’Afrique.
Ainsi, tous les moyens sont bons pour diaboliser Séléka. Pour ce faire, c’est en sous-traitance que l’Afrique du Sud travaille désormais en Afrique Centrale en activant l’axe Kampala-Kigali-Pretoria et la LRA, serait un alibi de taille que la RSA, fort de son échec diplomatique et militaire en RCA, veut brandir pour créer une sorte de solidarité négative face au nouveau courant néocolonialisme africano-africain par procuration, en demandant au pouvoir ougandais d’attribuer l’échec des opérations contre la LRA à la non coopération de Bangui alors que sous Bozizé, l’Ouganda et la RSA (dont les troupes étaient bien présentes en RCA) ont eu toute la largesse de traquer Kony. Que nenni. seulement lorsque Bozizé a été renverser que Kampala se souvient de l’inefficacité de son action en RCA.
Il y a lieu de rappeler que lors de la prise de Bangui le 24 mars 2013, les présidents Yoweri Museveni, Paul Kagame, Joseph Kabila et Denis Sassou Nguessou se trouvaient à Oyo (ville natale de Sassou) pour un sommet sur la sécurité dans l’Est de la RD Congo afin de débattre de la paix dans la région des Grands Lacs, notamment dans l’Est de la RDC « à la suite des accords conclus à Addis-Abeba. A l’annonce de la chute de Bangui, Museveni a quitté précipitamment Oyo pour Kampala. Quelques jours après, on apprenait que de gros engins de guerre sud-africains étaient débarqués à la base militaire d’Entebbe pour être acheminés vers Gemena. L’alerte lancée de la menace de la riposte sud-africaine contre Séléka a permis à ce mouvement, avec l’appui tacite d’une puissance occidentale bien présente à Bangui militairement, de déployer des unités de combat le long de la frontière congolo-centrafricaine. Un déploiement préventif qui découragea la velléité belliciste sud africaine de peur qu’un nouveau choc armé contre le Séléka alourdisse les pertes des soldats de la RANDF au moment où Zuma essuyait de sévères critiques dans son pays. En déclarant que certains responsables du Seleka ont bénéficié du soutien du wanted américain, le président soudanais Omar Bashir qui vise à utiliser le nouveau gouvernement de Bangui pour approvisionner en armes et en logistique la LRA pour déstabiliser l’Ouganda, l’objectif de cette rhétorique diplomatique du ministre ougandais de la défense, Katumba Wamala, ne vise pas la LRA comme telle mais bien des enjeux économico-financiers mafieux qui échappent à l’Ouganda et ses parrains anglo-saxons par procuration qui s’embourbent dans la région bien avant l’arivée au pouvoir par Séléka.
Tels sont les dessous des cartes de la guerre que mènent les pays anglophones en Afrique centrale en voulant y maintenir des leaders acquis plus à leur cause mercantile qu’à travailler pour le bien-être de leurs concitoyens.
Jean-Jacques Wondo
L’article original en anglais
The UPDF has completely halted military operations against rebel Lord’s Resistance Army (LRA) leader, Joseph Kony and his elements in Central African Republic (CAR), a Ugandan army official has revealed.
By
chimpreports.comGen Katumba Wamala said the discontinuation of the international community-backed mission was a result of lack of cooperation from the Seleka administration in Bangui, CAR.
“The operations have been halted since we haven’t got the stand of the Seleka administration. While this is an operation sanctioned by African Union, we need cooperation of a government where it is taking place,” added Katumba.
The UPDF General was speaking to reporters at a press conference at Ministry of Defence Headquarters at Mbuya Hill, Kampala, on Monday.
“If the AU and Seleka administration says we leave, we are ready to leave,” said Katumba.
In April, Invisible Children and other organizations formed to bring to comprehensive end the LRA conflict in Africa, launched a campaign aimed at asking the AU, the US and Uganda to find a way to continue the counter- LRA mission in CAR.
They urged these governments to remain committed in their efforts to end the threat to civilians posed by LRA in Central and East Africa.
The groups said the people of CAR especially those from South East area called Mbomou are living in great fear following reports of UPDF’s possible suspension of the LRA track operations in the country.
Operations against Kony hit a snag after the Seleka combatants overthrew the CAR government and took control of most of the most parts of the country early this year.
It was thought that some elements in the Seleka government were being supported by Sudan leader Omar Bashir who intended to use the new Bangui government to channel weapons and other logistics to the defeated LRA to destabilize Uganda.
In the past three years the Ugandan-led, US- support operations helped reduce the LRA’s killings of civilians by more than 90 percent and enabled dozens of LRA fighters and abductees to safely defect from the group.
Recently, 28 women and children were released from LRA captivity in the Democratic Republic of Congo of which 5 are Ugandans and are believed to have reported to Uganda today.
Activists say with no credible alternatives in place, a full withdraw of the forces would put a permanent end to the crisis out of reach and create a security vacuum in LRA- affected areas of CAR and South Sudan, where Ugandan and US forces are currently deployed.
However, Katumba told journalists that Kony is no longer a national security threat.
“It is just a group of bandits. Five or two people come and abduct people or rape women. Kony cannot wage war from CAR. Kony is very weak and in disarray,” said Katumba.
The insurgency has left thousands dead in Northern Uganda, DRC and CAR.
– See more at: http://chimpreports.com/index.php/special-reports/10631-updf-kony-track-operations-failed-by-seleka-administration.html#sthash.SJ3Hm4Ns.dpuf