Stratégie : Que faut-il retenir de la démarche de la rencontre de l’île de Gorée un an après ?
Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Il y a un an, jour pour jour, s’ouvrait un atelier de réflexion sur les enjeux électoraux en Afrique et en République démocratique du Congo (RDC) en particulier. Quelle a été concrètement sur le terrain les résultats de ces assises ?
La réponse à cette question est brièvement synthétisée par les commentaires de l’analyste Boniface Musavuli, Coordonnateur de DESC, et de M. Jean K. Minga dans leurs posts sur Facebook à l’appel du compatriote Timothée Tshaombo Shutsha.

Mais avant cela, revenons en arrière en reprenant des extraits de l’article de M. Baudouin Amba Wetshi du www.congoindependant.com consacrés à la sortie officielle du Front citoyen 2016, même si les égos démesurés des acteurs politiques ont pris le pas sur cette dynamique lancée à l’île de Gorée :
« Après ce mot, « Floribert Anzuluni» a fait la lecture de la déclaration annonçant la naissance du « Front Citoyen 2016 ». (…) Il cite d’une part, la « tenue d’élections libres et démocratiques dans les délais constitutionnels » et de l’autre, « le respect du principe de l’interdiction pour le chef de l’Etat d’aller au-delà de de deux mandats » « Nous assistons à une véritable tentative de coup d’Etat constitutionnel », note-t-il. »[1]
Et de poursuivre : « le Congo nous appartient à tous. Sa sauvegarde dépasse les intérêts individuels, d’ethnies, ou d’appartenance à une organisation politique ou de la société civile ». Il lance un appel aux Congolais de l’intérieur – y compris les membres de la majorité – et ceux de la diaspora à clamer à haute et intelligible voix : « Non à un 3ème mandat ! »; « Non au glissement »; « Non à la violation de la Constitution ! »; « Non à la révision ou au changement de la Constitution !»; « Non au référendum!».[2]
« (…) Pour le Front, « la paix, l’unité et la stabilité de la RDC sont gravement menacées. La République est en péril ». Selon Yangu Kiakwama, le « Front » prendra ses responsabilités si ces délais n’étaient pas respectés. « Nous sommes à un moment historique de notre pays, ajoute-t-il. Ce Front doit grandir pour réduire les incertitudes et remporter ensemble la bataille pour l’alternance »[3].
Pour Jean-Jacques Wondo, la rencontre de l’île de Gorée a eu le grand mérite de permettre aux Congolais de se parler et parfois d’apaiser leurs divergences. »[4]
Quant à nous, nous reviendrons particulièrement sur notre allocution introductive de cet atelier dont nous avons assuré la direction et la modération principale pour faire comprendre à l’opinion l’importance stratégique de cette démarche qui reste à jamais d’actualité à une semaine de la fin du mandat du président Joseph Kabila. Un message d’appel à l’unité patriotique de la nation dans toutes ses composantes sociales et politiques, qui reste plus que jamais d’actualité si tous les Congolais veulent réellement voir ce pays embourbé consolide sa longue marche vers sa démocratisation effective.
Musavuli Boniface « C’est tellement évident que nous devons nous rassembler. La première fois que Kabila a réellement essuyer des sueurs froides, c’est lorsqu’un groupe de leaders politiques et associatifs s’est réuni sur l’Île de la Gorée, puis à Genval, donnant naissance aux différentes dynamiques de changement comme le Rassemblement et le Front Citoyen. Machiavel nous apprend qu’un dictateur peut régner à vie s’il parvient à diviser ses adversaires indéfiniment. Autrement dit, pour mettre fin à un règne dictatorial, il faut que les forces du changement se rassemblent. »
Jean K. Minga « L’unité doit prendre le dessus sur le reste en ce moment crucial de l’histoire de notre pays. Sans être partisan de telle ou telle autre plateforme, je pense qu’il convient de nous en tenir aux faits et aux principes au lieu de rejeter ou avaler ce qui est dit par quelqu’un en fonction des affinités plus ou moins solides. Une telle approche nous conduirait au fanatisme et à l’aveuglement! Une analyse objective n’est produite que par quelqu’un qui sait prendre une distance exempte de toute influence émotionnelle ! »
Allocution introductive de l’atelier de l’île de Gorée prononcée par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Chers sœurs et frères Congolais,
Chers invités,
Permettez-moi d’abord, au nom des organisateurs et tout en les remerciant, de saluer chaleureusement chacun de vous.
Je vous invite également à vous lever pour observer une minute de silence en mémoire des victimes de la lutte en faveur de la démocratie en Afrique.
Nous avions toujours l’habitude de dire : « si jeunesse savait, vieillesse pouvait » ! Aujourd’hui, cette jeunesse radieuse (La Lucha et Filimbi) nous prouve qu’elle sait, qu’elle est consciente du rôle important qu’elle doit et veut jouer dans la gestion de l’avenir de la République démocratique du Congo que nous chérissons tous ! Cette jeunesse, responsable et active est consciente des enjeux et défis auxquels notre jeune démocratie est appelée à faire face ! Bravant la répression et la traque, cette jeunesse assume pleinement sa responsabilité historique de nous réunir dans ce magnifique cadre du site historique qui nous rappelle les pages les plus sombres de l’histoire africaine, pour qu’ensemble, loin des agitations du pays, nous réfléchissions sereinement sur l’avenir de notre Congo, arrivé à un tournant décisif de la maturation de son processus démocratique.
Cette jeunesse grâce à laquelle nous sommes réunis aujourd’hui, avec le soutien logistique de la Fondation allemande Konrad Adenauer, s’est inspirée de la lutte ô combien glorieuse des Pères de l’Indépendance et de la démocratisation du Congo, aux heures les plus sombres mais également glorieuses de la lutte de notre pays pour son accession à la l’indépendance en 1960 et l’instauration du processus démocratique du pays en 1990! Cette jeunesse s’est souvenue de leur appel à l’unité nationale qui déboucha au front commun de la table ronde dont l’indépendance fut le fruit de leur vision et détermination patriotique et de l’union sacrée des années 1990 qui a bravé la dictature du pouvoir de l’époque.
Cette jeunesse SAIT mais nous qui sommes plus âgés qu’elle, nous leurs ainés dont la plupart aspire à servir ce pays à de hautes fonctions politiques, le pouvons-nous ? A la place de pouvoir, que DEVONS-nous faire afin que les acquis des années de lutte, des multiples vies perdues et sacrifiées ne soient pas vaines ? Il y a un proverbe en lingala qui dit Mwana moke abetaka mbonda, bakolo pe babinaka. Cette jeunesse vient de tirer la sonnette d’alarme, plutôt que de danser Ya Mado, nous les ainés, sommes appelés à nous mettre activement au travail pour éviter le pire au Congo.
Lumumba est passé, le Congo est resté, Kasa-Vubu est passé, le Congo est resté, Mobutu est passé, le Congo est resté, Laurent-Désiré Kabila est passé, le Congo reste toujours debout, l’actuel Président passera… et nous passerons tous, mais le Congo restera car le Congo est tout simplement éternel …
Chers compatriotes et chers confrères africains,
L’histoire sociopolitique de la République démocratique du Congo nous enseigne que chaque fois que le peuple s’est aligné en front commun, il a gagné des batailles historiques. Qu’ensemble, les congolais ont été capables d’écrire les plus belles pages de leur Histoire commune. Rappelons-nous du Front commun de la table ronde de 1960, de l’alliance des Congolais autour de P.E. Lumumba en 1960, de l’élection d’Etienne Tshisekedi lors de la conférence nationale en 1992. Par contre, chaque fois que l’opposition ou le peuple congolais étaient désunis et morcelés, elle a essuyé de cuisantes défaites. L’exemple de Jean-Pierre Bemba en 2006, dont la plateforme Union pour la Nation n’est pas parvenue à fédérer autour de sa personne des partis comme PALU, UDPS (même non partante en 2006) et autres ; ou celui des élections de 2011 qui ont vu deux camps de l’opposition : l’aile Fatima et l’aile Sultani se livrer une bataille rangée jusqu’à la veille des scrutins, au point d’oublier leur adversaire politique commun, hante encore les esprits des congolais épris de réel changement démocratique.
Lorsqu’on observe en Afrique, le cas du Sénégal, ce pays qui accueille cette rencontre ou du Burkina Faso, qui vient de nous donner une belle leçon de démocratie participative citoyenne, où la constitution d’un large front citoyen, transcendant les clivages politiques, a permis de conduire leurs pays respectifs à l’effectivité de l’alternance politique, nous devrions tous être interpellés à notre tour sur la voie à suivre pour donner une direction positive au Congo.
Par ailleurs, faut-il le rappeler que l’analyse transversale de la sociologie électorale du Congo, depuis 1960, montre avec pertinence qu’aucun parti n’est parvenu à gagner seul les élections. Vous constaterez d’ailleurs que l’actuel Président, chaque fois qu’il s’est lancé aux présidentielles, il s’est aligné sous l’étiquette de candidat indépendant afin de rassembler un plus grand nombre de partis possible autour de sa candidature. La RDC, comme la plupart des pays africains, est un pays où le facteur géopolitique interne joue une importance non négligeable lors des élections. Même le MNC de Lumumba, malgré tous les mythes écrits à ce sujet, dut recourir aux alliances pour constituer une majorité confortable au parlement. Avec 41 sièges sur 137 à la chambre des députés, Lumumba, dont le parti défendait le nationalisme, était contraint de nouer les alliances avec les partis fédéralistes comme l’ABAKO de Joseph Kasa-Vubu et la CONAKAT de Moïse Tshombe et Godfroid Munongo pour dégager une majorité au premier gouvernement postindépendance de 1960.
Il ne faut pas non plus être analyste politique pour comprendre que la stratégie du pouvoir est de chercher à tout prix que l’opposition et les forces vives de la nation congolaises soient désunies, divisées, effritées, voire opposées. Le pouvoir, appuyé par l’Agence nationale de renseignement (ANR), multiplie des stratagèmes pour piéger une fois de plus l’opposition congolaise et les forces sociales et politiques acquises au changement et à l’alternance politique en 2016.
Mais seul un large rassemblement incarnant la Nation et une bonne stratégie permettront à tous de contourner les éventuels pièges. Et en matière de stratégie, en mettant le parallélisme entre la stratégie militaire et la compétition politique deux éminents stratégistes et stratèges avancent :
NAPOLEON : « A la guerre, rien ne s’obtient que par calcul. Tout ce qui n’est pas profondément médité dans les détails ne produit aucun résultat ».
CLAUSEWITZ : «Rien ne réussit à la guerre (Ndlr en politique) que ce qui a été mûrement réfléchi et conçu avec une forte volonté ».
En effet, la génération spontanée n’existe pas en politique ou dans la gestion des affaires de l’Etat.
Chers compatriotes congolais, particulièrement ceux de la classe politique, en cette période cruciale de l’évolution de l’histoire de la République démocratique du Congo, toute la Nation Congolaise reste suspendue à vos atermoiements. Les filles et les fils du Congo de nos aïeux, de nos Pères de l’indépendance, des combattants et des martyrs pour la démocratie vous observent et attendent de nous tous ici un signal fort de rassemblement et de réconciliation. Quelle image voulons-nous, en termes individuels, léguer aux générations à venir et à notre progéniture ? Trop souvent l’homme politique congolais a été présenté comme étant le problème du Congo, le mal congolais, mais ces assises vous donnent l’opportunité d’en devenir la solution.
Nous sommes appelés à faire preuve de notre sens patriotique et de responsabilité.
Je vous invite donc à joindre vos actions au dernier message de la CENCO pour la réussite du processus électoral, dans lequel les évêques congolais invitent toutes les forces vives de la Nation à un sursaut patriotique et à un réel engagement pour assurer la réussite du processus électoral, gage de l’émergence d’un Congo nouveau et prospère. Pour la CENCO, l’avenir heureux de la RD Congo réside incontestablement dans la sauvegarde de l’intégrité du territoire national, le respect de la Constitution, socle de notre jeune démocratie, et dans la tenue des élections libres et transparentes dans les délais constitutionnels.
Par ailleurs la CENCO demande au Peuple congolais de faire preuve de vigilance dans l’esprit de l’article 64 de notre constitution qui stipule que « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou tout groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution ».
Mais laissez-moi vous dire, avant de terminer ce mot d’introduction, que ce Congo et son Peuple vous demanderont personnellement de RENDRE DES COMPTES SUR LA POSTURE POLITIQUE que vous prendrez par rapport aux enjeux de l’alternance qui se profilent devant nous. Ainsi, les générations futures ne pardonneront pas à ceux qui sacrifieront l’intérêt suprême de la nation au profit de leurs intérêts personnels.
Qu’est ce qui est attendu de nous au sortir de cet atelier ?
D’abord, faut-il le rappeler que ces assisses sont une initiative citoyenne, apolitique et qui transcende nos appartenances ou affinités politiques et partisanes.
Elles sont convoquées par l’urgence de réfléchir sur les stratégies de rendre efficient le processus électoral en RDC, en profitant notamment des expériences et des expertises des délégués des autres pays présents dans cette rencontre internationale et enfin de mettre en place un large mouvement de rassemblement citoyen pour obtenir une alternance effective en 2016, conformément à la Constitution de la RDC car l’union fait la force. Il s’agit d’une exigence de l’Histoire car le Congo arrive à un tournant décisif de sa maturation politique. Ainsi, nous sommes tous appelés à privilégier les valeurs du pacte social, citoyen et républicain qui nous lient.
Il s’agit d’un défi voire un pari de montrer à la face du monde dont le Congo est devenu la risée qu’un « Congo Uni peut devenir un pays fort ». Paradoxalement, cette citation est la devise du Congo-Belge ! Nous sommes appelés à mettre de côté nos égos, nos différences pour ne privilégier que l’intérêt collectif et l’intérêt suprême de la nation et montrer à la face du monde que nous sommes capables de prendre en main notre propre destin commun.
Dans ces assises, il sera notamment question d’assurer et de consolider les acquis des manifestations de janvier 2015 pour que le sacrifice des martyrs et des victimes des répressions barbares des services de sécurité à la solde du pouvoir ne soient pas vains. C’est la meilleure façon pour nous de leur rendre une première justice.
Nous n’avons plus droit à l’erreur et vous pouvez compter sur la mobilisation non violente de la population congolaise, particulièrement sa jeunesse, et de la société civile qui vous rendront imputables et responsables des actes politiques que vous poserez par action ou par omission, qui contribueraient à l’échec de l’alternance effective en 2016, au lieu de leur épargner des souffrances à venir.
L’idée est de nous mettre TOUS d’accord sur un large consensus national, au-delà des engagements politiques des uns et des autres, sur l’effectivité de l’alternance au 19 décembre 2016.
Nous sommes pratiquement obligés de sortir de ces assises avec un Rassemblement Citoyen porté par une coordination de nos actions démocratiques en lien avec le processus électoral ainsi qu’une déclaration de principe forte qui doit redonner de l’espoir à l’ensemble du peuple congolais. Cette déclaration servira d’impulsion et de motivation pour initier un large mouvement national en faveur de l’alternance pour 2016 et accompagner le peuple Congolais de partout dans sa lutte et dans sa résistance contre le statu quo politique au Congo. Pour ce faire, un groupe de travail mixte devant présenter des propositions à la plénière sera mis en place dès ce jour.
Ce qui est recherché en premier lieu, au-delà des ambitions politiques personnelles des uns et des autres, certes légitimes, c’est d’obtenir D’ABORD l’ALTERNANCE AU POUVOIR en 2016. Au vu des scénarii des élections de 2006 et 2011 et des leçons que l’on en tire de manière objective, nous ne pouvons prétendre gagner les élections de 2016 que si nous nous assurons de manière objective au préalable de l’effectivité de l’alternance au pouvoir en 2016.
D’où l’absolue nécessité de mettre en place des stratégies et actions communes, pragmatiques et globale pour y parvenir avec efficience. Telle est la substance de ces assises. Cela exige que nous regardions tous ensemble vers la même direction. Pour ce faire, il nous faut instaurer un minimum du climat de confiance et surtout travaillons dans l’amour du Congo et dans l’intérêt des Congolais.
Je lance donc ici un cri de cœur, un appel solennel à chacun d’entre vous, à chacun d’entre nous d’oublier ce qui pourrait être perçu comme divergence, malentendu entre nous.
Je nous lance donc ce défi à passer outre nos divergences pour privilégier l’intérêt général et le vivre en commun et en harmonie dans cet énorme patrimoine nous légué par nos aïeux dans le but ultime de construire un Congo meilleur, une Nation forte, prospère et solidaire. Il y va de l’intérêt national du pays de Patrice Lumumba, qui exige à ceux qui veulent se compter parmi les grands Hommes d’Etat, de transcender leurs egos, leurs intérêts et leurs ambitions personnels pour ne privilégier que l’intérêt suprême de la Nation Congolaise qui se trouve à la croisée des chemins.
Il est question de maximiser toutes les chances pour aboutir à l’effectivité de l’alternance au pouvoir à l’échéance de l’actuel mandat du président Kabila. Cela est de l’ordre humainement réalisable avec une forte dose de détermination de la part de chacun de nous. L’impossible n’est pas congolais, veux-je croire !
Tout au long de ces trois jours d’échanges, des experts nous partagerons leurs connaissances à travers des présentations suivies de travaux en groupes et débats. Avec nos frères africains, nous échangerons sur les défis et enjeux électoraux en Afrique Sub-Saharienne.
Le monde nous observe, la Nation congolaise nous attend et sa jeunesse nous regarde…
Vive le Congo ! Vive le Peuple Congolais et que Dieu bénisse la République démocratique du Congo.
Jean-Jacques Wondo
Modérateur principal
Références
[1] http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10466.#sthash.RAITDBcF.dpuf. Lire aussi : http://afridesk.org/fr/bruxelles-naissance-du-front-citoyen-2016-baudouin-amba-wetshi/. http://afridesk.org/fr/de-goree-au-front-citoyen-2016-quand-kabila-se-tire-une-balle-dans-le-pied-jerome-kengawe-ziambi/.
[2] http://www.congoindependant.com/article.php?articleid=10466.#sthash.RAITDBcF.dpuf.
[3] ibid.
[4] Ibid.
2 Comments on “Stratégie : Que faut-il retenir de la rencontre de l’île de Gorée un an après ? – JJ Wondo”
Makutu Lidjo
says:Je ne sais pas si le front citoyen 2016 existe encore mais je constate que son coordonnateur Floribert Anzuluni est aphone. A-t-il été neutralisé par les attaques répétées du journaliste Mike Mukebayi ou ne voit-il plus d’intérêt à poursuivre sur cette voie ?
GHOST
says:¤ FRONT CITOYEN, LES FRUITS DES ACTIONS SONT VISIBLES..
Les sanctions des USA et de l´UE devraient quand même figurer comme des « fruits » des actions du Front Citoyen.. Il n´ya pas si longtemps qu´un membre de FILIMBI était au Senat des USA, une grande première dans l´histoire de la RDC quand un activiste defenseur des droits de l´Homme se fait inviter au Senat des USA*
Les sanctions de l´UE ont été plus difficiles á obtenir á cause d´une politique étrangère des 28 pays membres dont les interêts ne sont pas toujours en harmonie.
Le front existe et ses actions sont visibles