Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 10-06-2014 10:37
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Spéciale synthèse de l’hebdo commenté par DESC – Semaine du 02 au 07 juin 2014

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

La synthèse de l’hebdo commenté par DESC 

Semaine du 02 au 07 juin 2014

Trois grands sujets ont fait l’essentiel de la synthèse  del’actualité, richement analysée et commentée par DESC, des journaux parus à Kinshasa dans la semaine du 02 au 07 juin 2014. A savoir : La réunion  entre Joseph Kabila, président de la RDC et les ambassadeurs accrédités à Kinshasa. Réunion au cours de  laquelle Joseph Kabila a mis en gardes les diplomates  sur leur  ingérence dans la politique intérieure  de la  RDC ; la visite  à Kinshasa des cinq envoyés spéciaux de la communauté internationale dans la région des Grands-Lacs  africains  et les derniers développements de l’affaire de l’expulsion des ressortissants de la RDC du Congo-Brazzaville.

revue-de-presse
Kabila sermonne les ambassadeurs accrédités en RDC

Au sujet de cette sortie diplomatique impromptue du président congolais, le quotidien Le Phare relève que: J. Kabila dit non à Martin Köbler !
Le tabloïd s’appesantit sur les propos très durs du chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila, à l’endroit des diplomates accrédités dans le pays, réunion au cours de  laquelle Joseph Kabila en dénonçant leur  immixtion dans les affaires de la politique intérieure  de la  RDC et les rapports qu’ils entretiennent avec l’Opposition ainsi que les sensibilités de la société civile qui lui sont proches ; en estimant que la personne directement indexée était Martin Köbler, Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU et chef de la MONUSCO.

Les ambassadeurs au Palais de la Nation “Sérieuse mise en garde de Kabila aux diplomates en poste à Kinshasa”, note AfricanNews. «La RD-Congo n’est pas en crise. Toutes les institutions de la République fonctionnent correctement… La politique de la RD Congo ne peut se faire qu’au travers des institutions politiques du pays», déclaration du Président de la République, relayée par son porte-voix, le ministre des Médias et porte-parole du gouvernement Lambert Omalanga.  Le journal  relate que la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques consacre la non- ingérence dans les affaires internes d’un Etat. Joseph Kabila a demandé aux diplomates en poste à Kinshasa de se faire avocats des progrès économiques et sécuritaires que réalise le pays au lieu de se lancer dans des petites guerres politiciennes.

Pour le Forum des As : «Les ambassadeurs convoqués au Palais de la Nation. J. Kabila : les dessous d’une interpellation». Et ce quotidien, plutôt complaisant pour le régime de Kinshasa, de mentionner que le Raïs a rappelé que le CIAT (Comité International pour l’Accompagnement de la Transition) mis en place en 2003 n’avait été qu’une structure qui a cessé d’exister en 2006 et qu’actuellement la RDC, pays souverain qui n’est pas en crise institutionnelle, ne peut accepter la réédition, même sous une autre forme, du défunt CIAT qui ne fut pas une expérience très heureuse. « On peut certes se dire des vérités entre amis mais dans ce qui se passe ici, il ne s’agit pas que d’amitié. Il s’agit aussi d’intérêts nationaux du peuple congolais dont nos institutions sont comptables », a-t-il dit à ses interlocuteurs.

Les lecteurs de DESC ont certainement lu dans notre précédente édition notre commentaire succinct sur cette sortie médiatique du chef de l’Etat Joseph Kabila. Pour rappel, DESC a jugé cette communication présidentielle atypique mais aussi du « déjà vu sous Mobutu » qui laisse transparaître une certaine nervosité d’un régime congolais aux abois. Alors qu’on le croyait « boutefliké », reclus dans sa ferme à Kingakati-Buene ou dans sa nouvelle résidence de l’ex-domaine présidentiel (de Mobutu de la N’sele, fleuron du mobutisme dont il suit désormais les traces, si pas peut-être le destin, Joseph Kabila, incapable de mettre en place son fameux Gouvernement de cohésion nationale (qui pourrait être rebaptisé Gouvernement de combat) promis solennellement pour bientôt depuis plus de sept mois, sort enfin de son mutisme et s’exprime là où on l’attend le moins, en se préoccupant plus du sort réservé en Occident par les «Combattants Congolais » à ses « griots, laudateurs et flagorneurs qui l’entourent dans les institutions qu’il s’est taillées sur mesure » que du sort des centaines de milliers des RD Congolais refoulés sans ménagement du Congo-Brazzaville, entassés dans les camps de fortune insalubres à Kinshasa, laissant cette symbolique tâche présidentielle de consoler ses soi-disant concitoyens à Martin Kobler.

Par ailleurs, plusieurs analystes voient dans cette sortie de Joseph Kabila, la manifestation d’une certaine crainte de ne plus bénéficier de l’appui de la communauté occidentale qui l’a fait roitelet de la RDC.  Sent-il sa fin arriver ? Encore une  fois sur ces genres de sujet qui agitent l’opinion publique en RDC, l’analyse qu’on en fait varie selon que l’on est de la majorité présidentielle ou de l’opposition. Les premiers, dans un traditionnel élan de loyauté dogmatique, opportuniste et viscéral au chef, le soutiennent sans nécessairement l’aider à s’amender. Les seconds, dans une sorte d’opposition pour l’opposition, fustigent les propos du président et s’allient machinalement à la communauté internationale, celle là qu’elle diabolisait il y a quelque temps. Comme quoi, la dynamique de la politique instantanée du Congo varie et se conjugue au gré des intérêts d’ici et maintenant du moment, sans pouvoir amener les acteurs politiques d’un camp et de l’autre à mener une analyse globale et systémique  de l’agenda monolithique de la communauté internationale en RDC depuis 1885 devant leur permettre de privilégier l’intérêt républicain suprême du Congo et des Congolais en lieu et place de la constellation de leurs intérêts individualistes.

Enfin, lorsque le régime dénonce les rencontres entre Kobler et l’opposition plus la société civile c’est faire preuve d’une amnésie politique. En effet, dans les jours qui ont précédé lesdites rencontres, le chef de la MONUSCO, dont les faits sur le terrain font de lui de fait le véritable président du Congo, vu que celui désigné par le pasteur Mulunda s’est ‘clandestiné’, a rencontré les cadres du PPRD et de la majorité présidentielle. Il ressort d’ailleurs de cette rencontre très tendue, selon plusieurs sources présentes, qu’au moment où Kobler se dirigeait dans son véhicule, Evariste Boshab lui aurait lancé : « De toute façon, Kabila restera au pouvoir au-delà de 2016« . Kobler serait sorti de son véhicule et se serait dirigé vers Boshab en lui rétorquant « Moi Kobler en RDC, Joseph Kabila ne sera plus président au-delà de 2016« . Qui a raison ? Seuls les événements à venir nous éclaireront sur les stratégies à développer par les uns et les autres pour confirmer leurs propos. Comme DESC ne cesse de le dire, à l’approche de décembre 2016, la crispation politique fera de sorte que tous les coups soient permis. Et dans ce duel, seul une victoire par K.O. comptera!

Duel déséquilibré entre Kabila seul contre Cinq envoyés spéciaux de la communauté internationale ?

Kabila-Envoyés spéciaux : la guerre des agendas… C’est la manchette du Forum des As… Le journal  explique  que  Joseph Kabila est resté le même que lors de sa communication avec les ambassadeurs accrédités en RDC et le représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies. La non-ingérence dans les affaires intérieures du Congo-Kinshasa, ainsi que le respect de la souveraineté, de la Constitution et des lois de la République ont occupé une place de choix dans les entretiens entre le chef de l’Etat rd-congolais et les envoyés spéciaux…renchérit le confrère !

La Prospérité renseigne à propos des Elections 2015-2016 qu’à la CENI, les Envoyés Spéciaux exigent un calendrier électoral global ! Avec à leur tête, Mary Robinson, l’œil de Ban Ki-moon dans la région des Grands Lacs, précise le quotidien, ils exigent un calendrier qui prendrait en compte tous les scrutins, y compris les législatives nationales et la présidentielle 2016. Le Potentiel note : En fin de mission dans la région, Les envoyés spéciaux pour les Grands Lacs expriment leur volonté d’accompagner la RDC…

Comment peut-on interpréter cette requête des envoyés spéciaux qui exigent à la CENI un calendrier global des élections ? Lisent-ils en Malu-Malu  des intentions avérées d’opérer des manœuvres dilatoires qui maintiendraient Jospeh Kabila au-delà de 2016 ?

Il faut dire que  ce calendrier décrié quasi unanimement par presque toute l’opposition et la société civile, sauf bien sûr la fameuse opposition républicaine de Kengo dont le positionnement politique entre l’opposition et le régime devient de plus en plus un secret de Polichinelle dont seul Léon Kengo pense garder les confidences, doit être revu pour épargner le pays d’une crise qui risquerait de mettre en péril le processus démocratique amorcé bon an mal an depuis 2006 et le ramener à la situation qui a prévalu entre 1990-1996, avant que cette même communauté internationale, qui a fait de Mobutu roi du Zaïre, ne vienne ramasser un certain Laurent Désiré Kabila en vadrouille en Tanzanie pour le mettre à la tête de l’AFDL de triste mémoire. La même communauté internationale, une fois driblée par le Mzee, le sacrifie au profit de « Joseph » dont le choix a été décidé par l’ambassadeur de USA en RDC. Que pourrait faire JK face au vrai mokolo tonga? (càd, le véritable ‘proprio‘ de sa boutique Congo ou son employeur? ou encore come disent les kinois : Mopao mokonzi, loboko eliyisaka yo bakataka yango te : ne jamais couper la main qui te nourrit ou ne jamais scier la branche sur laquelle on est assis, surtout après avoir particulièrement été légitimé timidement par cette communauté internationale)

Ces  envoyés spéciaux, faisant fi des propos de Kabila, ont réitéré de manière ferme au chef de l’Etat, Joseph Kabila, qu’il n’était pas bon pour lui de briguer un troisième mandat ni vouloir modifier la constitution. Ils ont même défendu voire soutenu auprès de leur hôte infâme, le mandat et la mission conférés aux diplomates accrédités à Kinshasa de disposer du droit d’initiative d’entreprendre librement les discussions et le dialogue avec la classe politique congolaise et la société civile, conformément aux engagements souscrits par Kabila et le gouvernement congolais dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. Un accord prophétiquement et prospectivement jugé par DESC dans une analyse publiée le 23 mars 2013 par le quotidien Le Potentiel, en connaissance de cause, d’accord attrape-nigaud.  où nous écrivons ceci : « Donc, le risque que le Congo soit pris dans son propre piège par cet Accord-cadre qui au finish pourrait ressembler à un jeu de dupes reste réel et potentiellement élevé« .  http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=1&newsid=192944&Actualiteit=selected

De plus, lorsque nous l’écrivions de manière prémonitoire, dans l’analyse référence et feuille de route 2014 : Joseph Kabila, le compte à rebours a-t-il commencé? (http://afridesk.org/prospective-joseph-kabila-le-compte-a-rebours-a-t-il-commence-jj-wondo/), DESC, comme souvent c’est le cas dans ses analyses prospectives, avait à nouveau raison de mentionner : « Dans certains milieux diplomatiques très influents pour les questions du Congo et de sa sous-région, la question de l’après-Kabila est de plus en plus évoquée ouvertement car agacés et fatigués de dépenser depuis plus de 13 ans leurs énergies à maintenir en vie un régime métastasé sur tous les plans. Un signe que les temps commencent à changer et dans la plupart des chancelleries, l’on se focalise davantage sur l’après Kabila, c’est-à-dire l’échéance 2016 que s’activer à maintenir en vie un régime dans un état clinique de coma politique végétatif irreversible. Kabila étant devenu « diplomatievore » et émousse l’énergie de la communauté internationale qui a d’autres chats à fouetter ailleurs, dans d’autres points chauds de la planète, notamment dans le voisinage direct de la RDC (RCA, Mali, Nigeria, Soudan du Sud…) ».

Ainsi, pour la seule personnalité politiquement apathique de Kabila, sa sortie verbale ubuesque du weekend écoulée lui a valu un déplacement diplomatique sans précédent de pas moins de cinq envoyés spéciaux qui avaient sans doute d’autres chats à fouetter ailleurs que venir le rappeler à l’ordre et lui montrer que son régime reste encore sous perfusion de la communauté internationale qui l’a fait roitelet un certain 26 janvier 2001. Cette forte présence diplomatique de l’envoyée spéciale pour la région des Grands Lacs de l’ONU, Mary Robinson, l’envoyé spécial de l’Union africaine, Boubacar Diarra, l’envoyé spécial de l’Union européenne, Koen Vervaeke, l’envoyé spécial des Etats-Unis, Russ Feingold et le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Martin Kobler était une façon pour eux de  se passer d’abord des aboiements inefficaces de Joseph Kabila et de lui montrer le poids de rapport de forces qu’il doit affronter en cas de tentative de bras de fer de sa part. C’est triste à le dire mais c’est cela, hélas, la réalité de la télé-gouvernance en RDC depuis 1960, tant que les congolais ne se prendront pas eux même en charge pour devenir maîtres de leur propre destin. La loi (du plus fort) est dure, mais c’est la loi (dura lex, sed lex nous diront les latins) dans ce monde néolibéral.

Kabila et ses stratèges doivent comprendre que le système des relations néolibérale Occident-Afrique n’est nullement un dispositif qui fonctionne sur des personnalités à maintenir éternellement au pouvoir mais bien sur le modèle du fonctionnalisme criminologique de réseaux criminels du terrorisme ou du trafic des stupéfiants ou encore du crime organisé. En effet, dans le domaine criminologique, ce qui importe dans l’étude des réseaux criminels ci-haut mentionnés, ce n’est pas la personne (Mobutu, Kadhafi, LD Kabila) qui occupe une fonction donnée, mà un moment donné pour accomplir une mission donnée limitée dans le temps, mais bien le maintien de la fonction au-delà des personnes qui occupent ladite fonction. Ainsi, on est obligé d’admettre que celui qui est en place sera éliminé lorsqu’il ne sera plus utile. Mais on sait aussi qu’un certain nombre des gens « à éliminer »  et qui occupent juste une fonction qui lui survivra sont systématiquement remplacés sur ce marché du crime international organisé lorsque les parrains sonnent le glas.

Ainsi, du point de vue d’analyse criminelle, le dispositif de cooptation politique des présidents imposés au Congo depuis l’assassinat de Lumumba par la fameuse communauté internationale, ressemble à s’y méprendre aux systèmes de crime organisé international dans lesquels ces personnes ne sont que des agents exerçant une fonction (de type criminel), qui sera de toute façon maintenue et qui leur survivra.

Un compromis nul dans l’affaire de l’expulsion des ressortissants de la RDC de Brazzaville?

“Clôture de la 4e session de la commission spéciale sur le refoulement de Brazzaville. Une commission d’enquête mixte mise sur pied pour établir les responsabilités”, renseigne L’Avenir. Enfin, la partie brazzavilloise reconnaît les dérapages, même si le pardon est loin d’être prononcé. Il est donc important de connaitre la vérité pour
vider nos cœurs et réchauffer davantage nos relations, a souligné le ministre Richard Muyej. Toutefois, une nouvelle Convention sur la circulation et l’établissement des personnes et des biens entre les deux Etats sera soumise à l’Assemblée nationale pour ratification, peu avant d’être mise en œuvre.

Le Palmares : “A l’issue des travaux de la commission mixte RD Congo-Congo. Compromis trouvé de justesse  entre Kinshasa et Brazzaville”. Il a été entre autres décidé qu’une commission sera mise en place pour évaluer les conditions d’expulsion des ressortissants congolais et le cas échant, réparer en cas de violation des droits de l’homme. Selon ce quotidien, la crispation qui se lisait sur le visage des membres des deux délégations après le discours de Richard Muyej pour la RDC et de Raymond Zéphirin Mboulou pour le République du Congo, ne présageait aucune chance de compromis.

Toujours à propos de ce même sujet, le quotidien Forum des As écrit : Circulation et établissement des personnes dans les deux Congo… Kinshasa et Brazzaville signent une énième convention. Une façon de dire qu’une convention de trop qui sera sans doute inappliquée.

Une commission d’enquête mixte mise sur pied pour établir les responsabilités” ? Une énième commission, de trop comme notent également plusieurs observateurs et l’opinion publique qui ne cessent de conforter la thèse de la complicité du pouvoir RD Congolais dont le profil bas affiché dans la gestion de cette bombe à retardement. Ce, pendant que cette commission est mise sur pied, les RD Congolais d’être expulsés de Brazzaville comme si de rien ne s’était passé, même si les autorités brazzavilloises  refusent de parler d’expulsion. Que faut-il alors attendre  de cette commission. Rien, alors RIEN du Tout! Les congolais ne se font plus aucune illusion sur le double langage schizophrénique d’un pouvoir qui les a habitués depuis qu’il est au pouvoir de diligenter des enquêtes ou des créer toutes sortes de commissions, à chaque situation de crise, de catastrophe, de massacre, d’assassinat dont les résultats sont connus d’avance :  Nada , Rien ! Jusqu’à ce qu’un jour trop soit effectivement de trop et éclaboussant!

NSK/JJW Exclusivité DESC

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