Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 21-10-2016 08:14
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Satisfecit du président Kabila de la répression sanglante de septembre rouge en RDC – JJ Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Satisfecit du président Kabila de la répression sanglante de septembre rouge en RDC

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Depuis fin 2014, plusieurs analyses de DESC ne cessent de mettre en lumière les stratégies des bonzes du régime de Joseph Kabila en vue de le maintenir au pouvoir au-delà de son dernier mandat[1]. Faute de soutien populaire et avec une marge de manœuvre diplomatique assez limitée, c’est pratiquement autour de la répression armée des populations et d’autres actions militaires[2] que le régime de Kabila planifie de confisquer le pouvoir après le 19 décembre 2016. Le présent article fait le rapport d’une série d’informations parvenues à DESC après les répressions sanglantes des 19 et 20 septembre 2016 à Kinshasa.

Une réunion sécuritaire d’évaluation de la répression armée des manifestants

Selon plusieurs sources présidentielles concordantes, le président Kabila a présidé une réunion d’évaluation des opérations des événements du 19 et 20 septembre 2016. Il voulait aussi prendre lecture des rapports des services des renseignements sur la situation générale du pays provinces par province et évaluer le programme de rééquipement des différentes composantes des FARDC et de la PNC et aussi des formations des nouvelles unités blindées et mécanisées (des forces de défense principale). Il était également question de faire une prévision de futurs événements (Décembre 2016) et de mettre en place des stratégies pour y faire face, c’est-à-dire commencer à étudier différents schémas ou scénarios possibles pour étouffer tous les « séditieux » qui tenteront de déstabiliser les institutions du pays en contrevenant à l’arrêt de la Cour constitutionnelle opposable à tous juridiquement. Un autre point abordé était d’envisager comment motiver d’avantage les troupes spéciales. Il s’agit d’une motivation de 150 dollars remis aux GR et aux FRR et de 100 dollars remis aux policiers de la LENI et aux unités spéciales anti émeutes : Les Fourmis et abeilles de 2016 ; des éléments de la GR incorporés dans la PNC. Mais le reste des soldats des FARDC n’a pas été gratifié, ni les autres policiers territoriaux jugés plutôt accommodants envers les manifestants. D’où l’instruction donnée par Kabila aux unités de la GR de mener les opérations de démilitarisation et d’humiliation des militaires dans certaines casernes militaires de Kinshasa.

Le président Kabila a surtout félicité les chefs militaires et les responsables de la police qui ont été très efficaces en maintenant et rétablissant l’ordre avec la plus grande fermeté. Ce, contrairement aux émeutes de janvier 2015 où le pouvoir avait vacillé et était pratiquement dans la rue. Certaines lacunes opérationnelles constatées au niveau de la police territoriale vont être comblées en termes d’armement et de radios pour ne plus voir des postes de police saccagés et pillés. Il était aussi question de remplacer les caméras de surveillances endommagées par les manifestants qui ignoraient que plusieurs drones de surveillance du dispositif Bird Eye[3], de marque israélienne, ont également sillonné les rues de Kinshasa, au-dessus des manifestants sans se faire remarquer. Cela a facilité le suivi des itinéraires et des lieux de regroupement afin de les disperser et les neutraliser efficacement.

Bisengiamana policeLe général Charles Bisengimana, Commissaire général de la Police

Les responsables militaires, policiers et politiques des manifestations de septembre rouge

Les opérations des 19 et 20 septembre étaient supervisées du côté des services des renseignements sur le terrain par le lieutenant-colonel Arthur Nzam Dibh. Il est le chef du Département Opérations au T2/GR. Il était assisté sur le terrain par plusieurs officiers des renseignements de la GR dont la mission était de récolter des informations auprès de leurs indicateurs infiltrés chez les manifestants du « Rassemblement » et procéder aux arrestations des suspects à travers la ville de Kinshasa.

D’autre part, comme renseigné dans un article précédent, on a mis en place un Centre de commandement et de contrôle (Command an Control : C2) Opérationnel au sein du QG du Commissariat général de la PNC, (dans les locaux de l’ex-CIRCO sous Mobutu). Ce centre a coordonné les actions de la police, des services des renseignements militaires (DEMIAP) et civils (ANR) et des unités de l’armée. Le dispositif mis en place le 19 et 20 septembre 2016 a été supervisé par les généraux Charles Bisegimana, le Commissaire général de la PNC, Gabriel Amisi Kuumba dit Tango Four, le Commandant de la 1ère Zone de défense[4], et Ilunga Kampete, le commandant de la GR. Ils devraient être désignés comme étant les premiers responsables hiérarchiques et fonctionnelles du carnage du 19 septembre. Ces autorités sont en bonne place pour se voir appliquer la jurisprudence Bemba sur le principe de « responsabilité de commandement ». Selon cette jurisprudence tirée du droit international humanitaire (DIH), les supérieurs ont une plus grande responsabilité que leurs subordonnés. En vertu de leur position dans la hiérarchie et du commandement qu’ils exercent sur lesdits subordonnés, les supérieurs ont l’obligation positive de garantir le respect des droits humains et de faire en sorte d’empêcher la commission des infractions de graves violations des droits humains commis par leurs subordonnés[5].

Les officiers qui ont conduit les opérations sur le terrain sont :

  • le général Célestin Kanyama, « Esprit de mort» (Commissaire provincial de la PNC à la ville de Kinshasa) ;
  • son adjoint le colonel Elvis Ngimbi (Il était spécifiquement stationné à Tshangu à l’est de Kinshasa) ;
  • le colonel Viator Ilunga Banza (commandant des unités GR dans le secteur opérationnel de Kinshasa ouest (mais sa fonction actuelle au sein de la GR est celle de commandant adjoint du 14ème régiment de sécurité) ;
  • le colonel Herickson Nyengele Bakati (commandant des unités GR secteur opérationnel Kinshasa-Est ; sa fonction actuelle est celle de commandant ce le du 15ème régiment commando de la GR).
  • Le Coordinateur des unités spéciales GR intégrées dans la police anti-émeute (Fourmis et Abeilles de 2016) est le colonel Ilunga Luyoyo, commandant de la LENI (Légion nationale d’intervention, ex-PIR), une unité de police formée dans le cadre du programme européenne EUPOL-RDC). C’est un mulubakat de Malemba-Nkulu, très proche du général John Numbi.
  • Enfin, le colonel Nzomono, commandant adjoint chargé des opérations et renseignements de la LENI, a opéré au niveau du Palais du Peuple et « nettoyé le boulevard triomphal de tous les manifestants ».

Dans le cadre des responsabilités pénales éventuelles à déterminer, notamment par la mission d’enquête de la CPI, c’est la Directive Permanente N°00/0001/EMG/COMDT/05 du 13 janvier 2013 relative aux relations de subordination, de coordination et de collaboration entre les unités des forces armées de la République démocratique du Congo qui sera d’application. Lire la directive dans le lien suivant :  http://afridesk.org/wp-content/uploads/2016/10/FARDC_Directive-Permanente-B_Relations-de-subordination.pdf.

Cette directive définit entre autres deux notions importantes relatives aux relations de subordination de Commandement et distingue notamment les deux types de subordination de commandement  suivants:
a. Commandement intégral :
C’est le pouvoir et la responsabilité de donner les ordres à des subordonnés. Il couvre tous les aspects des opérations et de l’administration militaire.
b. Aux ordres :
C’est le pouvoir attribué à l’autorité aux ordres de laquelle l’unité est mise d’exercer sur elle, dans les limites fixées, le commandement intégral SAUF en ce qui concerne les mutations et les promotions du personnel. Ces dernières responsabilités restent le fait de l’autorité d’origine.

Rappelons que le procureur de la cour pénale l’internationale, madame Fatou Bensouda, dans une déclaration faite le 17 octobre 2016, a exprimé sa vive préoccupation face à la montée récente des violences en rapport avec les événements de septembre dernier. « Mon Bureau surveille avec une extrême vigilance la situation sur le terrain en RDC où nous menons des enquêtes depuis 2004. Il est impératif que toute activité et toute action sur le territoire de la RDC, quels que soient son acteur, sa nature et sa forme, se déroule avec retenue et sens de responsabilité ; et que tout comportement de violence contraire au Statut de Rome de la CPI soit évité en tout temps et en tout lieu ».

« Je rappelle que toute personne qui commet, ordonne, incite, encourage ou contribue de toute autre manière à la commission de crimes relevant de la compétence de la CPI est passible de poursuites et que je n’hésiterai pas à prendre toutes les mesures qui s’imposent pour traduire en justice les personnes responsables en conformité avec le principe de complémentarité »

La réaction de Joseph Kabila suite aux sanctions américaines et belges

Kabila a regagné Kinshasa le jeudi 29 septembre 2016 selon les sources en provenance de Rome, via une escale strictement privée de 48 heures au Caire en Egypte. Selon ces sources, le président a ressenti un peu de fatigue à la suite des événements de fin septembre et de sa visite à Rome. Il avait donc besoin d’un petit repos de 3 jours incognito au milieu de nulle part dans l’un de somptueux palais présidentiel égyptien le long du Nil pour se revigorer physiquement et moralement.

En ce qui concerne les récentes mesures des USA contre le régime congolais, nos sources disent que le président s’en fout faut éperdument des sanctions américaines d’une administration sortante car en fin de mandat qui n’auront que de répercussions très minimes sur la suite des événements (décembre 2016). Ces sanctions ne sont pas une surprise pour le président qui en était déjà mis au courant depuis plusieurs semaines, via ses réseaux à Washington. D’après nos informateurs : « les américains ont la haine de Tango Four pour avoir réprimé les hordes des manifestants armées et téléguidées par l’étranger (des lobbies américains au service du rassemblement) qui voulaient obtenir comme symbole de leur basse œuvres, un incendie du Palais du peuple, siège du parlement congolais comme au Burkina Faso et au Gabon, à Kinshasa. Mais cela n’a pas marché comme préalablement prévu ». Le général Gabriel Amisi Tango 4 a mis en œuvre le plan de sécurisation de la ville de Kinshasa qui consistait à déployer des troupes lourdement armées dans les endroits stratégiques en coupant la capitale en deux secteurs opérationnels. Ce dispositif a désarçonné « les comploteurs » qui ont cru répéter le schéma de janvier 2015 où le pouvoir était dans la rue. Cette fois-ci, les services de sécurité se sont montrés efficaces et ont rapidement repris en mains le contrôle de la situation dans un délai record. Ainsi, Tango four devait payer pour cet acte courageux d’avoir mis en échec le plan burkinabé qui devrait être transposé en RDC.

Quant aux sanctions à l’encontre du général John Numbi, les collaborateurs du président Kabila les interprètent comme une mesure de représailles des américains qui lui en veulent fortement car ils les a bernés et trompés en leur faisant croire qu’il était devenu opposant au président Kabila et qu’était disposé à s’associer à Moïse Katumbi et Kyungu pour déstabiliser Kabila dans le Katanga. Pourtant, John Numbi était en mission sécrète dans l’ex-Katanga pour y déceler et neutraliser tous les réseaux anti-Kabila en vue de permettre à Kabila de reprendre le contrôle de la situation sécuritaire et politique dans l’ex- Katanga où Katumbi et Kyungu ont échoué dans la mobilisation populaire en mai et septembre. Se sentant bluffé par Numbi, les américains ont décidé de le punir.

« Pour le chef et sa clique, ces sanctions ne sont qu’un feu de paille, un pétard mouillé comme les sanctions contre le général Célestin Kanyama, qui ne lui ont nullement empêché de faire du très bon boulot en septembre 2016. Selon nos sources : « Pour le boss, ce ne sont que des surenchères qui ne vont aboutir à rien du tout, le Rassemblement est dans la logique du soulèvement armé en RDC. Et l’armée et les forces de sécurité n’hésiteront pas à faire leur devoir de mater et écraser la subversion et la sédition. Les déclarations ainsi que les pressions américaines ou onusiennes ne vont rien changer dans sa détermination d’aller jusqu’au bout de sa logique. Et le chef et sa clique sont prêts à faire à toute éventualité ». En bref, l’altitude américaine provoque un raidissement du régime au lieu de l’affaiblir, croit savoir notre source.

Mais nous ne partageons pas cette lecture compte tenu des efforts de lobbying déployés par Kabila aux Etats-Unis pour tenter d’infléchir la position américaine. Je pense notamment à la dernière mission de Barnabé Kikaya bin Karubi à Washington.

Pour les autres unités des FARDC, leur moral n’est pas au zénith, mais elles ne pourront pas réagir car désarmées. Pour ceux qui ont encore des armes, ce sont de vieilles armes moins performantes et que celles des GR, des FRR et de la nouvelle composante montante des FARDC : les forces de défense principale (unités composites d’artillerie et de blindés, 3 brigades en formation achevées et en phase d’équipement). Les autres FARDC c’est-à-dire les forces de couverture (régiments et brigades d’infanterie) ne possèdent pas de munitions. Ils ont beaucoup d’armes mais pas de munition. Ce sont donc des soldats frustrés mais capacité de réaction pour changer les choses ».

Malgré un discours rassurant, le régime de Kabila prend au sérieux les menaces occidentales et renforce le dispositif militaire à Kinshasa

Malgré cet état d’esprit de confrontation manifesté par le président Kabila, les dernières sanctions américaines et belges contre son régime sont prises très au sérieux son entourage sécuritaire et le président Kabila. Ainsi, à peine rentré au pays le 29 septembre, le Président a ordonné aux généraux Didier Etumba (CEMG FARDC) et Ilunga Kampete (Commandant de la GR) de stopper immédiatement les mouvements de retrait et d’allègement des dispositifs militaires de sécurisation de la ville Kinshasa et de Lubumbashi pour les renforcer drastiquement. Car selon lui, le temps n’est plus à la distraction mais à l’extrême vigilance et à l’action. C’est au niveau du Fleuve Congo qu’il y a un renforcement du dispositif de sécurisation de jour comme de nuit par les forces navales qui viennent de recevoir en dotations de nouveaux patrouilleurs fluviaux de marque chinoises Arrow. Cela pour empêcher les infiltrations « des mercenaires » au départ du Congo-Brazzaville.

D’autres mesures militaires prises concernent le renforcement du dispositif anti-aérien autour des sites stratégiques comme la base militaire et logistique de la GR à Mbakana et les camps GR de Kibomango, Kipopo, Kingakati ainsi que le domaine présidentiel de la Nsele (DPN). Il y a eu aussi acquisition des missiles sol-air modèle russe BUK-M1-2 et 9K330 Tor livrés par les russes il y a quelques mois afin de contrer des attaques éventuelles et clandestines des drones predator américains stationnés au Cameroun, en RCA, au Kenya et au Soudan du sud. Dans le passé, ces types d’appareil ont frappé des objectifs militaires en RDC, en 1999 : à Likasi contre l’usine AFRIDEX[6] de fabrication de bombes que les nord-coréens installés ; en 2000 : destruction des munitions livrés par l’Iran stockées à l’aéroport de Ndjili (dépôts OFIDA), en 2011 aussi avec la destruction de 3 dépôts de munitions à Kibomango où était stockées des bombes et roquettes livrées par la Corée du nord.

Au Katanga, une mission d’inspection et d’évaluation des matériels de la Garde républicaine casernée aux camps Kimbembe et Texaco s’y est rendu. Cette équipe d’inspection, dirigée par le colonel Bionic Kabulo, chef du département matériel de la maison militaire du président, est allée évaluer l’état de besoin des matériels de la GR sur place et l’état d’opérabilité des chars d’assaut T-72 AV, M-84, T-55 MDM, ainsi que les véhicules blindés BMP-1, BTR-60PB et Praga PLVDK.

Depuis le weekend du 30 septembre, les forces de sécurité de la RDC sont placées en alerte rouge car la menace d’une déstabilisation du pays est imminente, selon les évaluations des risques de la menace effectuées par les services de sécurité présidentiels. Cette opération d’alerte est dénommée Marteau d’acier. Elle a un objectif purement dissuasif sur les groupes potentiels de déstabilisation cachés dans l’ombre et qui veulent instaurer un énorme chaos, selon nos sources. Le président Kabila a insisté auprès de ses généraux que le temps n’est plus à la distraction. C’est le moment de redoubler la vigilance tous azimuts. Il a donné des instructions précises depuis son retour de Rome via le Caire à aux généraux Didier Etumba (CEMG FARDC) et Ilunga Kampete (Comd GR) pour le renforcement de la sécurité des tous les sites sensibles et stratégiques du pays.

Plus que jamais c’est vers une solution inévitable de force que la crise congolaise semble s’acheminer

Comme on peut le percevoir, c’est dans sa traditionnelle stratégie de talking and fighting que Kabila tente d’amorcer la dernière ligne droite de son dernier mandat présidentiel. A ce stade, aucune solution diplomatique et politique durable, consensuelle et pacifique, dont le dialogue[7] de la cité de l’OUA, n’est parvenue à désamorcer la crise politique congolaise. Malheureusement, c’est plus que vraisemblablement vers une confrontation armée, du type scénario 9 décrit dans une de nos analyses[8], que le destin avenir de la RDC risque d’être confronté. La récente réapparition publique et en pompes de Gédéon Kyungu, le chef de la milice Bakata Katanga, est un indice qui laisse transparaitre davantage l’état d’esprit belliqueux[9] du président Kabila. Nous y reviendrons dans une analyse assez détaillée.

Il ne restera plus qu’à cette communauté internationale, condescendante, naïve et hypocrite, de constater les dégâts lorsqu’il sera déjà trop tard.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

Références

[1] http://afridesk.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/.

[2] http://afridesk.org/fr/rd-congo-2016-cest-la-guerre-qui-nous-attend-boniface-musavuli/. http://afridesk.org/fr/rdc-une-situation-politique-et-securitaire-pre-explosive-dans-lex-katanga-jj-wondo/. http://afridesk.org/fr/le-katanga-en-etat-de-guerre-jj-wondo/.

[3] Cf. http://afridesk.org/fr/rdc-falcon-eye-un-dispositif-securitaire-de-videosurveillance-inefficace-jj-wondo/.

[4] Cette zone réputée hostile au régime de Kabila comprend les anciennes provinces de l’Equateur, du Bandundu, du Bas-Congo et la ville de Kinshasa.

[5] Cf: http://afridesk.org/fr/le-proces-bemba-aux-confins-de-la-justice-et-de-la-politique/#sthash.bxWTfwwa.dpuf.

[6] La Corée du Nord avait fourni des modèles d’obus et des mortiers devant inspirer les experts congolais du CRPD (Centre de Recherche pour la Protection et la Défense du territoire) à Likasi. Les activités de dans les Ateliers Centraux de Panda (ACP-Gécamines) pour la production au Congo de l’armement militaire.

L.D. Kabila avait rouvert la mine de Shinkolobwe, fermée en 1961, et l’avait confiée aux Nord-Coréens qui, en échange, devaient installer une usine de fabrication d’armement à Likasi. Le personnel et les compétences techniques de la Gécamines ainsi que les installations des Ateliers Centraux de Panda (Gécamines-Likasi) ont été mis à la disposition de la nouvelle structure de fabrication des armes. Selon ce projet ultrasecret, durant la guerre du Congo (1998-2000), «Kabila» a initié un projet de fabrication de bombe à base d’uranium appauvri dans le site AFRIDEX (Société Africaine d’Explosifs) à Likasi. Ce projet avait été initié en son temps par Laurent Désiré Kabila lors de la deuxième guerre d’agression entre 1998 et 2000 avec les Iraniens et les Nord-Coréens.

[7] http://afridesk.org/fr/dialogue-politique-en-rdc-les-rates-dune-malheureuse-strategie-c-kabuya-lumuna/.

[8] http://afridesk.org/fr/la-rd-congo-a-la-croisee-des-chemins-les-scenarios-politiques-autour-du-19-decembre-2016-jj-wondo/.

[9] http://afridesk.org/fr/le-katanga-en-etat-de-guerre-jj-wondo/.

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4 Comments on “Satisfecit du président Kabila de la répression sanglante de septembre rouge en RDC – JJ Wondo”

  • Kabila se trompe beaucoup sur la détermination du peuple congolais et cet assurence laissera la place au sauve qui peut d’ici peu. Nous allons nous battre contre son regime comme des lions et triompherons de lui comme David triompha de Goliath. .. A #Yebela

  • GHOST

    says:

    ¤ LA « CPI » PAS SI LOINTAINE…

    Le rapport de l´ONU publié dans la revue Jeune Afrique démontre que les portes de la CPI sont dèjà grandement ouvertes pour les resonsables des repressions au Congo*

    http://www.jeuneafrique.com/367324/societe/rd-congo-nations-unies-denoncent-violence-regime/

    Même si l´Afrique du Sud a decidée de rompre avec la CPI, juste après le Burundi, la CPI prend soin d´avertir ceux des pays qui quittent que leurs decisions ne sont pas « retro-actives »*

    Dans le cas de la RDC, les enquêteurs de la CPI sont dèjà sur le terrain pour confirmer les accusations de l´ONU…et les auteurs de la repression devraient se dire que la grande confrontation du mois de decembre… risque la dernière action de repression si la CPI ne frappe pas avant decembre juste pour prevenir les massacres des congolais dans la rue*

  • Makutu Lidjo

    says:

    Devrions nous compter sur la communauté internationale avec ses différents organes comme la CPI ou sur nous-mêmes ?

  • Rissassi wa etonda

    says:

    Le pays bouillonne et d’ici peu l’implosion.le camps de kabila se trompe, mais on peut toute fois les comprendra car quand on est dans la confusion et la panique la logique est faible et les perceptions sont erronnees.la DESILLUSION sera leur part.

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