Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 07-09-2014 18:56
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Revue de l’actualité hebdomadaire sélective du 01 au 05 septembre 2014 commentée par DESC

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Revue de l’actualité hebdomadaire sélective des médias commentée par DESC
Semaine du 01 au 05 septembre 2014

DESC a retenu trois grands sujets pour la livraison hebdomadaire de la semaine du 01 au 05 septembre 2014. A savoir : 1) La Polémique autour de la révision constitutionnelle, un sujet qui, compte-tenu son enjeu dans le débat politique de fin de mandat constitutionnel du président Kabila, ne manquera pas de faire partie de nos prochaines revues de la presse. 2) Le décès inopiné du Général-major Lucien Bahuma Ambamba, l’ancien commandant de la 8ème région militaire au Nord-Kivu. 3) La démarcation de la frontière entre la RDC et le Rwanda.

Bahuma mamadou_ndala1 Le gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku, le Gen Bahuma et le Col Ndala

1) Polémique autour de la révision constitutionnelle : La MP divisée et cacophonique veut engager la guerre contre le reste de la République

Forum des As rapporte que le porte-parole du gouvernement a clairement affirmé qu’ «il y aura une révision constitutionnelle en RDC, peu importe que le Président de la République soit parmi ceux qui veulent ou ne veulent pas de la révision». Il a d’ailleurs bien précisé que cette décision a déjà été prise, en Conseil des ministres, et ce depuis le mois de juin. « Ce qui a été dit à Kingakati n’est que la suite de ce qu’a décidé, au mois de juin, le Conseil des ministres», a soutenu M. Mende. Cette déclaration du ministre intervient au moment où le mouvement d’opposition à la révision constitutionnelle s’amplifie davantage.

Ainsi, Forum des As a rapporté que les organisations de la société civile congolaise ont affirmé qu’elles vont mobiliser la population pour s’opposer à toute révision constitutionnelle, ainsi qu’à toute tentative «de dérive autoritaire et d’atteinte aux droits de l’homme qui pèse sur la Nation».

Le Phare nous apprend que les supporters du Président Kabila vont jusqu’à évoquer la volonté divine pour justifier la révision. Selon le journal, le choix d’une telle stratégie de mobilisation des masses n’est pas un fait du hasard. «Ses planificateurs comptent sur le fanatisme religieux des Congolais pour gagner ceux-ci à leur cause », relève le journal qui soutient également qu’il s’agit là d’une stratégie bien risquée, puisqu’il n’est pas garanti que les masses déshéritées acceptent facilement un tel discours. Le Phare conclut que la bataille autour de la révision constitutionnelle sera longue.

Pour sa part, La Référence Plus souligne que le gouvernement s’engage dans une voie risquée en voulant imposer la révision constitutionnelle, alors que le mouvement d’opposition à celle-ci s’étend désormais non seulement aux partis de l’opposition mais aussi à certains membres de la coalition au pouvoir, ainsi qu’à la société civile.

Néanmoins, comme le relève le quotidien Le Potentiel, tout en s’opposant à la révision constitutionnelle, les organisations de la société civile sont prêtes à apporter leur contribution à l’élaboration de la loi portant statut des anciens chefs d’Etat.

L’Observateur note qu’à quelques jours de la rentrée parlementaire, prévue pour le 15 septembre, la cohésion de la majorité parlementaire est sérieusement menacée par le débat en cours autour de la révision constitutionnelle. La fissure est déjà visible avec l’opposition de certains partis membres de la coalition au pouvoir au projet de révision constitutionnelle soutenus par le PPRD.

La polémique autour de la révision constitutionnelle s’intensifie de jour en jour. La Société civile congolaise décide de faire entendre sa voix et grossit le poids du camp des opposants à toute révision de la constitution. La Société civile considère inopportune et porteuse des germes de conflit, toute tentative de modification de la constitution. Elle dénonce ce qu’elle qualifie de «dérive autoritaire du pouvoir en place». Alors qu’elle s’engage à mobiliser la rue pour faire échec à ce projet, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, confirme de son côté, haut et fort, que le gouvernement ira au bout de sa logique sur ce projet. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, a été formel au cours de la conférence de presse qu’il a tenue le 3 septembre. Toute cette polémique augure un présage sombre sur l’avenir politique de la RDC, si les deux camps maintiennent leurs positions.

Cependant, lorsque M. Mende vocifère que « ce qui a été dit à Kingakati n’est que la suite de ce qu’a décidé, au mois de juin, le Conseil des ministres« , il oublie que cette décision, prise par un gouvernement en affaires courantes, est illégale. En effet, ce que M. Mende ignore une fois de plus, lui qui a vécu en Belgique, un gouvernement en affaires courantes, comme ce nom l’indique, dans un Etat normal, ne peut jamais prendre des mesures sur le fonctionnement futur des institutions. Elle se limite à la gestion des affaires courantes du pays, sans aucun impact politique. Il s’agit là d’un principe fondamental admis par tous les constitutionnalistes belges, pays où la pratique de ce type de gouvernement est fréquent comme actuellement en attendant la mise en place du nouveau gouvernement du centre-droit.  Comme le dit un éminent constitutionnaliste belge contacté par DESC mais qui a requis l’anonymat : « Un gouvernement en affaires courantes expédie les affaires courantes et n’est pas appelé à prendre des décisions politiques« .

A ce propos, M. Jean-Bosco Kongolo, ancien magistrat congolais vivant au Canada, a, dans une analyse sur DESC (http://afridesk.org/rdc-paralysie-du-gouvernement-viol-de-la-constitution-jean-bosco-kongolo/) clairement montré que le Gouvernement Matata est bien un gouvernement démissionnaire et donc bien en affaires courantes : « Depuis plus de huit mois, les Congolais qui s’intéressent à la politique ou du moins ceux qui en suivent les activités attendent l’avènement du gouvernement dit de cohésion nationale. Cela, à la suite de l’annonce faite par le Président Joseph Kabila au lendemain des concertations nationales ayant réuni à Kinshasa, du 7 septembre au 5 octobre 2013,…Croyant bien faire et tirant les conséquences du discours du Chef de l’Etat, le Premier ministre Matata Ponyo avait adressé à tous les ministres de son gouvernement une lettre circulaire dans laquelle il leur signifiait qu’ils expédiaient désormais les affaires courantes, en attendant la formation d’une autre équipe gouvernementale. Jusqu’à ce jour, ce gouvernement n’a toujours pas vu le jour…« 

Enfin , il faut rappeler que du côté de la MP, le décor de la fissure semble déjà planté avec la position contre la révision constitutionnelle du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR), considéré comme deuxième force de la Majorité parlementaire après le PPRD et la SCODE, un autre parti, membre de la coalition au pouvoir et bien implanté au Katanga, le bastion politique de Kabila. Quant aux partisans de la révision constitutionnelle, ils ont promis de ne négliger aucun argument pour convaincre les citoyens du bien-fondé de leur projet. Certains de leurs cadres ont profité des vacances parlementaires pour sensibiliser leurs partisans. Voilà donc la RDC repartie pour une bataille de tous les dangers.

2) Le flash de DESC fait échec au stratagème du régime congolais qui voulait retarder de quelques jours l’annonce officielle de la mort du Général-major Lucien Bahuma Ambamba dans le but de faire diversion sur la cause de son décès inopiné

Le Potentiel a insisté sur « l’émoi et la consternation » qui ont saisi l’opinion congolaise suite à l’annonce du décès du général Bahuma. Le quotidien évoque une énorme perte pour l’armée et fait le lien avec la mort de Mamadou Ndala, soulignant que ce dernier agissait sous les ordres de Bahuma lors de la bataille pour la reconquête du Nord-Kivu des mains du M23. Les deux sont morts dans des circonstances tragiques. Le premier est tombé dans une embuscade sur la route de Béni, alors que le second est mort des suites, selon des sources internes des FARDC, d’un accident vasculaire cérébral.

Pour sa part, L’Avenir salue la mémoire d’un soldat déterminé, discipliné, efficace, loyal et fidèle. Le journal rapporte que le général Bahuma était lui-même aux commandes, organisait les troupes, surveillait la logistique de ses militaires, se rassurait que tout était en ordre. « C’est un commandant des opérations militaires à la fois strict et amusant qui opérait lui-même en première ligne des front». Selon le quotidien, le général Bahuma est né le 26 juin 1957 à Yangambi, dans la province orientale. Il a été formé à l’Académie militaire de Kananga, qui était alors une Ecole de Formation des Officiers (EFO).

La Tempête des Tropiques parle de ce qu’elle qualifie d’«une onde de choc au Nord Kivu», pour souligner la vive émotion qui a saisi la population de cette province, suite à l’annonce du décès de celui qui est considéré comme l’un des héros de la guerre contre les groupes armés dans l’est de la RDC. «L’émotion est grande à Goma, à Béni, à Rutshuru, où ce brave combattant a mis en déroute les rebelles du M23 », indique le quotidien, qui ajoute que la thèse selon laquelle le général Bahuma serait mort d’un AVC est rejetée par certaines personnes à Goma.

Le général Lucien Bahuma, commandant de la 8ème région militaire qui couvre le Nord-Kivu, est mort dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août, en Afrique du Sud, où il avait été évacué, suite à un accident vasculaire cérébral (AVC) survenu alors qu’il était en mission en Ouganda, selon le communiqué du ministère de la Défense.

Cette mort inopinée de celui que l’on considère comme l’un des héros de la guerre contre les groupes armés dans l’est du pays, en l’occurrence, l’offensive contre la rébellion du M23 en novembre dernier, ainsi que l’opération en cours contre les rebelles Ougandais de l’ADF-NALU dans la zone de Beni, « Sokola 1 » (Nettoyer) a suscité de vives réactions et une profonde émotion.

Presque la majorité de l’opinion doute de la crédibilité de la version donnée par le gouvernement. Une grande partie de la population estime qu’il a été tué comme c’était le cas avec Mamadou Ndala ou encore empoisonné comme le fut le Général Mbuza Mabe. On a assisté au Nord Kivu précisément à Goma et à Beni a des marches de protestations pour demander au gouvernement plus d’éclairage sur cette mort parce qu’on estime que ça commence à faire trop. Depuis ce tragique événement, la coordination de la société civile du Nord-Kivu, rejointe par le mouvement citoyen de jeunes indignés appelé LUCHA (Lutte pour le changement – www.luchacongo.org), sont montés au créneau pour faire pression sur le gouvernement pour que toute la lumière soit faite sur ces deux morts tragiques des officiers défenseurs du Nord-Kivu. Lire : http://afridesk.org/vive-indignation-au-nord-kivu-et-pression-sur-le-regime-kabila-apres-la-mort-du-general-bahuma/.

Nous rappelons que l’offre de service et d’expertise de DESC, qui comprend en son sein plusieurs criminologues de formation et de profession, de participer à la réalisation des enquêtes indépendantes et crédibles restent ouverte.

3) La démarcation de la frontière entre la RDC et le Rwanda, une nouvelle provocation de mauvais goût du Rwanda : étrange posture de profil bas de Kabila et son gouvernement.

Dans leurs parutions de la semaine écoulée, les journaux kinois ont également mis en exergue les travaux de la commission mixte d’experts congolais et rwandais chargés d’identifier les bornes-frontières entre les deux pays. La Tempête des Tropiques informe que la commission mixte constituée d’experts congolais et rwandais, chargés de mener l’opération d’identification des frontières communes entre les deux pays, a identifié 22 bornes à la frontière terrestre des deux pays. L’identification de la frontière terrestre ayant été complétée le 30 août, il reste maintenant l’identification de la frontière lacustre. Le journal s’inquiète de remarquer que la commission présentera son rapport le 15 septembre lors d’une séance de validation à Kigali, pendant que les députés et sénateurs congolais effectueront leur rentrée parlementaire. D’où le titre : « RDC-Rwanda : les frontières en discussion sans le parlement congolais ». Le quotidien soupçonne Kigali de vouloir manœuvrer pour s’emparer d’une partie du territoire congolais au cours de cette opération.

Le Phare emprunte également la même grille de lecture critique et accuse la commission mixte de mépriser le Parlement congolais. « Pourquoi les membres de la commission mixte RDC-Rwanda ont-ils choisi Kigali pour procéder à la validation des conclusions des travaux de démarcation des frontières communes ? Pourquoi ont-ils retenu la date du 15 septembre prochain qui tombe comme par hasard et par enchantement sur le jour prévu pour la rentrée parlementaire à Kinshasa ?», s’interroge le journal soulignant que les Congolais soupçonnent «un complot contre les intérêts majeurs de la nation.» Le Phare soutient que «ce n’est pas le moment favorable ou opportun pour procéder à la démarcation des frontières communes dès lors que la méfiance.

L’Avenir indique que, concernant la frontière terrestre, « toutes les parties se sont facilement mises d’accord en se basant sur la carte coloniale dressée en 1911 entre la Belgique et l’Allemagne ». Le journal précise que parmi les 22 bornes-frontières identifiées, «certaines sont physiquement visibles alors que d’autres n’ont été identifiées que grâce à leurs positionnements géographiques». La question que se pose maintenant le quotidien est de savoir si la reconnaissance officielle de part et d’autre de ces bornes-frontières suffira pour rétablir la confiance entre les deux pays. « Kigali est régulièrement pris la main dans le sac, accusé d’ingérence et soupçonné de nourrir des ambitions territoriales du côté congolais. C’est par là que passera la matérialisation du projet de balkanisation de la RDC »,  soutient L’Avenir.

L’identification des bornes frontières entre la RDC et le Rwanda peut-elle définitivement mettre fin aux conflits de terre entre la RDC et le Rwanda? Peut-elle régler la question liée à la délimitation des frontières de la RDC qui sont violées tout le temps par le Rwanda ? Ou encore permettra-t-elle d’éviter les velléités expansionnistes du Rwanda sur le territoire congolais ?

Analyse de DESC

Alors que la question de la délimitation des frontières est un faux problème réglée et verrouillée dans la charte constitutive de l’OUA de 1963 et dans l’Article 3 de l’acte constitutif de l’Union africaine (UA) qui stipule  : « Les objectifs de l’Union sont les suivants :
b. défendre la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’indépendance de ses Etats membres ; l’on se rend compte que ces principes sacrés semblent peu à peu être remis en question par le Rwanda (et l’Ouganda) qui depuis l’invasion du Zaïre en 1996, essaient à tout prix d’étendre leurs frontières au Congo. Ces velléités expansionnistes hitlériennes ne datent pas d’aujourd’hui. Un projet rendu public par l’ex-président Hutu rwandais, le pasteur Faustin Bizimungu, qui, à deux reprises et sous le diktat de Paul Kagame, d’abord en 1994 puis le 28 octobre 1996 dès les premiers sons des canons de l’agression rwandaise par l’entremise de l’AFDL de Laurent-Désiré Kabila, a exhibé à la presse internationale une carte du « Grand Rwanda précolonial »; incluant l’Est Congolais.

Après avoir tenté en vain de reconquérir par la force les terres congolaises par la création des rebellions de l’AFDL (Accord de Lemera), du RCD, du CNDP et tout récemment du M23, les unes issues des autres et composées essentiellement d’éléments Tutsis, le Rwanda, toujours dans sa stratégie de « fighting and talking », essaye de passer cette fois-ci par l’insidieuse voie d’expertise, qui ne devrai pas y être, pour faussement se faire prévaloir. Kagame compte pour ce faire de la duplicité de ses lieutenants du FPR placés à la tête des institutions congolaises. L’opinion publique s’étonne de cette posture de profil bas adoptée par le Régime Kabila, chaque fois que Kigali revendique quelque chose en RDC. Qu’il s’agisse d’inviter les troupes rwandaises pour venir opérer en RDC (Umoja Wetu; janvier 2009), un pays qu’ils ont agressé en 1996 et 1998 ; de l’amnistie des combattants Tutsi (pro-) rwandais ou de cette étrange question de démarcation des frontières, l’on ne comprend pas pourquoi Kabila et son gouvernement doivent TOUJOURS adhérer à ces demandes rwandaises, sans aucun aucun débat républicain ne soit initié au niveau du parlement De plus, l’opinion congolaise est loin d’oublier que le CNDP a été un soutien électoral de Kabila en 2011.

Alors qu’il a subi un vote sanction dans les deux Kivu, Kabila a fait le plein des voix dans les zones occupées par les Tutsi pro-rwandais du CNDP. Que leur (CNDP et Rwanda) avait-il promis en compensation? D’ici à décembre 2016, les masques finiront par tomber car quelque soit la longueur de la nuit, le jour finira par poindre.

Que font nos FARDC, dont on ne cesse de vanter la montée en puissance, pour protéger les frontières et éviter qu’aucun lopin de terre ne soit attribué au Rwanda. D’autant qu’aussi longtemps que nos frontières ne seront pas surveillées ni protégées, il se posera toujours de récurrents problèmes de violation des frontières par le Rwanda dont l’appétit pour les terres arables et riches en ressources naturelles ne sera pas rassasié.

Mais déjà ce qui inquiète les congolais, c’est que avant même la fin de ces opérations de repérages, les médias rwandais ont annoncé que les Rwanda a récupéré deux collines rwandaises que la RDC s’étaient appropriées. Il s’agit là d’un subtil stratagème de conditionnement médiatique pour mettre les congolais devant le fait accompli. Tout cela se passe étrangement pendant la période des vacances parlementaires.

La commission chargée du repérage présentera son rapport le 15 septembre lors d’une séance de validation à Kigali, pendant que les députés et sénateurs congolais effectueront leur rentrée parlementaire. Une rentrée au cours de laquelle leurs cœurs seront plus préoccupés par d’autres dossiers internes comme la possible mise en place du gouvernement de la cohésion nationale ou le débat sur la rvion de la constitution Pourquoi cette validation doit se faire à Kigali ? Kigali serait-il en train de vouloir manœuvrer pour s’emparer d’une partie du territoire congolais au cours de cette opération. Plusieurs questions que les congolais se posent mais sans réponse de la part de ceux qui sont censés éclairer l’opinion.

DESC reviendra dans les prochains jours sur une analyse détaillée sur cette question pour démontrer que ce sujet n’est autre qu’une provocation de mauvais goût ou une stratégie de la politique de la terre brulée dans laquelle s’achemine le régime Kabila à mesure que l’on s’approche de 2016 et qu’il ne soit pas sûr de rempiler. Plusieurs faits anodins semblent attester notre thèse : disparitions du Colonel Ndala et du général Bahuma, amnistie de la quasi-totalité des combattants du M23 coupables des crimes de guerre, blanchiment du général Amisi Tango Four, le boucher de l’est… et d’autres surprenantes forfaitures à venir.

A cet effet, DESC lance un appel à témoin tous ceux qui détiendraient des preuves irréfutables sur l’appartenance de la colline de la colline de Kanyesheja à la RDC, de nous contacter sur jjwondo@yahoo.fr ou +32 495922259.

NSK/JJW – Exclusivité DESC

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One Comment “Revue de l’actualité hebdomadaire sélective du 01 au 05 septembre 2014 commentée par DESC”

  • Je viens de lire la revue de presse ainsi que l’analyse exclusive de DESC sur les faits qui ont marqué l’actualité en RDC. Une fois de plus, je partage la réflexion de monsieur Jean Jacques Wondo, d’autant plus que beaucoup d’entre nos compatriotes ne comprennent pas que Joseph Kabila est l’ELEMENT PRINCIPAL DE L’EXECUTION DU PLAN SECRET DU PILLAGE ET DE LA BALKANISATION du Congo. Je persiste et signe qu’avec Kabila, le terrain est favorable pour l’avancement de l’exécution du plan secret de l’occident contre notre nation et voici donc le complément que j’ajoute sur cette analyse déjà très riche :
    1. Dossier révision ou rédaction d’une nouvelle constitution par la majorité de Kabila, outre les arguments présentés par J.J Wondo, est-ce que monsieur Lambert Mende peut nous dire aujourd’hui ce qu’il nous disait il y a peut : « Qu’il y aura en 2016 une remise et reprise civilisée entre un Président entrant et un Président sortant ? Et qu’il faut cesser de faire un procès d’intention contre Joseph Kabila ? De qui se moque-t-on ? Je ne m’y attarde pas là-dessus…
    2. Je combine par ici, les 2 derniers points relatifs à la mort du Vaillant général BAHUMA et le dossier de nos frontières par ceci : Joseph Kabila a un laboratoire stratégique composé essentiellement des étrangers, dont notamment des rwandais, belges, israéliens etc… qui analyse les faits et gestes des Congolais et le conseille en conséquence en vu du plan dont il a la charge de l’exécution. Ainsi, toutes les décisions, mouvements stratégies de Joseph Kabila sont murement préparés par ce petit cercle très discret…Beaucoup des choses échappent aux apparents conseillers congolais connus. Regardez comment tous sont suspendu sur ses lèvres quand au dossier du gouvernement dit de cohésion nationale ! PERSONNE ne sait ce qui se dise entre Kabila et ses vrais conseillers dont les Bizima Karaha, James Kabarebeh etc…ce n’est qu’un exemple. C’est avec le même cercle qu’il discute des braies questions du Congo pour l’avantage des autres.
    Voilà pourquoi ce groupe secret de sous-traitants des multinationales a réussit à monter des stratégies de toute nature : Acheter et abroutir certains éminents professeurs d’université de la RDC, créer de faux mouvements de panique, éliminer toute les élites réellement congolaise, promouvoir les activités de loisir, distraction et divertissement etc. Pendant ce temps, il modifie nos frontières, vend des carrées miniers, signe des contrats de plus de deux décennies…les mots me manquent. Bref Kabila -Kagame et Kaguta Museveni sont une personne. Les Congolais doivent le savoir et se lever avec tout le moyen à leur disposition pour le chasser. Il y a beaucoup des maux qui rongent la RDC, mais Joseph Kabila est un grand mal depuis les 14 dernières années.

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