Timothée Tshaombo répond à Henri Mova Sakanyi, le Secrétaire général du PPRD, le parti présidentiel
« Un homme politique s’occupe de ses intérêts. Un homme d’Etat de son pays. Un intellectuel explique le monde et fournit les armes du combat » (Jacques Attali)
Depuis que le Président de la République, M. Joseph Kabila, manifeste des signes apparents de se maintenir au pouvoir contre la Constitution de la République et la volonté du Peuple congolais, les membres de l’aile la plus dure de son camp présidentiel, la MP, se sont lancés dans une interprétation fantaisiste des dispositions constitutionnelles relatives à la fin du mandat du Président de la République. Du coup, imposer le silence par la terreur et marcher allégrement sur les lois du pays, telle est désormais la seule stratégie politique des faucons du Kabilisme. Pour preuve, la récente interview du méconnaissable Professeur Henri Mova Sakanyi sur RFI en date du 11 juillet 2016 comme invité Afrique.
Dans cette pathétique interview où DESC peine à retrouver le professeur des universités et le diplomate de carrière, le secrétaire général du PPRD se meut dans un cercle vicieux que les esprits non éclairés n’ont peut-être pas vite perçu : la patrimonialisation de l’Etat conduit à la privatisation ou à la personnification des institutions républicaines auxquelles on recourt tout de même et sans rire pour légitimer un pouvoir de plus en plus en marge des lois de l’Etat de droit. Plus clairement, le Président Kabila et sa famille politique caporalisent les institutions et les assujettissent à son ambition personnelle et celles-ci rendent des décisions et arrêts judiciaires anticonstitutionnels pour légitimer ce pouvoir « hors-norme ».
De la non organisation des élections annoncée avec légèreté aux tensions des gaz lacrymogènes à supporter comme critère pour devenir président de la République en passant par ce référendum agité comme un épouvantail à la face des opposants et du peuple congolais, M. Mova Sakanyi s’est carrément positionné en dehors de la « norme républicaine », des basiques d’un Etat de droit et des dispositions constitutionnelles que DESC, par la voix de son collaborateur en matière de communication, Timothée Tshaombo Shotsha, se permet de lui rappeler dans la vidéo suivante :
Nous reprenons ci-contre le lien de l’interview de M. Mova Sakanyi sur RFI : http://www.rfi.fr/emission/20160711-rdc-henri-mova-opposition-pouvoir-katumbi-kabila-constitution-referendum-3-mandat

Timothée Tshaombo Shutsha
Ancien chargé de mission au Cabinet du Chef de l’État, Joseph Kabila, qu’il a rencontré à plusieurs reprises, entre juillet 2006 et début 2008.
Il a été révoqué lorsqu’il a adressé à l’attention du Président de République des rapports accablants sur certaines questions sécuritaires relatives à Laurent Nkunda, au général Gabriel Amisi Tango Four, au général Obed Rwabasira, etc., tous ayant évolué au sein de la rébellion du RCD-Goma créé par le Rwanda avant d’être incorporés au sein des FARDC.
Il a notamment publié les articles suivants sur DESC :
http://afridesk.org/fr/le-sankuru-au-bord-dun-conflit-intra-communautaire-devastateur-t-tshaombo/
http://afridesk.org/fr/enquete-desc-pourquoi-kabila-doit-partir-reseaux-de-trafics-darmes-en-rdc-timothee-tshaombo/
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