RDC : l’Etat devrait privilégier les opérateurs nationaux, estime la Fec
Radio Okapi, 5 juin 2013
Ainsi la Fec refuse de payer sa cotisation à l’office national de l’emploi et à l’institut national de sécurité sociale comme le lui demande le gouvernement faute de concertations préalables entre les deux parties. Néanmoins, Albert Yuma a reconnu les efforts du gouvernement pour stabiliser le cadre macro-économique, l’attribuant au fait que l’État ne paie pas sa dette intérieure. Son payement devrait renflouer ses caisses, estime-t-il. Concernant la croissance observée ces dernières années en RDC, il déplore le fait que cette croissance n’est soutenue que par l’industrie extractive et n’est pas inclusive. Pour la BAD par exemple, une croissance inclusive permet un accès plus étendu aux opportunités socioéconomiques durables pour tous, tout en protégeant les groupes les plus vulnérables de la société. Pour la BAD par exemple, une croissance inclusive permet un accès plus étendu aux opportunités socioéconomiques durables pour tous, tout en protégeant les groupes les plus vulnérables de la société. Par ailleurs, Albert Yuma a reconnu les efforts du gouvernement pour assainir le climat des affaires. Mais là encore, il estime que ces efforts sont restés inefficaces en matière de perception des taxes. Il en veut pour preuve les secteurs miniers et des télécommunications qui sont, selon lui, « sous une pression fiscale proche du harcèlement ».
La Fec estime que l’amélioration du climat des affaires va susciter un attrait pour les investissements. Ce qui débouchera sur la création des richesses et de l’emploi.