DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 16-05-2024 13:56
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RDC : l’armée peine à redorer son image

Auteur : Arthur MALU-MALU Initialement publié dans www.makanisi.org
Les Forces armées de la RDC. ©Presidence-RDC

La situation dans l’est de la République démocratique du Congo, où les troupes gouvernementales affrontent les rebelles du M23, n’a pas notablement évolué depuis plusieurs mois, alors que le président Félix Tshisekedi s’est engagé à tout mettre en œuvre pour y trouver une issue. Cet enlisement apparent, qui suscite railleries et critiques acerbes, met Kinshasa en porte-à-faux. Des efforts ont été fournis pour inverser la tendance. Sans grand résultat.

Comment les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) s’y prennent-elles face aux rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, qui ont pris quelques localités de la province du Nord-Kivu (est) ? De nombreux Congolais expriment leurs doutes sur la capacité de l’armée à défendre le territoire national et à protéger les populations civiles.

La voie diplomatique, sur laquelle la RDC table, tout en ne lâchant pas prise sur le plan militaire, ne semble pas porter ses fruits

La voie diplomatique, sur laquelle la RDC table, tout en ne lâchant pas prise sur le plan militaire, ne semble pas porter ses fruits. S’il y a eu quelques timides condamnations des agissements du Rwanda, la tonalité générale des instances internationales n’a pas beaucoup évolué : Kigali et Kinshasa sont appelés à se mettre autour d’une table pour dialoguer, en vue de trouver une issue négociée à leurs divergences. Félix Tshisekedi ne ferme pas complètement la porte au dialogue avec son homologue rwandais. Mais le président congolais conditionne toute discussion éventuelle au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.

Paul Kagame, l’ex-chef rebelle du Front patriotique rwandais (FPR), qui s’est emparé du pouvoir en 1994 à Kigali, dans la foulée du génocide rwandais, nie toute implication dans ce conflit, alors qu’une pile de rapports de l’Organisation des Nations Unies et de groupes de réflexion mettent en lumière l’appui en hommes et en matériels que Kigali apporte à ce mouvement rebelle dont les revendications identitaires et politiques ne sont pas claires. Le M23 se livre à une exploitation à grande échelle de ressources naturelles des zones qu’il contrôle et impose illégalement des taxes aux populations locales. Le Rwanda tire profit de ce trafic, par le fait même que ce pays constitue un important point de passage, avant exportation, de minerais congolais en provenance de localités tenues par les rebelles.

Le contingent sud-africain, le plus important de la force de la SADC, compte 2900 hommes.

Virulentes critiques

Les autorités congolaises essuient une série de virulentes critiques liées au fait que les forces armées congolaises, appuyées par des éléments de la MONUSCO, la mission des Nations Unies dans le pays, et notamment par des étrangers, n’ont pas réalisé de conquêtes territoriales majeures depuis plusieurs mois.

Sous la bannière de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), l’Afrique du Sud, première puissance économique de la région, le Malawi et la Tanzanie ont également déployé leurs troupes dans le plus grand pays d’Afrique subsaharienne. La force de la SADC est constituée, au total, de 5000 hommes dont 2900 sont sud-africains.  En proie à de gros problèmes logistiques, l’armée sud-africaine n’est plus tout à fait ce qu’elle était il y a une trentaine d’années. Sa présence dans l’est de la RDC n’est pas du goût de l’opposition sud-africaine. Celle-ci persiste à appeler au retrait du contingent sud-africain après le départ du sol congolais des troupes de la Communauté d’Afrique de l’Est, dont le bilan est largement considéré comme négatif. Cette opposition garde sûrement quelques mauvais souvenirs du déploiement en 2013, en RDC, sous la présidence de Joseph Kabila, de soldats de la nation arc-en-ciel.

Les forces militaires et policières présentes en République démocratique du Congo, sous la bannière de la Monusco, ont amorcé leur retrait de la province du Sud-Kivu.

La mission onusienne

La Monusco a été créée par la résolution du Conseil de sécurité du 30 novembre 1999. Cette mission a néanmoins entamé son désengagement progressif de la RDC où elle est contestée par une partie de la population qui lui reproche son bilan fort peu reluisant. Des manifestations hostiles à cette mission onusienne ont coûté la vie à au moins 15 personnes en juillet 2022. L’image de l’ONU dans le pays est sérieusement écornée depuis plusieurs années.

Les forces militaires et policières présentes en RDC, sous la bannière de la Monusco, ont ainsi amorcé leur retrait de la province du Sud-Kivu. Il est toutefois prévu le maintien d’une présence résiduelle d’éléments de la Monusco sur place, pour assurer le processus de transition.

En janvier 2024, cette mission déployée en RDC depuis près d’un quart de siècle, était constituée d’un peu plus de 17 700 personnes en provenance d’une cinquantaine de pays, dont 12 385 soldats.

Kinshasa mise sur une diversité de partenaires tant étatiques que privés pour redorer le blason de son armée

Une multitude de partenaires

Kinshasa mise sur une multitude de partenaires tant étatiques que privés pour redorer le blason de son armée qui bénéficiait autrefois d’une bonne réputation sur le continent. Les achats de drones se font en Chine, alors que la RDC s’approvisionne en avions Sukhoi en Russie. Des achats d’armes ont été négociés, entre autres, dans des pays du Golfe, en Turquie (blindés) et en Afrique du Sud. Une nouvelle ligne de production de munitions est en cours d’installation, par la société turque Atesci, à Likasi (Haut-Katanga). Des pays tels que la France, la Belgique, la Roumanie et Israël, notamment, fournissent instructeurs et formateurs. Cette approche induit une diversité de cultures militaires dont les éléments des FARDC sont contraints de s’accommoder.

En 2023, la RDC a, en proportion, enregistré  la plus forte hausse mondiale des dépenses militaires.

Réformes en cours

Pourtant, les autorités congolaises ne restent pas les bras ballants : elles ont pris quelques initiatives qui semblent passer inaperçues pour le moment. Pour preuve, pour la première fois de son histoire, le pays s’est doté d’une ambitieuse loi de programmation militaire votée par l’Assemblée nationale en septembre 2022, qui prévoit une augmentation substantielle du budget de la défense pour la période 2022 – 2025. Cette loi, qui structure la montée en puissance des forces armées congolaises, prévoit la réorganisation de l’outil militaire.

Les premiers effets de ce dispositif sont déjà palpables. C’est ainsi qu’en 2023, la RDC s’est illustrée par une augmentation substantielle de ses dépenses militaires. Ces dépenses ont atteint 794 millions de dollars – ce qui représente une hausse de 105 %. La RDC a ainsi signé, en proportion, la plus forte hausse mondiale, en particulier pour faire échec aux rebelles du M23 et à Kigali.

Combattre les réseaux mafieux

Lors de son récent séjour en France, le président Félix Tshisekedi a reconnu qu’au sein des forces armées opèrent des réseaux mafieux qui fragilisent l’action des troupes.

S’agissant des effectifs, le président a révélé que, sur le papier, les forces armées comptent 150 000 éléments. La solde mensuelle était versée en fonction de ces données officielles. Félix Tshisekedi a toutefois précisé qu’en réalité, un récent recensement a établi que les effectifs des forces armées ne franchissent même pas la barre des 100 000. Les réseaux mafieux, qui mettaient la main chaque mois sur le salaire des fictifs, ont été identifiés et démantelés. Tout n’est pas réglé pour autant.

« La gestion et la maîtrise des effectifs des FARDC restent un casse-tête pour les autorités congolaises. Les effectifs – souvent fictifs – des militaires sur le terrain des opérations sont largement déficitaires par rapport aux effectifs théoriques. Ce fléau n’est pas spécifique à l’armée », estime Jean-Jacques Wondo, un spécialiste reconnu des questions militaires, sécuritaires et stratégiques.

« D’une manière générale, les réformes initiées au sein de l’armée congolaise ont été globalement inefficaces et non pérennes par manque de décisions politiques claires… »

Quelles perspectives ?

Cette armée est constituée d’ex-rebelles, de soldats mal formés et d’éléments issus de bonnes académies militaires. À la faveur des accords conclus au fil des années entre Kinshasa et des groupes armés, certains rebelles, sans formation, ont été insérés dans l’armée tout en gardant les grades et les fonctions qu’ils occupaient auparavant. C’est ainsi que des colonels et des majors autoproclamés se sont retrouvés dans les rangs des forces armées congolaises, sans pour autant avoir suivi le parcours normal. Les autorités congolaises considéraient, à tort ou à raison, que c’était le prix à payer pour que la paix revienne dans l’est du pays. Force est de constater que l’objectif n’a pas été atteint.

Certains responsables militaires occupent des fonctions auxquelles ils n’étaient pas préparés. Des appels en faveur d’un profonde réforme des procédures de recrutement se font entendre de manière cyclique.

« D’une manière générale, les réformes initiées au sein de l’armée congolaise ont été globalement inefficaces et non pérennes par manque de décisions politiques claires, de vision stratégique globale et de déficit de leadership militaire. Il faudra absolument définir une doctrine militaire congolaise pragmatique », explique Jean-Jacques Wondo.

 

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5 Comments on “RDC : l’armée peine à redorer son image”

  • GHOST

    says:

    RDC ET SON ARMÉE: LE MYTHE DE SISYPHE?

    Éternel recommencement d´une armée qui n´a pas (encore) trouvée une DOCTRINE militaire depuis l´indépendance.
    Á chaque guerre, nous improvisons et faisons la même chose en faisant des melanges des doctrines, de la navigation á vue. Á la source de ce chaos figure en tête de la liste l´absence d´une DOCTRINE MILITAIRE. Comme le souligne si bien JJ Wondo, nous sommes á la recherche d´une doctrine et cette doctrine sera la ligne directrice, la référence, une politique concertée en matière de la défence.
    JJ Wondo qui fait des recherches dans ce domaine y travaille.

    • GHOST

      says:

      À LA RECHERCHE D´UN CONSENSUS SUR LA DOCTRINE
      Dans son ouvrage « Les armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force Publique aux FARDC » page 54, JJ Wondo affirme que 4 jours après l´indépendance ( le 4 juillet 1960), après la proclamation de l´indépendance, le PR Kasa-Vubu, après avoir #réuni le Conseil des ministres décida d´ »AFRICANISER » toute l´armée de bas en haut.
      Depuis cette option dite « nationaliste » est á la base d´une absence d´une doctrine unique dans les armées de la RD Congo. Depuis le concept « africanisation » a inspiré (pour notre malheur) les mixages et brassages.

      CONSENSUS POLITIQUE
      Selon JT Balzacq et A De Nève ( Révolution de la doctrine militaire RAM, page 145), la question de la « doctrine militaire pour les élites des pays en voie de développement se pose essentillement en termes de sécurité nationale. Ils ajoutent qu´en conséquences, ce sont les éleites politiques et militaires qui délibèrent, entre elles, de la nécissité ou non de renforcer le systéme militaire qui pourrait apporter les résultats voulus, et ce, autant aux plans politique que militaire.
      Le travail de JJ Wondo consiste á faire un « lobbying » sur ces élites au Parlement et dans l´admnistration du président de la République afin d´influencer le choix d´une doctrine.

      LA DOCTRINE DE LA DEFENSE DES FRONTIERES
      Dans son ouvrage « Jene renie rien…je racontre, page 384 », Nimy M Ngimbi affirme que la RD Congo a un probléme de la programmation des priorités. Selon lui, toutes les recettes proposées (en matière de défense ?) ressemblent á un emplâtre sur une jambe de bois. Il continue en disant que pour résoudre le problème de l´absence de l´État, il faut mettre en place une armée républicaine et apolitique grâce á un véritable « programme d´ajustement sstructurel militaire ».
      En nous basant sur les RETEX (retour d´expériences) des guerres d´agression contre le territoire national congolais, une doctrine militaire qui ne vise pas á assurer la protection des frontières va faire de l´armée républicaine une « jambe de bois ».
      Le Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle consacre le mot « frontière » une courte, une très courte notice et reprend tout d´abord la définition « militaire » de Littré. L´ancient sens de « frontière », dit M. Littré, est un front d´une troupe, faire frontière signifie se mettre en bataille pour combattre, se défendre; et comme on faisait frontière particulièrement sur les limites des pays, le mot a pris le sens de « limite d´État á État » (Sylvie Aprile. Expériences et représentations de la frontière. Hommes & migrations. Revue Francaise de référence sur les dynamiques migratoires. 1321/2018 Expérience et représentations de la frontière Cairn.info
      JJ Wondo est entrain de faire un travail sur ces concepts.
      Nymi M Ngimbi affirme dans une

  • GHOST

    says:

    AUX LECTEURS, CE TEXTE N´EST QU´UNE INTRODUCTION AU TRAVAIL DE RECHERCHE DE JJ WONDO SUR LA DOCTRINE MILITAIRE

    LA PLACE DE LA DISSUASION DANS LE CHOIX DE LA DOCTRINE MILITAIRE?
    Afin de garantir la survie de la RD Congo comme État, la protection permanente de ses frontières terrestres est incontournable.
    Jean-Marc Sorel affirme que la « frontière crée l´Etat selon un processus qui donne á l´État une définition frontalière ». Il ajoute que la « frontière fige l´État selon un processus d´étatisation de l´espace. Aucun État n´échappe á la fixation de sa frontière. L´État nomade n´existe pas ». (Le droit des frontières: panorama en 3d Cairn-info)
    Depuis sa fondation en 1885, la RD Congo n´existe pas comme un « État nomade » et doctrine militaire unique ne peut que se consacrer á la protection des frontières avec une approche d´une défense de « proximité ».
    H M Stanley qui avait appliqué le concept des « postes militaires » afin de vaincre la résistance des royaumes et empires du Congo avant de fonder l´EIC est une source d´inspiration militaire capitale.
    Les « postes militaires » de l´EIC est un concept militaire qu´on trouve dans les guerres modernes sous le terme « FOB ». L´OTAN a mis en pratique ce concept en Afghanistan ( Forward Operatig Base)
    Le concept FOB rend possible la « dissuasion de proximité » face aux ambitions prédratices des pays voisins de la RDC.
    Dans l´article « La dissuasion avant et pendant le nucléraire. 2000 ans d´histoire / Cairn.info Jean-Christophe Romer et Thierry Widermann affirment que « c´est la fortification, qui dans l´histoire, semble le mieux incarner une volonté dissuasive. De fait, toute fortification, qu´elle soit poctuelle, linéraire ou en réseau, contient une intervention dissuasive, parce qu´on espère toujours qu´elle pourrait décourager un agresseur ».

    Nous publions ces réflexions pour faire voir l´importance de JJ Wondo dans nos recherches en faveur de la défense de la RDC. En attendant, son travail sur la doctrine/dissuasion/FOB/FIB… Bonne lecture

  • GHOST

    says:

    VIVEMENT LA LIBERATION ET LE RETOUR DE JJ WONDO… ENCORE UN EXTRAIT DE CETTE RECHERCHE SUR LA DOCTRINE

    MANDUNGU BULA NYATI: UN PENSEUR MILITAIRE INCONNUE?
    Mandungu Bula Nyati est un ex membre de la Force Publique où il avait fait la rencontre de Mobutu. Il était ministre de Mobutu plusieures fois et pendant la Conférence Nattionale Souveraine, il avait assumé la fonction du ministre de l´Interieur.
    Contrairement á son histoire politique, Mandungu était un vrai penseur militaire comme le démontre sa contribution dans la création de la Garde Civile et le projet OTRAG.
    Nous qui avons été membres de la 1ère promotion de la Garde Civile savons que ce projet qui visait á instaurer le concept « Gardes-frontières » inspiré de l´Allemagne Fédérale (pendant la Guerre Froide) est son oeuvre.

    LA DISSUASION: FAIRE LA GUERRE À DISTANCE
    La guerre en Ukraine démontre ce concept d´une guerre á distance avec l´usage des missiles. Ce que la grande majorité des congolais ne savent pas le projet OTRAG consistait á acquerir cette capacité dissuasive avec la technologie des missiles.
    Nymi Mayidika Ngimbi dans son ouvrage « Je ne renie rien…je raconte » á la page 250 affirme que OTRAG était un programme de lancement des satellites dans l´espace (comme Ariane).
    Ce projet qui date de mars 1976 était l´oeuvre de Mandungu Bula Nyati (l´initiateur du projet Garde Civile). Il avait des relations avec Luth Keyser.
    À sa phase opérationnelle, le programme pouvait servir á des fins aussi bien civiles que militaire. Un potientiel de « dissuasion » redoutable pour la RD Congo.
    Maître Mayidika Ngimbi explique la fin de ce projet par des pressions de la France, Italie et tous les partenaires européens du Zaire, engagés dans « Ariane ». Plusieurs articles sur google scholar confirment l´opposition de toutes les puissances occidentales au projet OTRAG

  • Andre

    says:

    oui vous aviez raison tout ce que vous aviez dit est vrai.

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