Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 30-04-2022 17:05
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RD CONGO/Nairobi : La diplomatie de la faiblesse et le fiasco sécuritaire – B. Musavuli

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Quelques jours après le déclenchement des attaques du M23 en territoire de Rutshuru, la République Démocratique du Congo a entamé des négociations avec ce groupe armé le 22 avril 2022 à Nairobi, au Kenya, dans la foulée du mini-sommet des chefs d’États des pays de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC). En dépit de la résistance de l’armée sur terrain et de l’hostilité de l’opinion nationale à l’idée de négocier avec les groupes armés, la délégation de Kinshasa, menée par Serge Tshibangu et Claude Ibalanky, s’est présentée dans la capitale kényane, après plusieurs coups de semonce du président rwandais Paul Kagame, à la fois parrain notoire du M23 et partenaire privilégié du pouvoir de Félix Tshisekedi. Le président rwandais exige, depuis des semaines, aux autorités de la RDC de rapatrier les éléments du M23 au Congo et d’appliquer l’accord problématique d’Addis-Abeba, signé le 24 février 2013 par le pouvoir de Joseph Kabila, et cautionné par le président Tshisekedi. Cet accord place le Congo en situation de tutelle face aux pays de la région, le Rwanda et ses groupes armés en particulier.

Entamées dans la confusion, les assises de Nairobi, que le Kenya qui joue le rôle de facilitateur, présente comme un « dialogue de paix inter-congolais », sont prudemment présentées par Kinshasa sous le terme de « consultations ». L’idée même de s’asseoir sur une table de négociation (ou de consultation) avec les groupes armés signe l’aveu d’une diplomatie de faiblesse et une capitulation de l’État congolais face au défi sécuritaire des groupes armés, du M23 et ses parrains régionaux en particulier.

Échec de l’état de siège et capitulation diplomatique

Pour rappel, en mai 2021, le président Tshisekedi avait décrété le régime d’exception d’état de siège pour éradiquer les groupes armés et nommé des administrateurs militaires dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri[1]. Depuis, l’état de siège a été prorogé tous les 15 jours tandis que la crise sécuritaire continue de s’aggraver, comme l’a rappelé la cheffe de la MONUSCO Bintou Keita devant le Conseil de sécurité de l’ONU[2]. Négocier avec les groupes armés devient un aveu d’échec et l’expression d’une diplomatie de faiblesse face aux pays de la région impliqués dans l’instrumentalisation de l’insécurité au Congo, ce dont le président Tshisekedi est supposé être conscient dans ses relations d’État à État.

Sur la forme, les partenaires aux négociations ont essayé de berner l’opinion en attirant quelques personnes présentées comme étant les représentants d’autres groupes armés dans le but évident de modérer la cristallisation sur le M23, une organisation considérée comme criminelle et responsable d’atrocités inoubliables[3] qui ont valu à ses dirigeants d’être inscrits sur les listes des sanctions internationales. Ont ainsi été attirés aux négociations les membres présumés des milices tutsi du Sud-Kivu (Gumino et Twiraneho) ainsi que deux représentants de deux milices du Nord-Kivu[4]. A l’ouverture des assises, le 22 avril 2022, sur les 122 groupes armés répertoriés dans l’est du Congo[5], seuls quatre ont vu des personnes se revendiquant de leur appartenance, se manifester dans la capitale kényane, et de manière assez chaotique.

Le M23 en trois entités disparates

Au premier jour des assises, vendredi 22 avril, le M23 était représenté par Bertrand Bisimwa, établi en Ouganda[6]. Selon nos sources, il avait déjà été contacté par des émissaires de Kinshasa, en Ouganda, dès le 20 avril. Mais le lendemain, samedi 23 avril, après une nouvelle attaque dans le Rutshuru, une nouvelle délégation du M23, conduite par Jean-Marie Runiga, établi au Rwanda, est arrivée à Nairobi en accusant la branche de Bisimwa d’être responsable de cette nouvelle attaque. En accord avec la délégation de Kinshasa, le M23 aile/Rwanda a réussi à faire écarter la délégation de Bisimwa, ce qui a déplu aux délégués de l’Ouganda, qui ont décidé de quitter ces assises.  L’attaque militaire avait, en réalité, été menée par l’entité militaire dirigée par Sultani Makenga basé dans une zone frontalière entre la RDC et le Rwanda, dont les liens avec les deux autres entités présentes à Nairobi ne sont pas clarifiés. C’est donc avec un groupe armé éclaté en trois entités que le Congo espère obtenir un accord de paix dont tout porte à croire qu’il est voué à l’échec, chacune des trois entité étant prédisposée à contester un éventuel accord qui serait signé, à monter les enchères et à obliger le Congo à s’empêtrer dans d’interminables négociations sans issue.

Et même si le Congo obtenait un accord de paix avec toutes les factions rivales du M23 comment ferrait-il, suivant la même formule de Nairobi, pour obtenir des accords de paix avec les 121 autres groupes armés, dont certains sont eux aussi éclatés en entités rivales, (cas des CODECO en Ituri[7]) ?

Une force régionale après les échecs de la MONUSCO et des opérations conjointes Rwanda-RDC, Ouganda-RDC ?

La position du mini-sommet des chefs d’Etat est que les groupes armés étrangers doivent quitter le sol congolais et retourner dans leurs pays respectifs, tandis que les groupes armés nationaux doivent s’engager dans le processus de paix de Nairobi. A défaut, une force régionale mènerait des opérations militaires sur terrain pour traquer les récalcitrants. On croit entendre le même discours depuis plus de vingt ans, lorsque le Conseil de sécurité de l’ONU avait envoyé les casques bleus de la MONUC, devenue MONUSCO, au Congo, et qui y sont toujours déployés en nombre, avec pour mission de traquer et de neutraliser les groupes armés. Paradoxalement, en deux décennies, les groupes armés se sont multipliés et les violences contre les populations civiles ont atteint des seuils d’inégalable gravité, particulièrement dans les provinces du Nord-Kivu[8] et de l’Ituri.

Quant à l’efficacité des armées des pays de la région, rappelons que le régime de Joseph Kabila et le Rwanda de Paul Kagame avaient déjà mené des opérations conjointes. En janvier 2009, une opération militaire conjointe rwando-congolaise, dénommée « Umoja wetu », avait été lancée dans le Kivu. Quatre mois plus tard, en mai 2009, une coalition FARDC-ex-CNDP lançait l’opération « Kimia II ». En janvier 2010 suivait une autre opération baptisée Amani leo (la paix aujourd’hui, en kiswahili). « La paix aujourd’hui »… c’était en 2010 ! Douze ans plus tard, la situation sécuritaire a empiré, si l’on en croit la prolifération des groupes armés dont le nombre est passé d’une vingtaine, en 2013, à 122 en 2021, soit une augmentation de plus de 500%. Non seulement les groupes armés n’ont pas été neutralisés, mais pire, la crise sécuritaire s’est terriblement aggravée, entre autres suite aux mécanismes de brassage et de mixages qui ont drainé des hordes de criminels nationaux et étranger dans les rangs de l’armée (FARDC) entraînant sa paralysie et sa criminalisation de l’intérieur.

Toujours au sujet des armées de la région, il faut rappeler que depuis le 30 novembre 2021, l’armée ougandaise (UPDF) est engagée dans des opérations dans l’est du Congo[9], en territoires de Beni et en province d’Ituri, contre les « ADF » avec des succès mitigés. Sept mois auparavant, c’est l’armée kenyane dont le président Tshisekedi annonçait l’entrée – dans le cadre de la force FIB élargie – avec aucun succès militaire notable sur le terrain[10]. La Tanzanie est vigoureusement intervenue dans l’est du Congo en 2013 en application de la résolution 2098(2013) créant la brigade d’intervention de la MONUSCO. L’armée tanzanienne a marqué les esprits au cours de la campagne contre le M23 aux côtés des troupes du colonel Mamadou Ndala. Mais la bravoure de l’armée tanzanienne s’est émoussée à Beni depuis l’attaque de son contingent le 7 décembre 2017 près de la rivière Semliki par une force hostile dont l’identité demeure mystérieuse[11].

Conclusion : Entre naïveté et traitrise criminelle d’Etat

Au cours des années Kabila, ce dernier s’employait à remettre en selle des groupes armés, parfois déjà militairement vaincus suivant des impératifs diplomatiques dont il détenait seul les secrets. La conséquence de cette politique de connivence, d’amnisties, de brassages et de mixages est que le pays a été maintenu dans une spirale d’insécurité par des entités criminelles que l’Etat congolais présentait comme des partenaires pour la paix. Ainsi, en novembre 2013, alors que même les délégués de son propre gouvernement avaient refusé toute forme de compromis avec le M23, Joseph Kabila s’engagea dans une sortie diplomatique solitaire, sans consulter ni son gouvernement ni le Parlement, et accepta de signer un document qui permit au M23 de renaître de ses cendres[12]. Avec les négociations de Nairobi, le président Tshisekedi est en train bizarrement de refaire la même chose, en recourant au passage aux armées étrangères une stratégie qui a déjà atteint ses limites.

Le règlement de la crise sécuritaire au Congo passe par un leadership politique et stratégique exigeant et la capacité de l’Etat congolais à s’émanciper de la tutelle des pays de la région, à la fois parrains des groupes armés, bénéficiaires de l’économie du chaos et hypocrites partenaires pour la paix. Dans la durée, la paix au Congo passe, de façon incontournable, par l’impératif de justice, comme cela est affirmé dans le rapport Mapping, dont Dr Denis Mukwege réclame la mise en application de ses recommandations. Aucun groupe armé ne sera disposé à renoncer à la violence tant que les portes des négociations ne seront pas fermées et remplacées par les portes du tribunal pour les responsables des crimes de guerre, crimes contre l’humanité et de possibles crimes de génocide.


Boniface Musavuli
Analyste politique et auteur

Références

[1] JJ. Wondo, « Qui sont les gouverneurs militaires des provinces placées en état de siège et pour quels résultats ? », https://afridesk.org/rdc-qui-sont-les-gouverneurs-militaires-des-provinces-placees-en-etat-de-siege-et-pour-quels-resultats-jj-wondo/

[2] « Près de 2.300 morts ont été enregistrés au dernier trimestre de 2021 dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, dans la partie Est de la République démocratique du Congo. Dans son discours, mardi 29 mars devant le Conseil de sécurité de l’ONU, la cheffe de la MONUSCO indique que ce chiffre représente une moyenne mensuelle de 250 civils tués dans chacune de ces deux provinces ». Cf. https://www.radiookapi.net/2022/03/29/actualite/securite/insecurite-dans-lest-de-la-rdc-une-moyenne-de-250-civils-sont-tues-par. Lire aussi : Rapport Yotama, https://kopax.org/le-rapport-yotama-sur-les-massacres-a-beni-et-irumu/ ; rapport du Grip, https://grip.org/la-codeco-au-coeur-de-linsecurite-en-ituri/.

[3] Lire entre autres, « RD Congo : Les rebelles du M23 commettent des crimes de guerre », https://www.hrw.org/fr/news/2012/09/10/rd-congo-les-rebelles-du-m23-commettent-des-crimes-de-guerre

[4] Olivier Muninango (Gumino), Ndekize Kamasa (Twiraneho), Lewis Gabriel Kiputi (Raïa Mutomboki) et Matendo Bushiri (Milice Réné Itongwa).

[5] 122 groupes armés opèrent dans l’Est du Congo, selon le rapport du Baromètre Sécuritaire du Kivu (KST) publié le 22 février 2021 : 11 groupes armés en Ituri, 46 au Nord-Kivu, 64 au Sud-Kivu et 9 dans le Tanganyika. Cf.  https://kivusecurity.nyc3.digitaloceanspaces.com/reports/39/2021%20KST%20rapport%20FR.pdf

[6] Une délégation de Kinshasa avait rencontré Bertrand Bisimwa à Entebbe le 20 avril 2022.

[7] Lire, entre autres, le rapport du Grip, https://grip.org/la-codeco-au-coeur-de-linsecurite-en-ituri/.

[8] Lire entre autres le rapport Yotama, https://kopax.org/le-rapport-yotama-sur-les-massacres-a-beni-et-irumu/.

[9] https://information.tv5monde.com/afrique/rdc-kinshasa-autorise-l-armee-ougandaise-combattre-les-rebelles-adf-sur-son-territoire.

[10] B. Musavuli, « Des troupes du Kenya au Congo, pour quoi faire ? », https://afridesk.org/rd-congo-securite-des-troupes-du-kenya-au-congo-pour-quoi-faire-b-musavuli/.

[11] L’attaque menée le 7 décembre 2017 contre un casernement des casques bleus tanzaniens avait occasionné quinze tués du côté tanzanien, 59 blessés et trois disparus dans les rangs des FARDC et des casques bleus. Les assaillants avaient ciblé une base de la MONUSCO tenue par un contingent tanzanien à Semliki, selon des sources onusiennes, qui ajoutent que les combats avaient duré trois heures. Cette attaque était consécutive à une précédente attaque des casques bleus tanzaniens le 9 octobre 2017 lors d’un assaut contre une base de la MONUSCO à Mamudioma, toujours dans le territoire de Beni. Cf. JJ Wondo, https://afridesk.org/lattaque-des-casques-bleus-a-beni-la-revanche-rwandaise-sur-les-troupes-tanzaniennes/

[12] JJ Wondo, « Le Rwanda plus fort que jamais en RD Congo malgré la déroute du M23 », https://afridesk.org/strategie-le-rwanda-plus-fort-que-jamais-en-rdc-malgre-la-deroute-du-m23-jj-wondo/

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3 Comments on “RD CONGO/Nairobi : La diplomatie de la faiblesse et le fiasco sécuritaire – B. Musavuli”

  • Nsumbu

    says:

    Nairobi est en fait une bouée de sauvetage hétéroclite et insuffisamment préparée dégotee par le pouvoir de Kinshasa après l’échec patent de son état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri et les menaces boutiquees par le président rwandais avec la résurgence du M23 dans le Rutshuru à la frontière ougando-rwando-Congolaise, après d’autres opérations conjointes avec le Rwanda et l’Ouganda qui dans le passé n’ont jamais rien donné. Au Congo, ni la population ni l’armée ne veulent en fait de négociations traîtresses avec les groupes armés et de l’opération militaire régionale proposée par Nairobi, une énième martingale vouée à l’avance à l’échec fût-ce d’abord par la duplicité parmi les organisateurs de ce sommet.
    Ces accords ne vont que renforcer la dépendance du Congo des pays voisins dont on comptabilise des millions de victimes depuis 25 ans. ‘Une diplomatie de faiblesse et une capitulation de l’État Congolais face au défi sécuritaire des groupes armés et de leurs parrains régionaux’, ainsi qu’il est évident que le M23, les ADF, la CODECO et autres ne sont pour la plupart d’entre eux que des bandits armés locaux ou commandités par les voisins, préoccupés par leurs butins, jamais l’intérêt national ne les intéresse.

    Nous sommes là ‘entre naïveté coupable et crime de haute trahison à la Nation’ du pouvoir en place autant que les brassages et les mixages ont infiltré nos chaînes de commandement et empêché l’émergence d’un État souverain et efficace pour ses habitants, Tshisekedi sur les traces quasi génocidaires de son prédécesseur. Pas d’autre sortie possible de cette longue éclipse pour notre pays qu’un leadership convaincu de justice envers les coupables et en action émancipé de la tutelle des voisins criminels et pilleurs de nos richesses ; pas d’autre sortie qu’une solide armée républicaine bien préparée, disciplinée et dotée de moyens de faire son job de défendre notre territoire et ses habitants…

  • Nono

    says:

    PS
    J’ai manqué une tentative de conclusion à mon speech. Notre PR saura-t-il se retourner en prenant enfin conscience qu’il a fait fausse route avec sa carte régionale et investir dans une stratégie nationale ? Il ne manque pas de Congolais avisés pour le lui rappeler comme déjà une large opinion nationale le dit dans les chaumières ?
    Attendons sa réponse même s’il faut d’abord que son aventure de Nairobi démontre d’elle-même son impasse.

  • Lucien M. Naki

    says:

    La vraie histoire du monstre de Frankenstein

    Signes des temps ou ironie de l’Histoire ? Ce CONGO  » rdc  » de KANAMBE -FATSHI LA BOUSE (PPRD & FCC (l’accord FCC-CACH) ) est un vaste naufrage : sauve qui peut !” “Il y a deux catégories de personnes qui peuvent prétendre que la RDC se porte mieux; 1.Ceux qui ne sont jamais été ds un pays qui se porte mieux 2.Les corrompus et jouisseurs qui pillent le pays et dépouillent le plus pauvres avec des trucs comme le RAM Catégorie 3 en gestation.” Fatshi la Bouse, Un monstre qui se retourne contre son maître “allié” Enfanté par Kanambe,Fatshi la Bouse est une Création de Kanambe et son PPRD & FCC (l’accord FCC-CACH), tel un monstre ayant échappé à son docteur Frankenstein, Fatshi la Bouse menace aujourd’hui Kanambe et sa bande, la plupart de ses acolythes et sbires influents sont enfuite, «Nous nous rapprochons certainement du point de basculement», où Fatshi la Bouse avec son Union sucrée pourraient s’emparer de tous les pouvoirs à Kin…une autre dictature en vue Si le ridicule tuait, les rues de KIN la poubellle seraient jonchées de cadavres. Cette citation de Jean Dion : Si le ridicule tuait, les rues seraient jonchées de cadavres
    « Seule la vérité libère. Seule La vérité enrichit. Seule la vérité valorise. Seule la vérité crédibilise. Seule la vérité fortifie. Seule la vérité sécurise. » ALAIN BRUNO FRANCK N DIONE CHODATON SACRIFIEZ-VOUS AVEC INTELLIGENCE

    Kabila et Tshisekedi, des “bandits qui s’étripent pour rafler la mise” en RDC https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-burkina-faso-kabila-et-tshisekedi-des-bandits-qui-setripent-pour-rafler-la-mise-en-rdc?fbclid=IwAR0x9Sv5iGGro-rqKYigWEZaAN1ZmX9ZJGWqkhLvYHwxJnhdDJp8ahRHTdg

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