Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DROIT & JUSTICE | 02-08-2017 16:42
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RD Congo – 02 août 1998 : Les crimes de la Deuxième Guerre du Congo et l’impunité

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

RD Congo – 02 août 1998 : Les crimes de la Deuxième Guerre du Congo et l’impunité

Par Boniface Musavuli

(avec les extraits de l’ouvrage « Les Génocides des Congolais – De Léopold II à Paul Kagame »)

« Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre », disait Winston Churchill. L’adage vaut particulièrement au Congo qui, depuis deux décennies, revit les mêmes tragédies, de la part des mêmes forces, faute d’avoir pris la mesure des atrocités commises en 1998, au déclenchement de la Deuxième Guerre du Congo. Pour rappel, le 17 mai 1997, les troupes de l’AFDL, formées essentiellement des armées du Rwanda, de l’Ouganda et de l’Angola, avec le soutien des États-Unis, entrent triomphalement dans la capitale Kinshasa, mettant fin au règne du Maréchal Mobutu. Laurent-Désiré Kabila est le visage de cette « libération » dont les acteurs pléniers ne tardent pas à revendiquer les dividendes de leur implication dans l’aventure militaire. Mais le nouveau président réalise assez rapidement qu’il ne peut reconstruire le pays et honorer en l’état les engagements pris avec ses partenaires du maquis. Sont les plus affectées, les compagnies minières occidentales qui avaient soutenu l’aventure guerrière, avec le Rwanda et l’Ouganda, en échange de contrats léonins. Laurent-Désiré Kabila ne fait pas que tourner le dos à ces accords irréalisables ; il se lance dans la diversification des partenariats en approchant certains États « mal vus » de l’Occident : Chine, Cuba, Libye, Soudan… ce qui lui vaut d’être mis au ban de la « communauté internationale ».

Confronté, par ailleurs, à un mécontentement populaire des Congolais alimenté par les exactions auxquelles se livrent les forces d’occupation, et flairant un complot d’assassinat, le nouveau président décide de renvoyer dans leurs pays les militaires rwandais et ougandais, ce qui achève de le couper de ses anciens parrains, devenus « insupportables », selon ses propres mots. Ce à quoi ces derniers réagissent en déclenchant, le 02 août 1998, une guerre particulièrement barbare contre le Congo, comme Etat, et contre la population civile congolaise. C’est le début de ce qu’on appelle le génocide/l’holocauste des  Congolais, encore qu’un concept plus approprié reste à trouver. Devoir de mémoire…

Dimanche 02 août 1998 : Une agression particulièrement barbare

Les parrains de Laurent-Désiré Kabila (Américains, Rwandais et Ougandais) vont lui faire subir le même sort que Mobutu, exactement comme ce dernier l’avait prévenu. Pour rappel, quinze mois auparavant, sur le navire sud-africain l’Outeniqua, Mobutu avait prévenu Kabila : « les gens qui se servent de vous pour m’humilier, je les connais et je sais ce que j’ai fait pour eux. Ils vous feront subir la même chose que moi ». Le Maréchal ne croyait pas si bien dire.

Le début d’un holocauste

Kisangani tombe le 23 août, Shabunda le 11 septembre, Isiro le 22 septembre. La guerre continue simultanément dans la province de l’Équateur où l’Ouganda, sous couvert du MLC, s’empare des villes les unes après les autres. En moins de deux mois, près de 40 % du pays sont passés sous contrôle des troupes rwando-ougandaises. Mais cette guerre débute de la pire des manières. C’est une série de boucheries auxquelles se livrent les agresseurs contre la population congolaise avec une frénésie qui rappelle l’extermination des réfugiés hutu un an auparavant. Sur le front Est, après la reprise de Goma, l’armée rwandaise s’empare de Bukavu dans des conditions atroces. Le 3 août 1998, des officiers loyalistes (plus de 72 officiers et des centaines de militaires congolais) sont massacrés à l’Aéroport national de Kavumu (Bukavu). Plusieurs noms d’officiers rwandais seront cités pour leur participation à ce massacre, dont les commandants Ruvusha et Obed Rwabasira[3].

Le 24 août, à la suite d’une attaque la veille menée par des résistants locaux, l’armée rwandaise se déchaîne littéralement sur la population du Sud-Kivu. Plus d’un millier de civils, dont des femmes, des enfants et des bébés dans les villages de Kilungutwe, Kalama et Kasika, dans le Territoire de Mwenga, sont tués de façon particulièrement cruelle. Avant d’être tuées, les femmes sont violées, torturées et mutilées à leurs organes génitaux. De nombreux corps d’enfants et de bébés sont jetés dans des latrines. Les agresseurs entraient dans des maisons d’habitation et achevaient les occupants à l’arme blanche. Certaines familles qui s’étaient terrées dans leurs habitations sont mortes calcinées, le feu ayant été mis sur les toitures. Personne ne fut épargné, même pas l’autorité coutumière et l’Église catholique. Le chef coutumier Mwami François Naluindi Mubeza III fut tué non loin de la paroisse de Kasika. Son cœur fut extrait de son thorax et sa tête coupée. Sa femme, Yvette Nyange Mukulumanya, enceinte, fut tuée à coups de machette. Elle fut ensuite éventrée. Le fœtus extrait de son ventre fut découpé en morceaux. Dans la maison du Mwami on dénombra 26 corps nus gisant à même le sol. Une femme tuée avait un gros bâton enfoncé dans le sexe. Des enfants, tenus par les pieds, avaient été tués la tête fracassée contre les murs ; beaucoup furent jetés dans des latrines[4]. Quarante-trois corps furent découverts après le départ des forces rwandaises. À Kalama, une localité proche, 95 corps calcinés furent retrouvés dans des maisons après le départ des forces rwandaises[5].

L’Abbé économe de la Paroisse de Kasika, Stanislas Wabula Kombe, ainsi que des religieux et des religieuses catholiques subirent le même traitement. Les uns furent exécutés à coups de baïonnette, les autres à coups de machettes[6]. Les organisations humanitaires avancèrent un bilan provisoire de 1.200 civils tués[7]. Le décompte provisoire révélé par les témoignages des rescapés religieux, confirmé par le C.I.C.R., fit état au bout de l’opération, de 1.200 tués, sans compter ceux dont les corps furent retrouvés plus tard, au fur et à mesure des recherches, dans les buissons. Ces massacres ont particulièrement affecté une tribu locale : les Banyindu. Sur une population de 19.000 personnes, 1.200 avaient été tuées[8].

La destruction des populations congolaises va se poursuivre avec, en plus, le recours à un procédé d’élimination bien particulier à l’armée rwandaise[9], à savoir « rassembler la population » en promettant des vivres ou une communication importante, « la rassurer », puis « la massacrer » sans laisser de survivant[10]. Ça s’appelle « appâter et tuer »[11], une pratique déjà utilisée durant la Première Guerre du Congo. Ainsi, à Kilungutwe, les forces rwandaises organisèrent un rassemblement de la population sur la place centrale puis ouvrirent le feu dans le tas. Bilan 173 civils tués. Par la suite, elles demandèrent aux habitants de se regrouper à 50 par maison puis les massacrèrent. Un trajet de 60 kilomètres (entre Kasika et Kilungutwe) était jonché de cadavres[12]. Dans son livre blanc paru en 2001, le Ministère congolais des droits humains cite les noms des responsables de ces massacres. « Les auteurs, co-auteurs et commanditaires de ces barbaries sont connus, à savoir respectivement : les Commandants (Afande) Muhire, Mukarayi […] et le Commandant Machumu […] Quant à Monsieur Benjamin Serukiza, Vice-Gouverneur du Sud-Kivu, il est cité comme commanditaire […] en raison de la réunion de sécurité de la province organisée et présidée par lui […] »[13]. Un autre officier de l’armée rwandaise, le Commandant Muheto, dit « Shetani », est cité pour avoir mené du 13 au 15 septembre 1998 l’opération dite « Mwenga propre ». Elle avait consisté à une série de carnages dans les localités de Kalole, Busawa et Bulinzi en Territoire de Mwenga, Sud-Kivu. Bilan : 115 habitants tués. Les troupes rwandaises se déchaînèrent sur les populations d’autres localités : Sawa, Burhinyi, Lulingu, Kigulube, Mboko, Makobola, Nindja, Idjwi.

Attentat contre un avion et enterrement de femmes vivantes

Le 9 octobre 1998, un Boeing 727 de la compagnie Congo Airlines est abattu par un commando de l’armée rwandaise sous couvert du RCD (l’ancêtre du M23). L’aéronef est abattu au-dessus de la ville de Kindu par des missiles Sam 7, le même type de missiles utilisés dans l’attentat contre l’avion du président Habyarimana[14]. L’affaire a rebondi devant la justice belge en juillet 2017 et embarrassé le ministre congolais de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba[15]. L’avion évacuait vers Kinshasa 37 femmes et enfants d’une zone opérationnelle[16]. Tous les passagers et membres d’équipage sont tués. À la fin de cette année-là les violences franchissent un nouveau seuil avec le massacre de Makobola. Du 30 décembre 1998 au 2 janvier 1999, les agresseurs massacrent plus de 800 personnes dans les localités de Makobola II, Bangwe, Katuta, Mikunga et Kashekezi, dans le Territoire de Fizi, à 24 kilomètres au sud d’Uvira. Un grand nombre de femmes et d’enfants, de volontaires de la Croix-Rouge et de responsables religieux figurent au nombre des victimes. Certaines des victimes sont mortes brûlées vives dans des maisons incendiées[17].

Ces atrocités se poursuivent tout au long de l’occupation rwando-ougandaise avec, parfois, des actes qui dépassent l’entendement. L’un d’eux fait l’objet des commémorations chaque année dans le Sud-Kivu. Du 15 au 22 novembre 1999, les forces d’occupation plongent la ville de Mwenga dans l’effroi. Quinze femmes, accusées de collaborer avec la résistance locale, sont enterrées vivantes. Les victimes avaient préalablement subi des traitements inhumains : promenées nues dans la ville, violées, pour certaines avec des bâtons, et soumises à des traitements cruels consistant notamment à introduire du piment dans leurs organes génitaux[18]. Ces actes d’extrême cruauté permettent aux forces d’agression rwando-ougandaises de s’emparer de vastes territoires mais, en même temps, les privent du soutien populaire, ce qui n’est pas le cas de Laurent-Désiré Kabila.

La résistance de Kinshasa

En effet, pour revenir au déclenchement de la Deuxième Guerre du Congo, le front ouest n’a pas connu de « succès ». Le général James Kabarebe, qui avait détourné à Goma des avions de transport civil et déposé des troupes, par plusieurs rotations, dans la province du Bas-Congo, escomptait une opération éclair sur Kinshasa. Laurent-Désiré Kabila parvint à mobiliser la population et à s’octroyer les services de ses nouveaux alliés. L’Angola, la Namibie et le Zimbabwe dépêchèrent des troupes à Kinshasa. Écrasés dans le Bas-Congo par les forces angolaises, les maquisards rwando-ougandais s’infiltrèrent dans plusieurs quartiers de la capitale. Les quartiers de Kimbanseke, Masina et N’Djili étaient particulièrement infestés. Mais les habitants, excédés par les coupures d’électricité du Barrage d’Inga et galvanisés par un patriotisme intrépide,  débusquèrent les agresseurs à main nues. Nombreux furent lynchés.

La colère était palpable. Pendant des semaines, les agresseurs avaient plongé la capitale Kinshasa dans un profond désarroi en arrêtant les turbines du barrage d’Inga, privant la capitale et une bonne partie de la province du Bas-Congo de leur principale source d’électricité, et entraînant la mort des enfants et des malades dans les hôpitaux[19].

La Deuxième Guerre du Congo s’est poursuivie avec son lot de massacres et autres atrocités innommables jusqu’à la signature, en 2002-2003, en Afrique du Sud, d’un accord de partage du pouvoir dont les institutions actuelles de Kinshasa tirent leur légitimité. Entretemps, le 16 janvier 2001, le président Laurent-Désiré Kabila avait été assassiné dans son Palais de Kinshasa. Il devenait le quatrième président de l’Afrique des Grands Lacs à être assassiné en l’espace d’une décennie seulement[20]. Il avait préalablement fait l’objet d’une campagne médiatique et diplomatique assez odieuse consistant à le présenter systématiquement comme le principal « obstacle à la paix ». Depuis, les forces fidèles à son ennemi juré, Paul Kagame, sont revenues en masse au Congo et contrôlent pratiquement tous les rouages de l’appareil d’État congolais, avec la complicité active de « son fils », Joseph Kabila. Pourtant, la paix n’est toujours pas là et la situation sécuritaire de la RDC  n’a jamais été aussi catastrophique. Après le massacre des officiers loyalistes à Bukavu, le 3 août 1998, quasiment toutes les villes et localités où furent déployées les forces rwandaises (ou liées au pouvoir de Kigali), sous divers masques (RCD, CNDP, M23, voire FARDC) ont été endeuillées par des massacres, devenus une pratique banale au Congo, Beni et le Grand Kasai étant les exemples les plus récents. Cette banalisation de la mort a récemment provoqué l’indignation d’un député européen[21], ce qui, en même temps, pose la question du grand silence international sur l’extermination des Congolais, depuis maintenant deux décennies. Ces tueries des Congolais sont non seulement passées pour être des « pratiques banales », voire « normales », mais surtout, des crimes dont les victimes n’ont pratiquement aucune possibilité d’obtenir justice, leurs bourreaux étant solidement protégés par un Etat ouvertement en guerre contre sa propre population.

Conclusion 

Parmi les raisons pour lesquelles les Congolais sont si nombreux à réclamer la fin du régime de Joseph Kabila, il y a cette chape de plomb sur les crimes de masse sur lesquels aucun magistrat congolais n’ose hasarder son petit doigt. Les individus qui devaient être arrêtés et traduits en justice, déjà depuis la Première Guerre du Congo, se sont vus gratifiés par des nominations à des postes qui les mettent à l’abri des ennuis judiciaires. Le scandale déclenché par l’ouverture d’un dossier judiciaire pour crime de terrorisme contre un ministre de la Justice, illustre à quel point, l’État congolais s’est enfermé dans la culture du crime et de l’impunité au fil des accords, des amnisties, mais aussi des choix cyniques à l’occasion des nominations. En tout cas, le choix est toujours possible entre un criminel avéré et un « mains propres ».

Boniface MUSAVULI

Boniface Musavuli est analyste politique, militant des droits de l’homme et coordonnateur de DESC. Il est l’auteur des ouvrages : – « Les Génocides des Congolais – de Léopold II à Paul Kagame », Éditions Monde Nouveau / Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), mars 2016; et – « Les Massacres de Beni – Kabila, le Rwanda et les faux islamistes », juillet 2017.

Références

[1] Rapport Mapping 2010, p. 175, § 340.

[2] La supervision des opérations est assurée par des conseillers militaires noirs américains, membres des Forces spéciales, qui ont installé sur l’île d’Idjwi, sur le lac Kivu, un centre de commandement. Deux navires américains, avec 3.500 hommes à bord, ont pris position dans l’Atlantique, au large du port de Banana, pour procéder aux écoutes radios et assurer les communications des troupes d’agression. Cf. Patrick Mbeko, Honoré Ngbanda, Stratégie du chaos et du mensonge, Québec, Éd. de l’Érablière, 2014. p. 356.

[3] Rapport Mapping 2010, op. cit., p. 180 ; Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc : La guerre d’agression en RDC. Trois ans de massacres et de génocide à huis clos », octobre 2001, p. 4.

[4] Ibidem.

[5] Le RCD (Rassemblement Congolais pour la Démocratie) est le nom que prend l’agression dont se charge le Rwanda pour avoir les apparences d’une « rébellion congolaise ». L’agression ougandaise, quant à elle, prend le nom de MLC (Mouvement de Libération du Congo). Plus tard, le RCD connaîtra des dissensions internes et se fractionnera en deux groupes, puis en trois, l’un d’obédience rwandaise et deux d’obédience ougandaise.

[6] Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc », op. cit., p. 11.

[7] CADDHOM, Rapport sur 50 jours sous régime d’occupation et rebelle au Kivu (2 août 1998 – 23 septembre 1998) inédit, septembre 1998.

[8] A. Bulambo, Mourir au Kivu, du génocide tutsi aux massacres dans l’Est du Congo RCD, Paris, L’Harmattan, 2001, pp. 36-37.

[9] Le procédé (non revendiqué, mais confirmé par les faits). Il consiste à massacrer les habitants d’une localité donnée, après les avoir attirés à un rassemblement en évoquant un motif banal ou d’intérêt vital (communication officielle, distribution des vivres, présentation de nouvelles autorités,…). L’enjeu consiste à éliminer la totalité des personnes attirées au rassemblement. Mais il y a parfois des survivants.

[10] Les « tueurs Tutsi » utilisent souvent le feu pour effacer les traces. L’expression « tueur tutsi » est employée dans l’ouvrage de Charles Onana pour désigner les escadrons de la mort en mission au Congo pour le régime de Kigali. Cf. C. Onana, Ces tueurs tutsi. Au cœur de la tragédie congolaise, Paris, Éd. Duboiris, 2009.

[11] « À leur entrée dans une localité, ils ordonnaient à la population de se rassembler pour les motifs les plus divers. Une fois regroupés, les civils étaient ligotés et exécutés […] », Rapport Mapping 2010, p. 125, § 273.

[12] « Requête introductive d’instance à la Cour internationale de Justice de la RDC contre le Rwanda » du 28 mai 2002, p. 5.

[13] Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc sur les violations massives des droits de l’homme et des règles de base du droit international humanitaire par les pays agresseurs (Ouganda, Rwanda, Burundi) à l’Est de la République Démocratique du Congo couvrant la période du 02 août 1998 au 05 novembre 1998 », décembre 1998 », p. 11.

[14] Pierre Péan, Carnages, op.cit., p. 393.

[15] https://afrique.lalibre.be/4822/enquete-belge-contre-thambwe-mwamba-pour-crime-contre-lhumanite/

[16] Ministère des droits humains de la RDC, « Livre Blanc », op. cit., p. 18.

[17] Rapport Mapping 2010, op. cit., p. 185.

[18] Ibidem, p. 188. « Requête introductive d’instance à la Cour internationale de Justice de la RDC contre le Rwanda » du 28 mai 2002, p. 5.

[19] Rapport sur la situation des droits de l’homme dans la RDC (E/CN.4/1999/31); CICR, communiqués de presse, 19, 28 août et 9 septembre 1998.

[20] Melchior Ndadaye du Burundi (21 octobre 1993), Cyprien Ntaryamira du Burundi (06 avril 1994), Juvénal Habyarimana du Rwanda (06 avril 1994) et Laurent-Désiré Kabila (16 janvier 2001).

[21] https://www.youtube.com/watch?v=eMCfiNyl48k

 

 

 

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4 Comments on “RD Congo – 02 août 1998 : Les crimes de la Deuxième Guerre du Congo et l’impunité”

  • Mumbere

    says:

    Nous marchons des années sans jamais nous arrêter… L’anniversaire impose non seulement la mémoire mais aussi un arrêt pour mieux repartir… C’est tout simplement inacceptable de fermer les yeux sur l’impunité des dirigeants au Congo…
    Merci Boniface pour ces traces de mémoire

    • Merci B. Musavuli.. sur les pas de notre cher Ami Kambale. Nous « Congo Friends Society UK » seront avec tout ceux qui vont militer pour la justice. Ces barbares se croient etre a l’abri grace a « leurs amis » dans les capitales Occidentales, mais ce qu’ils oublient est que l’histoire se repete. Ils seront laches comme un vieux torchon et lances aux loups. Ils aiment bien jouer la carte « Juive » avec leurs co-auteurs, ils seront poursuivit a vie comme les nazis.. ces documents doivent etre gardes jalousement pour eviter la falsification. Quand a la Fondation Clinton & Cies eux non-plus seront epargnes.. Justice 4 Congo is the Motto. Hotep

  • Kongonan

    says:

    Ceux qui ont commis le génocide congolais sont connus ils seront poursuivis sans prescription des commanditaires aux exécutants parole de congolais

  • KongoMan

    says:

    Desc Merci de publier mon commentaire

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