Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 23-08-2018 18:37
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Ramazani Shadary, est-ce vraiment le choix du PPRD et du FCC? – J.B. Kongolo Mulangaluend

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

 

D’un peu partout, l’on a entendu de nombreuses voix s’exprimer pour féliciter Joseph Kabila d’« avoir respecté » la Constitution en désignant pour le compte du FCC, celui que tout le monde appelle désormais le dauphin. Comme tout le monde devrait pourtant le constater, il ne s’est pas tenu un congrès du PPRD pour désigner démocratiquement le candidat de ce parti phare du FCC à la présidentielle du 23 décembre 2018. Il n’y a pas eu non plus un consensus dégagé selon des critères objectifs, pour que ce candidat reflète la volonté de la majorité des partis et associations membres invités et consultés à cet effet à Kingakati. Pas donc étonnant ni surprenant que les partis, associations et personnalités membres dans cette plateforme plutôt arithmétique, sans aucune autre vision que celle d’être là et d’y rester pour perpétuer la jouissance1, se soient laissés imposer quelqu’un qui n’était pas pressenti et qui ne peut surtout pas faire face à n’importe quel candidat unique de l’opposition si les élections sont transparentes. Plutôt que de murmurer pour exprimer le mécontentement et/ou multiplier des déclarations hypocrites de soutien au candidat nommé, les questions pertinentes que l’on devrait se poser au PPRD comme au FCC sont les suivantes : Pourquoi le candidat de la plateforme n’a-t-il pas été désigné parmi les noms que les différents regroupements politiques avaient proposés, à la demande de l’autorité morale? Le profil de Ramazani Shadary est-t-il meilleur que celui des autres candidats proposés ou pressentis? De quels atouts personnels dispose Ramazani Shadary face à un candidat unique que l’opposition pourrait désigner? Quelles étaient les motivations profondes de Joseph Kabila en procédant comme il l’a fait ou, concrètement, a-t-il songé à l’avenir du PPRD (son parti), du FCC et du pays? Telles sont les questions qui seront abordées au cours de la présente analyse.

1. Quelle constitution Joseph Kabila a-t-il respectée?

Un adage populaire « Qui peut le moins, peut le plus » porte un éclairage sur le parcours politique de Joseph Kabila pour comprendre ce qui s’est passé à Kingakati. Concrètement et pour tout ce qui concerne le respect des lois et de la parole donnée, J.Kabila n’a jamais été capable ni du moins ni du plus. Le moins, c’est le non respect caractériel de sa parole donnée et surtout de ses engagements vis-à-vis du peuple Congolais, de ses collaborateurs et partenaires politiques ainsi que de ses homologues Chefs d’État.

S’agissant du peuple Congolais, il convient de citer entre autres des promesses maintes fois réitérées dans ses discours et campagnes électorales d’éradiquer les forces négatives qui sèment la désolation à l’Est du pays. C’est aussi le cas des promesses faites de lancer le Congo sur l’orbite du développement grâce au programme de gouvernance pompeusement dénommé « Cinq chantiers », transformé sans explication en « Révolution de la modernité »2. Que dire du projet agro-industriel très médiatisé de Bukangalonzo, dont plus personne n’ose parler et dont le modèle allait être implanté dans toutes les provinces du pays dans le but d’atteindre l’autosuffisance alimentaire? Avec un tel personnage, il est illusoire d’espérer qu’il observe les statuts de son parti politique ou qu’il ait de la considération pour les membres de sa famille politique. A peine que les statuts du PPRD venaient d’être amandés en prévoyant qu’un congrès soit convoqué, au cours duquel le candidat Président de la République est démocratiquement présenté, les paris politiques, les associations et les personnalités membres du FCC n’ont eu droit qu’à l’annonce tardive du nom du « dauphin » unilatéralement désigné par leur autorité morale et ce, sans la moindre possibilité de rouspéter. La désignation unilatérale de Ramazani Shadary, qui ne s’y attendait même pas, va à l’encontre de la procédure tracée par les statuts amandés du PPRD (article 40, alinéa 1er, 1o )3. Elle n’a pas non lus tenu compte des vas et viens effectués deux jours durant par les membres de ce conglomérat de jouisseurs pour se rendre à Kingakati. J.Kabila a simplement floué ses partenaires politiques en leur demandant de lui proposer des noms, parmi lesquels aucun favori n’a fait son choix. Aubin Minaku, Henry Mova Sakanyi, Matata Ponyo et Bahati Lukwebo ne nous diront pas le contraire. A quoi alors auront servi ces statuts amandés du PPRD et tous ces vas et viens inutiles si Kabila estime ne pas avoir des comptes à rendre à qui que ce soit, dans sa « famille politique » pour justifier ce choix? N’est pas rêver debout que d’attendre d’un tel personnage qu’il respecte la Constitution et les engagements internationaux?

Le plus, c’est notamment la Constitution qu’il n’a jamais respectée dans plusieurs de ses dispositions. L’actuelle équipe gouvernementale (dirigée par Bruno Tshibala), de même que la précédente (dirigée par Samy Badibanga) sont de purs produits de la violation de cette Constitution, en son article 78.4 C’est également le cas de la nomination, de la promotion et de la révocation des magistrats dont Joseph Kabila s’est toujours considéré au-dessus de la Constitution, en passant outre le Conseil supérieur de la magistrature, seul organe de gestion de la carrière des magistrats, reconnu par la Constitution et la loi.5

C’est enfin le cas, depuis la mise en œuvre de la Troisième République, de la nomination comme bon lui semble, des officiers de la Police et de l’Armée, de même que des hauts fonctionnaires de l’administration publiques et des mandataires de l’État dans les entreprises publiques ignorant superbement qu’il s’agit d’un domaine de collaboration.

Article 81

« Sans préjudice des autres dispositions de la Constitution, le Président de la

République nomme, relève de leurs fonctions et, le cas échéant, révoque, sur

proposition du Gouvernement délibérée en Conseil des ministres :

1. les ambassadeurs et les envoyés extraordinaires ;

2. les officiers généraux et supérieurs des forces armées et de la police

nationale, le Conseil supérieur de la défense entendu ;

3. le chef d’état major général, les chefs d’état-major et les commandants des

grandes unités des forces armées, le Conseil supérieur de la défense

entendu ;

4. les hauts fonctionnaires de l’administration publique ;

5. les responsables des services et établissements publics ;

6. les mandataires de l’État dans les entreprises et organismes publics,

excepté les commissaires aux comptes.

Les ordonnances du Président de la République intervenues en la matière sont

contresignées par le Premier Ministre. » Avec de si nombreux cas de violation de la Constitution, Joseph Kabila mérite-t-il vraiment les félicitations qui lui sont adressées alors que dans un État de droit, c’est plutôt en prison que des visites allaient lui être rendues pour haute trahison?

Vis-à-vis de ses engagements internationaux, il convient de citer de grandes rencontres internationales, plusieurs fois séchées sans la moindre explication ni excuse diplomatiquement acceptables de Joseph Kabila alors même que le Congo était au centre des débats. Les plus récents cas sont ceux des rencontres de Luanda où l’attendaient le Président Angolais ou ses pairs de la SADC.

Le féliciter d’avoir désigné de cette manière un candidat Président de la République bien au-delà de l’expiration de son mandat constitutionnel et sur pression des puissances extérieures, revient à cracher sur la mémoire de toutes les victimes mortes et vivantes qui ont fait les frais des revendications pour l’alternance démocratique. C’est surtout aussi déduire qu’il est au-dessus de la Constitution et que qu’il a le choix entre la respecter ou continuer de la violer à sa guise. C’est enfin ignorer que jusqu’il n’y a pas longtemps, certains de ses proches collaborateurs, parmi lesquels Mova Sakany et lui-même Ramazani Shadary, n’avaient cessé de soutenir, en dépit de la Constitution, que Joseph Kabila était le seul candidat du PPRD et de la MP. En tournée dans les provinces en mai 2018, Ramazani a tenu ces propos : « Kabila a été président, Kabila est président, Kabila restera président. M. Ramazani a tenu ces propos alors qu’une vive controverse divise la classe congolaise au sujet de l’actuel président Joseph Kabila, dont le second et dernier mandat constitutionnel a expiré en décembre 2016. »6

2. Qu’est ce qui fait courir les membres du FCC?

Il est important de relever de prime abord que dans ses manœuvres de manipulation, Joseph Kabila a mis sur pieds trois plates-formes électorales allant de l’AMP(2006) au FCC(2018) en passant par la MP(2011). Dans leurs compositions respectives, rien d’idéologique ne permet de réunir dans ce conglomérat des partis, associations et personnalités issues des rebellions, des milices, d’anciens lumumbistes et mobutistes et des professeurs d’université du Congo et de l’étranger. Espérant chacun se retrouver un jour autour de la mangeoire ou y conserver la place occupée, ils n’ont aucune considération pour la Constitution, les lois de la République et l’éthique. Comme la parole ne s’envole plus, d’anciennes stars de l’opposition sont aujourd’hui rattrapées par leurs anciens discours incendiaires contre leur nouvelle autorité morale, qu’ils vilipendaient et diabolisaient à travers les médias. Recrutés grâce au débauchage et devenus membres du gouvernement, des opposants d’hier sont devenus chantres de l’idéologie « Wumela » et ont oublié l’alternance démocratique qu’ils défendaient il y a à peine une année. Kin Kiey Mulumba, lui au moins, a pris le large comme dans ses habitudes avant que le bateau FCC ne sombre avec ses passagers et sa cargaison. Même Kengo wa Dondo7, doyen actif des politiciens congolais, vient de se raviser en déclarant : « La charte du FCC ne veut pas dire qu’on doit soutenir obligatoirement Shadary! Je suis libre. Le Président du Sénat a laissé entendre qu’il a signé la charte pour lui donner une crédibilité. Mais l’idée n’est pas de donner à la RDC un parti État8 Les autres, ne pouvant plus facilement faire marche en arrière, n’ont d’autre choix que d’accepter et de soutenir, malgré eux et pour leur tube digestif, le choix irrégulier fait par leur autorité morale sur la personne de Ramazani Shadary. Pourvu qu’il y ait effectivement élections le 23 décembre 2018, ce que la plupart ne souhaiteraient même pas, tous ces opportunistes politiciens qui grossissent les rangs d’une plate-forme plutôt arithmétique que sociologique sont conscients aussi bien de l’irrégularité de la candidature de Ramazani que de l’incapacité de ce dernier de faire face à une candidature unique de l’opposition. D’où le peuple congolais devrait demeurer vigilent pour surveiller les stratégies suivantes, déjà élaborées dépendamment de la tenue ou non des élections :

A. Si les pressions extérieures continuent d’être exercées pour la tenue des élections le 23 décembre, le FCC ne compte que sur ses seuls atouts que sont :

-la CENI avec ses machines à tricher et son fichier électoral manipulé,

-les Gouverneurs de provinces et les responsables des entités décentralisées (tous acquis à la même cause);

– la Cour constitutionnelle dont on connaît la collusion avec la CENI et

– toutes les Cours d’appel dont les magistrats viennent d’être irrégulièrement nommés par Joseph Kabila au mépris de la Constitution, de la loi portant organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, de même que celle portant statut des magistrats9.

En amont, nous apprenons que pour diviser l’opposition afin de l’empêcher de matérialiser l’idée d’un candidat unique, c’est le pouvoir illégitime en place qui aurait octroyé les 100.000 $ de caution à la plupart des candidats « indépendants et de l’opposition ».10 Le scrutin étant à un seul tour, les divergences apparaîtront très bientôt avec des candidats qui n’exigeront plus le retrait de la machine à tricher ni le nettoyage du fichier électoral. En aval, il sera mené un combat sans merci contre des opposants dont la candidature présente un profil redouté par le FCC tandis que ceux qui seront retenus rencontreront de traquenards au cours de leur campagne électorale à travers le pays. L’exemple d’Etienne Tshisekedi en 2011 devrait éclairer ceux qui s’y lancent aveuglement comptant sur leur expérience professionnelle acquise dans des institutions et organismes internationaux mais n’ayant aucune assise populaire au pays. Certains d’eux verront leur candidature invalidée par la CENI sur base des motifs fantaisistes et leurs recours devant la Cour constitutionnelle, statuant en premier et dernier ressort, seront purement et simplement rejetés. Quant aux manifestations de la rue qui s’en suivront, elles seront réprimées comme d’habitude dans le sang par la police, soutenue par l’armée et les mercenaires.

B. Si les élections n’ont pas lieu, ce qui est fort probable au regard des préparatifs incertains et des discours ridiculement souverainistes de rejet de tout soutien financier et/ou technique, bon nombre de politiciens, toutes tendances confondues, comptent sur d’éventuelles négociations pour la formation d’une équipe de transition. Ce sera une aubaine pour Joseph Kabila de glisser pour une durée à déterminer et une meilleure occasion pour les opportunistes de tout bord de se refaire une santé financière. Et c’est le peuple et la démocratie qui auront encore perdu. Que faire dans ce cas?

3. Une transition sans Kabila pour des élections libres et transparentes

L’idée d’une transition sans Kabila a d’abord germé dans l’esprit des intellectuels patriotes, déçus par la classe politique dans son ensemble et justifiée par le souci de remettre les pendules à l’heure pour obtenir des élections réellement libres et indépendantes, qui accorderaient à tous les compétiteurs les mêmes chances d’affronter l’électorat. Cette idée a ensuite pris de l’envol grâce à l’initiative du compatriote Jean Bele, professeur et chercheur au Massachussetts Institute of Technology (MIT) de Cambridge/Boston aux États-Unis.11

Au moyen des nouvelles technologies de l’information et de la communication, il a été possible d’organiser efficacement et à titre indicatif des élections expérimentales qui ont abouti à la désignation des administrateurs de la transition. Même si juridiquement l’idée ne repose sur aucune disposition constitutionnelle (argument avancé par le pouvoir illégitime), elle est par contre politiquement défendable du fait que toutes les institutions de l’État ont été vidées de leur contenu par ceux-là même qui veulent y être et y rester même sans mandat.

Plutôt que de nous retrouver sans élections d’ici au 23 décembre 2018, au regard de ce qui s’observe et avec toutes les conséquences que pareille situation risquerait d’entrainer pour la nation, tous les intellectuels, tous les politiciens consciencieux, toutes tendances confondues, et tous les partenaires extérieurs qui aiment réellement le Congo et les Congolais, devraient soutenir cette idée pour les raisons et les avantages que nous avons récemment évoqués :

Ramener le scrutin à deux tours pour plus de crédibilité;

-Remettre de l’ordre à tous les niveaux de l’appareil judiciaire;

-Éliminer les doublons au niveau des partis politiques;

-Libérer l’espace et les détenus politiques;

-Restructurer la CENI pour la rendre plus indépendante;

-Nettoyer le fichier électoral et éliminer les machines à tricher;

-Rendre les médias publics accessibles à tous les courants politiques ;

-Redresser l’économie pour renflouer les caisses de l’État.12

A ces raisons et avantages, nous pouvons ajouter le souci de mettre tous les compétiteurs sur le même pied d’égalité.

Conclusion

Qu’il s’agisse de la loi électorale ou des statuts du PPRD, parti politique pilote du FCC, nous venons de démontrer que la désignation de Ramazani Shadary comme candidat à la présidence de la République est irrégulière sur toute la ligne. Non seulement elle a surpris l’intéressé lui-même, lequel avait déjà déposé sa candidature à la députation nationale en tant que membre du PPRD, elle ne reflète même pas la volonté des partis, associations et personnalités membres du FCC. Convoqués et « consultés » par leur autorité morale deux jours durant, ces derniers ont formulé des propositions et communiqué inutilement à Joseph Kabila des noms parmi lesquels le « dauphin » Ramazani Shadary n’était pas pressenti comme favori. Certains parmi les favoris s’étaient même déjà lancés dans une sorte de campagne en médiatisant leurs CV et en vantant leurs réalisations dans les institutions de l’État. En prenant le risque de se présenter comme indépendant alors que c’est encore lui le Secrétaire permanent du PPRD et déjà candidat député national pour le compte de ce même parti, Ramazani Shadary court le gros risque de voir sa candidature invalidée13. D’où la très pertinente question de savoir si Joseph Kabila tient réellement aux élections et à la survie de son parti? Par ailleurs, a-t-il fait passer cette candidature au peigne fin pour éviter toute surprise désagréable ou alors il veut délibérément provoquer des incidents pouvant justifier un autre report des élections? Car, en cas d’invalidation de la candidature de Ramazani, le PPRD et le FCC ne feraient qu’assister comme spectateurs aux élections auxquelles ne participeront que les opposants, les indépendants et les infiltrés sans envergure. «Les échecs de tous ces pièges, réels et non fictifs, tendus par ses ouailles pour obtenir la prolongation de son mandat au-delà des délais constitutionnels devraient amener le Président Joseph Kabila à interpréter les signes des temps pour comprendre qu’ici bas, chaque chose a une fin14 Dans un pays où un moindre geste contre le pouvoir est traqué par les services de Kalev Mutond, il est ridicule de manipuler la très suivie TV5 pour nous faire croire qu’une rébellion basée à 30 km de Kinshasa aurait donné l’ultimatum à J.Kabila de quitter le pouvoir endéans cinq jours. Le peuple congolais, QUI N’EST PLUS DUPE, est invité à de demeurer vigilent. C’est pourquoi, tous les leviers doivent être actionnés sur base de l’article 64 de la Constitution pour obtenir une transition sans Kabila en vue d’organiser les élections libres et transparentes. Agir autrement c’est trahir la patrie en se faisant complices de ceux qui ont précipité l’État congolais à sa faillite.

Par J.B. Kongolo Mulangaluend

Juriste &Criminologue

1 Wumela

2 A titre d’exemple, les habitants de l’ex-province du Kasaï Occidental attendent jusqu’à ce jour la finalisation du barrage hydroélectrique de Katende, dont la pause de la première pierre a été reprise plus d’une fois.

3 Observation tirée de la lettre de l’ONG APRODEC, adressée récemment à Corneille Naanga en sa qualité de Président de la CENI.

4 Article 78

Le Président de la République nomme le Premier Ministre au sein de la majorité

parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur

présentation par celui-ci de la démission du gouvernement.

Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une

mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition.

La mission d’information est de trente jours renouvelable une seule fois.

Le Président de la République nomme les autres membres du gouvernement et

met fin à leurs fonctions sur proposition du Premier Ministre.

5 Kongolo, JB, 2018. J. Kabila et B. Tshibala achève de désorganiser le Pouvoir judiciaire, In http://afridesk.org/fr/j-kabila-et-b-tshibala-achevent-de-desorganiser-le-pouvoir-judiciaire-jb-kongolo-mulangaluend/.

6 VAC, 11 mai 2018, In https://vacradio.com/pour-ramazani-shadary-joseph-kabila-est-et-restera-president/

7 Tout Procureur général de la République qu’il a été, Léon Kengo suggère à Moïse Katumbi de solliciter l’amnistie auprès de Joseph Kabila alors que l’amnistie ne vient que de la loi d’une part et que qu’il n’existe à ce jour aucun jugement définitif (coulé en force de jugée) condamnant Katumbi.

8 Kinshasatimes, 21 août 2018, In http://www.kinshasatimes.cd/fcc-kengo-wa-dondo-se-dit-libre-de-soutenir-candidat-president-shadary/

9 Kongolo, JB., 2018, Idem

10 Il est facile de reconnaître ceux qui étaient déjà nécessiteux après avoir été confrontés à la réalité politique du Congo-Kinshasa.

11 Le célèbre Institut technologique de Massachussetts, à Boston.

12 Kongolo, JB, 2018. Des élections dans un État failli, une aberration, In http://afridesk.org/fr/congo-kinshasa-des-elections-dans-un-etat-failli-une-aberration-jb-kongolo/

13 Ne surtout pas perdre de vue que la CENI n’est qu’une cellule technique du PPRD chargée des questions électorales.

14 Kongolo, JB, 2015. Le PPRD face à ses turpitudes et ses propres pièges, In http://afridesk.org/fr/le-pprd-face-a-ses-turpitudes-et-ses-propres-pieges-jean-bosco-kongolo/

1

One Comment “Ramazani Shadary, est-ce vraiment le choix du PPRD et du FCC? – J.B. Kongolo Mulangaluend”

  • GHOST

    says:

    > TRANSITION ?

    Etrange que les congolais refusent de relire leur histoire. La CNS a été á la base des invasions de la RDC par les pays predateurs ! Ce que cette fameuse « conférence » était aussi une « transition ».
    Au lieu de faire les élections, les zairois avaient preferés perdre du temps á « palabrer ».

    LES ELECTIONS

    Les USA traumatisés par le nombre des morts lors de la chute de Mobutu ne cessent de dire explicitement qu´ils ne sont pas en faveur d´une révolution dans la rue et que la seule option pour la RDC reste la démocratie, une alternance démocratique par les élections.
    Si les congolais s´opposent á cette option en allant rechercher une « transition », alors une autre option violente va decimer une fois de plus notre peuple.

    CANDIDAT INDEPENDANT

    Shadary n´est ni le candidat du PPRD, ni surtout celui du FCC. Shadary est le « candidat » de Kabila, tout comme le FCC/PPRD est une association d´un gang de Kabila.
    Cessons de tourner en rond avec des expressions savantes: le combat est celui qui consiste á « vaincre » Kabila démocratiquement via les élections.

    Ceux des congolais qui sont dans l´opposition ont le choix de faire cause commune et de rassembler leurs ressources financières, diplomatiques ou politiques pour vaincre Kabila.
    La transition sans Kabila ou avec Kabila ne signifie pas grand chose. Il ne faut pas sous-estimer les capacités de nuisance des USA, ni la volonté de Kabila qui veut imposer son candidat á la tête du pays.

    Encore trois mois pour obtenir une élection « classique » sans machine á voter, pour obtenir la « cooperation » avec la Cenco(CLC, seule organisation capable de fournir des temoins dans tout les bureaux de vote.
    Il est plus que temps que l´opposition fasse front commun et désigne le candidat commun.
    Oublions la transition, avatar de la CNS !

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