Quels seraient les mobiles de la disparition de nos vaillants Officiers ?
Par André Bolata
Bonjour Monsieur WONDO,
Je lis souvent vos analyses sur la situation du pays et surtout des forces armées. Je partage entièrement votre point de vue sur cette disparition brutale du Général Lucien BAHUMA. Je suis congolais, juriste de formation et de profession, je vis au pays, dans la Province Orientale. J‘ai même réussi à me procurer un exemplaire de votre ouvrage sur les armées en République démocratique du Congo lors de mon dernier séjour en Europe mais malheureusement je n’ai pas pu le ramener au pays pour des raisons bien évidentes. Etant ici sur place au pays et pour des raisons de sécurité, je préfère discuter plus en groupe fermé et restreint.
Je partage totalement votre point de vue sur les officiers que les ennemis de ce peuple veulent liquider. En 2013, lorsque le défunt général Mamadou Ndala, colonel à l’époque, était passé sur les ondes de la radio pour ramener au calme la population de Goma qui s’était révoltée suite à une rumeur de son rappel à Kinshasa, je l’avais dit en ces termes, au cours d’une conversation avec des amis, :« ce type vient d’être condamné à mort« . Et malheureusement, quelque mois après il a été abattu dans des circonstances mystérieuses. Mais ce n’est pas le seul, à mon avis le Général BAHUMA faisait partie aussi de cette liste, bien que je pense que ce soit encore prématuré de tirer vite les conclusions faute d’informations sur les circonstances de sa mort. J’ai également le pressentiment que le Général Olenga risque d’être le prochain à être sacrifié… Je suis presque convaincu, comme vous, que les officiers qui ont joué un rôle clé dans la chaîne de commandement des unités de l’armée congolaise qui ont mis en déroute le M23 seront soit éliminés, soit écartés de l’armée ou des fonctions opérationnelle des FARDC.
Ce n’est pas une nouveauté, c’est déjà arrivé dans l’histoire de ce pays, MAMADOU NDALA a fini comme le général IKUKU (serpent de rail) quoique la mort de ce dernier a été intelligemment organisée. Les dictateurs n’ont jamais accepté au sein de leurs forces armées des officiers compétents et populaires.
Déjà à l’époque de MOBUTU, en 1975 le procès connu sous l’appellation de « coup d’état monté et manqué » visait une épuration ethnique des militaires compétents issus des provinces autres que ceux de l’Equateur et de la Province Orientale (Haut-Zaïre), notamment Katshuva wa Kasivira, Chef d’état-major Force terrestre ; Utshudi Wembolenga, Commandant de la 2ième région militaire ; Fallu Sumbu, Attaché militaire du Zaïre à Washington (l’état-major général l’avait rappelé sous prétexte d’être promu au fonction de Commandant du 5ième Groupement F.A.Z à Lubumbashi. arrêté à l’aéroport de N’djili à la décente de l’avion), les Colonels Mudiayi wa Mudiayi, Attaché militaire du Zaïre à Paris ; Muendo Tiaka, Attaché militaire du Zaïre à Bruxelles ; Omba Pene Djunga, Secrétaire particulier du Chef de l’Etat et Président de la République, les Majors Mpika Ntoya, Commandant du bataillon para-commandos chargé de la sécurité rapprochée du Chef de l’Etat ; Bula Butupu Bakajika, Lieutenant Kabamba, etc, comme expliqué dans votre ouvrage, accusés de Complot et tentative d’assassinat et élimination physique du Président de la République …
Cela s’est répété avec l’affaire des armes du Général MUKOBO, malheureusement la grande partie des congolais ignore ou font un effort d’ignorer leur histoire…comme le dit un adage, » il n’y rien de nouveau sous le soleil », et tant que nous ne tirerons pas les leçons de notre passé nous continuerons à revivre notre histoire. Un peu comme l’histoire du général Mahele qui ressemble étrangement à celle du Field Marshall Erwin Rommel.
Pour revenir à ces deux disparitions, dans l’hypothèse où la mort de ces deux officiers auraient été commandités par certains milieux quels en seraient les motifs ?
Premièrement, on pourrait pencher sur le fait que la déroute du M23 a mis un terme au trafic des matières précieuses au Kivu et a causé d’énormes préjudices aux réseaux mafieux qui exerçaient leur business dans cette province en créant une zone qui échappe à tout contrôle. Le mystérieux blanchissement du général AMISI en dit long.
Deuxièmement, la préparation d’un nouveau mouvement rebelle ou le retour du M23 dans la région, on parle déjà du M27, dont l’une des stratégies serait de briser cette structure de l’armée qui a mis le M23 en déroute et décourager ainsi les autres officiers des FARDC qui seraient tentés de servir correctement le pays.
Troisièmement, ces officiers représentent ou représentaient une menace pour le pouvoir en place ou pour certains officiers haut placés. Il faut avoir lu le prince de Machiavel pour mieux comprendre cela.
Ces trois hypothèses peuvent avoir concouru à la mort de ces officiers. Mais malheureusement ce ne sont que des hypothèses qu’on peut avancer jusque-là. Toutefois, je note que les officiers congolais ou les congolais en général n’ont jamais compris cela soit ces sont des affairistes sans scrupules, c’est à ceux-là que reviennent les faveurs du régime, soit ils sont compétents et naïfs…plutôt résignés.
J’essaie d’une certaine manière de travailler à ma façon pour aider nos frères congolais à voir les choses autrement et pour un vrai réveil de ce peuple. C’est des simples idées que partira le réveil de ce peuple, et j’apprécie à leur juste valeur vos écrits qui aujourd’hui ont passé les mailles de la sécurité et de la censure mis aux frontières du pays.
Un peu comme le dit Yves Duteil à la fin de sa célèbre chanson intitulé « Pour les enfant du monde entier » :
« Vous pouvez fermer vos frontières
Bloquer vos ports et vos rivières
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
Ce sont les mères qui les apprennent
A leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté. »
Moi je dis que les idées voyagent à pied en secret dans les cœurs fermés et finiront un jour par éclater sous le ciel de la liberté.
Continuez à partager votre savoir et votre expérience et à sensibiliser l’élite congolaise pour une prise de conscience plutôt qu’un combat sans idéologie où on ne sait plus distinguer l’élite du commun des mortels. Un jour le Congo retrouvera sa grandeur avec nouveau leadership à sa tête.
J’espère un jour pouvoir participer à une de vos conférences.
Bonne journée.
André Bolata
8 Comments on “Quels seraient les mobiles de la disparition des vaillants officiers Congolais ? – André Bolata”
Timothee TSHAOMBO SHUTSHA
says:Cher Jean Jacques Wondo,
Quoi dire de plus sur la brève analyse de Monsieur BOLATA de la Province Orientale ? Elle est tout simplement vraie et dénuée de toute passion.
Eh bien le GENOCIDE contre les Congolais continue, le plan se poursuit. Tous ceux qui savent quelque chose sur la situation à l’Est du Congo seront TOUS, soit tués ou liquidés d’une manière ou d’une autre, TÔT ou TARD. C’est une question de temps. Ce plan concerne aussi bien les hommes en uniforme que les personnalités politiques ou tout autre leader Congolais, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Pays. Je l’ai souligné dans l’un de mes articles publiés dans http://www.DESC.wondo.org de cette année. Il est vrai que le vaillant Général François OLENGA est en bonne position sur la liste…et il le sait…
L’objectif des ennemis du Congo est d’éliminer tous les leaders capables de redonner à notre peuple sa dignité et au Congo sa grandeur. Ceci leur permettra d’affaiblir toutes les institutions de notre pays, en les dépossédant de ses dignes fils afin de continuer le pillage de nos ressources…Voilà pourquoi le GENOCIDE congolais se poursuit calmement, avec environ 10 millions de morts, sans que personne n’en parle, alors que les media du monde entier ne parlent que du « SEUL » génocide rwandais, avec moins de 1 millions de victimes, comme si les victimes Congolaises avaient moins de valeur que les autres.
Le Congo est grand. Il nous faut du courage et de la détermination afin de lui redonner sa dignité et sa grandeur.
Et à tous, je dirai que personne ne connait l’ÂME et l’ESPRIT du peuple Congolais…Un jour, sa réaction sera spontanée, populaire et définitivement historique.
KASEREKA MUKAMA
says:Bonjour MM. WONDO et Bolata.
J’apprécie aussi les analyses de Bolata sur la mort de nos deux officieux que nous considérons déjà au Nord-Kivu comme des héros. En RDC, nous avons comme impression qu’il existe une chasse acharnée contre l’élite et il n’était pas surprenant, au Nord-Kivu, d’entendre les autorités de dire « pourquoi vous félicitez le colonel Ndala d’ avoir terminé la guerre contre le M23 sans féliciter le président de la république qui a fait qu’il soit bien formé… » Quand le colonel est mort, chaque fois que je me trouvais dans ma chambre mes yeux coulaient des larmes et je me demandais pourquoi Dieu devrait accepter que notre héro meurt sans avoir terminé sa mission. C’est surtout quand j’ai lu les premières investigations du DESC-WONDO sur sa mort, reprit dans journal local « Kengele »; que j’ai fait beaucoup couler des larmes. Pour le général, je m’y entendais déjà suite à vos analyses.
Pour information, le général de la police a témoigné qu’ils sont de la même promotion de l’EFO Kananga et que déjà sous-lieutenant, BAHUMA faisait parti du contingent congolais qui est allé au Tchad.
Si une opportunité d’aller à l’étranger se présente, j’achèterai votre livre très intéressant pour d’infos sur l’évolution des armées au Congo.
Mes condoléances à tous les vrais patriotes.
Troll
says:LA GUERRE « HYBRIDE »
Nous sommes en guerre contre le Rwanda et l´Ouganda..ceux des congolais qui vont l´oublier vont payer toujours avec leur propre vie ce facteur.
Dans cette guerre, tous les coups sont permis: quand Kagame et Museveni n´attaquent pas « frontalement » via des milices du genre M23, les assassinats des leaders militaires sont la stratégie la plus efficace.
* Ce que Budja Mabe a été eloigné subitement du Kivu avant de mourir en Afrique du Sud, tout comme ceux des congolais qui sont determinés á defendre le territoire national seront soit liquidés physiquement soit eloignés des zones menacées**
Nous sommes en guerre permanente á l´Est et la paix á l´Est n´est pas pour demain. Bahuma s´ajoute..á la longue liste des militaires congolais qui sacrifient leurs vies au service du Congo..Rasurez-vous, il ne sera pas le dernier tant que cette guerre va continuer !..
Florent Pumu
says:Cher Mr Andre Balata.
J’ai lu avec attention votre article. J’ai beaucoup apprécié ton article mais malheureusement votre réflexion sur les hypothèses envisageables dans le cas de la mort du General Bahuma déjà été biaisée par cette affirmation que vous faîtes tôt dans vos analyses : « Je suis presque convaincu, comme vous, que les officiers qui ont joué un rôle clé dans la chaîne de commandement des unités de l’armée congolaise qui ont mis en déroute le M23 seront soit éliminés, soit écartés de l’armée ou des fonctions opérationnelle des FARDC ». Donc vous penser déjà en une main noire derrière ce meurtre. Le Congo a perdu par exemple beaucoup des musiciens, s’ils étaient des politiciens, beaucoup serait convaincus qu’ils ont été éliminés aussi par une main noire unique. Je pense que spéculer sur les causes de ce décès est plus complexe que sur celle de feu Mamadou Ndala.
Le General Bahuma peut bien avoir connu une cause simplement naturelle sur le plan médico-légal. Et puis, s’il a été assassiné par empoisonnement des multitudes des gens pouvaient avoir intérêt à le voir éliminé. Des officiers qui voulait prendre sa place, des ennemis de toute sortes qu’ l’avaient surement accumulé. Sa mort peut aussi ne pas avoir une relation quelconque avec celle de feu Mamadou Ndala.
Tu dis ceci : « Malheureusement la grande partie des congolais ignore ou font un effort d’ignorer leur histoire…comme le dit un adage, » il n’y rien de nouveau sous le soleil », et tant que nous ne tirerons pas les leçons de notre passé nous continuerons à revivre notre histoire ». Je voudrais aussi avoir un petit commentaire sur cette affirmation. Comme j’ai écrit dans mes articles récents, nous ne pensons pas dans notre organisation qu’il n’y ait un mal fondamental du peuple congolais. Ceux qui le disent soit « ignorent ou font un effort d’ignorer leur histoire » pour te paraphraser. C’est un peuple qui a déjà démontré sa résilience et sa détermination face a la dictature et l’oppression. Ce grand peuple a déjà lutté pour obtenir l’indépendance du pays (REF le 4 Jan 1959) et anéantir drastiquement le régime dictatorial de Mobutu et le contraindre à l’organisation de la CNS. Les kadogo qui ont aidé à chasser Mobutu n’étaient point les jeunes rwandais ou Burundais mais des vrais congolais du moins dans leur grande majorité.
Comme vous l’avez dit vous-même, le Congo fait face aux réalités d’une dictature. La différence entre le Congo des années 80-90s, 60s et d’aujourd’hui est l’absence à l’intérieur du pays d’une défiance sociale, politique et économique. Le régime ne fait pas face à une population défiante et mobilisée. Je comprends que vous êtes comme beaucoup dans la logique et la démarche de renforcer la détermination de la population opprimée du Congo et peut-être à améliorer sa compétence a résister, mais l’idéal aujourd’hui est moins celui de continuer a dénoncer mais plutôt a faire ce deux choses :
1. Créer une puissante force de résistance interne,
2. Développer un plan stratégique global de libération judicieux et la mettre en œuvre avec compétence. C’est ce que l’ Union Sacrée de L’opposition Radicale avec Mrs Etienne Tshisekedi alors physiquement plus apte, Marcel Lihau Ebua, Fréderic Kibassa Maliba, Vincent-Robert Mbwankiem et autres étaient capables de réaliser. C’est qui fait défaut aujourd’hui, c’est un leadership compétent dans l’opposition au régime du président Joseph Kabila
Je vous conseille de consulter la page « libération » de notre site internet et lire un essai intéressant qu’on peut trouver dans ce lien : DE LA DICTATURE À LA DÉMOCRATIE par Gene Sharp http://www.kamotocentre.com/177254054
Dr Florent Pumu
Kamoto Centre http://www.kamotocentre.com
Florent Pumu
says:Texte revu et corrigé
Cher Mr Andre Balata.
J’ai lu avec attention votre article. J’ai beaucoup apprécié ton article mais malheureusement votre réflexion sur les hypothèses envisageables dans le cas de la mort du General Bahuma déjà été biaisée par cette affirmation que vous faîtes tôt dans vos analyses : « Je suis presque convaincu, comme vous, que les officiers qui ont joué un rôle clé dans la chaîne de commandement des unités de l’armée congolaise qui ont mis en déroute le M23 seront soit éliminés, soit écartés de l’armée ou des fonctions opérationnelle des FARDC ». Donc vous penser déjà en une main noire derrière ce meurtre. Le Congo a perdu par exemple beaucoup des musiciens, s’ils étaient des politiciens, beaucoup seraient t convaincus qu’ils ont été éliminés aussi par une main noire unique. Je pense que spéculer sur les causes de ce décès est plus complexe que sur celle de feu Mamadou Ndala.
Le General Bahuma peut bien avoir connu une mort de cause simplement naturelle sur le plan médico-légal. Et puis, s’il a été assassiné par empoisonnement des multitudes des gens pouvaient avoir intérêt à le voir éliminé. Des officiers qui voudraient prendre sa place, des ennemis de toute sorte qu’ l’avait surement accumulé dans sa profession ou sa vie privée. Sa mort peut aussi ne pas avoir une relation quelconque avec celle de feu Mamadou Ndala.
Vous ajouter ceci : « Malheureusement la grande partie des congolais ignorent ou font un effort d’ignorer leur histoire…comme le dit un adage, il n’y rien de nouveau sous le soleil, et tant que nous ne tirerons pas les leçons de notre passé nous continuerons à revivre notre histoire ». Je voudrais aussi avoir un petit commentaire sur cette affirmation. Comme j’ai écrit dans mes articles récents, nous ne pensons pas dans notre organisation qu’il n’y ait un mal fondamental du peuple congolais. Ceux qui le disent soit « ignorent ou font un effort d’ignorer leur histoire » pour vous paraphraser. C’est un peuple qui a déjà démontré sa résilience et sa détermination face a la dictature et l’oppression. Ce grand peuple a déjà lutté pour obtenir l’indépendance du pays (REF le 4 Jan 1959) et anéantir drastiquement le régime dictatorial de Mobutu et le contraindre à l’organisation de la CNS. Les kadogo qui ont aidé à chasser Mobutu n’étaient point les jeunes rwandais ou Burundais mais des vrais congolais du moins dans leur grande majorité.
Comme vous l’avez dit vous-même, le Congo fait face aux réalités d’une dictature. La différence entre le Congo des années 80-90s, 60s et d’aujourd’hui est l’absence à l’intérieur du pays d’une défiance sociale, politique et économique. Le régime ne fait pas face à une population défiante et mobilisée. Je comprends que vous êtes comme beaucoup dans la logique et la démarche de renforcer la détermination de la population opprimée du Congo et peut-être à améliorer sa compétence à résister, mais l’idéal aujourd’hui est moins celui de continuer à dénoncer mais plutôt à faire ces deux choses :
1. Créer une puissante force de résistance interne pour la démocratie au pays et la création d’un pays de droit (Democracy and the Rule of Law).
2. Développer un plan stratégique global de libération judicieux et la mettre en œuvre avec compétence. C’est ce que l’ Union Sacrée de L’opposition Radicale avec Mrs Etienne Tshisekedi alors physiquement plus apte, Marcel Lihau Ebua, Fréderic Kibassa Maliba, Vincent-Robert Mbwankiem et autres étaient capables de réaliser. Ce qui fait défaut aujourd’hui, c’est un leadership compétent dans l’opposition au régime du président Joseph Kabila
Je vous conseille de consulter la page « libération » de notre site internet et lire un essai intéressant qu’on peut trouver dans ce lien : DE LA DICTATURE À LA DÉMOCRATIE par Gene Sharp http://www.kamotocentre.com/177254054
Dr Florent Pumu
Kamoto Centre http://www.kamotocentre.com
Peter Kinsiona
says:une hypothese selonlaquelle une autre rebellion est en gestation cela me parait un peu faux: pour deux raison 1.La Monosco etant devoilée par la population kivutienne comme facilitateur de rebelles, la Monusco tente à tout prix soigner son image pour quitter la RDC en bonté et se taper la poitrine d’avoir mis fin un long conflit donc une sorte de REUSSITE pour l’ONU
2. la population congolaise, y compris de kivu desapprouve toute idée de retourner dans la forêt quelque soi le motif ou les raisons: pour preuve ce la poulation qui ravitaillait les militaires aux fronts lors de combat contre le M23. chaque chose à son temps dit la bible
André BOLATA
says:Mr Peter Kinsiona,
Les commanditaires de toutes ces guerres au Kivu n’ont que faire de la Monusco, sur aucun front les soldats des nations unies ont pris le devant, ils ne sont venu qu’en appui, le M23 et le CNDP ont été créés sous la barbe et le silence coupables des nations unies, tant que vous compterez sur la communauté internationale vous serez à la merci de vos voisin, il faut savoir lire les signes du temps ….hier RFI annonçait une forte baisse en terme production minière au Rwanda et personne ne se pose la question de savoir pourquoi? la crise en RDC est trop complexe, depuis 20 ans on tue, on massacre au Congo et l’ONU est au courant de tout ce qui se passe et s’est passé au Congo ….mais elle n’a pas agit, toute la planète sait que c’est Kagame l’auteur de tous les massacres intervenus au Congo mais il est toujours accueilli avec tapis rouge …..Jusque quand nous allons continuer à dormir pendant que les autres décident à notre place ……
Nicolas BULONZA
says:Vu l’analyse de notre cher compatriote, j’appelle fils et fille du Pays à se procurer de ses analyses afin de sauver notre chère Nation car le peuple se libère lui seul.Unissons-nous main dans la main et faisons bouter dehors les ennemis de la RDC.