Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 10-09-2014 07:16
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Que nous promet la rentrée politique de septembre 2014 en RDC ? – JJ Wondo O.

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Que nous promet la rentrée politique de septembre 2014 en RDC ?

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Douze mois après le lancement des concertations censées consolider la cohésion nationale, la vie politique en RDC semble stagner. Les esprits des uns et des autres sont vraisemblablement tournés ailleurs. Les débats politiques se focalisent et se polarise autour de la fin de mandat constitutionnel de Josep Kabila en décembre 2016. L’année 2015 étant une année charnière de vérité, c’est sans doute en cette période de rentrée de septembre qui conduira et animera les activités politiques et diplomatiques en RDC vers la fin de l’année qu’un pan de voile sera un peu plus dévoilé sur les intentions et les stratégies des uns et des autres. A ce sujet, vient s’imposer la mort inopinée du Général Bahuma, le pacificateur du Nord-Kivu, qui ne manquera pas d’avoir un impact dans le cours de l’actualité politique de cette rentrée. C’est ce que DESC tente de décrypter succinctement dans la présente analyse.

assembleenationale
Partira partira pas, le destin de Joseph Kabila entre ses mains

Au pouvoir depuis janvier 2001 après avoir été maintenu à la tête du pays lors des scrutins émaillés par d’innombrables irrégularités, en 2011 plus qu’en 2006, le président congolais, Joseph Kabila, se trouve à la croisée des chemins de son avenir politique. Celui qui, en 2001, incarnait l’espoir de la renaissance de la classe politique congolaise semble, hélas, rattrapé et hanté par les démons du passé en se mobutisant au fur et à mesure qu’il prenait goût au pouvoir. L’homme n’est pas seulement devenu très riche, en pillant le trésor public congolais, mais le prince s’est surarmé, en dotant sa garde prétorienne, à l’instar de son idole machiavélique Mobutu, d’un arsenal militaire impressionnant au détriment du reste de l’armée constituée d’une horde de gueux laissés-pour-compte.

L’opinion publique sera particulièrement attentive aux signaux politiques et diplomatiques que Kabila va émettre en cette fin d’année. Ce ne sont pas de sujets brûlants qui manqueront d’attirer la curiosité des analystes et de susciter les attentes de l’opinion.

Tout d’abord, depuis qu’il a promis de mettre en œuvre toutes les recommandations des concertations qu’il a convoquées en contravention de l’accord-cadre d’Addis-Abeba auquel il a apposé sa signature d’engagement, peu de recommandations ont été entièrement exécutés parmi les 100 premières retenues par son gouvernement. S moins de 5% de ces recommandations prioritaires ont été mises en œuvre en un an, on voit objectivement mal comment il pourrait appliquer es 95% restants en deux ans dans une période où la tension politique et la pression diplomatique sur Kabila risquent de faire transparaître d’autres priorités.

Or ne pas tenir cette promesse, notamment la mise en place d’un gouvernement de cohésion nationale, qu’il a réitérée en mai dernier auprès des ambassadeurs occidentaux et lors de son allocution du 29 juin à l’occasion de la fête nationale congolaise, risque de le rendre davantage moins crédible tant aux yeux de ses partisans des concertations qu’auprès des observateurs neutres. Il confortera l’image négative d’un président qui prononce des choses qu’il ne maitrise pas et auxquels il ne croit même pas lui-même. Pensez aux cinq chantiers qui n’ont jamais atteint 20% de leur réalisation, l’eau, l’électricité, la santé, l’habitat sont devenus des denrées rares au Congo de Kabila. La situation sécuritaire reste instable, malgré le soutien actif de ma MONUSCO sans laquelle son régime serait sans doute emporté au temps fort de la rébellion du M23.

Un autre sujet concerne la révision de la constitution et la modification du fameux article 220 qui interdit à Kabila de briguer un troisième mandat consécutif. Ici aussi, les observateurs attendent de lire les consignes que donnera Kabila, l’autorité morale absolue, de sa plateforme politique, la majorité présidentielle (MP) au débat qui sera lancé autour de ce sujet qui empoisonne la vie politique en RDC et envenime ses relations avec les principaux Etats-occidentaux, ses soutiens depuis 2011. Ces derniers (Etats-Unis, Grande Bretagne, France principalement) s’étant prononcés, à l’occasion de leurs fêtes nationales respectives, tour à tour pour le respect de la Constitution.

Le débat sur la révision de la constitution, censée au départ confronter la MP et l’opposition, s’est enfin invité au sein de la plateforme présidentielle. En cause, le refus du Mouvement Social pour le Renouveau (MSR) du conseiller spécial de Kabila en matières de sécurité, Pierre Lumbi Okongo, de s’aligner aveuglement sur une décision cavalière prise par le PPRD d’Evarise Boshab. La position du MSR qui vient d’être confortée par un soutien venu du Katanga paternel de Kabila, le SCODE, le parti de l’enfant terrible du terroir, Jean-Claude Muyambo dont le parti demande ouvertement à Kabila de quitter le pouvoir en 2016. Des prises de position qui illustrent que la question d’un troisième mandat consécutif pour Kabila est loin de faire l’unanimité au sein de la MP et que mal négocié, cela pourrait conduire à l‘implosion de cette plateforme politique opportuniste. Sans doute, c’est durant cette rentrée politique que l’opinion serait éclairée sur les intentions de l’avenir politique Kabila. Des informations parvenues à DESC, la liste des frondeurs MP contre la révision/le changement de la constitution risque de s’allonger et d’amener Kabila à user d’autres stratégies dont le stratagème du fait accompli de l’impossibilité technique d’organiser l’élection présidentielle en 2016 ou encore de maintien au pouvoir par la force.

Mais la période politique entre septembre 2014 et 31 décembre 2014 est aussi une période où le président sera appelé à s’expriment publiquement au-moins à deux reprises. D’abord devant le Congrès (Assemblée nationale et sénat) réuni et ensuite lors de l’allocution de fin d‘année. C’est certainement lors de ces deux occasions que l’opinion nationale et ses partenaires occidentaux attendent à ce qu’il ‘exprime sur son avenir politique pour apaiser la situation politique. Ne pas le faire risque d’introduire la RDC en 2015 dans une spirale d’incertitudes que nul ne pourra avoir la maîtrise de son déroulement.

Le gouvernement de la cohésion nationale : épreuve de vérité pour Kabila

Annoncé avant même la tenue des concertations comme quoi, les réunions convoquées par Kabila sont généralement pour la forme car leurs conclusions sont déjà décidées d’avance dans ses officines stratégiques, c’est certainement durant e session parlementaire de septembre que ce gouvernement, attendu par plusieurs opportunistes congolais, garde l’ultime espoir de devenir une réalité. En 2015, ce sera sans doute trop tard. Mais à ce jour, très peu de poids lourds représentatifs de l’opposition se bousculent au portillon.

Le MLC qui était pressenti un tant partie prenante au gouvernement national, s’est entretemps ravisé pour un problème d’argent mal négocié entre Kabila et le député Fidèle Babala, détenu depuis à la CPI. Ira-t-il jusqu’au bout de sa logique ou constatant l’échec de son stratagème visant à appâter l’opposition Kabila va se résoudre à rentrer dans le schéma du dialogue transparent et inclusif, sous la facilitation de l’Envoyé spécial Saïd Djinnit, tel que voulu par l’accord-cadre ? Ce, avec les risques qu’il perde le contrôle de ‘activité politique au Congo de la même manière que Mobutu commençait à perdre le contrôle absolu de la politique congolaise à partir de la Conférence nationale souveraine jusqu’à sa fuite du Zaïre en mai 1997.

Il faudra en tout cas à Kabila plus, pour que ce gouvernement d’illusions voie le jour et quand même il verrait le jour satisfasse les attentes des Congolais fatigués de la duperie politicienne de son régime. Un gouvernement qui, s’il voit le jour, mécontentera aussi certains de ses partisans obligés de céder leurs portefeuilles ministériels et les avantages sociaux patrimonialistes que cela comporte aux opposants de a dernière heure. Surtout en cette période préélectorale où les acteurs politiques doivent trouver des financements pour leurs campagnes ?

L’opposition sera-t-elle davantage soudée ou divisée sur 2016

Si DESC a souligné un début de cohésion au sein des forces politiques de l’opposition et de la société civile, qui se sont montrées plus soudées que divisées, comparativement en 2016, rien n’est sûr à mesure que nous allons nous approcher de 2016. Les démons de division, les égos personnels et l’absence de stratégies ainsi que l’incapacité des leaders politiques congolais à s’élever en véritables hommes d’Etat risquent de mettre à mal la cohésion fragile actuelle de l’opposition. Nous en voulons pour preuve, les premières dissensions, selon certaines indiscrétions parvenes à DESC du passage des opposants à Washington. Les différents opposants s’y sont épiés et y ont nourri les suspicions réciproques.

Lentement mais sûrement, l’on tendrait vers le remake d 2011 avec deux courants politiques de l’opposition qui s’affronteraient autour de Vital Kamerhe ,, président de l’UNC et de Martin Fayulu, président de l’ECiDé, appuyé par l’UDPS. Le Grand vainqueur de cette nouvelle guéguerre risque d’être comme en 2011, Kabila et son clan politique, qui n’est pas étranger dans ce subtil jeu de division et de distraction de l’opposition. Depuis que Martin Fayulu a des ambitions présidentielles, comptant sans doute sur l’affaiblissement de l’UDPS en cas de retrait politique de Tshisekedi, la situation entre Kamerhe et lui risque de s’empirer. Voilà une fin d’année qui promet palpitante en termes de conflits divers tant entre l’opposition que le pouvoir, ou encore au sein de la MP ou au sein de l’opposition déjà divisée ntre les radicaux et l’opposition républicaine autour de Kengo, éclatée à force d’avoir impatienté pour un gouvernement de cohésion nationale virtuel.

La CENI et le calendrier électoral complet

Il s’agit là aussi d’un point crucial sur lequel on attend l’abbé Apollinaire Malumalu. Ancien agent des services présidentiels, l’opinion publique nationale congolaise, quoique peu crédible à son égard, attend de lui qu’il remettre également la CENI, l’institution d’appui à la démocratie, au centre en se montrant plus indépendant de la majorité présidentielle. Une tâche quasi impossible pour u prélat qui a su monter une loyauté viscérale à Joseph Kabila. Au moment où la communauté occidentale atted de lui d’établir un calendrier complet de toutes les élections jusqu’aux présidentielles de 2016, l’homme, roublard de nature, ne manque pas de faire prévaloir des subterfuges, pour amener l’opinion nationale et internationale devant un fait accompli : constater l’impossibilité technique d’organiser les élections en 2016 et contraindre tout le monde à une transition politique qui serait à l’avantage de Joseph Kabila qui veut à tout prix s’accrocher au pouvoir malgré ses défaillances en termes de leadership et de gestion de l’Etat.

Saïd Djinnit va-t-il parvenir à ramener les congolais autour d’une nouvelle table de dialogue après l’échec des concertations ?

C’est en tout cas une des priorités lui assignées dans la feuille de route reprenant ses missions dans les Grands-Lacs. C’est qui est sûr est que la communauté occidentale voudrait que cette fin d’année 2014 balise les grandes lignes des actions politiques et diplomatiques de 2015. De ce fait, les premières taches de Djinnit seront de jeter les jalons des contours du futur dialogue intercongolais, prévu par l’accord-cadre, dont l’objectif principal sera de mettre sur pied un nouveau cadre politique trasitoire devant mener la RDC vers des élections apaisées, transparentes et crédibles du fait de manque de confiance inspiré par la CENI dirigé par un proche collaborateur de Kabila.

La délimitation des frontières, une autre épine sous le pied de Kabila

Alors que l’activité politique semble suspendue à cause des vacances parlementaires, l’on et surpris qu’une commission mixte d’experts congolais et rwandais ait conclu ses travaux sur la délimitation des frontières. Dans les rapports préliminaires fournis par ses services, la Monusco avait fait état en juin 2014 du déplacement vers Goma des populations de la localité de Kabagana et celles habitant le long de la frontière, fuyant les accrochages entre les armées congolaise et rwandaise. Selon les médias rwandais, des sources proches de la commission ad hoc indiquent que les autorités coloniales belges et allemandes avaient placé au départ 22 bornes-frontières sur les 200 kilomètres à délimiter à nouveau. La zone   disputée entre les deux Etats est la colline de Kanyesheja. Ils avancent l’existence possible d’un territoire rwandophone de 200 km2 à l’est de la localité de  Masisi en RDC, avant 1908. En réalité, il s’agit d’une fausse problématique des frontières qui ne se justifie pas du fait que ce dossier est verrouillé dans la charte constitutive de l’OUA en 1963.

Des rumeurs p^rovocatrices circulant au Rwanda font état de l’appartenance de toutes ces bornes au Rwanda. Une étrange curieuse expertise qui ne manquera pas d’attiser le débat politique à la rentrée. Suspecté de faire le lit du Rwanda et des rwandophones en RDC (cadres dans la sécurité, amnistie de presque tous les memebres du M23, alliance politique électorale avec le CNDP, une ancienne rébellion créée par le Rwanda…), Kabila risque de se mettre davantage à dos les congolais s’il négocie mal cette question qui suscite déjà  une levée de boucliers et soulève un tollé dans les deux Kivu. Le Kivu qui fut la porte d’entrée de Joseph Kabila en RDC en automne 1996 à Bukavu, risque d’être la pierre d’achoppement occasionnat sa tombe politique du fait du désamour et de son rejet total par ses natifs. 

Voilà un Joseph Kabila qui, après avoir blanchi Amisi Tango four, le boucher de l’est, et amnistié les M23 contre la volonté de la majorité de l’opinion publique congolaise semble subtilement s’engager dans une sorte de politique de la terre brulée avant son probable départ en 2016. DESC se pose la question de savoir pourquoi avoir attendu la période des vacances politiques pour tenter de mettre les congolais devant un fait accompli? Voilà un sujet chaud qui ne manquera pas de délier les langues, de faire couler la plume, à défaut de faire couler le sang, qui attend Kabila au tournant dans cette rentrée qui s’annonce nerveuse.

Les décès de Mamadou Ndala et Lucien Bahuma comme entrée du menu de la rentrée politique

Une autre question qui s’imposera à l’activité politique de la rentrée politique de septembre et sur laquelle Kabila devrait s’exprimer, après son silence et son indifférence à la suite de l’assassinat du colonel Mamadou Ndala, est de rassurer les Congolais, notamment les populations du Kivu qui l’ont houspillé lors de sa dernière tournée provinciale sur les circonstances de la mort inopinée du général Lucien Bahuma, le bourreau du M23. Alors qu’il y a deux ans, il promettait de faire des FARDC sa grande priorité, après la promulgation des quelques ois essentielles et leurs ordonnances d’exécution, sur le terrain des conditions de vie et de travail des soldats congolais, aucune avancée substantielle n’a été constatée. Autant l’assassinat brutal de Ndala a introduit la rentrée politique de janvier 2014, de même la disparition de son supérieur opérationnel, Bahuma, va introduire la rentrée politique de septembre. Chose bizarre, que ce soit la liquidation du colonel Mamadou Ndala, tout comme l’affaire Mukungubila ou l’attaque du camp Tshatshi et le décès inopiné du général Lucien Bahuma, DESC constate que bizarrement, tous ces événements surviennent dans une période des vacances politiques (parlementaires) où le gouvernement ne sera pas appelé à s’expliquer en urgence ! Serait-ce une simple coïncidence ? Le doute peut-il être permis ?

Aux événements tragiques susmentionnés s’ajoute le blanchiment surprise et inattendu du général Gabriel Amisi Tango Four, le boucher de l’est, suspecté d’être le responsable de plusieurs massacres et des crimes de guerre perpétrés en RDC depuis 2002 ainsi que des trahisons des FARDC en 2007 et en 2012. Il s’agit là des faits concrets qui rattrapent Kabila dans sa dure réalité de son incapacité de doter la RDC d’une armée républicaine et à vocation nationale. Un signe de plus de son échec patent de réussir la réforme des services de sécurité. Une priorité qu’il s’est fixée depuis 2006 mais qui s’enlise à mesure qu’il s’achemine de la fin de son mandat.

Notons que le général Amisi, considéré par des analystes sérieux comme étant la cinquième colonne rwandaise au sein des FARDC, pourrait, dans la cadre de la cohésion militaire négative contre la RDC, menée par Kabila dans sa politique sécuritaire complaisante à Kagame, se voir rétablir dans ses fonctions à la tête des FARDC ou occuper des nouvelles hautes fonctions stratégiques maintenant que tous les officiers Congolais qui pourraient objectivement prétendre à ces poste sont éliminés ou disparaissent. DESC reviendra très prochainement sur un portrait détaillé de cet officier à la solde du Rwanda à qui Kabila pourrait assigner une mission de répression sans merci à l’encontre des contestataires à son projet de s’éterniser au pouvoir à la tête de la RDC.

Voilà qui promet une fin d’année 2014 mouvementée en RDC.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

 

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One Comment “Que nous promet la rentrée politique de septembre 2014 en RDC ? – JJ Wondo O.”

  • KASEREKA MUKAMA

    says:

    Très belles analyses M. WONDO, la rentrée parlementaire de ce mois dite budgétaire risque d’être plutôt politique, comme nos dirigeants actuels ont toujours étendu leurs sales intérêts personnels à l’ensemble du peuple congolais et portant celui croupit dans la misère noire malgré leurs bons discours.
    Qui vivra, verra!

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