Après le pillage des minerais, bientôt le pillage de l’eau douce du bassin du fleuve Congo, Or bleu de ce siècle
Beaucoup de lecteurs ont lu sur notre site www.afridesk.org cette intéressante analyse de notre compatriote Sinaseli TSHIBWABWA (Expert en Biodiversité des Poissons d’eaux douces d’Afrique et Écotechnologie des Eaux continentales) publiée le 9 août 2017 : http://afridesk.org/fr/apres-le-pillage-des-minerais-bientot-le-pillage-de-leau-douce-de-la-rdc-or-bleu-de-ce-siecle-s-tshibwabwa/.
Nous vous présentons ici son interview après sa conférence sur le même sujet à la communauté congolaise de la ville de Toronto au Canada en septembre 2017. Dans cette interview, il dévoile sa vision et celle d’autres experts congolais sur les solutions aux problèmes du Lac Tchad. Contrairement aux objectifs quasi utopiques des deux projets de transfert des eaux du bassin du Fleuve Congo au Lac Tchad (Projet Transaqua et Projet Oubangui), les pistes de solutions proposées par M. Tshibwabwa sont réalistes, tiennent compte des intérêts des Congolais et des populations des pays riverains du Lac Tchad (Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad). En plus, elles n’auront pas les nombreux inconvénients de ces deux projets énumérés dans son analyse que vous pouvez lire ou relire sur notre site.
2 Comments on “La problématique des eaux du bassin du fleuve Congo et les enjeux géopolitiques sous-jacents expliqués par Sinaseli Tshibwabwa”
GHOST
says:PROJET « TRANSAQUA » ? LA RDC N´A AUCUNE RAISON DE S´IMPLIQUER
Même sans posseder des connaissances savantes en économie ou en hydrologie, la grande majorité des congolais savent qu´ils n´ont pas besoin de participer á un tel projet.
Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad sont assez riches pour lancer un projet d´un réacteur nucléaire capable de les aider á desaler l´eau de l´Atlantique. Ils peuvent toujours obtenir le combustible pour ce reacteur á bon prix de la part de la RDC.
La RDC n´a pas besoin de vendre de l eau pour survivre économiquement.. Toutes les ressources que ce pays possedent ne contribuent pas encore au bien commun, pourquoi « vendre » de l´eau des fleuves serait si rentable pour les congolais?
Il est temps de se passer de ce complexe de « panafricaniste » qui continue á bercer les illusions des congolais. la secheresse au Tchad ou au Niger n´est pas une question qui touche la sécurité ou la stabilité de la RDC.
MrDD
says:Merci beaucoup pour le compliment! Bisous