Trois armes pour renverser le régime ce 31 décembre 2017
Par Germain Nzinga Makitu
En suivant les déclarations de la Cenco et des laïcs par la voix desquels la hiérarchie catholique fait passer le message à la base populaire, je crois comprendre qu’il est désormais révolu le temps de se plaindre et de faire de simples constats que le pays va mal. L’église catholique est passée à la vitesse supérieure de l’exécution de son plan B, maintes fois annoncé depuis 2016.
« Un peuple qui a peur. Un peuple qui n’ose pas n’est plus un peuple créé à l’image de Dieu Créateur. » Se répètent les chrétiens catholiques durant leur prière dans les églises. Les chrétiens ont réussi enfin à identifier l’ennemi numéro un du peuple congolais. Il se nomme LA PEUR. C’est donc pour cette raison qu’il lui lance le cri de guerre : « Libérons-nous de la peur, de la résignation et de l’inertie coupable. »
Devant les murailles de cette oligarchie politique qui a pris en otage le destin de tout un peuple, l’église catholique fait désormais bloc pour faire entendre sa voix et imposer sa volonté en tant que partie intégrante du peuple congolais. Les millions de chrétiens sont en train de lever la voix et depuis le jeudi 18 décembre 2017, ils ont commencé à sonner les trompettes pour crier leur NON en vue d’abattre les murs de Jéricho symbolisés ici par les loges de Gombe, de Ma Campagne et de toutes ces forteresses érigées en plein centre de la capitale congolaise, travaillant jour et nuit pour domestiquer tout un peuple.
Ce NON à l’injustice de la dictature et de l’occupation de la terre de nos ancêtres, les chrétiens veulent le traduire dès le 31 décembre prochain par des actes concrets et non violents. Quels préalables de pression entendent-ils mettre en place ? Quelles armes devront-ils utiliser pour abattre la dictature impitoyable de Kabila ?
1.Trois préalables nécessaires pour une victoire certaine
a. Définir l’objectif principal de la marche
Dans leur longue bataille contre les forces d’occupation de leur pays, les congolais ont commis la grave erreur de ne jamais avoir un regard global qui voit la forêt parce que chacun d’eux regardait seulement les arbres de façon séparée. Nous nous sommes perdus dans les détails futiles sans adopter une prospective plus ample de notre destin.
Si nous voulons changer le cours des choses en cette année 2017 finissante, nous congolais nous devons cultiver un regard qui voit les choses lointaines comme si elles étaient devenues toutes proches. Nous devons pour ce faire cultiver jour et nuit cet idéal commun de libération de notre peuple sans plus aucune concession avec le régime en place depuis 1997.
Aucun combat ne prétendre atteindre la victoire si il ne se fixe très clairement un idéal puissant et commun auquel tous adhèrent. C’est au nom de cet idéal que chacun de nous se dit prêt à se battre sinon à mourir pour changer le cours de l’histoire. C’est également au nom de cet idéal commun que l’homélie du cardinal Laurent Mosengwo dans la liturgie de la nuit de Noel appelait tous les congolais à dépasser leur ego pour travailler, telles les abeilles, en synergie des forces et en équipe. Force est de constater l’adhésion de nombreux partis politiques et d’organisations non gouvernementales à cet appel.
Au final, l’objectif principal de cette marche du 31 décembre doit se résumer en une phrase : faire tomber le régime de Kabila quel qu’en soit le prix à payer. L’Acte de la Saint Sylvestre ayant fixé le délai du consensus au 31 décembre 2017, après il s’ouvrira un grand vide dans lequel plus aucun pouvoir ne sera légitime. Le peuple doit récupérer ses attributs de souveraineté pour imposer sa volonté à tous et à chacun.
Pourquoi cela ? Parce que nous sommes tous arrivés à cette conclusion claire et sans équivoque que cet homme (Kabila) est venu en RDC en mission commandée par les puissants et leurs proxys pour détruire notre pays et anéantir l’avenir de notre peuple. Négocier avec lui ne résoudra jamais rien tant est si vrai que nos objectifs restent diamétralement opposés aux siens et à ceux du système pour lequel il œuvre depuis 2001. Rien ne pourra être fait de positif avec lui. Seuls son départ ou sa chute peuvent devenir synonymes d’une nouvelle émergence pour le peuple congolais.
b. Définir la méthode qui porte à la victoire
Cet idéal de libération doit devenir tellement puissant dans l’esprit de chaque congolaise et congolais que plus aucun fils de ce pays n’acceptera de fêter le réveillon de nouvel An tant que le régime actuel reste en place et que le pays reste sous la férule de sa dictature. Il faut décourager toute manifestation, toute consommation de l’alcool et tout ce qui rend les congolais de minables victimes d’une culture bmw et inertes, indifférentes et apathiques devant les grands enjeux de leur avenir. La fermeture des boites de nuits et de bars dans la nuit du 31 décembre puis le refus de toute manifestation festive accéléreront la prise de conscience de la gravité de la situation et la volonté pour chaque congolais de mettre la main dans la pâte de la révolution congolaise en marche.
Ce jeûne mental et social va réveiller les esprits à se battre pour la CAUSE JUSTE de la libération de leur peuple. Les meneurs de la marche du 31 décembre prochain doivent à la fois bien réexaminer les échecs de marches antérieures et de réadapter de nouvelles stratégies qui prendront de cours et par surprise un régime qui a pris l’habitude de tuer sans sommation.
En termes clairs, la marche dans la rue de ce dernier jour de l’an 2017 doit être accompagnée de nombreuses stratégies dans les jours qui suivront pour dissoudre complètement l’assurance que l’ennemi a de lui-même et de ses moyens de défense, pour lui faire perdre l’équilibre et le faire douter de lui-même avant de le contraindre à prendre la fuite ou le chemin de l’exil sinon de retour dans la terre d’où il est véritablement originaire.
Une seule marche ne suffira point pour arriver à ces fins de libération. Il faut les multiplier et les étendre sur des semaines voire des mois jusqu’au point de faire vaciller les forces d’adversaire. Rappelons-nous qu’en 2015, nous étions à deux doigts de réussir ce pari après trois jours de résistance n’eut été le silence complice des politiciens qui étaient en devoir déclarer la prise du pouvoir qui était déjà dans la rue …
c. Dessiner le cadre politique post-Kabila
Il est très risquant de s’attaquer à un système sans au préalable se doter d’un autre système plus solide à mettre en place et qui le neutralise. Dès lors qu’au 1er janvier 2018 ou plus tard, le peuple congolais aura observé des signes de capitulation de ses adversaires et du vide du pouvoir, il lui aura déjà fallu anticiper sérieusement un consensus entre les forces civiles et les forces politiques sur la personne juste qui pourra guider les rennes du pouvoir durant transition entre la chute de Kabila et l’avènement de la quatrième République.
Cette personne ne doit pas être membre d’un parti politique. Elle doit être une personne idoine, un vrai patriote soucieux de la sauvegarde des intérêts supérieurs de la Nation congolaise.
En tournant mon regard du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest de la Rd Congo, honnêtement je ne trouve pas mieux que le docteur Denis Mukwege qui a le double avantage de ne pas être inféodé dans un quelconque parti politique mais qui a donné suffisamment des preuves d’être une personne de terrain et, via l’ensemble de ses actions et de sa pensée, fournit des garanties maximales et des atouts d’un grand patriotisme capable de travailler à défendre et à promouvoir les intérêts vitaux du grand Congo.
Cette personne doit travailler avec une équipe de collaborateurs outillés et bien informés en diplomatie, en géopolitique, en matière de sécurité etc. Au cas où le docteur Denis Mukwege l’ignore, je l’informe que le combat intellectuel mené à partir de la diaspora congolaise a révélé des congolais de grande facture intellectuelle et patriotique sur qui lui et nous du petit peuple nous pourrons compter sans risque de trahison dans les jours qui viennent. A titre d’exemple : le professeur Fweley Diangituka, Patrick Mbeko et Jean-Pierre Mbelu (en matière d’analyse de géopolitique et géostratégie) ; Boniface Musavuli (en matière des relations internationales) ; Prof. André Mbata Mangu (en matière de Justice et de refondation de l’État congolais) ; Me Rety Hamuli (en matières de poursuites judiciaires contre les crimes commis contre le Congo et les congolais) ; Joseph Anganda (en sciences de l’éducation) ; Claudine Cullin (en matière de défense de droits de femmes congolaises) et tant d’autres qui ne font pas partie du cercle des ceux avec qui j’ai collaboré de près ou de loin et pour qui j’éprouve objectivement une grande estime.
Point n’est besoin de souligner que cette partie de la diaspora doit faire jonction avec la grande partie de congolaises et des congolais qui luttent sur place et qui ont la maitrise des arcanes du pouvoir décadent et de l’alternative à lui opposer améliorer le climat politique global.
Le plus important, c’est d’entourer le futur chef de la transition congolaise d’une potentielle équipe de travail solide et efficace, bien avertie des tenants et aboutissants de la politique nationale, régionale, continentale et internationale. Et ce, dès que Kabila fuira ou sera mis hors d’état de nuire. Il pourra petit à petit améliorer dans la suite mais il a besoin d’un noyau dur et solide des personnes loin de tout soupçon de trahison.
2. Trois armes redoutables pour faire tomber la kabilie
a. L’arme spirituelle
« Bien sur le diable existe. Il peut posséder non seulement une personne mais tout un groupe et même des populations tout entières… Je suis convaincu que les nazis ont tous été possédés. Tout ce que vous avez à faire est de penser à ce qu’a fait Hitler – et Staline a fait pareil. Il est presque certain qu’ils étaient possédés par le diable … . Vous pouvez le croire en regardant leurs comportements et leurs actions, les horreurs qu’ils ont commises et les atrocités qui ont été commis sur leurs ordres. C’est pourquoi nous avons besoin de défendre la société contre ses démons. »
Ces paroles sont prononcées en 2006 par le père Gabriel Amorth, le redoutable exorciste italien de grand renom et tenez-vous bien, il les prononce au lendemain de l’investiture de Joseph Kabila du 6 décembre 2006.
J’étais resté stupéfait par les prédictions de cet homme de Dieu non pour ce que ce dernier disait du passé historique de l’Europe mais pour les prémonitions qu’il semblait faire sur le sort que l’élection de Joseph Kabila allait réserver plus tard à mon peuple. Et fort malheureusement, cela s’est vérifié dans les années qui ont suivi. Dans la comptabilité macabre actuelle, Kabila aura fait pire qu’Adolf Hitler et Staline mis ensemble.
Ceci dit, la grille politique et sécuritaire ne suffit plus pour saisir les ressorts psychologiques et spirituels qui guident l’agir d’un tel dirigeant qui prend un plaisir sadique à tuer des millions de ses sujets sans aucun état d’âme et à se targuer à déclarer devant la presse internationale sa fierté de mourir d’une balle dans sa tête.
En franchissant le seuil de la porte du Vatican pour aller MENTIR le Saint-Père, Joseph Kabila a commis la plus grave erreur politique qui va l’emporter de cette vie s’il ne se repent guère trop vite. Il a induit le successeur de saint Pierre en erreur, en lui promettant fermement de laisser le poste présidentiel en décembre 2017 tout en prétendant travailler avant cette échéance finale à pacifier le climat sociopolitique. Il a souillé la pureté de la tombe de saint Pierre. Il a enfariné les évêques qui se sont donné corps et âme pour élaborer les Accords de la Saint Sylvestre dont il ne respectera aucune clause.
Cet homme a démontré qu’il est ennemi de la vérité et du Bien commun et qu’il est uniquement guidé par la fourberie sinon par la soif du pouvoir et par la soif de sang conformément au Démon qui a investi tout son être profond. Tout comme le pape Pie XII (1939-1958) avait tenté une des puissantes prières d’exorcisme à longue distance sur le dictateur allemand, ainsi en est-il déjà en action contre ce suppôt du diable qui a pris l’habitude de boire le sang des congolais.
Par la puissance du Saint-Esprit, l’église a déjà récupéré son autorité spirituelle pour répandre le Sang précieux de Jésus-Christ sur tout le peuple congolais afin d’annuler toute ordonnance signée dans les ténèbres par Kabila et tous ses thuriféraires de Prima Curia ou d’autres loges qui ont pris en otage le destin des congolais. Ceux-ci ont encore quatre jours pour se repentir et laisser le pouvoir avant que ne deviennent inévitables leur anéantissement et celui de leurs familles.
Au-delà des cloches qu’ils entendent sonner chaque jeudi à 21 :00, Kabila et ses proches sont loin de comprendre ce de plus puissant qui se trame derrière. Ils doivent désormais prendre en considération ces puissantes incantations spirituelles par lesquelles l’Église prend autorité pour annuler tous les projets et ordonnances de l’Ennemi contre ce peuple béni du Congo et lever ses forces pour neutraliser tout ce qui s’avère attentatoire à une vie décente et au bien-être des congolais.
b. L’arme d’obstination civile jusqu’à la victoire
La hargne avec laquelle les chrétiens marcheront la journée du 31 décembre 2017 ne viendra pas d’eux-mêmes. Ce sera sous l’impulsion directe de la puissance de l’Esprit Saint répandue sur ce peuple laminé par la cruauté du monde que sera désormais annoncée la bonne nouvelle de liberté aux opprimés congolais, appelés à être libérés de leur prison et de leur esclavage. C’est par Son onction sur les chrétiens que ces derniers se rendront capables de braver les forces des ténèbres, de renverser ces dernières de leur piédestal et enfin d’abattre l’esprit de mort qui a envahi tout l’espace territorial congolais pour proclamer la Victoire de la Vie sur la mort.
C’est fort de la VICTOIRE de l’Esprit sur toutes ces forces humaines que les chrétiens vont rendre un vibrant témoignage. Ils vont marcher vers un idéal bien précis. L’idéal de libération pour reconquérir la souveraineté bafouée de la nation congolaise. Ils vont remettre debout tout leur peuple qui sera enfin prêt à redresser le front longtemps courbé.
Cette victoire ne sera possible qu’au prix d’abnégations personnelles et collectives et à la grande persévérance qui poussera tous à continuer de marcher encore et encore jusqu’à ce que recule l’adversaire et qu’il batte en retraite. « La patrie ou la mort » doit rester le seul leitmotiv des marches pacifiques à venir.
c. L’arme politique et militaire
Ces marches chrétiennes dites pacifiques et non violentes ne seront que la première phase qui déblaie le terrain à l’avènement d’un nouvel ordre politique congolais à mettre en place dès la chute de Kabila.
Ce nouveau paysage politique aura à son actif des taches essentielles en vue d’assainir le climat politique, notamment :
en supprimant les institutions républicaines passées (présidence, parlement et sénat) infectées par des infiltrations massives et par une médiocrité innommable;
en neutralisant tous les collaborateurs ayant consolidé le système d’occupation via un Tribunal National Extraordinaire ad hoc;
en nettoyant l’armée nationale de tous ses infiltrés et en la réformant pour en faire un instrument efficace de défense de la souveraineté nationale ;
en neutralisant la CENI pour créer, via un nouveau consensus national, un nouveau cadre d’organisation politique qui faciliterait enfin des élections libres, libres et transparentes ;
enfin en créant un nouveau climat d’affaires qui pousserait le grand Congo à pouvoir financer lui-même l’organisation de ses élections présidentielles, législatives et provinciales afin d’éviter toute ingérence des puissances internationales qui ont pris la triste habitude de mettre à genoux ce vaste pays depuis l’Acte de Berlin.
Tout ce que je viens de dire plus haut ne pourra aboutir si nous ne convoquons pas la collaboration de deux armées : l’armée céleste qui s’est déjà dite prête à accompagner les chrétiens dans leur marche pour leurs libertés fondamentales et l’armée nationale congolaise formée des filles et des fils congolais épris d’un grand sens patriotique pour la grande cause nationale. C’est elle qui appuiera les efforts précédents et les fera respecter dans l’avenir…
Notre victoire est certaine parce que nous défendons une cause juste pour l’avenir de nos enfants et petits-enfants à qui nous avons le devoir de léguer le territoire national hérité de nos ancêtres sans en perdre un seul millimètre carré !
Congolais, l’heure est enfin arrivée de nous tenir la main dans la main et de NOUS METTRE TOUS DEBOUT pour récupérer notre fierté d’être nés congolais et notre dignité de le mériter. Et c’est uniquement à cette condition que Dieu bénira l’avenir de notre peuple!
2 Comments on “Opinion : Trois armes pour renverser le régime ce 31 décembre 2017 – Germain Nzinga”
Kilimasimba
says:Je vous cite : « Kabila aura fait pire qu’Adolf Hitler et Staline mis ensemble ». Je sais que les Congolais se sentent humiliés de la situation qu’ils vivent depuis l’avènement de ce conglomérat d’aventuriers en bottes en caoutchouc. Cependant, il ne faut pas exagérer non plus en manipulant (?) l’opinion congolaise en affirmant que Kabila aurait fait pire qu’Hitler et Staline réunis. Personne en nie que le régime Kabila a été destructeur en vies humaines mais il n’aura jamais tué autant que les deux dictateurs cités précédemment. Simple question de rigueur intellectuelle.
GHOST
says:« Rigueur intellectuelle » ?
Pie XII, nonce apostolique en Allemagne..il avait vu naître le Nazisme en Baviere.. Son rôle dans l´extermination des juifs et pire celui de l´église Catholique dont les prêtres allemands faisaient office d´aumonier pendant l´invasion de l´ex URSS..avec des crimes horribles… hem, citer Pie XII dans le contexte congolais ou même son « exorcisme´ contre Hitler est très discutable.
Pie XII qui avait signé l´accord de Latran avec l´allié d´Hitler qu´était Musolini et qui avait fermé les yeux pendant la Shoa… n´est pas une bonne réfernce en matière d´exorcisme.
http://www.lefigaro.fr/international/2009/12/22/01003-20091222ARTFIG00318-pour…
Pour Pie XII, la question juive était secondaire**
Pas de confusion, nous soutenons l´action de l´église Catholique au Congo, mais compter sur l´exorcisme pour renverser Kabila c´est un peu aller trop vite en besogne. Cette science exige une perception et une interpretation plus « academique » de nos jours.
Les chrétiens congolais devraient de temps en temps relire le livre de Job dans l´AT.. pour admettre que cette dualité qu´ils continuent á employer dans leur comprehension spirituelle de la Bible ne correspond pas á la comprehension orginale hebraique.
Dieu selon les juifs est l´auteur du mal et du bien… « De la lumière vient les tenèbres et des tenèbres vient la lumière » ¤
¤ ASPECT MILITAIRE ?
Une fois de plus, essayons d´avoir une approche plus pragmatique quand il est question de l´armée et ses membres. Mieux vaut attendre avant de lancer des « fatwas » sur un progrom dans les rangs des FARDC.