Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 29-03-2017 10:50
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Opinion : Où va la RDC après l’échec des négociations de la CENCO ? – Germain Nzinga

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Où va la RDC après l’échec des négociations de la CENCIO?

 Par Germain Nzinga Makitu

Le lundi 27 mars soir, les rideaux sont tombés au centre interdiocésain où se tenaient les pourparlers de la dernière chance. D’après le communiqué officiel de prélats, la Cenco jette l’éponge et met derechef un terme à sa mission de bons offices. Une déclaration d’une grande portée politique et qui met le peuple face à un vide juridique, devant l’inconnu d’un lendemain où tout sera possible, le meilleur comme le pire. A quoi pourrons-nous nous attendre dans les jours et les semaines qui suivront ?

1.     Le retour de la RDC au schéma du 19 décembre 2016 à minuit

D’après les prévisions constitutionnelles, le mandat du président élu est une fois renouvelable. Joseph Kabila élu « démocratique » (c’est selon) en 2006 et en 2011 se voit dans l’incapacité juridique de renouveler son mandat. Et la date du 19 décembre 2016 signait la fin officielle de l’imperium de son pouvoir présidentiel. Le peuple s’était décidé de le lui faire comprendre de gré ou de force afin de ne pas lui donner l’occasion de réussir son glissement. D’un côté, le peuple qui grondait d’impatience et de l’autre la kabilie qui se surarmait pour écraser toute velléité de liberté.

C’est dans ces conditions d’une extrême tension politique et de risque d’escalade de violences sans pareille que la Cenco a accepté de présider la mission de bons offices qui réunirait autour d’une table la classe politique pour pouvoir enfin accoucher l’Accord dit inclusif de la Saint Sylvestre que malheureusement ni Joseph Kabila ni sa famille politique n’accepteront jamais pour la simple raison que cet accord stipule l’organisation des prochaines élections sans Joseph Kabila. Le président de la République qui n’a jamais renoncé à poursuivre illégalement son mandat sous toutes ses formes voit dan cet accord un guet-apens et un obstacle contre ses ambitions politiques.

Kabila veut rester au pouvoir par toutes les manières et c’est pour cette raison qu’il faut comprendre les stratégies de la Majorité présidentielle pour empêcher son application. C’est le même Kabila qui déclarait en janvier 2016 : « Je n’ai peur ni du sang, ni de la sueur, ni des larmes et j’assumerai jusqu’au bout toutes mes responsabilités de tout ce qui va se passer dans les mois à venir ». Cette déclaration illustre à merveille la personnalité psychopathologique de kamikaze politique de type djihadiste qu’est le président Kabila. »[1]

C’est que Kabila et les siens attendaient du dialogue de la Cenco, ils l’avaient déjà obtenu le 20 décembre 2016, à savoir faire le glissement en douceur, sans trop de casse ni de menace de la part d’un peuple en furie. Le décès d’Etienne Tshisekedi est venu le conforter dans la position de se maintenir au pouvoir maintenant qu’il sait que dans l’opposition qu’il s’est employé à infiltrer et à diviser, il n’y a plus personne qui fait le poids comme le sphinx de Limete et que la voie libre à un troisième mandat lui semble acquise sans trop d’obstacle.

2.     Joseph Kabila a les mains libres pour appliquer son schéma de kamikaze jihadiste

Si les puissances occidentales jouent réellement à la franchise dans la recherche de solution pacifique via un certain accord de la Saint Sylvestre qu’elles prétendent soutenir, alors le refus de Kabila de signer cet accord équivaut simplement à une gifle cinglante contre l’opinion internationale et par voie de conséquence, il signe par là son acte d’isolement international et de mort politique.

Notez cependant l’importance de cette formule conditionnelle « si les puissances», dans la mesure où comme je vous avais prévenu dans une publication antérieure (Stratégie des ennemis du Congo : taper du poing sur la table tout en négociant en dessous de la table)[2], le refus de Kabila peut entrer dans un sale jeu diplomatique bien huilé de se faire blâmer par ces puissants qui en réalité souhaitent ardemment le voir demeurer au poste de commande de la RDC.

Ces puissants s’emploient ainsi à faire des déclarations au parfum diplomatique, assorties des condamnations, juste pour apaiser la colère du peuple congolais et pour, au final et suivant leurs projets prédateurs, reprendre en main le contrôle de toute la situation politique dans les jours qui suivront. Le peuple congolais qui peine à comprendre que son ennemi est un système risque impardonnablement de concentrer ses forces de résistance sur un adversaire qui n’est qu’une marionnette d’un système cruel et ennemi auquel recourent tristement les forces de résistance congolaise pour croire chercher et trouver un appui solide à leur combat.

Dans l’hypothèse que Joseph Kabila serait réellement isolé du champ diplomatique international, alors il faudra s’attendre de sa part, à la mise en application de la seule arme militaire qui lui reste après avoir perdu celle du consensus politique et celle de la reconnaissance de représentations diplomatiques mondiales.

Et c’est à cette seule arme militaire que Joseph s’est préparé depuis trois ans déjà pour se maintenir au pouvoir. Il deviendra féroce et cruel. Il massacrera via des milices qu’il a sous-louées pour la circonstance. Il va déployer la dernière énergie de tuer qui lui reste pour anéantir quiconque lui barre la route à sa survie politique. Les jours à venir, le peuple congolais découvrira le véritable portrait jihadiste d’un Kabila qu’il ne connaissait pas auparavant. Celui qui se faisait passer pour le « momeki maki »[3] ne se cachera plus de prendre désormais pour modèle, son ami et voisin, le tyran Pierre Kurunzinza qui s’est imposé e dehors du cadre constitutionnel par la force des armes et par la violence extrême sur la classe politique et sur son peuple.

Et Joseph Kabila entend appliquer cette méthode Kurunziza qui consistait en son temps à pousser la population dans la rue, à mater un semblant de coup d’état puis à tirer profit de ce coup d’état pour procéder aux arrestations voire à des assassinats massifs de leaders d’opinion. Joseph Kabila quant à lui tirera profit de cette méthode pour décréter un état d’urgence qui lui permettra de détenir « officiellement » entre ses mains un cadre politique qui balaie toutes les lois précédentes et qui aura l’avantage de concentrer entre ses mains tous les pouvoirs (législatifs, exécutifs et judiciaires) en vue de faire désormais de la RDC, un Etat d’exception.

L’auteur de ces lignes vous disait le 14 mai 2015 que « dans le contexte actuel de la région des Grands Lacs, la crise qui a secoué le Burundi se veut plutôt un puzzle dont les pièces du conflit sont disséminées dans une stratégie de ruse, qui mêle apparence et réalité pour fixer la force ennemie sur un leurre et pour concentrer ses forces sur son lieu de dispersion. Ainsi donc, derrière la crise burundaise se dessinent de grandes manœuvres politiques qui annoncent une redistribution des cartes suite aux échéances électorales à venir qui devraient se dérouler au Burundi (2015), en RdCongo (2016) et au Rwanda (2017). »[4]. Conformément à ce que nous avions dit pour prévenir l’opinion nationale congolaise, l’on se rend bien à l’évidence que la destination finale de ce grand désordre politique en cours en Rdc est justement d’organiser des élections présidentielles avec une nouvelle constitution sur mesure des ambitions de pérennisations de pouvoir de Kabila.

De ce matin du mardi 28 mars 2017, Joseph Kabila a pris la décision de « résister ». Il a compris que l’occident se limite à proférer des menaces.[5] Après le départ d’un Barack Obama impliqué dans la résolution de la crise interlacustre et de l’arrivée à la Maison Blanche de Donald Trump pilotant une politique étrangère aussi floue que désintéressée sur l’Afrique, Joseph Kabila sent en même temps sa position confortée par le décès du leader Etienne Tshisekedi et par l’axe Kinshasa-Moscou redynamisé par le récent voyage de She Okitundu en ce temps de climat de quasi-reprise de la guerre froide.

Dans ces conditions, Il n’a plus besoin de compromis politique pour une gestion consensuelle du pays jusqu’à l’organisation des élections présidentielles où il serait déclaré non partant par l’Accord de la Cenco. Lui tient coûte que coûte à se maintenir au pouvoir et pour ce faire, il ne compte plus que sur la force brutale. Il ordonnera très bientôt des arrestations dans les rangs de l’UDPS et du G7[6]. Il sera prêt à tout pour conserver son pouvoir même si, pour y arriver, il devra mourir comme un kamikaze.

3.     La Cenco peut-elle transformer son échec en victoire ?

Dans l’interview de Donatien Nshole accordée aux journalistes hier lundi 27 mars 2017, le secrétaire général de la Cenco relevait les deux points de blocage des négociations, à savoir la liste de trois noms à présenter au chef de l’Etat et la présidence de la CNSA. Par la même occasion, il annonçait la décision des évêques congolais de mettre un terme à leur mission de bons offices ce même lundi 27 mars soir à 20h00 tout en demandant au président Kabila de prendre ses responsabilités de garant de la nation. Cette formule, loin d’être une reconnaissance tardive du caractère juridique et légal de la présidence de Kabila, cache à peine une accusation contre sa personne qui viole l’institution de la présidence de par son obstination à saborder les accords conclus.

Cette formule nous rappelle une autre déclaration de Mgr Marcel Utembi quelques mois avant où il reconnaissait devant la presse que « les clés de la résolution du problème congolais se trouvent entre les mains du président Kabila » comme pour indiquer où et qui constitue le goulot d’étranglement du processus démocratique en RDC. Cet homme de Dieu restera logique avec lui-même lorsqu’il y a une semaine, devant la tribune de l’ONU, il accusera et la Majorité présidentielle et le Rassemblement d’être responsables de la crise politique congolaise tout en insinuant que depuis le décès d’Etienne Tshisekedi, c’est Joseph Kabila qui est devenu le patron et de la majorité et de l’opposition congolaise qu’il a réussi à assujettir à ses desseins via des corruptions à grande échelle et des propositions des postes ministériels.

Alors, que sera la suite dès lors que les évêques ont décidé de jeter l’éponge ? A cette question, l’abbé Nshole a tenté hier lundi de donner une ébauche de réponse qu’il importe d’approfondir. « Avant les bons offices, il y a leur mission prophétique. Comme Pasteurs, ils ne vont jamais se taire pour la cause de la RDC. Ils ne vont jamais laisser faire n’importe quoi dans la mesure de leurs possibilités (…) Finie la mission de bons offices, les évêques reportent leurs toges de la mission prophétique. Le prophète est celui qui dénonce, le prophète est celui qui annonce, mais encore que le prophète doit être celui qui est écouté par les brebis, la population que vous êtes. »[7]

Le mot magique est lâché : les évêques reprennent leur rôle prophétique de dénoncer l’illégitimité du pouvoir actuel qui veut s’exercer en dehors de l’Accord de la Saint Sylvestre que ce même pouvoir a refusé de ratifier par sa signature. Les mêmes évêques se proposent ainsi d’annoncer un message à la base populaire congolaise qui détient le véritable pouvoir souverain qui a été confisqué par un petit groupe d’individus.

Pour rendre leur message de dénonciation plus efficace et porteur de changements sociaux, les évêques congolais doivent cependant se rendre à l’évidence que le dictateur avec qui ils ont accepté de traiter depuis cinq mois ne croit pas à la justice ni à la vérité de la parole donnée. Il est un roublard, un rusé et utilise tout ce qui se présente à sa portée pour l’intégrer à son plan d’occupation de notre pays. Les évêques doivent aussi savoir que ce Kabila là est un sanguinaire prêt à mourir pour conserver son trône et que le seul langage qu’il est capable de comprendre est celui de la brutalité et de la violence. Il ne croit qu’au rapport des forces et que toute action qui consisterait à vociférer est une pure perte de temps et d’énergie.

La seule manière pour les prélats congolais de plier Joseph Kabila, c’est d’utiliser la Parole de vérité et de libération dont ils sont détenteurs pour demander au peuple otage de l’AFDL depuis deux décennies, de s’impliquer pour son propre intérêt et l’intérêt supérieur de la Nation, à des actions massives de résistance et de désobéissance populaire face à Kabila et à tout ce qui touche à son pouvoir. Ils doivent muscler leur discours à l’instar du prophète Amos pour former une opinion nationale qui prend conscience de la gravité devant laquelle se trouve la Nation congolaise.

Et faut-il le rappeler, l’actuel isolement diplomatique de Kabila ressemble étrangement à celui de Joseph Mobutu en 1997 et qui l’a amené à fuir dans un pays étranger.

« Comme Mobutu, tout ceux qui ont cru en lui comme garant de la stabilité de la région ont commencer peu à peu à se rendre compte qu’il devient même la personne qui risque à causes des manœuvres dilatoires et subterfuges pour établir les jalons d’une alternance politique démocratique et pacifique en RDC constituer un danger pour la vie et le bien  être de ses compatriotes et surtout la stabilité de toute une région du monde la région de grands lacs »[8].

Autant les pays voisins tels que l’Angola et le Congo Brazzaville redoutent le flux massif des refugiés fuyant un nouveau conflit armé en RDC, autant la SADC, l’Union Africaine et les puissances occidentales qui ont cru trouver en Kabila la solution à la pacification de la RDC le voient désormais comme le problème majeur du processus de stabilisation de ce vaste pays. C’est à l’interstice de cette nouvelle donne géopolitique d’un Kabila vomi de l’intérieur comme de l’extérieur du pays que peuvent réussir les actions de désobéissance et ensuite de défenestration de Kabila et de son système inique.

Le temps n’est plus aux discours oiseux mais aux actes concrets de libération. Le retour au schéma du 19 décembre 2016 à minuit autorise le peuple à appliquer l’article 64 de la Constitution aux fins de mettre hors d’état de nuire ce groupe d’individus qui tient à usurper le pouvoir et à le conserver par la force brutale. Et comme à Manille aux Philippines en 1986 où le cardinal Jaime Sin lança un appel de libération au peuple à descendre dans la rue en donnant lui-même l’exemple en compagnie des prêtres et religieuses placés tous en première ligne de la marche, les évêques congolais sont appelés à faire plus que dénoncer.

Pour arriver à convertir leur échec de négociation en force de victoire, les évêques congolais ne doivent-ils pas prendre la tête du mouvement de résistance en donnant l’exemple à toutes les brebis qui se sentiront galvanisées de pouvoir enfin initier un tel mouvement populaire de grande ampleur et seul capable de sauver la Nation en péril. La véritable prophétie et le martyre chrétien se définissent à ce prix-là !

GERMAIN NZINGA MAKITU

Références

[1] J.-J. WONDO, RDC : Kabila est plus qu’engagé dans une logique guerrière contre les congolais dans http//www.afridesk.org

[2] G.NZINGA MAKITU, Stratégie des ennemis du Congo : taper du poing sur la table tout en négociant sous la table dans http//www.nzingagermain.com.

[3] En traduction française : « le porteur des œufs », expression pour exprimer les efforts de Kabila durant la formule 1 + 4 où il devait jouer à l’équilibriste pour maintenir un climat politique de paix et de démocratisation.

[4] G. NZINGA MAKITU, Faire beaucoup de bruit à l’Est pour attaquer à l’Ouest. La crise burundaise à la lumière du sixième stratagème chinois dans http//www.afridesk.org.

[5] B. AMBA WETSHI, Discussions directes : les évêques jettent l’éponge dans http//www.congoindependant.com.

[6] Ibid.

[7] P. MULEGWA, Nshole : Les évêques ont décidé de mettre fin à leur mission aujourd’hui dans http//www.actualite.cd.

[8] J.-M. KAYUMBA, La Majorité Présidentielle dresse le décor de la chute de Kabila dans http//www.actualite.cd.

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One Comment “Opinion : Où va la RDC après l’échec des négociations de la CENCO ? – Germain Nzinga”

  • GHOST

    says:

    ECHEC ET « REGIME SPECIAL » ?

    Parler d´un « ECHEC » c´est un peu…discutable..Même Kabila accepte que 98 % du travail de la CENCO est accepté..Selon lui même, il est de son devoir de faire le reste de 2 %*
    Dans sa réponse aux congolais le mardi 28 mars, Kabila a implicitement accepté le principe d´une désignation d´un Premier Ministre par le Rassemblement…mais semble avoir des « reserves » sur la désignation du Conseil des Sages…envers qui il a un conflit très personel et s´oppose implicitement á que Lumbi assume la présidence du Comité de suivie*

    REGIME SPECIAL

    Kabila a accepté ce « concept » et reconnait implicitement que seul l´accord de la Cenco est la source de légimité pour toutes les institutions au Congo en ce moment. Ceux du Rassemblement qui avaient mis au point ce concept de « REGIME SPECIAL » affirment eux même (Lutundula) que l´accord de la Cenco est appliqué depuis janvier 2017..car Kabila et le Parlement continuent á exercer leurs fonctions sur base de ce « régime special »**

    WAIT AND SEE

    Nous ne pouvons pas nous prononcer pour un « échec » quand Kabila lui même affirme être en faveur de 98 % de l´accord et serait disposé á laisser le Rassemblement designer le premier ministre. Mieux? Kabila insiste sur la tenue des élections cette année.. Même si les congolais doivent se mefier de ses propos, son speech devant le Congrès va determiner si la mediation de la Cenco est un echec.

    RECEMENT EN RUSSIE..

    She Okitundu qui était en visite de « lobbying » en Russie a eu une réponse utile: la Russie considere l´accord de la Cenco comme la seule voie raisonable pour l´avenir de la RDC..
    La Russie étant membre du « club » des sponsors…Wait and see

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