Opinion personnelle : Les leçons à tirer de la cacophonie actuelle
dans la résistance congolaise
Germain Nzinga Makitu
Depuis qu’a été lancé le débat sur la possibilité ou non du dialogue de l’opposition congolaise avec le régime Kabila, il règne une telle cacophonie dans le chef de nos acteurs politiques qu’il devient très difficile à tout analyste de démêler l’écheveau de la crise congolaise.
Les événements survenus à Bruxelles ce vendredi 28 août 2015 forment le point d’orgue de cette dissension qui a élu domicile auprès de ceux qui hier combattaient (ou prétendaient combattre, c’est selon) contre le régime scélérat de Joseph Kabila. J’ai par ailleurs observé auprès de plusieurs congolaises et congolais qui croient encore contre vents et marées à l’émergence d’un Congo nouveau, une consternation jumelée au désespoir sans limite de voir les troupes de combat divisées par celui-là même qu’elles sont sensées combattre… Un désespoir amer mêlé d’un sentiment de défaitisme et d’un trou noir pour l’avenir de notre peuple.
Les lignes qui suivent vont aller dans le sens contraire de cette lecture par trop pessimiste des événements actuels en démontrant en quoi la cacophonie actuelle que vit la résistance congolaise pourra bien engendrer une grande opportunité pour la victoire finale en 2016.
Depuis que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue politique entre les forces politiques congolaises, la classe politique y a malheureusement cru dur comme fer et ce, plus fortement encore que le géniteur de ce projet qui vise à œuvrer moins à l’avenir prospère du Congo qu’aux intérêts individuels pour sa seule survie politique et pour celle de son régime décadent. Pendant que le pouvoir en place n’en parle presque plus, il est étonnant de constater la manière minable avec laquelle la société civile (chefs coutumiers et leaders religieux) a récupéré ce projet pour en faire l’unique sésame pour un Congo pacifié et stable. L’opposition politique congolaise disloquée, quand elle dit oui ou quand elle s’oppose à ce projet, voit son leader autoproclamé détenteur de l’imperium en 2011 se métamorphoser en défenseur acharné et quasi en allié politique de celui-même qui avait usurpé il y a à peine quatre ans le verdict du peuple congolais.
Ce dialogue politique avec Kabila, les leaders de la société civile et ceux de la classe politique en parlent à longueur de journées au point où l’opinion nationale congolaise, connaissant à fond la duperie et la ruse de Kabila, commence à émettre des doutes sérieux et à comprendre que cet acharnement généralisé pour y participer pourra bien cacher d’autres calculs et intérêts politiques partisans, faits de compromission et de trahison. En somme, le résultat est pour le moins chaotique : le peuple congolais tout entier, tant dans sa classe politique que dans sa masse populaire, est divisé entre les pro-dialogistes et les anti-dialogistes.
Joseph Kabila dont la stratégie actuelle consiste à diviser pour régner semble savourer sa première victoire dans sa marche programmée vers un troisième mandat.
Tout analyste sérieux sait pourtant que ce qui advient ce mois d’août finissant est fruit direct d’un long travail de sape organisé par les services de sécurité congolais avec en tête Kalev Mutond, l’actuel administrateur général de l’ANR, qui est devenu l’interlocuteur incontournable des acteurs politiques congolais et ceux de la société civile. Plus que de la sécurité de la République, ce commis de l’État congolais œuvre jour et nuit pour assurer la pérennisation du pouvoir de Kabila. Ses contacts politiques çà et là sont accompagnés, outre des corruptions matérielles à vaste échelle, de promesses fallacieuses faites aux politiciens congolais, dont Étienne et Félix Tshisekedi, juste pour duper ces derniers et leur faire perdre l’aura politique qui pourrait faire ombrage en 2016 au candidat Kabila.
En recevant les leaders religieux en juin 2015 sous la fausse formule des concertations populaires tout comme en invitant les acteurs politiques à un prochain dialogue national, Kabila n’a qu’une seule idée en tête : poser les bases d’un troisième mandat en 2016 et pour ce faire, éliminer un à un les obstacles humains qui pourraient faire barrière à la réalisation de son funeste projet politique.
Il joue sa funeste musique sur la corde de la légendaire naïveté du politicien congolais qui depuis des lustres croit piteusement à la bonne volonté de son adversaire politique pendant que ce dernier dit ceci pour faire son contraire.
En tout état de cause, quand je disais que Joseph Kabila a réussi à diviser le combat contre son régime, je me dois de vous rappeler qu’il a commis la méprise de s’y être employé trop tôt.
Le fait que le travail de sape de ses services de sécurité commence à porter du fruit dans le débauchage de grands calibres de l’opposition (Tshisekedi) et de la résistance (Rex Kazadi) dont la nature de leur action politique apparait à la lumière du jour en ce mois d’août 2015, quasi une année avant les échéances électorales, constitue une erreur politique monumentale de la part de Joseph Kabila. Si ce qu’il a réussi à faire la semaine dernière, il pourrait l’avoir réservé plutôt pour août 2016, soit quelques mois avant la date butoir, il engrangerait un succès électoral indéniable en sa faveur car, par effet de surprise, il aurait pris de revers l’organisation de ses adversaires et il aurait alors réussi à imposer son plan.
En revanche, en le faisant une année avant, sa stratégie perd l’effet de surprise et donne à ses adversaires l’opportunité de faire un recul tactique, de réfléchir sur la stratégie politique actuelle de Kabila, d’analyser son mode opératoire et de détecter ses manœuvres dilatoires. Grâce à sa précipitation à mettre coûte que coûte en place les infrastructures du prochain coup d’état constitutionnel et de la fraude électorale, la plupart de congolais savent désormais les intentions cachées du « taciturne » Joseph Kabila, ses véritables visées politiques murées dans son silence ou tout au plus dans ses déclarations occasionnelles alambiquées, pleines de sous-entendus et d’équivoques, ses méthodes de corruption et de ruse par lesquelles il entend damer le pion à ses adversaires et reconquérir le pouvoir en 2016 et enfin, pour y arriver, sa farouche volonté de diviser et de débaucher les forces de changement pour neutraliser toute once de contradiction.
Ces méthodes sont tout à son honneur de fin manœuvrier ! Qu’à cela ne tienne! Mais la seule erreur à sa charge est de le faire une année avant les échéances, car alors, sans le savoir, Joseph Kabila offre à ses adversaires le temps de se reprendre de leurs erreurs commises, de se réarmer et au final de radicaliser désormais leur combat sans plus aucune possibilité de dialoguer avec un politicien machiavélique dont on aura compris que le mensonge et la ruse sont pour lui l’unique voie de gouverner la chose publique.
Les événements de vendredi 28 août dernier bénéficient en outre de cet avantage d’avoir exercé un effet cathartique sur la résistance congolaise. Depuis 1960, la classe politique congolaise s’est caractérisée par sa grande propension à la trahison de la cause du peuple. Ils sont à compter à bout de doigt le nombre de politiciens congolais qui servent leur peuple sans jouer le double jeu qui consiste à se proclamer opposants la journée et à travailler la nuit pour le compte du régime en place, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes et un probable positionnement dans le nouveau partage des postes de gouvernance. La trajectoire politique sinusoïdale d’Étienne Tshisekedi comme celle de nombreux ténors de l’opposition en donne la preuve.
Les événements de ce week-end à Bruxelles ont sonné la fin de la recréation politique au Congo. Tout en regrettant amèrement les violences physiques exercées sur des compatriotes congolais par des congolais, ces événements auront marqué un nouveau tournant politique où se dessinent le portrait-robot de chaque politicien congolais et ses réseaux réels. L’opinion publique congolaise commence à comprendre qui est quoi dans cette étrange constellation politique de son pays. Même au niveau des combattants, l’opinion commence à ouvrir les yeux pour ne plus mystifier quiconque pour le seul motif qu’ils injurient Kabila via des réseaux sociaux pendant qu’ils vont lui monnayer discrètement des faveurs. Les acteurs du combat en se méfiant de ceux qui se disent combattants tout en vendant la cause à l’ennemi, amorcent une nouvelle phase dans leur travail.
Désormais, aucune caution de crédit ne sera accordée à qui que ce soit dans la sphère de la résistance ou de l’opposition politique congolaises. En « enterrant » Tshisekedi comme dans une opération de sa démystification, c’est un message très fort que cette jeunesse lance à la fois à l’adresse de certains ténors soit de l’opposition soit de la résistance qui se servent de leur statut social pour monnayer postes politiques ou avantages matériels. Un message fort également vis-à-vis de tous les politiciens congolais en mal de positionnement et en demeure d’être enterrés comme leur leader maximo dans le cimetière de l’histoire, s’ils ne se prononcent pas clairement en faveur de la souveraineté inconditionnelle du peuple qui leur a donné mandat et du camp – soit de l’ennemi soit du peuple – dans lequel ils entendent œuvrer.
La cacophonie vécue présentement dans la sphère politique convainc tout le peuple congolais de cette douloureuse vérité selon la quelle, à l’exception près d’une poignée à chercher du reste à la loupe, TOUTE la classe politique est POURRIE. Elle est vénale, sans idéal, sans longueur de vue sur la prospérité et la grandeur de leur peuple, inclinée sur les intérêts immédiats, égoïstes et mesquins sans ambition de l’avenir de ce pays. Tout analyste sérieux a compris qu’il n’y a RIEN à attendre de leur part, préoccupés qu’ils sont de travailler jour et nuit pour la pérennisation de l’occupation du pays par des forces politiques et militaires étrangères dont ils ont choisi d’être des minables valets, quitte à en tirer des avantages matériels et sociaux. Ils ont accepté de vivre en laquais et en esclaves des occupants moyennant leurs propres avantages. Ils ont renoncé au sens de l’honneur et de la dignité qui fait la fierté de tout peuple. Ils sont devenus des monstres et des dangers publics…
Une seule voie d’issue : les identifier un à un et les isoler de l’action publique pour les mettre hors d’état de nuire. Ensuite se concentrer sur la MINORITÉ clairvoyante et active qui est prête à sacrifier sa vie pour le renouveau de ce pays. Cette minorité doit se donner comme devoir principal d’éclairer le peuple sur le véritable visage de ses ennemis qui prétendent travailler à son bonheur de vivre qui n’est jamais arrivé 55 ans après son indépendance. Préparer ce même peuple à ne plus jamais compter sur ces politiciens véreux et par conséquent le pousser à se prendre en charge. Préparer le peuple congolais à isoler ces traitres, à commencer à se gérer soi-même et à vivre sans eux et loin d’eux. Récupérer par les mêmes masses populaires le POUVOIR qui est le leur pour faire émerger désormais un nouveau leadership dont cette jeunesse de Bruxelles a donné le ton.
Les événements du 28 août 2015 doivent nous pousser d’aller au-delà de la marche et de la contremarche organisées dans la même ville et à la même heure avec la prépondérance de la première sur la deuxième. Ce n’est pas en se violentant les uns les autres sur les rues de pays étrangers que nous aurons changé le destin de notre pays. Retenons cette vérité : rien n’est encore gagné tant que ne sont pas atteints les objectifs du vrai combat de la souveraineté congolaise.
Depuis le mois de mai 2015 que Joseph Kabila a lancé l’idée du dialogue, il faut se rassurer d’une chose : il n’a jamais cru ni à ce dialogue qui n’aura jamais lieu ni aux résolutions qui pourront en sortir d’autant plus que cet homme politique ne tient JAMAIS ses promesses. Kabila savait plutôt qu’en appelant ses adversaires au dialogue et en faisant des fausses promesses aux résistants qui, au deuxième trimestre 2015, sont descendus nombreux à Kinshasa pour postuler à des postes politiques ou aux grands calibres de l’opposition qui se sont faits brusquement des hérauts du message de PPRD jusqu’à aller expliquer à Goma ou à Mbuji-Mayi le bien-fondé du même dialogue, Kabila ne tient ni ne tiendra NULLEMENT à la tenue de ce dialogue.
Non jamais ! Il ne le fera jamais au grand risque de remettre sur le devant de la scène politique son adversaire coriace qui, plus hier qu’aujourd’hui, a incarné le rêve de libération du peuple congolais. Il ne lui fera jamais un tel cadeau politique ! Pourquoi alors a-t-il lancé pareille idée saugrenue du dialogue politique national en l’invitant avec insistance?
Primo, il s’est plutôt servi de ce concept creux pour appâter les politiciens congolais et les entrainer sur un terrain glissant et périlleux où l’un après l’autre ils sont en train de perdre leur aura politique et leur crédibilité morale auprès de leur base électorale, se déchirant en même temps les uns les autres entre ceux qui veulent s’y rendre et ceux qui s’y refusent. Perdant leur cohésion d’action et leur intégrité morale, laissant par là pour 2016 sur le camp politique un seul candidat « crédible » qui n’est rien d’autre que Joseph Kabila qui a déjà ruiné pour des décennies l’avenir du peuple congolais mais qui n’aura plus, face à lui, un seul adversaire digne de ce nom.
Secundo, le même Kabila se servira de cette division pour détourner de plus en plus l’attention de la fronde du combat politique contre son régime dictatorial. Son art politique en ce temps présent consiste à créer pour le compte des congolais, via le slogan de ce dialogue factice, un nouvel ennemi public. Kabila joue à la digression. A sa place, il a installé un adversaire fictif. La majorité de congolais s’est détournée de son ennemi juré pour s’occuper depuis quatre mois déjà d’Étienne Tshisekedi qui en réalité ne pèse plus dans le sprint final de la victoire du peuple contre l’occupation.
Même quand on enterre le sphinx de Limete à Bruxelles, on ne doit point perdre de vue qu’en réalité, personne n’a vaincu le véritable ennemi qui a mis à genoux le destin du peuple congolais. Cet ennemi a un nom : Joseph Kabila et le système d’occupation tutsie rwandaise au service duquel le président congolais travaille jour et nuit.
La résistance congolaise après beaucoup d’heures perdues à combattre un homme qui fait fonction d’une force secondaire et d’un allié négligeable dans le dispositif actuel du système d’occupation rwandaise, de par sa volonté de se mettre à table de négociation avec l’occupant (comme s’il était possible de négocier avec un occupant sans trahir) doit RECADRER les objectifs de sa lutte de libération. Elle doit se ré-concentrer sur le point focal de l’asservissement du peuple congolais. Abandonnant Tshisekedi dans la poursuite de sa logique SUICIDAIRE du dialogue, elle doit clairement se mettre en tête l’unique objectif pour lequel elle se prive de sommeil, à savoir rétablir l’État de droit en Rd Congo. Comment ? Uniquement en renversant les fondations du régime d’occupation criminelle rwandaise mise en place à Kinshasa et dont Joseph Kabila est un maillon important.
Il faille concomitamment, dans les prochains jours, ne plus jamais laisser à leur aise tous les collaborateurs et traitres congolais qui ont choisi le camp de l’ennemi. Kabila et consorts seraient incapables de s’imposer sur 72 millions de congolaises et des congolais, s’ils ne bénéficiaient pas de l’appui avéré et zélé de l’élite congolaise. Faire tomber ce système d’occupation est consubstantiel à la volonté farouche du peuple souverain de démanteler toute cette bande de fossoyeurs congolais qui ont vendu au diable et aux étrangers, leur âme et le destin de leur pays.
Ceci dit, les marches de protestation ont certes montré leurs limites. Ne faut-il pas innover en imaginant d’autres méthodes plus efficaces de communication en vue d’inquiéter l’occupant et ses complices locaux en vue de faire passer autrement et plus efficacement le message de libération à la base qui est la seule capable à pouvoir s’assumer un jour aux fins de prendre un nouvel élan dans sa profonde aspiration à sa libération et à sa souveraineté?
Dans son dernier ouvrage (Stratégies de domestication d’un peuple des pages 595 à 600), l’auteur de ces lignes épiloguait sur les différentes phases du combat congolais pour la libération du peuple congolais. En parlant de la quatrième étape, il la nommait la phase du combat intelligent et des alliances novatrices. Celle-ci n’est rien d’autre qu’une lutte sans merci qui mise sur la concertation et la mise en commun de forces de changement en vue d’affaiblir l’ennemi et d’urger une nouvelle ère pour la nation congolaise. Le Forum International des Combattants tenu mardi 5 février 2013 à Bruxelles allait dans ce sens. L’on a vu hélas ! la non-application de nombreuses résolutions -du reste ingénieuses – de cette rencontre et la trahison de nombreux d’entre les leaders qui avaient pourtant participé à les promouvoir.
A une année des échéances électorales qui seront décisives soit pour la survie soit pour la disparition pure et simple du peuple congolais tel que connu dans sa configuration actuelle, il est peut-être arrivé pour tous les opposants et tous les résistants congolais le temps de faire le bilan de leur combat, de se dire froidement ce qui a été fait et ce qui reste à faire tout en appelant de tous leurs vœux la conjugaison des forces combattantes avec l’élite intellectuelle qui lutte avec les écrits.
Le combat pour la libération du peuple congolais ne pourra être gagné par l’action d’un individu isolé, si charismatique soit-il. Cette ère du héros congolais est révolue. La crise congolaise est un labyrinthe, une pieuvre à plusieurs têtes contre laquelle il faudra pour le compte des congolais acquis au changement, l’effort et la volonté de se souder pour atteindre le même idéal. D’où l’urgence d’un leadership collectif, la capacité qui doit être la sienne de se mettre autour d’une même table, de partager des lignes de forces communes nonobstant les différences de penser et d’agir des uns et des autres.
Au regard de l’importance du réarmement militaire du régime Kabila, des dispositions sécuritaires impressionnantes qu’il prend pour s’imposer par la coercition sur la volonté du souverain primaire et de l’importance du débauchage de l’élite intellectuelle en œuvre ces jours-ci, la résistance congolaise soit savoir réévaluer ses forces et se dire qu’elle compose actuellement une infériorité matérielle et humaine marquée. Elle a besoin de revoir ses calculs et son mode opératoire pour appliquer le conseil de Souvoroff : « On peut vaincre à un contre cinq si on agit avec intelligence. »
Il s’agit donc de rationaliser les forces de changement en vue d’obtenir le résultat le plus grand, le plus rapide et au moindre coût en termes de pertes de vies humaines et de l’hypothèque programmée du territoire congolais. On s’achemine petit à petit vers cette lutte sans merci à somme nulle, qui conduira soit à la capitulation de l’un soit à l’anéantissement de l’autre. On s’approche de l’heure de vérité où le sort final se décidera entre un vainqueur et un vaincu. Personne d’entre les congolais ne pourra prétendre vaincre tout seul. Ils doivent plutôt se nourrir d’un ardent besoin de rester unis pour venir à bout des forces criminelles d’occupation étrangère en place à Kinshasa. Ils ont tout intérêt de ne plus commettre l’erreur de marcher en ordre dispersé…
Quelque part, il faudra coaliser toutes les forces de changement, neutraliser tous les collaborateurs qui donnent forme à l’imposture publique de Kabila et tirer leçon du passé pour que pareil spectacle désolant de division entre congolais épris de changement, de violence des congolais sur des congolais et de digression contre un ennemi fictif ne se répète plus avant novembre 2016 au risque de travailler à l’avantage propre de l’ennemi… Qu’on se le dise !
GERMAIN NZINGA MAKITU
2 Comments on “Opinion : Les leçons à tirer de la cacophonie actuelle dans la résistance congolaise – Germain Nzinga”
Lema
says:Pffff ! N’importe quoi. On se dit analyste avec ça? Desc doit quand même faire un effort de sélection des articles à publier sur son site. Il y va de sa crédibilité !
mpoy patrice
says:Monsieur Germain Nzinga,
Je vous suggère de prendre connaissance du point de vue de Mr Oderic Nyembo (tapez ce nom dans google et/ou dans youtube) à propos du dialogue selon l’esprit et la lettre de l’accord cadre d’Addis Abeba.
Selon lui, le traité international susmentionné qui a « une force supérieure à notre Constitution » nous impose le dialogue, il n’y a même pas lieu d’épiloguer dessus.
Qu’en pensez-vous?