Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 03-09-2015 16:30
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Opinion : Kabila, son découpage territorial et le dialogue avec l’UDPS : Mode d’emploi d’un glissement – Joël Kandolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Opinion personnelle – Kabila, son découpage territorial et le dialogue avec l’UDPS :

Mode d’emploi d’un glissement

Joël Kandolo Owawa

Dans une subtile stratégie de vouloir sans doute se maintenir au pouvoir de manière illégale, en multipliant des stratagèmes irrationnels, le président Kabila et son camp en sont arrivés au découpage territorial. Certes ce découpage a été une volonté du législateur, mais le moment choisi ainsi que la manière dont il est réalisé semblent relever d’une démarche politicienne du régime au pouvoir en RDC.

A première vue, ce démembrement des provinces est considéré et ou utilisé par la majorité pour défaire certains des adversaires potentiels du pouvoir de leur base électorale unifiée! Le seul exemple du découpage de la province du Katanga – fief politique de Moise Katumbi qui n’a jamais caché ses ambitions présidentielles – en dit long sur les réelles motivations de ce découpage.

Cependant, réalisé dans la précipitation et sans doute dans le but de nuire un ou quelques adversaires politiques directs potentiels du président Kabila, ce découpage produit par ricochet certains effets (politiques) pervers dommageables à la majorité au pouvoir. En effet, en essayant de défaire à tout prix ses adversaires potentiels, Kabila semble s’être lui-même tiré une balle dans le pied. Cela risque d’occasionner un effet boomerang qui pourrait profiter de manière implicite à ses adversaires politiques.

Quand on observe sans passion ni émotion ce découpage, on se rend compte que le premier grand perdant (ici on part de l’hypothèse d’un jeu électoral clair et correct) est Kabila lui-même car il perd automatiquement sa base ethno-électorale qui est le grand Katanga qui se trouve morcelé ! Il aura beau vouloir installer ses pions dans ces provincettes issues du Katanga, rien ne dit que ses adversaires n’auront pas calculé le coup également. C’est le cas des anciens gouverneurs PPRD et alliés qui se présentent en tant qu’indépendants pour les nouvelles provinces.

A cela, il faudrait ajouter le risque de prolifération des conflits inter-katangais instrumentalisés soit par lui-même ou par les déçus de la majorité au pouvoir, sans compter les officiers de l’armée et des services de sécurité originaires du Katanga. La tâche s’avère donc encore plus difficile.

D’ailleurs, sans peut être s’en rendre compte, certains ténors du PPRD, qui ont soutenu mordicus ce découpage dans le but de casser les ambitions de certains adversaires potentiels de leur ‘raïs’ doivent se rendre à l’évidence qu’ils ont été également desservis par la même occasion. Prenons le cas d’Evariste Boshab. Vu les postes qu’il occupe au sein de la majorité et étant originaire de l’ancien Kasaï occidental, il paraissait être le seul gros poids lourd en vue dans l’establishment PPRD originaire du Kasaï occidental et il pouvait s’en targuer devant son maitre Kabila. Maintenant que la province a été divisée en deux entités, il ne devrait pouvoir se contenter que de la portion provinciale à laquelle il appartient. Cette situation est presque observable dans toutes les nouvelles provinces où l’on voit l’émergence d’autres tendances qui ne sont pas forcément d’obédience kabiliste.

Cela pourrait faire dire à certains kabilistes aveuglés que ce découpage n’avait aucune visée politicienne ; pourtant, cette mise en place précipitée des nouvelles provinces rentre dans un schéma bien précis de tentative de pérennisation de Kabila au pouvoir. Le découpage était la seconde étape après l’échec de la révision constitutionnelle et la fameuse loi électorale de janvier 2015. Pour preuve, depuis que cette histoire a reçu les foudres de la rue congolaise, on n’entend presque plus parler l’Office national pour l’identification des personnes (l’ONIP) qui est chargé de recensement. Maintenant que le découpage semble poser plus des problèmes qu’être une solution à leur stratégies, ils essayent de passer à la troisième phase qui est celle du dialogue, en essayant d’hameçonner l’UDPS qui, à cause de sa désorganisation et son manque de professionnalisme, avance tête baissée (même au prix de l’éclatement du parti) tel un agneau qu’on conduit vers l’abattoir. Nous y reviendrons!

Quant au non découpage des Kivu, c’est ce que nous avons considéré que Kabila s’est tiré une balle dans le pied car il a démembré les provinces où il pouvait espérer un certain soutien via ses relais du PPRD mais a laissé ( ) intact là où il est le plus contesté actuellement et surtout l’un de ses très sérieux adversaires, en la personne de Kamerhe y est non seulement populaire mais garde intacte sa popularité. Dans un jeu électoral proportionnel, Kabila peut être certain qu’il perdrait les Kivu lamentablement face à Kamerhe et n’ayant plus la mainmise sur le grand Katanga démembré, il peut être sûr de tout simplement perdre les élections. Mais cette question n’est pas et ne devrait pas être à l’ordre du jour car il (Kabila) n’a tout simplement plus le droit de se présenter après les deux mandants légaux qu’il va achever en 2016.

Malgré le découpage territorial actuel, l’UDPS, le parti cher à Etienne Tshisekedi, ne devrait pas vraiment, à mon avis, en souffrir car c’est le seul parti qui est réellement considéré dans toute les provinces comme combattant les dictatures de Mobutu aux Kabila père et fils. Nous l’avons vu lors des élections 2011 ou même dans des provinces supposées fiefs du kabilisme, notamment à l’est et au Katanga, Etienne Tshisekedi est parvenu à drainer d’énormes foules lors de ses multiples meetings. Néanmoins, ce parti souffre des maux presque endémiques qui minent tous ou la majorité des partis politiques congolais depuis l’indépendance ; notamment en ce qui concerne la structuration du parti.

L’UDPS est aujourd’hui identifiée à l’unique personne de Etienne Tshisekedi. L’âge ne lui permettant peut être plus de poursuivre la politique, il pourrait se retirer au profit de son fils Félix Tshilombo Tshisekedi qui peine déjà à fédérer tout le monde non seulement autour de sa personne mais également autour d’un projet réformateur, refondateur et restructurant en vue des grandes échéances à venir. Ce parti pourrait ne pas survivre à l’instar du MNC après Lumumba, du MPR après Mobutu. Il en est de même du PALU qui ne survivrait pas après Gizenga… L’UDPS traverse en plus une crise interne qui pourrait carrément mener à la scission pure et simple du parti et le dialogue proposé par Kabila n’arrange pas les choses, non plus. Nous en avons expérimenté le weekend du 28 août 2015 à Bruxelles avec des accrochages entre les pro et anti dialogue. Facebook devient le terrain de confrontation intra-partisane par excellence des tenants et des adversaires du dialogue avec Kabila, au sein de l’UDPS et au-delà. Et ça vole très bas !

L’idée même d’envisager un dialogue actuellement avec un Kabila dos au mur ne peut que faire révolter certains et faire dire aux détracteurs de l’UDPS qu’ils sont en train de donner de l’oxygène à ce régime asphyxié sur tous les plans. L’opportunité même de ce dialogue pose problème car le seul moment où le dialogue en vue de l’instauration d’un gouvernement d’union nationale et de planification rationnelle des élections de 2016 était en 2011, après les élections chaotiques et tout au plus tard lors des concertations de 2013. Les tricheries massives étaient des raisons valables d’inviter tout le monde autour d’une table afin de réfléchir sur la direction vers laquelle il faudrait mener ce pays. Malheureusement et comme dans ses habitudes, l’UDPS a navigué à contre-courant et a réservé un refus catégorique à toute option de dialogue encouragée même à l’époque par le Centre Carter et la Mission d’observation électorale de l’Union européenne. Si l’UDPS va aujourd’hui au dialogue, elle risque de naviguer dans le vide par la suite et se retrouver isolée dans ce jeu anachronique.

Il faut admettre que si ce parti a survécu aux départs des poids lourds comme les Kibassa Maliba, Birindwa, Lihau, Kyungu, Shabani et bien d’autres autres cadres, c’est parce qu’en face il y avait un certain Etienne Tshisekedi autour de qui les militantes et militants pouvaient se retrouver. Il incarnait à lui seul l’UDPS. Le parti c’est moi, pouvait-il se targuer. La question que les partisans de l’UDPS devraient se poser est : à qui profite ce dialogue ? En effet, qu’est-ce qu’ils gagneraient en allant dialoguer avec Kabila en fin de mandat, alors que la Constitution lui impose dans ses prérogatives quotidiennes (et non seulement dans le cadre d’un dialogue) la mission d’être le garant de la paix, de l’unité et de la cohésion nationales. Quel dividende politique espèrent-ils gagner concrètement dans cette démarche, en apparence incongrue ? Sont-ils convaincus que le même Kabila qui a largué ses anges de la mort en janvier 2015 est-il subitement disposé d’organiser un dialogue, aux frais de l’Etat, pour permettre à l’UDPS d’accéder paisiblement au pouvoir, après lui en avoir barré la route en 2011 ? Si c’est la question de l’audit du fichier électoral, de l’enrôlement des nouveaux électeurs majeurs et de la parité dans la composition de la CENI, faut-il impérativement un dialogue pour amener Kabila à y répondre s’il était réellement de bonne foi ? Pourquoi n’applique-t-il pas d’initiative toutes les recommandations pertinentes émises en son temps par les différentes agences et missions d’observation électorale, s’il est de bonne foi et se soucie réellement de l’avenir apaisé du pays ?

Puisque le dialogue/négociation suppose, par principe, qu’on accepte de faire des concessions de part et d’autre. Quelles seraient les concessions que l’UDPS a prévues de faire face à Kabila ? Quel est point d’inflexion en-deçà duquel le dialogue n’est plus tenable?

D’ailleurs, on sent que la rhétorique change dans le discours de l’UDPS dont la feuille de route reposait sur la stricte application de l’accord cadre et des résolutions des Nations Unies qui exigeaient la tenue d’un dialogue sous la facilitation de la MONUSCO. Or, il semble que ce n’est plus le cas. Derrière l’obsession d’aller au dialogue à tout prix, ne se cache-t-il pas un jeu subtil de partage du pouvoir pour renflouer les caisses de l’UDPS car non prête à affronter financièrement le coût des campagnes électorales à venir ? Puisque l’UDPS trouve une justification ‘divine’ à toutes ses prises de position, il n’est pas exclu que le mobile latent de ce dialogue soit le partage du pouvoir. Et dans l’hypothèse de la réalisation de cette option, il est plus que probable que l’UDPS revienne avec la justification : « Comment voulez-vous vous assurer de la crédibilité du processus électoral sans participer / contrôler/ exercer la gestion des organes organisateurs des élections (CENI, ministère de l’Intérieur ou d’autres ministères régaliens) pour que rien ne nous échappe ? » Et finalement ce sera le but recherché et à atteindre, avec la conséquence de cautionner et de consacrer officiellement le glissement par une transition avec Kabila dont l’UDPS ne maîtrisera certainement pas l’issue, comme en 1992 et en 2003 où elle a fini, à chaque fois, par être dupée et écartée par les jeux politiciens bien élaborés par ses adversaires.

Par ailleurs, rien ne dit que les stratèges de Kabila ne soient pas aux faits de l’état de santé actuel du « lider maximo » et qu’ils n’attendent pas le moment opportun pour assommer le coup fatal à ce parti qui les a tant ennuyés, quitte à les appâter par des postes dans le gouvernement et les anéantir le moment venu soit par des fausses affaires ou autres? Dans l’hypothèse d’une participation de l’UDPS à un quelconque gouvernement national – nous ne sommes pas encore là – quelle sera la marge de manœuvre de ce gouvernement devant rendre des comptes devant un parlement acquis à une très large majorité à la cause de Kabila et qui peut faire tomber ce gouvernement à tout moment?

Si à une certaine époque l’UDPS n’avait a pas besoin d’une communication politique professionnelle pour mobiliser des foules car à la seule évocation du nom de Tshisekedi wa Mulumba, les gens frémissaient hystériquement à l’idée d’aller entendre ce qu’il avait à dire, les temps ont changé. Autres temps autres mœurs dit-on, en l’absence du sphinx de Limete, Félix Tshisekedi ne devrait pas se contenter du seul nom de Tshisekedi qu’il porte pour diriger actuellement le plus grand parti du Congo. A l’instar de Marine Le Pen, il devrait commencer par s’entourer des vrais visionnaires, compétents qui comprennent les enjeux du moment, et laisser de côté la cour des opportunistes diplômés tribalistes et fainéants qui n’apportent aucune valeur ajoutée politique au parti. Et ensemble, ils devraient réfléchir sur comment réformer, restructurer, surtout moderniser ce parti pour optimiser son fonctionnement et professionnaliser sa communication politique. Car actuellement la communication du parti est à la fois chaotique et nébuleuse, pour ne pas dire inexistante. Or au 21ème siècle, la communication politique reste au centre des joutes politiques. Sinon, c’est un nouveau boulevard qu’ils préparent à Kabila au cas où par malheur ce dernier organisait un simulacre d’élections à laquelle il se présenterait malgré tout.

Joël Kandolo Owawa

Ninove / Belgique

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8 Comments on “Opinion : Kabila, son découpage territorial et le dialogue avec l’UDPS : Mode d’emploi d’un glissement – Joël Kandolo”

  • Makutu Lidjo

    says:

    Croire que le président Joseph Kabila et le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi sont en compétition pour des hypothétiques élections présidentielles est d’une naïveté affligeante. Ils font les deux partie d’un même moule. Le SG du PPRD Henri Mova Sakanyi l’a redit dans son émission avec la journaliste Mamina Masengo sur Be One que le gouverneur katumbi demeure le président fédéral du PPRD Katanga. Parti qui a pour mission de soutenir les actions de son initiateur le camarade Joseph Kabila. Avec ça, on veut rester toujours dupe. Où en est on avec la fameuse plainte pour fraude fiscale du président contre le gouverneur ? Les deux se tiennent par la barbichette. Ils se sont l’un comme l’autre fortement enrichis au détriment d’abord des naïfs katangais. Lisez à ce sujet le reportage fait par Mundi dans son Katanga natal publié par desc.

  • joseph Muteba

    says:

    je pense pouvoir être d’accord avec votre analyse sur un certain nombre de choses; mais laissez moi vous dire que vous êtes resté trop pessimiste dans l’ensemble. C’est vrai que le camp du pouvoir est dos au mur face aux prescrits de la constitution dont il s’est toujours, par ailleur, illustré par des violation. Et la machine n’a jamais cessé de tourner pour autant, et ce, en depit de toutes les dénonciations et même vos analyses faites à ce sujet. Mais au nom du caractère dynamique de la politique, je pense qu’il faut donner au pouvoir l’occasion de prouver sa bonne foi ne fut-ce qu’une fois. Même si l’ on sait d’avance que c’est difficile, mais pas impossible. Au moins l’occasion lui aura été donnée, et les consequences qui s’en suivront seront le fait pour lui de n’avoir pas saisi l’opportunité offert à son camp pour obtenir une sortie pacifique.

    Tshisekedi n’est quand même pas né de la dernière pluie! Le peuple non plus n’est pas resté au xx e siecle pour ne pas évoluer avec l’histoire politique de son pays! Le peuple sait très bien que nous avons eu un pouvoir d’occupation que nous avons naïvement accepté comme moindre mal, car nous en avions assez avec la dictature de Mobutu. Mais Hélas! c’était le pire que nous avions accepté. Ce pouvoir s’est ainsi imposé par la force des armes d’abord, puis en se servant des breches que la Constitution lui a offert en organisant un simulacre d’éléction pendant deux législatures de suite pour essayer de se prevaloir d’une certaine legitimité , mais le constat est que la force des armes l’avait encore emporté.
    maintenant là pas de scénario possible, c’est pourquoi nous pensons qu’il vaut mieux s’y prendre par des méthodes non violentes, les accompagner dans leur logique sans lâcher notre détermination à faire respecter la Constitution.

    Conscient de leurs méthodes, Le Président Tshisekedi s’était toujours abstenu de traiter de quoi que ce soit avec le pouvoir , et tous le monde l’a accusé d’aimer la politique de la chaise vide. Et au nom du caractère dynamique de la politique, il est sorti de sa logique pour integrer le jeu que d’aucuns ont qualifié de démocratique. Mais la suite nous la connaissons tous. Et aujourd’hui tout aussi bien conscient que toujours des méthodes du camp au pouvoir, il accepte de dialoguer avec eux , chose qu’il a toujours demandé bien avant que Kabila s’en approprie l’initiative pour jouer au pompier alors qu’il en est le pyromane, des langues se delient pour le traiter de tout. Finalement on ne comprend plus rien! ou alors vous lancez dans la dance une diversion qui profite au pouvoir?

    Tshisekedi ne va pas au dialogue pour vendre la cause du peuple qu’il n’a jamais cessé de defendre et qui lui a coûté( cette cause) tous les maux de la planête. Et puis nous n’avons rien à perdre à essayer de trouver une issue pacifique au gros problèmes qui se pointent à l’horizon quand même!

    Tout ce que vous repprochez au Président Tshisekedi c’est de recourir aux méthodes non violentes pour tenter de faire valoir la cause du peuple contre un camp qui n’hésite pas à soustraire de la vie toute personne qui ose se lever pour barrer la route à sa tyrannie. Soyons raisonnable.
    D’ailleurs il ya un petit adage en swahili très vulgaire parlé au Katanga qui dit : KURIA NA MULOJI, NI KULETEYAMO NJU ASHINDWE KU KULOKA

    ca veut dire: il faut toujours savoir apporter de vos ingrediens au repas que le sorcier s’apprête à vous donner pour compromettre son pouvoir d’ensorcellement sur vous, à partir de ce repas, en lui opposant le fait pour vous d’y avoir apporter de vos ingredients afin qu’il ne pretende pas pouvoir se prévaloir de son repas pour éxercer son pouvoir sur vous.

    Je pense en tout état de cause qu’il faut donner la chance à ce dialogue de se tenir dans l’interêt de la vie de la population et si ca tourne à ce que d’aucuns redoutent, là, le soulevement comme moyen de pression pourrait seulement alors, de bonne guerre, se joustifier.

    Merci à tous d’être un peu optimiste et soyez sûr que la victoire sera toujours du côté du peuple et ce, à n’importe quel prix.

  • Makutu Lidjo

    says:

    Je ne vais pas aller en polémique avec vous. Mais j’ai du mal à croire que Kabila et Katumbi soient en compétition quoique je reconnaisse avec vous que la politique n’est pas statique. Ne voyez vous pas lors des inaugurations faites par Katumbi flotte de manière prééminente l’emblème du PPRD.
    Toutefois, je reste droit dans mes bottes en affirmant qu’ils sont les deux dans le camp qui cause des cauchemars à la majorité des congolais..

  • Kandolo

    says:

    Cher compatriote
    Il ne s’agit et ne s’agira en aucune façon d’une polémique! C’est un échange et j’apprécie cela. Que là baniere pprd flotte c’est encore une fois normal… Comme vous devriez le savoir dans la vie et surtout en politique les intérêts n unissent pas les personnes mais les rassemblement. Je vous recommande de vous référer à l’histoire de l’ump française entre Chirac et Sarkozy. Et c’est encore ce qui risque de se passer entre ce le même Sarkozy et Alain Juppé pourtant tous du même camp. Par contre je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fait que Katumbi à été l’un des artisans de Kabila le mal actuel.

    • Makutu Lidjo

      says:

      Cher compatriote Kandolo,

      nous nous sommes compris. Comme l’on ne cesse de le dire du choc des idées, jaillit la lumière.

    • Kandolo

      says:

      Cher compatriote Muteba,
      Merci de vos remarques; Je voulais juste souligner qu’on va au dialogue avec une personne qui aura prouver sa bonne fois aumoins une fois(ce qui n’est pas le cas de Kabila); en plus de cela; souvenez vous de Sun City où l’UDPS a apporter son soutien pour se faire dribler par je ne sais qui et le poste de vice president allait à Zahidi Ngoma venu de nulle part!
      La politique est certes dynamique et je defend toujours cette thèse mais il voit toujours se poser la question de l’opportnuité. Par exemple, pourquoi celui qui hier brandissait chars et munitions, refusant tout vrai dialogue serieux, se propose subitement à dialoguer sans meme respecter l’esprit du dialogue de l’accord cadre ( )…
      Tout ce que je dis c’est que à la place d’aller dialoguer avec Kabila, on devrait lui laisser dans sa logique jusqu’auboutiste qu’il a opté et voir ce qu’il en fera en 2016 et pendant ce temps, faires des bonnes alliances et paufiner des stratégies pour l’avenir car sachez que CHAQUE fois que Kabila essaye de dialoguer, c’est qu’il est mal en point quelque part et essaye de GAGNER du temps car il n’a JAMAIS tenu à ses paroles.
      Tenez: les concertations qu’il a convoqué sur mesure ont néanmoins pondu quelques recommandations; qu’en est il aujourd’hui?…. Il avait distrait les gens car l’affaire M23 devenait chaude!!!! Allez-y mais faites très attention

  • Fizi

    says:

    Vs parlez tous le mm langage; la constitution avait ouvert au president Kabila une porte à la prolongation à l article 70 alinea 2: « A la fin de son mandat le Président de la République reste en fonction jusqu’à l’installation effective du nouveau Président élu.  » Alors pour cela ns sommes devant un fait non négligeable à tenir compte car cet article n limite pas la durée de cette prolongation; c est seulement en allant au dialogue que ns pouvons ensemble faire des concessions pour trouver une solution concensuelle! Qu on le veule ou pas la prolongation du mandat du president Kabila est une realité que personne ne peut l ignorer!!!

    • Kandolo

      says:

      Vous avez une drole de façon d’interpreter la constitution; c’est quoi ce fatalisme? Bon si je vous comprends bien Kabila peut ne pâs organiser les élections eternellement et donc il restera eternellement au pouvoir parce qu’il n y aura pas eu de président ENTRANT(élu)? Mais vous oubliez que cette meme constitution fixe une date pour la convocation des élections.

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