Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 19-11-2016 18:00
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Nomination de Samy Badibanga : une stratégie issue des archives de feu Maréchal Mobutu – JB Kongolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

 Nomination de Samy Badibanga : une stratégie issue des archives de feu Maréchal Mobutu

Par Jean-Bosco Kongolo M.

L’attente aura été longue, très longue même pour que Kabila parvienne à dénicher la personne qui convient le mieux pour occuper le poste laissé vacant à la primature par l’homme à la cravate rouge, forcé d’abandonner ses statistiques sur la croissance macroéconomique. Officiellement, le gouvernement que va diriger l’ancien président du groupe parlementaire UDPS et alliés aura pour mission principal d’organiser les élections et, dans une moindre mesure, de s’occuper également du social. C’est le Chef de l’État lui-même qui l’a dit dans son discours sur l’état de la nation. Mais pour qui connaît mieux l’histoire des transitions politiques de notre pays, le choix fait sur l’élu de Mont-Amba/Kinshasa indique non seulement que l’histoire a tendance à se répéter mais qu’aussi Joseph Kabila est à court de stratégies pour venir à bout du charisme et de la popularité d’Étienne Tshisekedi, que seul Dieu sait pourquoi il le maintient en vie. Samy Badibanga réussira-t-il là où Faustin Birindwa avait échoué ?

Dans ces lignes, nous usons de notre liberté d’expression pour présenter notre opinion, basée sur les faits et sur les réalités congolaises, sur les tenants et les aboutissants de la nomination de Samy Badibanga.

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1.    Pourquoi la désignation du premier ministre a pris tant de temps?

Comme de coutume au Congo-Kinshasa, la signature de l’accord issu du dialogue a alimenté les conversations et les réseaux sociaux des Congolais tant du pays que de la diaspora. Des noms ont circulé, dont le moins cité et le moins favori était celui de Samy Badibanga, que beaucoup n’attendaient pas au point d’arrivée. Par contre, c’est Vital Kamerhe qui était le plus attendu et dont le nom revenait sur toutes les lèvres en raison de du fait qu’il est le seul « opposant » parmi les plus loquaces[1] à avoir accepté de prendre une part active au dialogue en tant que chef de la délégation de l’opposition. Voici ce qu’il avait dit de ce dialogue avant qu’il fasse un revirement à 180 degrés : « Pendant que les autres sont allés perdre leur temps au Palais de la Nation [palais présidentiel où Joseph Kabila consulte ces dernières semaines les forces sociales et politiques de la RDC, ndlr], j’ai choisi de me concerter directement avec le peuple. En plus, je connais le Président Joseph Kabila mieux que tout le monde. Il y a plus d’un an, j’avais déjà averti qu’il ne servait à rien de réclamer le dialogue avec quelqu’un qui manifestement n’en voulait pas. Je respecte toutefois le choix de ceux qui se sont rendus au Palais de la nation mais le temps nous donnera raison. Tous ceux qui accepteront d’aller à ce nouveau dialogue avec Kabila en sortiront déçus. »[2]

Il était donc apparemment indiqué que Joseph Kabila ait dans sa gibecière un poisson de cette espèce et qu’il en fasse son Premier ministre ou, pourquoi pas, l’humilier. Les dernières apparitions et déclarations publiques de Vital Kamerhe, à la limite de l’arrogance, portaient à croire qu’il se sentait dans la peau d’un premier ministrable, qu’il en aurait même reçu des garanties de la part du raïs et qu’il était surtout impatient de jouer le premier rôle. A propos de la mission de bons offices de la CENCO il a dit récemment :  « Ils ont dit qu’ils ont profité du fait que nous avons été sages en laissant une ouverture dans cet accord, c’est-à-dire l’article 24 pour reprendre leur mission de réunir toutes les filles et le fils du pays autour de cet accord qui est un acte de très haute protée historique mais qui reste un acte humain donc perfectible. Nous avons parlé clairement avec eux. Ils sont d’accord avec nous. Il ne sera jamais question d’un autre dialogue. »[3]

C’était sans compter avec l’intention réelle de Joseph Kabila, qui n’avait pas en réalité besoin d’un remplaçant de Matata Ponyo, ce dernier lui ayant été très loyal et très docile, mais plutôt d’un homme ayant pour mission de démystifier Tshisekedi et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement, que ce dernier incarne. D’où, entre autres, le ridicule et, pas surprenant, débauchage de dernière minute du fils de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, que le peuple congolais découvre seulement lorsqu’il désavoue son géniteur : « Toute personne a besoin de faire ce qui est de son droit. Moi je m’appelle Marcel Kyungu mais je ne suis pas esclave de Kyungu wa Kumwanza. Je ne suis pas radicaliste, mais je suis centriste. Lorsque je trouve que quelque part ça ne va pas, je reviens à la raison. Aujourd’hui, j’ai senti que chez Kabila il y a la raison, c’est pourquoi je suis revenu chez Kabila et au sein de la Majorité Présidentielle. »[4]

Cet oiseau rare, sur conseil des vétérans et dinosaures du mobutisme, Kabila croit naïvement l’avoir trouvé en la personne de Samy Badibanga, originaire du Kasaï comme Tshisekedi et ancien membre de l’UDPS. Ceci confirme ce que nous avons récemment écrit en excluant pas l’éventualité pour Vital Kamerhe d’être de nouveau déçu comme en 2006 : « Malheureusement pour lui, la géopolitique avait tranché en faveur d’Antoine Gizenga. L’histoire ne risque-t-elle pas de se répéter? ».[5] Toute la question reste maintenant de savoir ce que Samy Badibanga va faire là où, bien avant lui, Faustin Birindwa avait lamentablement échoué.

2. Mission difficile pour Samy Badibanga

Très peu de gens ont fait attention à une grosse contradiction contenue dans le dernier discours, au propre comme au figuré, de Joseph Kabila sur l’état de la nation. Toutes les fois que la question de la tenue des élections a été soulevée, lui et ses proches flatteurs ont toujours affirmé que l’organisation des élections est du ressort de la Commission électorale nationale indépendante. Qu’à cela ne tienne, comment un gouvernement confronté à la fluctuation des cours des matières premières saura financer les élections dont le coût est estimé à plus d’un milliard de dollars américains alors que pendant cinq ans, il s’est dit incapable de le faire , même pour les Gouverneurs et Vice-gouverneurs des provinces démembrés?[6] Il en est de même pour le social, laché de façon purement démagogique par Joseph Kabila, sous les applaudissements des naïfs et des irresponsables motivés avec l’argent du contribuable congolais. Quid alors des vraies missions confiées à Samy Badibanga?

A. Mission de fragilisation d’Etienne Tshisekedi et de toute l’opposition

Malgré ses erreurs, du reste humaines, et qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Etienne Tshisekedi est l’un des très rares politiciens congolais demeurés constants, à long terme, dans leur combat politique et dans leur idéal : l’avènement de la démocratie au Congo-Kinshasa. Nombreux, même sans l’avouer, sont des politiciens, toutes tendances confondues, qui sont ce qu’ils sont pour avoir simplement évolué à ses côtés avant de le trahir et d’en obtenir, en prime, une nomination dans les institutions ou dans les entreprises publiques. De la conférence nationale souveraine jusqu’à la chute du Maréchal Mobutu en 1997, plusieurs plans ont été expérimentés sans succès pour fragiliser ou pour isoler Tshisekedi, qui a toujours su rebondir. Parmi ces plans, l’on peut citer la Commission des biens mal acquis et surtout celle des assassinats, au sein desquelles les mobutistes avaient en vain tenté de disqualifier Tshisekedi dans la course vers la primature de la transition en l’impliquant notamment dans l’assassinat de Patrice Emery Lumumba.

Mais le plan le mieux élaboré pour fragiliser le sphinx de Limete fut le débauchage retentissant de Faustin Birindwa – en 1993 – technocrate éprouvé, Secrétaire national de l’UDPS chargé de l’organisation du parti et Secrétaire du STOP (Secrétariat technique de l’aile dure de l’opposition) de l’époque, l’équivalent du Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement aujourd’hui. En nommant S. Badibanga Premier Ministre, Joseph Kabila a prouvé une fois encore qu’il est déconnecté des réalités sociopolitiques du pays tandis qu’en acceptant cette charge, Badibanga a certainement oublié ce malheureux épisode de la lutte pour la démocratie au Congo-Kinshasa. Dans un avenir très proche, l’un et l’autre, surtout Joseph Kabila, apprendront à leur dépens que malgré certaines autres défections que l’on pourrait bientôt enregistrer au sein du Rassemblement, derrière Tshisekedi, c’est le peuple congolais tout entier qui n’est plus dupe et qui tient à se prendre en charge.

Félix Tshisekedi (UDPS) - Maître JC Katende (Asadho) - Vital Kamerhe (UNC) - Samy Badibanga (UDPS) - Antipas Mbusa Nyamwisi (RCD/K-ML) - Gorée - 13 Dec 2015 - Exclusivité DESC
Félix Tshisekedi (UDPS) – Maître JC Katende (Asadho) – Vital Kamerhe (UNC) – Samy Badibanga (UDPS) – Antipas Mbusa Nyamwisi (RCD/K-ML) – Gorée – 13 Dec 2015 – Exclusivité DESC

B. Les raisons de l’échec prévisible de Samy Badibanga

Pour plusieurs raisons, le gouvernement de Samy Badibanga semble avoir échoué avant même qu’il soit constitué.

1) L’absence de légitimité 

En dépit de la contestation des résultats des élections présidentielles, tous les gouvernements qui se sont succédé depuis le début de la Troisième République ont toujours bénéficié d’un semblant de légitimité ou de légalité, les Premiers ministres ayant toujours été désignés au sein de la majorité parlementaire conformément à la Constitution, en son article 78 al. 1 et 2 : « Le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

Si une telle majorité n’existe pas, le Président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition. »

Contrairement aux propos du Chef de l’État affirmant dans son discours que la Constitution allait être respectée dans toutes ses dispositions, la nomination de Samy Badibanga s’inscrit plutôt dans le schéma de la primauté du dialogue sur la Constitution, juste pour satisfaire la boulimie du pouvoir de quelques individus ne privilégiant que leurs intérêts. A moins de reconnaître qu’il fait désormais partie de la nouvelle majorité présidentielle, comment le Premier ministre désigné pourra-t-il faire accepter au peuple congolais sa présence, en tant qu’opposant, dans ce gouvernement et surtout en cette fin du dernier mandat du Président Kabila? Comme la plupart des compatriotes qui doivent leur ascension politique à Tshisekedi, Samy Badibanga a lui aussi été élu sous le label de l’UDPS et, donc, proche à ce dernier. Pourrait-il continuer de jouir de la même légitimité après l’avoir trahi et sans l’appui de la base qui lui demeure fidèle?

C. L’attitude de la base de l’UDPS vis-à-vis de Samy Badibanga

Nul doute que le but visé par la nomination du nouveau premier Ministre est une maladroite stratégie visant à créer la division au sein de l’UDPS, particulièrement sa base naturelle du Kasaï. S’il reste vrai que sa prise effective des fonctions va occasionner quelques réjouissances, comme cela est de coutume, ces jouissances seront limitées géographiquement dans le cadre purement clanique caractéristique de la composition et des particularités de l’ethnie luba que beaucoup de Congolais ignorent (Bakwa…, Bena…). Jusqu’à nouvel ordre, la force et le charisme de Tshisekedi réside dans le fait d’être considéré par toutes ces composantes et par la majorité des Congolais comme le leader qui incarne incontestablement leur combat et leur idéal. A ce sujet, il est important de relever que le découpage territorial n’a pas eu pour effet d’affecter à l’échelle nationale et dans le Grand Kasai l’attachement de bon nombre de Congolais à leur leader.

Du Sankuru à Lomami, en passant par l’actuel Kasai Oriental, du Kasai Central à l’actuelle province du Kasai, le Grand Kasai n’a pas encore trouvé un autre leader pour remplacer Etienne Tshisekedi. Le laboratoire stratégique de Kingakati semble donc avoir surestimé la capacité de ce joker qui militait lui-même ou faisait semblant de militer, il n’y a pas longtemps, pour le respect de la Constitution, slogan cher à l’UDPS. A ce sujet, nul n’ignore d’ailleurs que depuis 2011, le nouveau Premier Ministre et son groupe parlementaire ne sont plus considérés comme membres de ce parti et ce, en dépit des relations purement humaines que les uns et les autres ont continué d’entretenir.

D. La composition et le fonctionnement conflictuels du futur gouvernement

A l’allure où évoluent les choses et d’après nos contacts à la présidence de la République ainsi que dans les milieux de la sécurité, l’arrogance et la démonstration de force qu’affichent les faucons de la majorité présidentielle n’est qu’apparente. Dans les coulisses, la plupart des jouisseurs ne croient plus du tout à la longévité du pouvoir du Raïs et, par conséquent, certains auraient déjà mis à l’abri leurs familles et leurs comptes en banques tout en se préparant à sauter dans le premier avion au cas où… Ceux qui le peuvent et qui savent comment tirer avantage des limites intellectuelles du Président de la République[7], comme ils l’ont toujours fait, vont encore se battre pour figurer dans le gouvernement de Samy Badibanga, gouvernement dont la taille risque d’être éléphantesque afin de donner une ultime chance à tous les prédateurs de se remplir les poches avant la fin de la recréation.

Bien qu’occupant la primature, conformément à l’accord issu du dialogue, la tâche pour le nouveau Premier Ministre, pur technocrate, de composer son gouvernement sera rendue difficile par des chefs des partis politiques membres de la majorité arithmétique, dont certains chercheront à y faire leur entrée tandis que d’autres sont d’office assurés d’y rester.[8] Déjà, dans les états-majors des partis et regroupement politiques pro-dialogues, les violons ne s’accordent pas du tout sur les quotas et sur les personnes à désigner pour occuper les postes ministériels à pourvoir : « Quand bien même on ne connait pas encore la taille du gouvernement Badibanga ni le quota réservé à chaque composante, les yeux des uns et des autres lorgnent sur les ministères stratégiques, ont indiqué des sources concordantes vendredi 8 novembre. Même si à la Majorité présidentielle, on veut avoir une mainmise notamment sur l’Intérieur, les Finances, les Affaires étrangères et la Justice, les discussions aux allures de tiraillement ont caractérisé la réunion de jeudi soir, qui se serait d’ailleurs terminée en queue de poisson. Selon des sources proches de cette famille politique, le secrétaire général du PPRD et plusieurs autres cadres de ce parti se seraient opposés à certaines propositions « des noms non préalablement discutés», dans leur quota. »[9]

Il en est de même des opposants de nom qui ne vont pas hésiter de se positionner pour ne pas rater cette occasion. Mais la grande difficulté qui attend le nouveau Premier Ministre consiste pour lui à affronter Joseph Kabila et le pré-carré de ses faucons, qui ne lui laisseront pas les mains libres pour diriger quotidiennement la politique de la nation selon les prescrits de la Constitution, en son article 91, alinéas 1 et 2 : « Le Gouvernement définit, en concertation avec le Président de la République, la politique de la Nation et en assume la responsabilité. Le Gouvernement conduit la politique de la Nation. » On pourrait naïvement se poser la question suivante : comment va-t-il réussir sa mission d’organiser les élections et de s’occuper du social avec un Parlement hors mandat, avec une Cour constitutionnelle violant impunément la Constitution, avec des gouverneurs de nouvelles provinces sans légitimité constitutionnelle et financièrement asphyxiés, avec des ressources économiques fortement rétrécies ?

Même s’il a déjà choisi son camp, les jeunes de la Lucha ne se sont pas trompé d’adresser au Premier Ministre une lettre ouverte pour lui prodiguer leur conseil patriotique et gratuit suivant : « Nous aurions aimé vous en féliciter, et nous en féliciter nous-mêmes, d’autant plus que vous avez toujours dénoncé les manœuvres intentionnelles pour ne pas organiser les élections, les atteintes aux libertés publiques, les crimes incessants et impunis contre les congolais (Beni, Maluku, Tshimbulu, …), etc., du moins publiquement. Hélas, comme vous n’avez cessé vous-même de le rappeler, le second et dernier mandat constitutionnel du président de la République de qui vous tenez la nomination prend fin le 19 décembre 2016. C’est dans 32 jours seulement ! Même avec toutes les compétences et toute la volonté du monde, vous auriez à peine le temps de composer un cabinet et d’élaborer un programme de gouvernement. Vous le savez très bien, le prétendu « accord politique » du 18 octobre 2016 n’a aucune valeur supra-constitutionnelle pour vous donner éventuellement plus de temps. Si vous tenez toujours au bien de la RDC et des Congolais ; si vous croyez toujours aussi fortement aux vertus de la démocratie et de l’alternance politique pacifique ; si vous n’avez pas hypothéqué la nuit dernière votre dignité et votre probité au nom de nous ne savons quel appât ; alors renoncez à cette nomination ! »[10]

Conclusion

De plus en plus, des compatriotes commencent à comprendre que si le peuple congolais ne se prend pas lui-même en charge pour s’affranchir de toutes les servitudes internes et externes, personne ne le fera à sa place. Nombreux sont aussi ceux qui font confiance à DESC pour la rigueur, la justesse et l’impartialité de ses analyses. Faute de pouvoir répondre individuellement à tous ceux qui nous posent des questions pour avoir notre opinion sur la nomination du nouveau Premier Ministre, nous avons décidé de présenter notre lecture de la situation, basée sur les faits réels. A ceux-là, nous disons que la nomination de Samy Badibanga à la primature n’est qu’une conséquence logique de la recomposition de la majorité présidentielle. Elle vient surtout compléter les signes de temps qui annoncent la fin de règne de Joseph Kabila, s’inspirant des mêmes modes opératoires que Mobutu pour s’accrocher désespérément au pouvoir.

Si, à l’époque du Marechal, le peuple était encore aveugle, il en est tout autrement de la génération actuelle, éveillée et jalouse de sa patrie, qui ne permet pas à un individu ou groupe d’individus d’exercer le pouvoir ou s’y maintenir par la force, en violation de la Constitution. Badibanga a-t-il fait fausse route? Une chose est certaine, le ciel confond toujours les personnes qu’il veut perdre.

Par Jean-Bosco Kongolo M.

Juriste & Criminologue,

Coordonnateur adjoint de DESC

 Références

[1] Voir Beni Lubero online : Vital Kamehre, héros ou marionnette? «Le président Kabila doit pouvoir marcher sur nos cadavres avant de dépasser le 19 décembre 2016», In http://benilubero.com/vital-kamerhe-hero-ou-marionnette-decouvrez-lhomme-tel-quil-se-manifeste-sexprime-lui-meme/.

[2] Jeune Afrique, 07 juillet 2015, In http://www.jeuneafrique.com/244407/politique/rdc-vital-kamerhe-ne-participerai-dialogue-kabila/.

[3] Actualité.CD, 01/11/2016, In https://actualite.cd/2016/11/01/vital-kamerhe-ne-sera-jamais-question-dun-dialogue-interview/.

[4] Radio Okapi, 14/11/2016, In http://www.radiookapi.net/2016/11/14/actualite/politique/rdc-le-fils-de-gabriel-kyungu-quitte-lunafec-et-le-rassemblement.

[5] J.B. Kongolo M., 2016. Pas facile d’être opposant au Congo-Kinshasa; cas de Vital Kamerhe et compagnie, In http://afridesk.org/fr/pas-facile-detre-opposant-au-congo-kinshasa-cas-de-vital-kamerhe-et-compagnie-jb-kongolo/

[6] Radio Okapi, 04/09/2015, In http://www.radiookapi.net/2015/09/04/actualite/politique/elections-des-gouverneurs-le-gouvernement-dit-eprouver-des.

[7] Jean-Bosco Kongolo M., 2016. Les limites intellectuelles de J. KABILA : un danger pour la paix et la démocratie, In http://afridesk.org/fr/les-limites-intellectuelles-de-j-kabila-et-lextremisme-de-son-entourage-jb-kongolo/

[8] Radio Okapi, 18 /11/ 2016: « Au lendemain de la nomination du Premier ministre Samy Badibanga, les tractations se déroulent déjà dans les composantes ayant pris part au dialogue politique, en vue de la formation du gouvernement d’union nationale. Quand bien même on ne connait pas encore la taille du gouvernement Badibanga ni le quota réservé à chaque composante, les yeux des uns et des autres lorgnent sur les ministères stratégiques, ont indiqué des sources concordantes vendredi 8 novembre. Même si à la Majorité présidentielle, on veut avoir une mainmise notamment sur l’Intérieur, les Finances, les Affaires étrangères et la Justice, les discussions aux allures de tiraillement ont caractérisé la réunion de jeudi soir, qui se serait d’ailleurs terminée en queue de poisson. »

[9] Radio Okapi, 18/11/2016, In http://www.radiookapi.net/2016/11/18/actualite/politique/rdc-tractations-pour-la-formation-du-gouvernement-badibanga.

[10] SAUTI YA CONGO, 17/ 11/ 2016, In http://www.sautiyacongo.org/rdc-la-lucha-invite-samy-badibanga-a-renoncer-a-sa-nomination-sil-tient-encore-a-lalternance-politique/

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One Comment “Nomination de Samy Badibanga : une stratégie issue des archives de feu Maréchal Mobutu – JB Kongolo”

  • CRISPIN KALONGO

    says:

    Depuis 5 ANS, SAMY BADIBANGA NE FAIT PLUS PARTIE DE L’UDPS. SA NOMINATION AU POSTE DE 1 er MINISTRE N’AFEBLIRA PAS LE PARTI D’E TSHISEKEDI. LE CONGO A BESOIN DE L’INSTAURATION DE L’ETAT DE DROIT INCARNE PAR ETIENE TSHISEKEDI.

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