Cher Jean Jacques, notre cher Paly
Enfin libre ! Ces 259 jours d’épreuve inhumaine sont derrière toi, et notre cœur s’emplit de joie et de soulagement de te savoir de retour parmi nous. Ta résistance face à l’injustice force l’admiration, et ta libération est une victoire collective, portée par une chaîne de solidarité exceptionnelle.
À Nathalie, notre « Commandante »:
Tu as incarné l’héroïsme silencieux. Deux voyages au Congo, une détermination inébranlable, et cette promesse tenue : « Ramène-nous Paly ». Ton courage, ta dignité et ton amour ont été le bouclier de Jean Jacques. Tu mérites bien plus qu’un titre : tu es l’âme de cette lutte, et nous t’embrassons avec respect.
Aux collègues, frères et sœurs de combat:
Marina, Annie, les amis de l’École Royale, ses frères d’armes… Vous avez transformé l’indignation en action : pétitions fulgurantes (900 signatures en une semaine !), manifestations, veilles… Votre esprit de corps a créé une fratrie invincible. Merci pour chaque cri, chaque pas, chaque larme transformée en force.
Aux mamans congolaises:
Mama Jeanne, mama Bibiche, mama Clémentine, et toutes celles dont les noms réchauffent nos mémoires… Vous avez porté Paly comme votre propre enfant, avec ce sacrifice maternel qui ne compte ni les repas manqués ni les nuits blanches. Vous êtes la colonne vertébrale de cette résistance. « Mama » n’est pas un mot, c’est un acte de révolution.
À la presse et aux voix qui ont refusé l’oubli:
La VRT, Benoît Feyt et Ghizlane Kounda de la RTBF, Hubert Leclercq de la Libre Belgique, Colette Braeckman du journal Le Soir, la LN24, Papa Jules sur Radio Panik, Magloire Mwembo journaliste engagé, Guylain Kaponda, Stanys Bujakera… Vous avez été les amplificateurs de l’espoir. Sans vos articles, vos analyses et vos ondes, l’obscurité aurait pu l’emporter. Merci d’avoir rappelé, semaine après semaine, que « l’oubli est le vrai désespoir ».
Au monde politique et à la Belgique :
Un merci immense à l’ambassade de Belgique, aux autorités, et à Sa Majesté le roi Philippe. Votre soutien sans faille a été décisif. La diplomatie, parfois, se fait dans l’ombre, mais votre lumière a percé les murs de la prison militaire de Ndolo.
À Joël, le petit frère devenu géant: Tu as été partout, soldat infatigable et stratège. Cette guerre, tu l’as gagnée avec un cœur immense. Jean Jacques peut être fier de toi… Nous le sommes tous.
Enfin, à tous ceux dont les noms restent dans l’ombre:
Cette victoire est la vôtre. Aucun geste n’a été vain, aucune parole perdue. Aujourd’hui, Paly respire à nouveau, et c’est votre souffle qui l’entoure.
Paly, prends le temps de renaître. Nous sommes là, pas à pas, pour reconstruire avec toi. La liberté a un goût amer après tant de combats, mais ta dignité est intacte. Et nous veillerons, tous, à ce que justice brille enfin.
Avec tout notre amour et notre fierté,
Jérôme Ziambi Kengawe
Collègue de promotion de Jean-Jacques à l’École Royale Militaire
One Comment “Message de réconfort et de gratitude pour Jean Jacques Wondo et sa famille”
Boweya
says:Soulagé.
Vivement les prochains articles de JJ WONDO dans DESC!
Ainsi va la vie… C’est aussi une facette de la guerre à laquelle nous faisons face – intuition?
…je repense à une émission dans laquelle il expliquait la mésaventure de Nyamwisi en 2019 en Uganda