Les regroupements politiques sont à la base de l’étouffement démocratique au Congo-Kinshasa
Par Jean-Bosco Kongolo
Le Congo d’aujourd’hui ressemble à un parent malade, mortellement atteint de leucémie[1], cancer généralisé de sang, dont le traitement connu à ce jour passe par la greffe de la moelle épinière. Étant à l’agonie, notre malade n’est même pas en mesure de relever la tête et d’exprimer ses dernières volontés à ses multiples enfants qui se battent en petits groupes, opposés les uns contre les autres, pour arracher la grosse part du patrimoine parental. Dans ce combat sans merci, personne ne semble se préoccuper de la santé précaire du géniteur, qui ne survit encore que grâce à la respiration artificielle. Tel est brièvement le tableau que présente le Congo postélectoral et dont on a dit qu’il a vécu la première passation « pacifique et civilisée » du pouvoir mais qui, plus de six mois après, n’a toujours pas de gouvernement chargé de gérer la chose publique. De report en report, la constitution de ce gouvernement et le sort de tout un peuple sont pris en otage par des scènes de ménage d’un mariage contre-nature FCC-CACH, honni par toute la société qui ne réclame pas moins que la rupture pure et simple. Pour combien de temps ce mariage, qui ne s’est pas conclu devant Dieu ni devant les hommes, tiendra-t-il encore?
Peu importe ce qui pourrait advenir dans les jours et mois à venir, nous sommes de plus en plus tenté d’attribuer l’étouffement de l’expression démocratique aux regroupements politiques, aussi opportunistes que circonstanciels, qui ont pris la place et qui jouent le rôle des partis politiques dans la conquête et l’exercice du pouvoir d’État. Au gré des enjeux majeurs, les regroupements ou alliances politiques sont devenus des refuges derrière lesquels se rangent les politiciens congolais, prompts à créer des partis politiques idéologiquement sans contenu et sociologiquement sans base. Partant du jeu de cache-cache que présente au monde la coalition FCC-CACH, la présente analyse tente d’expliquer comment et pourquoi les regroupements politiques se sont peu à peu substitués aux partis politiques, au point de désorienter leurs bases et d’étouffer dans l’œuf l’expression démocratique. D’où, en conclusion, l’invitation faite à la classe politique et à l’élite intellectuelle à prendre conscience de ce danger pour la survie de l’État congolais en tant que nation.
1. Qu’a-t-on fait de la loi sur les partis politiques?
Mieux ou rigoureusement appliquée, comme du reste devrait l’être tout autre texte de loi, la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques existe bel et bien et pose des conditions de création et de fonctionnement qui ne laissent place à l’existence fantaisiste d’aucun parti ni regroupement politiques[2]. Nous avions déjà consacré à ce sujet toute une analyse dont nous reproduisons quelques larges extraits : « C’est ainsi qu’une fois enregistré, le parti politique cesse d’être présenté comme l’affaire de son fondateur tant en ce qui concerne son idéologie, son projet de société, son fonctionnement que ses stratégies pour la conquête et l’exercice du pouvoir. A ce titre, il n’est ni une propriété familiale de son chef, fondateur soit-il, ni des membres originaires de son clan ou de son ethnie ni encore moins de son principal pourvoyeur financier.
Au Congo-Kinshasa, nous observons que l’association des personnes dont il est question dans la disposition sous analyse n’est souvent qu’une formalité servant à obtenir l’enregistrement au ministère de l’Intérieur. Sur terrain et dans les faits, outre que plusieurs partis politiques ne sont visibles que dans les médias de coupage ou en période électorale, seule la personne du fondateur principal est connue et, comme conséquence dans bien de cas, c’est l’unique candidat ou l’unique élu de son parti et aussi le seul à s’exprimer au nom de celui-ci même s’il existe un porte-parole statutairement désigné. Cet état de choses est, dans la plupart des cas, la conséquence du fait que c’est le fondateur principal qui sait ce qu’il cherche, qui recourt à la compagnie d’autres personnes juste pour la forme et qui dispose seul des moyens matériels et financiers pour atteindre son objectif : le positionnement personnel pour satisfaire ses besoins financiers et non la conquête et l’exercice du pouvoir d’État. »[3]
Ceux qui créent ces partis le savent pertinemment bien, de même surtout que les responsables ministériels qui les enregistrent. A ce jour, il est difficile même pour les chercheurs en sciences politiques d’en connaître le chiffre exact et leurs leaders, la plupart ne se manifestant que dans les médias et à l’occasion des enjeux majeurs : élections, composition du gouvernement (national ou provincial), nomination des mandataires dans les entreprises publiques, etc. C’est ainsi qu’incapables, sociologiquement et financièrement, d’implanter leurs partis politiques à travers toutes les provinces comme l’exige la loi, ces politiciens transitent d’un regroupement à l’autre toutes les fois que les besoins de positionnement les y amènent.
2. Regroupements politiques : un marché des dupes
A l’exception de l’UDPS, parti qui a réussi à s’implanter un peu partout, sans être au pouvoir, presque tous les autres sont confinés dans des quartiers de Kinshasa ou dans les fiefs ethno-tribaux de leurs fondateurs. Une formule (excuse) a même été vite trouvée, tirée de l’étendue et de la diversité ethnique du Congo pour justifier l’impopularité de nos politiciens : « Aucun parti politique ne peut seul gagner les élections. » Mais cela justifie-t-il pourtant autant la création de plusieurs partis politiques sans assise ou des alliances politiques chaque fois recomposées mettant circonstanciellement ensemble des leaders qu’objectivement rien ne permet de rapprocher? « En démocratie, les partis politiques et leurs leaders ont besoin de la confiance du peuple pour conquérir, exercer et conserver pouvoir. C’est l’adhésion massive de la population dans les partis politiques ou sa confiance en ses leaders qui font la force de ces derniers lors des élections et qui leur permettent de réaliser sans beaucoup d’obstacles leurs projets de société ou leurs programmes de gouvernance. Tel ne semble pas être le cas au Congo/Kinshasa où les partis politiques ne servent qu’à positionner leurs leaders qui, au mépris de leurs bases, passent allègrement d’une plateforme à une autre de la même manière que les joueurs de football sont transférés d’une équipe à une autre pour jouer contre leurs équipes d’origine, pourvu qu’ils y trouvent leur compte et tant pis pour leurs anciens supporters. C’est à ce jeu que nous ont habitués les politiciens depuis 1990, confirmant la conception populaire que se fait le commun des mortels, selon laquelle « la politique est l’art de mentir. » De l’Union sacrée de l’opposition radicale(Usoral), on a vu certains rejoindre les Forces politiques du Conclave (FPC) puis s’exiler à l’arrivée de l’AFDL et s’éparpiller dans d’autres mouvements rebelles d’obédience rwandaise ou ougandaise, eux-mêmes transformés plus tard en partis politiques tantôt de l’opposition, tantôt de la majorité au pouvoir. L’histoire de ces 25 dernières années est pleine d’exemples qui démontrent qu’aucune formation politique n’est épargnée par ce jeu de transfert, qui a vu les directoires de certains partis se vider presqu’entièrement de leurs premiers fondateurs et se recomposer avec de nouveaux venus, eux aussi à la recherche du positionnement. »[4]
De l’AMP au FCC en passant par la MP, Joseph Kabila s’en est largement inspiré ayant compris le succès de la majorité arithmétiquement sur les illusions de la majorité populaire ou sociologique incarnée par l’UDPS et ses satellites. Ainsi, de 2006 à 2018, toute sa stratégie n’a consisté qu’à faire du braconnage des espèces emblématiques de l’UDPS pour enrichir et diversifier ses réserves fauniques. Même conscients de leur captivité et logiquement privés de leurs écosystèmes naturels (leurs bases), les politiciens congolais, hier farouches opposants, enrichissent et diversifient le parc politique de Kingakati d’où ils subissent la loi de la jungle en échange de ce que le roi de la forêt leur offre pour la survie individuelle de chacun. Dans cette faune artificielle, devenue arithmétiquement la plus importante du pays par l’hétérogénéité des espèces regroupées, nul n’a le droit de faire valoir sa spécificité pour obtenir plus de droit que les autres, au-delà de la volonté du maître des lieux. Dès qu’on en fait l’adhésion, plus question de manifester publiquement sa vraie nature ou ses ambitions. Ce qui importe, c’est la défense solidaire des acquis et le gain que chacun peut en tirer pour soi-même et pour sa famille, dans une hypocrisie indescriptible. L’alliance politique entre le FCC et CACH, s’inscrit à peu près dans cette logique et procède de la même stratégie, œuvre de longue date, d’anéantissement de l’opposition à travers le seul parti qui a bravé toutes les dictatures et qui constituait le dernier verrou de résistance.
3. Alliance FCC-CACH : coup fatal contre l’a démocratie
A l’annonce de la mise sur pieds de cette alliance, dont le contenu est demeuré inaccessible, nombreux sont ceux qui avaient candidement applaudi l’élégance et le geste patriotique de Joseph Kabila, présenté comme démocrate et ne souhaitant que plein succès à son successeur. Il s’en est suivi des visites réciproques de l’un chez l’autre, qui n’ont fait que renforcer ce sentiment chez la plupart de compatriotes. Pour les uns, le gouvernement de l’ère Tshisekedi n’allait pas tarder à être constitué tandis que pour les autres, le nouveau Président de la République allait disposer de pleins pouvoirs pour imprimer sa vision de la gouvernance.
Peu à peu, l’espoir a cédé place aux interrogations et aux inquiétudes puis à la colère des combattants, qui ont fini par comprendre qu’à travers le seuil de représentativité nationale et avec le concours de la CENI et de la justice, le camp en face s’était déjà et depuis longtemps préparé pour désillusionner l’UDPS avec des résultats électoraux contraignant leur parti à négocier en position de faiblesse quelques places dans toutes les institutions de la République. Les longs mois passés sans gouvernement, les débats aussi profanes qu’académiques sur l’attribution des ministères de souveraineté, la répartition des postes ministériels et les violences qui ont surgi ça et là à propos des actes de nomination à la Gécamines et à la SNCC en disent long sur ce mariage contre-nature et, surtout, sur la mauvaise foi du partenaire arithmétiquement majoritaire.
Puisque le vin tiré est déjà servi et doit être consommé, les questions pertinentes que tout le monde devrait se poser, en commençant par les partenaires de l’alliance FCC-CACH, sont les suivantes :
-la coalition tiendra-t-elle jusqu’à la fin de ce mandat en cours?
-quelles sont les garanties prévues pour que le deal soit exécuté de bonne foi par les uns et les autres?
-quels sont mécanismes prévus pour éviter que des incidents majeurs surgissent et aboutissent à la rupture de la coalition ?
– en cas de rupture, la composante CACH pourrait-elle compter sur LAMUKA pour faire face à la machine du FCC?
Peu importe l’optimisme des réponses que chacun pourrait réserver à toutes ces questions, nous sommes d’avis que par ce deal, qualifié par certains d’incontournable pour la paix, Joseph Kabila peut se targuer d’avoir réussi son rêve d’anéantir l’opposition. En effet, avec l’UDPS au sommet du pouvoir d’État tandis que sa base demeure dans l’opposition, on a l’impression qu’au parti, des hauts dirigeants ne songent qu’à des postes comme récompense de leur « lutte », et ne se préoccupent guère de la conservation de ce pouvoir après le mandat en cours[5]. Pendant ce temps, l’opposition qui devrait s’organiser autour de Lamuka est entrain de se liquéfier dans des calculs personnels des membres de ce regroupement.
4. Le regroupement Lamuka à la croisée des chemins
Malgré les apparences et les déclarations d’unité, Lamuka renferme dès sa création les germes de sa disparition. En effet, tous les observateurs conviennent pour constater que ce regroupement n’aurait jamais vu le jour si M. Katumbi et JP. Bemba avaient été autorisés à déposer leurs candidatures à la présidentielle. Il y a aussi surtout le fait que chacun des ténors de ce regroupement a dans sa chaire et/ou dans son âme un compte personnel à régler avec l’ancien Président de la République. Le « soldat du peuple », Martin Fayulu, ayant été débouté par la Cour constitutionnelle, il va de soit que dans un avenir proche, chacun reprendra indiscutablement sa liberté de mouvement en prévision de 2023. Les signes annonciateurs de l’éclatement de ce regroupement étaient déjà perceptibles avant et pendant la campagne électorale lorsque des personnalités comme Delly Sesanga, Lutundula, Kyungu wa Kumwanza, Muyambo, Mvuemba et autres, ont commencé à tenir un discours ambigu mais tout à fait familier pour les habitués de la faune politique congolaise. Tout récemment, c’est une autre vedette de Lamuka, Mbusa Nyamwisi, qui a quitté subtilement le bateau pour, « officiellement », apporter sa contribution dans la lutte contre l’épidémie ebola, « à la demande du Chef de l’État et de l’OMS.» Les tournées que comptent effectuer M. Katumbi et de J.P. Bemba à travers toutes les provinces ne sont rien d’autre que des tests de popularité pour chacun en prévision des échéances électorales de 2023.
Aussitôt que le gouvernement sera formé, qui ne sera pas du goût de tous ceux qui espèrent se retrouver ou être représentés à la mangeoire nationale, des regroupements politiques existants vont inévitablement se déstructurer et se restructurer en fonction du degré de satisfaction ou de déception par rapport aux attentes personnelles et non des aspirations du peuple. « En tout cas, dans le FCC on doit s’attendre à de chaudes empoignades. La bataille pour l’accès au gouvernement sera sans complaisance. Chacun se prépare pour avoir sa place – une bonne place alors – à la table du roi. Qu’en est-il au CACH ? A première vue, le problème ne devait pas avoir la même ampleur qu’au FCC. La direction politique du CACH étant fondamentalement constituée autour du binôme Félix Tshisekedi-Vital Kamerhe, tout se décidera donc entre les deux têtes d’affiche de CACH. »[6]
Comme en 2006, sous la direction d’Antoine Gizenga, c’est encore un gouvernement éléphantesque d’une soixantaine de membres qui sera bientôt présenté aux applaudisseurs du Palais du peuple. Le but étant de récompenser autant que possible les différentes composantes au pouvoir, le du FCC en particulier, les contrôles parlementaires seront théâtralisés comme durant les législatures précédentes. Concrètement, tous les actes et gestes seront suivis de près à Kingakati pour rappeler à l’ordre quiconque sera tenté de faire tomber le gouvernement et mettre ainsi en péril tout l’édifice « nourricier ».
Les images de ce samedi 22 juin 2019, des sénateurs/FCC, rangés comme des élèves du primaire avant l’entrée des classes, pour recevoir les instructions de « l’autorité morale » à Kingakati sont révélatrices du fait qu’il ne faut pas compter sur la classe politique actuelle. « Selon le coordonnateur du FCC, Néhémie Mwilanya, les sénateurs « sont venus (à Kingakati) présenter leur civilité à Joseph Kabila » autorité morale du FCC, « mais aussi confirmer leur appartenance au FCC ». »[7]
Conclusion
Comme dans une jungle, la création des partis politiques se passe dans une telle anarchie que d’aucuns pourraient croire qu’il n’existe pas au Congo une quelconque réglementation en la matière. La réalité est bien décevante : chacun se voulant et s’autoproclamant leader, personne ne s’humilie pour adhérer à un parti politique assez représentatif ou à se voir appliquer la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques. Si tel était le cas, non seulement il n’existerait pas plus de trois partis politiques légalement constitués, mais aussi il n’y aurait pas d’espace pour de multiples regroupements et d’« autorités morales » obéissant elles-mêmes à de suprêmes « morales ». Un des effets néfastes de ces plateformes politiques, c’est qu’elles ont remplacé les partis classiques au point qu’à ce jour, les politiciens et leurs bases s’identifient par FCC, CACH, ou LAMUKA.[8] C’est pourtant dans ces faux grands ensembles, vides d’idéologies et de programmes de société, que se réfugient tous ceux qui, d’une législature à une autre et selon leurs intérêts, sont en mesure de cracher sur leurs partis politiques d’origine pour adhérer à d’autres ou, plus dramatique, de faire allégeance à une autorité morale qu’ils avaient publiquement insultée la veille. Pour tout observateur honnête, les élections de 2018, dont les résultats contrastent avec les aspirations du peuple au changement, sont la conséquence logique du nom respect des textes, particulièrement la loi sur les partis politiques. En absence d’une justice forte et indépendante pour s’attaquer aux antivaleurs, il n’y aura qu’une véritable révolution pour changer cette situation qui met la nation en péril. En attendant, la balle est dans le camp du Chef de l’État, qui jouit encore d’un large soutien populaire.
Par JB. Kongolo Mulangaluend
Juriste &Criminologue
Références
[1] La leucémie (du grec leukos, blanc, et haima, sang) est un cancer des cellules de la moelle osseuse (les cellules de la moelle produisent les cellules sanguines, d’où le terme parfois utilisé de cancer du sang), faisant partie des hémopathies malignes. In Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Leuc%C3%A9mie
[2] Loi no04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques
[3] Kongolo, JB. 2014 Quel avenir pour les partis politiques du Congo/Kinshasa?, In https://afridesk.org/fr/rdc-radioscopie-des-partis-politiques-mode-demploi-et-prospective-jb-kongolo/
[4] Idem
[5] C’est le cas de l’intronisation de Jean-Marc Kabund à la vice-présidence de l’Assemblée nationale.
[6] Provinces26rdc.net, 21 juin 2019, In https://www.provinces26rdc.net/rdc-gouvernement-fcc-et-cach-un-compromis-a-finalement-ete-trouve-autour-de-la-repartition-des-postes-ministeriels-bataille-pour-les-nominations/
[7] La Libre.be, 22 juin 2019, In https://www.lalibre.be/actu/international/rdc-kabila-annonce-qu-il-siegera-comme-senateur-5d0e5a449978e277965fa38a
[8] Sur terrain, où sont passés les AAA, AAB, AAC…, MLC, UDPS, UNAFEC, UNC, ÉCIdé et de centaines d’autres partis politiques qui n’attendent que les prochaines échéances électorales pour réapparaître et créer de nouvelles alliances?
One Comment “Les regroupements politiques sont à la base de l’étouffement démocratique au Congo-Kinshasa -JB Kongolo”
GHOST
says:LIRE AUTREMENT L´HISTOIRE ?
Un militaire ne peut pas se perdre dans des considerations « juridiques » ou « morales » s´il devait faire une lecture lucide de la situation politique de la RDC.
Les juristes occupent une place trop visible sur la scène politique…depuis 1960.. Si ces juristes pouvaient un jour s´inspirer de la philosophie « militaire » où il existe un principe si simple qui dit: « WAR DOES NOT DETERMINE WHOS IS RIGHT, ONLY WHOS IS LEFT ».. Oui les juristes vont convenir avec nous que cette « guerre » politique ne peut être examiner sur une lecture juridique ou morale.
Le FCC a gagné la « guerre ».. avec une approche brutale, violente où même le socle de l´institution de la justice qu´est la cours constitutionnelle est entrain de sombrer dans la corruption et la honte!
Nous avons tous ou presque optés pour la « démocratie » á la place d´une lutte armée. Nous devons cesser de nous plaindre et considerer les choses avec lucidité. Il est temps, 6 mois après cette fraude électorale de faire le « point » comme disent les militaires..afin de dresser des nouvelles stratégies.. La lutte continue..