Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 14-05-2017 17:30
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Le rôle néfaste de Lambert Mende dans l’enlisement démocratique du Congo – JB Kongolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Le rôle néfaste de Lambert Mende dans l’enlisement démocratique du Congo

Cas de la vidéo de l’assassinat de deux experts de l’ONU

Par dizaines de milliers, des lecteurs de partout au monde ont pu lire et apprécier à sa juste valeur l’analyse préliminaire rigoureusement menée par les spécialistes de DESC et qui a pu démonter pièce par pièce la mise en scène faite avec amateurisme par le Ministre de la Communication et Médias, M. Lambert Mende Omalanga,  pour disculper le régime de Kinshasa des soupçons qui pèsent sur lui au sujet de l’assassinat des deux experts de l’ONU au Kasaï[1]. Nos lecteurs auraient aimé connaître la réaction du gouvernement de Kinshasa ou, tout au moins, suivre une mise au point de la justice militaire pour confirmer l’authenticité de ce film macabre. Autant ce silence embarrasse les auteurs de ce montage, autant il pousse les analystes de DESC à présenter à l’opinion publique la suite de notre investigation, constituée principalement de questions restées en suspens et qui éclairent davantage sur le mobile du trafic des images vidéo de cet assassinat et de la piètre prestation du Ministre Lambert Mende. Dans cette analyse, l’opinion s’interrogera avec nous notamment sur le silence troublant des autorités judiciaires, sur le sort réservé aux effets personnels et de travail des deux experts ainsi qu’à leurs accompagnateurs congolais.

Retour sur le rôle toxique du Ministre Lambert Mende Omalanga au sein du régime

Le rôle joué par Lambert Mende dans la présentation ridicule de la vidéo macabre ne peut être mieux compris qu’en l’intégrant dans le rôle global, lui assigné dans l’ensemble du régime de Kabila. En effet, certains s’y méprendraient en imaginant que Lambert Mende n’en fait qu’à sa tête ou ne songe pas aux conséquences de ses extravagances sur son avenir politique et personnel. Nombreux sont surtout ceux qui se demandent, à juste titre, de qui ou de quelle institution Lambert Mende est réellement le porte-parole.

Ceux qui connaissent le parcours de ce personnage politiquement instable retiennent que depuis le régime de Mobutu, en passant par la Conférence Nationale Souveraine(CNS), la rébellion RCD, la Transition 1+4 jusqu’à la Troisième République, Lambert Mende a presque toujours accompli les tâches de porte-parole. Pour ne citer que quelques unes de ces tâches, il a été tour à tour animateur d’une émission propagandiste de la jeunesse du MPR entre 1976 et 1979, porte-parole de l’Union Sacrée de l’Opposition radicale, porte-parole de la Commission des biens mal acquis de la CNS, Ministre de la Communication dans le gouvernement Etienne Tshisekedi issu de la CNS, porte-parole de la rébellion RDC puis Chef de département de la mobilisation de ce mouvement jusqu’en 2000, porte-parole du Sénat sous la transition 1+4 et, depuis lors, plusieurs fois Ministre de la Communication, Presse et Médias dans les différents gouvernements de la Troisième République. Cette carrière de porte-parole ne signifie pas qu’il le meilleur communicateur du pays mais tout simplement à cause de sa capacité à vagabonder à travers tous les régimes et à faire usage de ses meilleures compétences que sont la propagande et la manipulation : des ingrédients nécessaires à la survie de tout régime autocratique.

C’est à ce titre que d’un gouvernement à un autre, Lambert Mende est garanti de garder sa place pour mieux servir le régime, qui a besoin de la propagande et de la manipulation des consciences pour soigner son image. Joseph Kabila, qui le maintient à ce poste n’ignore pas du tout les abus et excès de son fidèle serviteur ni encore moins son rôle toxique pour la démocratie. Pour autant que ce rôle serve à étouffer la contradiction et à soigner l’image controversée du régime, le Chef de l’État impose sa reconduction à ce poste, quitte à fermer les yeux sur ses extravagances. C’est ainsi qu’à sa guise, Lambert Mende Omalanga ne se gêne nullement de décréter la censure de toute vérité contrariant toutes les institutions (Présidence de la République, Justice, Parlement, CENI) dont il est étonnement devenu l’unique porte-parole, actuellement secondé de temps en temps par André Atundu Liongo, lui aussi ancien cacique du MPR. Dans ce rôle toxique, Lambert Mende n’a jamais hésité de porter atteinte à la liberté de la presse en suspendant, en violation de la Constitution et des lois de la République, les médias nationaux ou internationaux émettant d’autres sons de cloche.

L’alinéa 4 de l’article 24 de la Constitution dispose : « Les médias audiovisuels et écrits d’État sont des services publics dont l’accès est garanti de manière équitable à tous les courants politiques et sociaux. Le statut de médias d’État est établi par la loi qui garantit l’objectivité, l’impartialité et le pluralisme d’opinions dans le traitement de l’information. » Selon Amnesty international : « la plupart du temps, les mesures de fermeture ne sont ni écrites ni notifiées formellement. Les médias concernés se trouvent souvent dans l’impossibilité de se pourvoir en justice. » Le gouvernement s’était pourtant engagé à rouvrir les médias fermés, notamment après les mesures de « décrispation politique » fixées par l’accord politique du 31 décembre 2016. Mais force est de constater que la plupart de ces médias sont toujours fermés à ce jour. »[2]

La dernière et piètre sortie médiatique du « porte-parole » ne s’écarte pas de ce rôle toxique de propagande et de manipulation tendant à soigner l’image d’un régime sans légitimité interne et externe, qui est la cible des pressions aussi bien internes qu’externes pour que toute la lumière soit faite sur les fosses communes découvertes au Kasaï ainsi que sur l’assassinat sauvage de deux experts de l’ONU qui enquêtaient sur ces fosses communes. « La manipulation est souvent si habile que celui qui la subit  ne s’en rend même pas compte. Combien de fois acceptons-nous des avis ou adoptons-nous des positions qui n’étaient pas les nôtres  à l’origine ? Nous nous laissons prendre au dépourvu et abandonnons notre point de vue au détriment d’un autre estimé meilleur ».[3] Mais comme la manipulation ne réussit pas à tous les coups, la vidéo présentée par le Ministre de la Presse et des Médias n’a pas convaincu les esprits éveillés et continue de susciter de nombreuses questions qui décrédibilisent davantage le régime de Kinshasa.

Autres questions suscitées par la vidéo de Lambert Mende

Dans son enquête menée de mains de maîtres par ses analystes, DESC a réussi à démontrer que le montage macabre et propagandiste présenté au public à travers les médias n’avait pour seul but que de tenter de disculper le gouvernement des soupçons qui pèsent sur lui, aussi bien sur les fosses communes que sur l’assassinat des deux experts de l’ONU.

François Beya (DGM) – Kalev Mutond (ANR) – Olive Lembe et J Kabila à Kindu – 30 juin 2016

Pourquoi occulte-t-on le rôle de la Direction Générale de Migration (DGM) ?

Il est curieux que le porte-parole « à compétence générale » se soit demandé pourquoi les deux experts ont pris le risque d’aller effectuer leur mission sans en aviser les autorités nationales pour se faire protéger. Cette question, qui procède ni plus ni moins de la manipulation, a malheureusement convaincu bon nombre de personnes, dont la mère de la Suédoise Zaida Catalan : « Si j’avais su qu’elle était à risques et qu’elle s’y aventurait sans protection, je ne l’aurais jamais laissée y aller, jamais de la vie », « assure Maria, sa mère ».[4]

Épouser cette thèse du gouvernement congolais c’est ignorer le rôle de la DGM qui, avec l’Agence Nationale de Renseignements(ANR), sont au Congo de puissants et incontournables services de sécurités directement rattachés à la Présidence de la République. La DGM, censée opérer essentiellement dans les postes frontaliers, se trouve un peu partout, jusque dans des villes et cités situées au centre du pays ou dans des services qui n’ont aucun lien avec l’immigration. « La vérification des documents de voyage permet à la Direction Générale de Migration de s’assurer de la validité du document ou de déceler éventuellement les différents types de fraudes documentaires »[5]. Non seulement que les deux victimes étaient des habitués de telles missions dans le Nord-Kivu, il est surtout inimaginable que la DGM, comme l’ANR, ait ignoré leur présence et leur mission au Kasaï pour que le « porte-parole » du gouvernement prétende qu’ils s’y étaient aventurés sans autorisation préalable.

Dans sa promptitude et son rôle de porte-parole « à compétence générale », Lambert Mende avait déclaré, personne ne sait si c’était au nom de la justice, de la DGM ou du gouvernement : « Ce sont deux officiels onusiens qui séjournaient dans notre pays pour une mission dont nous ne connaissons pas l’objet »[6]. Qui peut y croire, lorsqu’on sait que les agents de la DGM ainsi que ceux de l’ANR sont omniprésents dans les aéroports du pays pour traquer aussi bien les étrangers que les Congolais de la diaspora soupçonnés à tort de mener des activités subversives contre le régime, dans leurs pays d’accueil ? Est-il imaginable que ces services très zélés aient laissé ces agents de l’ONU aller fourrer allégrement leur nez là où, quelques jours auparavant, des vidéos avaient déjà circulé sur les réseaux sociaux montrant les forces armées congolaises en train d’abattre impitoyablement et comme du gibier, des enfants sans armes ? N’est-ce pas le même Lambert Mende qui s’était précipité à qualifier ces vidéos de montage les attribuant à une manœuvre de Moïse Katumbi, avant de se rétracter ? « Le gouvernement congolais accepte rarement sa culpabilité, même si elle est prouvée images à l’appui. Une vidéo montre les FARDC entrain de tirer à bout portant sur des jeunes armés de bâtons et qui chantaient. Pour le gouvernement, cette vidéo est un montage ».[7] Admettons que cette déclaration de M. Mende selon laquelle : «Ce sont deux officiels onusiens qui séjournaient dans notre pays pour une mission dont nous ne connaissons pas l’objet» soit fondée, alors il y a lieu de nous inquiéter, le pays n’est pas géré, cela montre les insuffisances de ce régime, le Congo d’aujourd’hui est une passoire, n’importe qui peut y entrer, y circuler librement, y puiser ce qu’il veut, sans que les autorités ne le sachent !

Les services aéroportuaires

 Si, par impossible, les deux victimes Zaida Catalan (Suédoise) et  Michael Sharp (Américain) ont pu échapper à la vigilance des services de l’ANR et de la DGM, omniprésents dans les aéroports nationaux et internationaux du pays, peut-il être aussi possible d’admettre qu’ils n’ont figuré sur aucun manifeste de la compagnie aérienne qui les avait amenés à Kananga ? En admettant par absurde qu’ils avaient effectué ce déplacement par route ou par bateau, ces mêmes services qui ont des barrières partout ont-ils été également distraits pour ne pas remarquer la présence d’un couple de Blancs afin d’en savoir sur leur mission ?

Les hôteliers et le sort des effets personnels des victimes

Contrairement à ce qu’a voulu démontrer le « porte-parole » du gouvernement, la DGM et l’ANR sont très actifs pour tracasser les hôteliers, souvent obligés de communiquer l’identité de leurs clients. Contre la vie privée des citoyens, il arrive même que des agents de l’ANR ou de la DGM débarquent brusquement et sans mandat de perquisition dans des hôtels pour y effectuer des fouilles et interrogatoires auprès des clients ou carrément procéder à des arrestations arbitraires. S’agissant spécialement de ces deux étrangers, du reste bien connus pour avoir déjà effectué ce genre de mission à l’Est du pays, c’est même ridicule pour tout un gouvernement d’annoncer officiellement que l’objet de leur mission était ignorée des autorités nationales.

Comme ils doivent avoir été certainement logés quelque part, combien de jours y sont-ils restés avant de descendre sur terrain pour leur mission d’enquête et quelle destination auraient prise leurs effets personnels autres que ceux nécessaires pour cette mission (valises, vêtements, chaussures, ordinateurs portables,…) ?

Que sont devenus les traducteurs/interprètes ?

Dans la présentation de la vidéo, la police scientifique a été évoquée pour épater l’opinion publique, invitée à découvrir qu’en matière d’enquête judiciaire, le Congo peut aussi se targuer d’avoir non seulement la technologie et l’équipement nécessaires mais qu’il n’y a plus de raisons de recourir à une expertise étrangère pour résoudre certaines énigmes. L’inamovible « porte-parole à compétence générale » a cependant omis de dire ce que sont devenus les interprètes qui accompagnaient les deux experts de l’ONU dans leur mission. Qui sont-ils? Quand, comment, pourquoi et à partir de quel lieu (localité) ont-ils été séparés de leurs clients qu’ils accompagnaient? Que sont devenus leurs motos et autres biens personnels ? Qu’est devenu l’un des traducteurs qui était assis par terre à côté de l’Américain et à qui une voix intimait l’ordre de s’éloigner en langue locale juste avant les coups de feu qui ont tué les deux experts ? Pour la reconstitution objective des faits, ces interprètes sont pour la justice de précieux témoins à identifier afin qu’ils aident à retracer l’itinéraire suivi par toute l’équipe depuis le lieu de leur recrutement, probablement Kananga, jusqu’à leur séparation. Connaissant la justice congolaise, nous pouvons parier que de faux interprètes seront motivés pour jouer ce rôle. Il n’y a que des juges réellement indépendants qui peuvent être en mesure de découvrir la tricherie, ce qui est très peu probable dans le contexte congolais caractérisé par l’instrumentalisation de la justice.

Conclusion

Dans un régime à parti unique, généralement caractérisé par la pensée unique, les organes de propagande utilisent à outrance les médias pour imposer un seul son de cloche. Pour contourner le caractère multipartiste de la Troisième République, le régime de Joseph Kabila s’emploie à anéantir l’opposition et, par conséquent, la contradiction. Afin d’éviter des voix discordantes, surtout au sein des institutions, Lambert Mende est cet homme qui a été repéré pour être toujours reconduit dans toutes les équipes gouvernementales et qui a accepté de prendre à son compte toutes les critiques formulées contre le régime de Joseph Kabila. A chaque événement, il est la seule voix autorisée de toutes les institutions, y compris la présidence de la République, même lorsque leurs animateurs n’ont pas encore eu le temps de réfléchir et d’analyser. En lieu et place de la justice, c’est le « Porte-parole » du gouvernement qui annonce les poursuites et les verdicts, surtout contre les opposants et ce, avant même que les juges délibèrent. C’est dans ce contexte qu’il convient de comprendre sa précipitation à se substituer à la justice pour présenter le film d’un grossier montage destiné à dissuader l’ONU et toute la communauté internationale à exiger une enquête neutre. Ainsi que nous l’avons démontré dans notre enquête préliminaire, ce montage est non seulement ridicule mais ne résiste même pas à une analyse froide et rigoureuse? C’est vraisemblablement vers un crime d’Etat qu’il faut orienter l’enquête sur le terrain.

Une analyse réalisée par Jean-Bosco Kongolo M, relu par Boniface Musavuli et Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Exclusivité DESC

Références

[1][1] Lire http://afridesk.org/fr/desc-investigation-assassinat-des-enqueteurs-de-lonu-les-incoherences-de-la-video-diffusee-par-le-gouvernement-congolais/.

[2] Afrikarabia, 02 mai 2017, In http://afrikarabia2.blogs.courrierinternational.com/.

[3] Andreas Edmuller et Thomas Wilheim, L’Art de la manipulation, Ixelles éditions, 2011, p. 9.

[4] La Libre Belgique, 05 mai 2017, In http://afridesk.org/fr/rdc-lassassinat-de-deux-experts-onu-au-kasai-suscite-des-questions-marie-france-cros-et-slim-allagui/

[5] Brochure DGM, consultée sur internet le 12 mai 2017.

[6] World Vision, 13 mars 2013, In Ce sont deux officiels onusiens qui séjournaient dans notre pays pour une mission dont nous ne connaissons pas l’objet.

[7] Habarirdc, 23 février 2017, In https://habarirdc.net/lambert-mende-video-massacres-montage/.

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One Comment “Le rôle néfaste de Lambert Mende dans l’enlisement démocratique du Congo – JB Kongolo”

  • Christian

    says:

    Toutes ces analyses sont-elles prises en compte par les Nations Unies, l’UE, l’UA et d’autres organisations qui devraient donner un avis sur la situation en RDC? Kabila serait-il en train de récolter les dividendes de sa soumission aux résolutions des organisations internationales que son vrai-faux père refusait de suivre? Dès qu’il a pris le pouvoir, Kabila a pris le contre-pied de son prédécesseur face à la communauté internationale. Pour le remercier, ladite communauté internationale à travers la Monuc dirigée par un certain Swing, a avalisé les élections truquées conduites par le défunt abbé Malu-Malu payé en monnaie de singe par Kabila. En ce moment, la CPI, le Conseil de sécurité, l’UE ferment leurs yeux aux crimes commis par les hommes de Kabila et d’autres par lui-même. La quarantaine de fosses communes au Kasaï n’émeut personne. Or, c’est un crime de masse.
    Même l’accord de la Saint-Sylvestre salué par tous est en train de perdre de sa substance et sera bientôt enterré. Petit à petit on se dirige vers un référendum constitutionnel. Affaiblie par le décès de Tshisekedi et des trahisons par certains membres qui sont devenus alliés à la MP, l’opposition radicale a perdu la boussole. Elle se résigne. Kabila fait la sourde oreille comme Nkurunziza et continue son bonhomme de chemin sans se préoccuper de quoi que ce soit. L’armée qui aurait pu être le dernier recours est totalement absente. Infiltrée jusqu’à la moelle épinière, elle a du mal à se faire entendre. Un petit kadogo rentré à Kinshasa en bottes de jardinier, cet semi-lettré fait marcher 70 millions d’habitants. Quelle horreur! Le congolais, un peuple sans idéal, manipulable. C’est parti pour une quinzaine d’années avec ce sanguinaire, à moins que le miracle de Dieu intervienne pour sauver son peuple.

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