Le général de brigade belge Eric Harvent a pris la tête de la mission EUTM-Mali
Belga News
Mis à jour le dimanche 03 juillet 2016 à 17h10
Le général de brigade belge Eric Harvent a pris dimanche 03 juillet 2016 la tête de la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM-Mali), dont le contingent belge doit passer de 90 à 175 militaires dans un pays encore en proie à de fréquentes violences causées par des groupes islamistes, particulièrement dans le nord, a-t-on appris de source militaire.
Il a succédé, lors d’une cérémonie organisée à Bamako, au général de brigade allemand Werner Albl, qui commandait l’EUTM-Mali depuis le 18 décembre 2015.
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La Belgique était représentée par le chef des opérations et de l’entraînement de l’armée, le lieutenant-général Marc Compernol, le chef de cabinet du ministre, le lieutenant-général Claude Van de Voorde, le représentant militaire belge auprès de l’UE, le lieutenant-général Philippe Grosdent, et le « patron » de la composante Terre, le général-major Jean-Paul Deconinck.
Le gouvernement Michel 1er a décidé début février de renforcer sa présence au Mali en la doublant pratiquement et en prenant durant un an la tête de cette mission menée sous l’égide de l’Union européenne. L’EUTM-Mali deviendra la principale opération militaire belge à l’étranger.
Une nonantaine de Belges sont déployés au Mali depuis mi-mai 2014 dans le cadre de l’EUTM – forte de quelque 580 personnes, de 26 nationalités – et ce nombre devrait être porté à 175 environ à partir de juillet.
L’armée belge devra ainsi fournir environ trente postes supplémentaires, essentiellement « des fonctions d’état-major et d’encadrement de l’instruction ».

Parallèlement, elle engagera environ 55 militaires au sein d’un « Mobile Advisory and Training Team ». Ces militaires fourniront des conseils et des formations aux Forces armées maliennes (FAMa) dans leurs cantonnements.
Cet engagement accru de la Belgique répond notamment à la demande d’assistance formulée par la France à ses partenaires européens après les attentats de Paris, en invoquant l’article 42.7 du Traité de Lisbonne sur la solidarité européenne en cas d’agression.
