Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 09-11-2016 18:41
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La victoire électorale de Trump célébrée par le camp présidentiel de Kabila – JJ Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Democratic U.S. presidential candidate Hillary Clinton meets with civil rights leaders at the National Urban League in the Manhattan borough of New York City, February 16, 2016. REUTERS/Mike Segar - RTX277XM

La victoire électorale de Trump célébrée par le camp présidentiel de Kabila

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Il nous revient des sources présidentielles congolaises que le président Kabila a passé une nuit blanche pour suivre les résultats de l’élection présidentielle américaine avec son staff politique et sécuritaire.

La victoire de Donald Trump est saluée avec grande joie par l’entourage présidentiel congolais apparemment « très content de la raclée subie par les démocrates et leur ami le juif (lire Moïse Katumbi) dont le mentor, le très influent conseiller à la sécurité nationale des États-Unis de l’administration du président Barack Obama, le général d’armée James Logan est désormais hors-jeu.

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Tous les principaux collaborateurs du président Joseph Kabila sont conviés à une réunion d’évaluation ce 9 novembre 2016 à sa résidence dite de GLM, située non loin des cliniques Ngaliema, à Kinshasa-Gombe. L’objectif de cette réunion est d’analyser cette nouvelle donne très importante pour le régime congolais et d’élaborer de nouvelles stratégies devant permettre au président Kabila de glisser jusqu’en 2018 au-moins.

L’entourage présidentiel congolais se réjouit particulièrement de la « mise à la porte » prochaine de Tom Perriello, la bête noire du régime congolais. Cette victoire semble rassurer les proches collaborateurs de Kabila qu’ils « vont tranquillement cheminer jusqu’en 2018 avec une administration Trump moins interventionniste et surtout indifférente à la politique africaine ».

En effet, pour Joseph Kabila, nous rapporte un de ses collaborateurs, les démocrates américains se mêlent un peu trop dans les affaires africaines et congolaise, en particulier. En plus, en huit ans de sa présidence, le président Barack Obama n’a jamais voulu le recevoir en audience officiel alors que George W. Bush, le républicain, l’a reçu à six reprises en 8 ans de sa présidence.

Ainsi, le président congolais a été un des premiers chefs d’Etat africains à féliciter le futur occupant du bureau ovale de la maison blanche. Il semble même que Kabila aurait eu un échange téléphonique dans la journée du 9 novembre avec les membres de l’équipe de campagne de Donald Trump, selon certaines indiscrétions parvenues à DESC.

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Le groupe de lobbying pro-républicain BGR à la manœuvre pour le glissement de Kabila

Une partie de l’explication de cette euphorie constatée dans le camp présidentiel congolais est à trouver dans le choix par Kabila du puissant groupe de lobby américain à Washington, BGR Group. En effet, le gouvernement congolais s’est offert les services du groupe de lobby BGR Group – un cabinet dirigé par des membres politiques républicains – pour aider le président Joseph Kabila à se maintenir au pouvoir au-delà du 19 décembre 2016. Le contrat signé le 2 septembre 2016 par BGR avec le gouvernement congolais est évalué à $ 875.000 et cours jusqu’en janvier 2017[1].

Dans un article paru dans le média en ligne « The Hill », on pouvait lire ce qui suit : «BGR aide la République démocratique du Congo à expliquer aux législateurs et aux médias américains les nombreuses mesures nécessaires pour préparer les élections présidentielles et la transition pacifique qui suivra », a déclaré un porte-parole de BGR à The Hill dans un courriel. »[2]

Par ailleurs, dans une interview accordée à un journaliste américain, l’ancien président démocrate des États-Unis, Bill clinton, avait déclaré que Joseph Kabila avait pris contact avec l’entourage de Donald Trump pour l’aider à rester au pouvoir au-delà de l’échéance de son dernier mandat.

Il faut rappeler que Kabila se méfiait tout de même d’Hillary Clinton. Dans ses mémoires de 720 pages ; parus aux éditions Fayard en 2014, Le Temps des décisions, l’ancien Secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères, se sachant future candidate aux présidentielles de 2016, n’a pas mis ses gants pour traiter Joseph Kabila de président « distrait et incapable de se concentrer, manifestement dépassé par les problèmes que connaît son pays ». Déjà lors de sa visite à Goma en 2009, Hillary Clinton, indignée de la culture du viol des femmes qui sévit à l’est de la RDC, a déclaré : « Ce qu’il y a de pire dans l’humanité » ce sont des viols et des meurtres. Elle a par ailleurs critiqué le régime de Kabila de « gouvernement incapable et corrompu ». La pratique massive du viol dans l’est de la RDC restera l’empreinte politique majeure de la gouvernance de Joseph Kabila, appuyée par son homologue rwandais Paul Kagame. Des sources bien introduites au Département d’Etat nous ont confié qu’Hillary Clinton voulait faire de ce fléau son cheval de bataille dans les Grands-Lacs. Ce qui allait mettre en difficulté les deux présidents, complices du drame et des massacres à répétition à l’est de la RDC. Sa défaite serait plutôt interprétée comme une épine enlevée sous le pied glissant du président Joseph  Kabila.

En termes de lobbying aux Etats-Unis, il sied de rappeler également que l’opposant congolais Moïse Katumbi s’est également offert les services d’un autre groupe de lobbying de Washington Akin Gump Strauss Hauer & Feld LLP, très proche des milieux démocrates américains. Katumbi avait payé une somme de 180 000 $ entre le 1er avril et le 30 novembre 2015 pour « conseils et représentation à Washington DC concernant un plus grand soutien des États-Unis à la démocratie en Afrique et des élections libres et équitables au Congo en particulier » avec le ministère américain de la Justice[3].

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Quelques bémols

L’analyse des enjeux politiques en RDC et des enjeux géopolitiques américains ne doit cependant pas se réduire à une analyse dichotomique et exclusive démocrates vs républicains. La réalité sur le terrain congolais risque néanmoins d’être beaucoup plus complexe que le simple calcul politicien des résultats électoraux américains.

D’abord, il faut se dire que l’Administration Obama reste en poste jusqu’au 20 janvier 2017. Et beaucoup d’eau risque de passer sous le pont. Il suffit juste de se rappeler l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila le 16 juin 2001, à quatre jours du départ de Bill Clinton de la Maison blanche. Il en est de même de l’assassinat de Patrice Lumumba le 17 juillet 1961 à trois jours de la fin du mandat de Dwight D. Eisenhower et de l’investiture du démocrate John F. Kennedy. Donc, rien ne semble être gagné d’avance pour Kabila dont le départ avant le 20 décembre 2016 reste une des priorités de la fin du mandat de l’administration Obama, même si la marge de manœuvre de ce dernier reste assez réduite.

Par ailleurs, Kabila n’est pas le seul acteur politique de la RDC à s’être rapproché des milieux républicains. Il nous revient que certains opposants congolais comme Martin Fayulu, Vital Kamerhe qui a rejoint le camp présidentiel, ou un proche collaborateur d’Etienne Tshisekedi, voire Moïse Katumbi, entretiennent également d’excellents rapports avec les républicains, dont Herman Cohen, l’ancien Sous-secrétaire d’état aux Affaires africaines de l’ultra républicain George Bush-père. Herman Cohen fait partie des lobbyistes américains qui mènent actuellement une campagne virulente contre toute tentative de prolongation du mandat du président Kabila au-delà du 19 décembre 2016. C’est malheureusement fréquent, particulièrement dans les réseaux africains, de lire des analyses biaisées mono-paramétriques; c’est-à-dire basées sur une seule grille de lecture. Ces analyses unilinéaires ont tendance à considérer les faits géopolitiques comme étant figées et statiques. Beaucoup d’analystes congolais anti Kabila s’empresseront à célébrer la défaite d’Hillary Clinton car ils l’associent au drame de l’est congolais téléguidé depuis le Rwanda dont le président, Paul Kagame, est le poulain de Bill Clinton ou a bénéficié du lobbying d’Herman Cohen. Ce n’est pas parce que Cohen a mené une campagne en faveur de Kagame ou de Kabila qu’il ne peut pas changer de fusil d’épaule lorsqu’on lui offrira, tel un avocat des affaires, une offre beaucoup plus alléchante par les adversaires de ces derniers. Les lobbyistes sont comme on dit en lingala « Basi ya ndumba » (lire les prostituées).

Cohen & Wood International (CWI) et la firme de sécurité MPRI au cœur du brasier africain ?

Pour rappel, Herman Cohen dirige le puissant groupe Cohen & Wood International (CWI) qui a fait ses preuves en Afrique, en comptant parmi ses clients les présidents Paul Kagame[4] du Rwanda, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Joseph Kabila de la RDC, Tanja du Niger, Robert Mugabe du Zimbabwe et surtout José Eduardo dos Santos d’Angola. Cohen and Woods International est une société de lobbying privée ayant pour mission de «pénétrer et stabiliser » les marchés de leurs clients à l’international et notamment en Afrique. Ce groupe est basé à Washington. CWI travaille pour des sociétés privées, des ONG, où des organismes gouvernementaux américains sur le continent africain. A travers ses avocats, CWI apporte des conseils en stratégie sur des relations économiques, la politique, et la sécurité. En Afrique CWI s’appuie sur le savoir-faire du MPRI en matière de formation, d’équipement, de conception et de gestion de force, d’appui contractuel et d’aide militaire professionnelle.

Le Military Professional Resources Inc (MPRI) – devenue L-3 MPRI – (Retenez bien ce nom) est une des plus importantes sociétés militaires privées du monde. Le MPRI est une entreprise de sécurité privée composée d’anciens membres des forces armées américaines. La firme assure une deuxième carrière aux militaires américains. Son fichier comporte 10 000 sous-officiers et officiers et 340 généraux. Cette société, créée en 1988 par huit généraux américains et surnommée le « Shadow Pentagone », a même rédigé le manuel d’engagement des sociétés militaires privées du Pentagone, le département américain de la Défense. La firme est basée en Alexandria, Virginia. Son actuel président est le Général en retraite de l’US Army General Bantz J. Craddock.[5]

Le MPRI est actif partout dans le monde (Europe, Asie – même en Chine -, Afrique, Amérique Latine et Moyen-Orient), et notamment dans les pays représentant un enjeu géopolitique et géoéconomique important, comme en Angola, au Liberia ou en RDC. Ainsi, à titre d’exemple, en Afrique, le M.P.R.I. apporte son savoir-faire au State Department’s : « Africa Crisis Operations Training Assistance Program » (A.C.O.T.A.), ainsi qu’au Defense Department’s avec « Africa Center for Strategic Studies » (A.C.S.S.).

En Angola, durant la guerre civile, contre la rébellion de l’UNITA[6] de Savimbi, après s’être aidé au début des années 1990 par la firme militaire privée sud-africaine Executive Outcomes (EO), pour libérer les installations pétrolières angolaises (Petrangol et Sonangol) de Soyo (extrême nord-ouest de l’Angola) tombées aux mains de la rébellion de l’UNITA[7], le gouvernement loyaliste dirigé par le MPLA[8], a conclu, par l’intermédiaire du gouvernement américain, un contrat avec le MPRI[9] en vue de remplacer Executive Outcomes en 1995. Ce contrat visait l’entraînement des troupes angolaises du MPLA. C’est à cette période que l’Angola amorce sa reconversion géostratégique en basculant dans le giron américain. D’autant que c’est durant la période 1991-1992 que le MPLA rejette formellement le marxisme-léninisme au profit du libéralisme économique et qu’en 1993, les Etats-Unis établissent les relations diplomatiques uniquement avec Luanda et pas avec l’UNITA [10]. Une des exigences de l’US Department of Defense et du Pentagone dans ce contrat d’aide à la formation de l’armée angolaise (FAA)[11] était l’intégration de neuf généraux de l’UNITA dans les FAA. Aujourd’hui, l’Angola est considéré par le Pentagone comme une zone d’intérêt national parce qu’il pourvoit à 8 % de l’approvisionnement en pétrole des Etats-Unis. Cet intérêt s’est matérialisé avec l’accord entre Luanda et Washington, signé en 2003, qui donne à l’US Air Force le droit d’utiliser les bases aériennes angolaises pour positionner des troupes, des équipements, et pour réapprovisionner ses appareils en carburant[12].

En 2010, le MPRI a participé à la formation des commandos du 391ème bataillon d’infanterie des FARDC basé en Ituri, dans le camp BASE situé à dix kilomètres de Kisangani. Cette formation a coûté trente-quatre millions de dollars. La formation a été donnée par cinquante militaires américains et trente de la société de sécurité privée MPRI[13].

Au Zaïre de Mobutu, le Blietzkrieg minier, planifié par des officiers de MPRI et mené par l’AFDL et les armées régionales, a balayé en quelques mois le pouvoir déliquescent de Mobutu. Sans l’appui technique des mercenaires américains présents aux abords des lignes de feu, l’artillerie lourde, le support logistique d’avions géants Galaxie, l’affable Laurent-Désiré Kabila n’aurait pu lancer son action victorieuse sur Kisangani et Kinshasa. La reconquête du nouveau Congo a permis aux multinationales minières de prendre le contrôle de prodigieuses richesses du sous-sol zaïrois : diamants, cuivre, cobalt, or, étain, manganèse, uranium. Des contrats d’exploitation exclusive ont été signés avant même la chute de Kinshasa entre Kabila et les consortiums miniers. Le donneur d’ordres aux unités de mercenaires était le géant américain Barrick Gold Corporation, dont l’étonnant triumvirat est constitué de l’ancien président américain George Bush, de l’ex-directeur de la CIA William Gate et de l’ancien premier ministre canadien Brian Mulroney, reconvertis dans les affaires[14]. Ainsi, avec le blocage politique actuel en RDC et l’intransigeance américain, toutes tendances politiques confondues, on n’est pas loin de ce remake.

Comme on peut le remarquer, il est assez trop tôt de se réjouir ou de paniquer à la suite de la victoire de Donald Trump, encore moins d’émettre une quelconque indication sur sa politique africaine qui reste à définir. Une chose est certaine, ces 20 dernières années, démocrates comme républicains ont tour à tour adopté une ligne politique commune et agressive en Afrique, particulièrement en RDC.  En attendant l’investiture de Trump, Kabila et son son entourage devront encore prendre leur mal en patience et continuer de supporter le bouillonnant Ton Perriello, l’Envoyé spécial de Barack Obama dans les Grands-Lacs qui bénéficie encore du soutien politique des sénateurs et des congressmen américains, démocrates comme républicains, jusqu’au 20 janvier 2017, soit un mois jour pour jour après la fin du mandat de Joseph Kabila.

Par ailleurs, il ne faut surtout pas perdre de vue que Donald Trump reste un ultra-néolibéral pratiquant, pur et dur. Il encouragera sans doute la politique de prédation menée par des multinationales anglo-saxonnes en Afrique, à la base du drame congolais et des minerais de sang que Barack Obama a tenté de combattre, en vain, par le Dodd-Frank Act. Il s’agit d’une loi de régulation financière adoptée au Congrès et promulguée par le président Obama en juillet 2010 et entrée en vigueur le 21 juillet 2012 aux Etats-Unis. Le 22 Août 2012, Obama a ajouté et publié les Sections 1502 et 1502 de la loi Dodd-Frank en vue de ramener la paix dans les zones où sévissent des conflits armés, notamment l’est du Congo. Cette disposition réglemente le commerce, le contrôle de la chaîne d’approvisionnement et la traçabilité des minerais par le droit américain de sorte à empêcher que le commerce des minerais de la région ne finance le conflit à réduire l’accès aux ressources financières des groupes armés. Le commerce des minéraux dans l’est du Congo fait partie d’une économie de guerre criminelle et de prédation[15].

En tout état de cause, Trump ou Hillary c’est du bonnet blanc et blanc bonnet. D’autant que le départ de Bill Clinton de la Maison blanche et son remplacement par G. W. Bush Jr n’ont pas fondamentalement changé la posture politique insolente américaine en RDC.

Aux Congolais, j’aurais plutôt tendance à leur dire : « aide-toi et le ciel t’aidera ». La géopolitique a horreur des Etats faibles ! Le rendez-vous est donc pris pour le 19 décembre 2016, jour de vérité.

Références

[1] http://thehill.com/business-a-lobbying/296735-lobbyists-pulled-into-congos-election-strife.

[2] http://thehill.com/business-a-lobbying/296735-lobbyists-pulled-into-congos-election-strife.

[3] http://www.bloomberg.com/news/articles/2016-05-08/congo-s-katumbi-seeks-u-s-support-for-timely-presidential-vote.

[4] H. Cohen avait notamment proposé un « Plan Cohen » qui consistait à rattacher économiquement le Kivu au Rwanda et à d’autres pays anglophones. Il plaidait aussi pour un contrôle de la RDC par les Tutsi rwandais.

[5] http://www.mpri.com/esite/index.php/content/about/craddock/.

[6] MPLA : União Nacional para a Independência Total de Angola – Union Nationale pour l’Indépendance Totale de l’Angola.

[7] Jim Hooper, Blood Song, Hardcover, 2002. http://monindependancefinanciere.com/lenciclopedie/seccion-f/forces-armees-pour-la-liberation-de-langola.php.

[8] Mouvement populaire pour la libération de l’Angola.

[9] Military Professional Resources Inc. est conseillée à l’époque par, entre autres, Herman Cohen, ex-Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines sous Georges Bush. « Private US Companies Train Armies Around the World », US News and World Report, 8 February. Lors d’une interview, le vice-Président du MRPI, Ed Soyster, a déclaré qu’il avait informé les autorités angolaises sur la société et ses capacités. Il a souligné les contributions que l’entreprise pourrait apporter à un Angola libéré de la guerre civile face à la tâche de reconstruire ses forces armées dans une démocratie. Il a relevé l’évidence qu’une force armée nationale bien formée, stable et motivée jouerait un rôle de renforcement de la confiance très fort dans les premières phases de la reconstruction post-conflit. http://www.issafrica.org/uploads/PEACECHAP6.PDF.

[10] Alex Vines & Markus Weimer, Angola, assessing risks to stability, CSIS, June 2011, pp.4-5.

[11] Forças Armadas Angolanas.

[12] Marie-France Cros et François Misser, Géopolitique du Congo (RDC), Bruxelles, Ed Complexe, 2006, p11.

[13] Tanguy Struye de Swielande, La Chine et les grandes puissances en Afrique: Une approche géostratégique et géoéconomique, PU de Louvain, 2010, pp.82-83.

[14] Source : Bibelec ; janvier 1998.

[15] Il faut également mentionner le décret présidentiel de Barack Obama, publié en juillet 2014, dont toutes les dispositions visent à mettre fin à la déstabilisation de la RDC par l’Est et à stabiliser politiquement la RDC, est une actualisation plus concrète de sa loi de 2006. En effet, le président américain avait mis en place une task force constituée de parlementaires démocrates américains et experts de l’Afrique pour étudier dans quelle mesure on pouvait actualiser et mettre en application sa loi de 2006. – See more at: http://afridesk.org/fr/serie-inedite-pourquoi-ce-subite-acharnement-dobama-sur-kabila-suite-jj-wondo/#sthash.WiTe5iiK.dpuf.

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4 Comments on “La victoire électorale de Trump célébrée par le camp présidentiel de Kabila – JJ Wondo”

  • GHOST

    says:

    ¤ MAJORITE AU PARLEMENT DES USA*

    Ce que les gens de Kabila devraient admettrent est que les Républicains possedent une majorité au Senat et au Congrès depuis deux ans* Toute la politique africaine de l´admnistration Obama a été sanctionée par les parlementaires Républicains depuis deux ans* Même la nomination de T Perriello est le fait des Républicains qui devaient l´accepter avant qu´il ne puisse répresenter les USA dans les Grands lacs..

    En consultant les decisions des USA envers la RDC, on remarque que les membres du Departement d´État ont été convoqués devant les senateurs pour s´expliquer sur la situation de la RDC. La politique congolaise des USA est aussi le fait des Républicains*

    ¤ « MPRI »
    Quand le gang de Kabila chante la victoire á propos du général Logan, ils oublient que ce « général » ex commandant suprême de l´OTAN garde ses liens avec l´institution militaire des USA* Ces généraux restent des « consultants » au Pentagone et influencent activement la politique de la Défense des USA*
    Quand Katumbi opte pour le lobby d´un général US, il sait parfaitement que ce militaire possede des ramifications au sein des ex généraux et pire le lobby de l´industrie de Défense des USA*
    L´exemple du « MPRI » en Angola indique parfaitement que ces « ex généraux » possedent une capacité possede une capacité de nuisance enorme dans les operations militaires secrètes* quand le Pentagone ne souhaite pas se faire remarquer*
    Nous prenons le risque d´affirmer que si l´admnistration Trump** decide de se passer de la présence militaire de l´ONU au Congo, ces ex généraux US seront en première ligne pour présenter une option valable du secteur privé militaire des USA*

    ¤ LE CLAN CLINTON *
    C´est un paradoxe d´entendre parler d´une fête de la part du président de la RDC qui est pourtant un « produit » du clan Clinton. Ce que Kabila est retourné au Congo grâce au programme de Clinton. Ses alliés au Rwanda et en Ouganda ont toujours beneficiés du back up du clan Clinton.
    S´il faut retourner dans les pages de l´histoire recente de la RDC, on retrouve un président Républicain Bush jr qui une fois président des USA avait exigé que toutes les armées africaines engagées au Congo de quitter notre pays*
    En effet, la fin de la partition de la RDC qui était occupée par le Rwanda, l´Ouganda, l´Angola et la Zimbabwe est le fait d´une decision energique de l´admnistration Bush jr*
    La defaite d´H Clinton peut destabiliser les parrains de Kabila…et cette majorité Républicaine dont Kabila semble ignorer l´influence politique risque de lui reserver des surprises.
    Wait and see

  • GHOST

    says:

    ¤ L´IMPACT DU « CUIVRE » ?

    Trump affirme vouloir construire des infrastructures aux USA pendant son mandat. Ainsi, le prix des métaux sur le marché boursier a fait un bond aujourd´hui.
    Selon le journal suèdois « svd », le prix du cuivre a atteint plus 5000 $ á la bourse de Londre*

    La petite question que les lecteurs devraient se poser est la suivante: Croyez-vous que l´admnistration Trump peut accepter de passer par les entreprises minières chinoises pour importer le cuivre et autres minerais de la RDC dont dependent la construction des infrastructures aux USA?

    Les USA ne seront-ils pas contraint de « stabiliser » démocratiquement la RDC afin de faliciter l´accès aux minerais congolais?
    Wait and see

    • CABINDA

      says:

      Je suis d’accord avec votre analyse et je précise ici qu’en RDC, c’est le chaos général: les vrais diplomates, dont beaucoup ont déserté le Département, sont souvent ignorés au profit des apprentis sorciers qui veulent se donner en spectacle: on se demande bien qui a conseillé à JOKA de vanter officiellement  » la colonisation belge sous toutes ses formes « , OBAMA a été poussé dans le dos pas les congressistes républicains pour qu’il sanctionne le régime de la RDC; TRUMP a publiquement et officiellement ignoré la main tendue de Kinshasa qui a été parmi ses 1ers laudateurs; son directeur de W.C. a voulu écraser le Ministre des Affaires Etrangères, à moins que ce dernier n’a pas voulu prendre le risque de se mettre à dos la communauté internationale.

      Kinshasa a raté une bonne occasion de la boucler.

  • mutoto

    says:

    Pourquoi les congolais ne veulent pas puiser le bonheur avenir de leur pays en eux-mêmes?

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