Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 16-06-2014 15:51
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La synthèse de l’Hebdo commenté par DESC – Semaine du 09 au 14 juin 2014

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

La synthèse de l’Hebdo commenté par DESC

Semaine du 09 au 14 juin 2014

Deux grands sujets ont constitué l’actualité en République démocratique du Congo de la semaine du 09 au 14 juin 2014. L’intention du gouvernement congolais de réviser la constitution de la RDC et les affrontements entre les FARDC et l’armée Rwandaise dans le territoire de Nyirangongo au Nord Kivu.

La révision de la constitution : Kabila signe, persiste et récidive

“Constitution : Kabila défie Washington” titre La Tempête des Tropiques. C’est un véritable défi que Joseph Kabila vient de lancer à Washington qui a récemment délégué ses émissaires à Kinshasa pourdire NON à la révision ou à la violation de la constitution. L’article 220 de la constitution, “fruit défendu” pour Vital Kamerhe et Martin Fayulu, risque d’être retouché. Pourtant c’est cette disposition qui fixe le nombre et la durée du mandat du Président de la République.

Toujours dans La Tempête des Tropiques, un autre article titré “Constitution : les Congolais en alerte maximale appelés à veiller au grain” se demande ce que cache le silence observé par la Majorité présidentielle (MP) sur les articles de la constitution ciblés par elle. (…) En attendant la réponse à la question. Les états-majors des partis politiques de partis d’opposition réfléchissent en prenant soin de mettre l’ensemble du peuple en état d’alerte maximale, la consigne étant de veiller au grain et de se prendre en charge si les forces de la réaction venaient à violer l’intangibilité de l’article 220 et suivants de la constitution.

Pour sa part, le quotidien du pouvoir, L’Avenir, informe que, par rapport à la constitution, “le gouvernement donne le ton”. La révision de quelques articles de la constitution est une réponse à l’interpellation du Chef de l’Etat qui, lors de son discours sur l’état de la nation le 23 octobre 2013, avait demandé au Parlement et au Gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il avait également proposé d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales. En RDC, la révision constitutionnelle est devenue incontournable, d’autant plus qu’il faut doter la CENI de lois nécessaires à l’organisation des élections. Et ce, lorsqu’on sait qu’avec la publication du calendrier des élections urbaines, municipales et locales le 26 mai 2014, la CENI mettait de ce fait une pression sur le Gouvernement qui n’avait pas d’autre choix que de verser sur la table de la Centrale électorale tout l’arsenal juridique nécessaire à l’organisation des échéances du cycle électoral 2013-2016.

Pour sa part, L’Observateur informe : “Processus électoral en RDC : la révision constitutionnelle optée par le gouvernement”. « Le gouvernement justifie son choix par la nécessité « de corriger les faiblesses qui ont été à la base des dysfonctionnements observés » notamment lors des élections législatives et présidentielle de novembre2011 ; des dysfonctionnements ayant engendré de nombreuses irrégularités tant décriées par aussi bien la communauté nationale que par la communauté internationale.

Le Phare, un quotidien proche de l’opposition, de son côté parle de “passage en force pour la Majorité”. Après avoir longtemps tergiversé, la Majorité présidentielle a finalement levé l’option tant controversée de la révision de la constitution. Même si les articles à « charcuter »ne sont pas encore précisés, on peut les deviner à travers les textes déjà ficelés par le ministre de l’Intérieur. En fait, c’est le mode d’élection des députés provinciaux – suffrage universel direct ou suffrage indirect – qui va déterminer celui du Chef de l’Etat. Le grand hic va demeurer au niveau du nombre des mandats du Président de la République.

Cette annonce du gouvernement a été très mal accueilli au sein de l’opinion congolaise même si la majorité présidentielle voudrait faire croire aux congolais que cette révision permettra de bien organiser les élections à venir c’est-à-dire locales , provinciales et sénatoriales. Nous nous rappelons qu’il y a quelque temps lorsque l’ouvrage du professeur Evariste Boshab, Secrétaire général du PPRD était sorti, ouvrage dans lequel Boshab proposait la révision de certains articles de la constitution, plusieurs observateurs et aussi l’opposition avait tiré la sonnette d’alarme. Mais comme toujours, la majorité avait nié en bloc toute intention de réviser la constitution. Mais aujourd’hui, elle est tombée dans son propre piège.

Une question que l’on peut se poser est celle de savoir si un gouvernement démissionnaire ou censé expédier les affaires courante peut décider de réviser la constitution.

Selon certaines rumeurs, les dispositions à réviser mais qui restent encore secrètes sont celles relatives aux élections au second degré à tous les niveaux y compris à la présidence de la république et le mandat du président qui passera de 5 à 7 ans.

Du coté de l’opposition, on critique le projet de révision constitutionnelle. Elle estime que tout cela était prévisible et pense que c’est tout simplement révoltant. Elle considère cela comme un acte de haute trahison. Pour l’opposition toute tentative de révision de la constitution porte en elle le risque d’une modification plus importante susceptible d’aider Joseph Kabila a se maintenir au pouvoir au de-là de 2016, ce qui lui est interdit actuellement par la loi fondamental.

Pour la majorité, on reproche aux détracteurs de Joseph Kabila de lui faire des procès d’intention. La révision de quelques articles de la constitution est une réponse à l’interpellation du Chef de l’Etat qui, lors de son discours sur l’état de la nation le 23 octobre 2013, avait demandé au Parlement et au Gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il avait également proposé d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales. En RDC, la révision constitutionnelle est devenue incontournable, d’autant plus qu’il faut doter la CENI de lois nécessaires à l’organisation des élections.

Il faut cependant signaler que c’est la seconde révision en l’espace de trois ans, après celle de janvier 2011, dont le point saillant concernait l’élection du Président de la République à un tour unique, au lieu de deux, comme c’était le cas dans le texte constitutionnel adopté par référendum en décembre 2005 et promulgué le 18 février 2006. Des révisions qui, paradoxalement, interviennent à chaque fois que le processus électoral entre dans une phase cruciale et qui se décident de manière unilatérale, non précédée d’un large débat de société quant à son opportunité et sa valeur ajoutée en termes de renforcement et de la consolidation de la jeune démocratie en RDC. On rappelle que l’enjeu politique de l’époque s’articulait autour de l’article 71, modifié comme suit : « Le Président de la République est élu à la majorité simple des suffrages exprimés ». Ainsi, une grande croix était tirée sur l’hypothèse d’un second tour à la présidentielle pour permettre à Kabila, de plus en plus impopulaire après des promesses non tenues, de rempiler plus facilement qu’avec un scrutin présidentiel à deux tour.

En effet, DESC note que la révision constitutionnelle de janvier 2011 qui a introduit un seul tour pour l’élection présidentielle est un système qui est généralement déconseillé dans des sociétés dominées par des tensions ethniques ou régionales… Si la réforme constitutionnelle de janvier 2011 qui a introduit le scrutin à un seul tour pour l’élection présidentielle est conforme au droit interne, elle n’a pas néanmoins été soumise à référendum puisqu’elle a été approuvée à la majorité des trois cinquièmes des membres de l’Assemblée Nationale et du Sénat réunis en Congrès. Pourtant, cette modification de la Constitution de la RDC s’éloigne de la doctrine constitutionnelle générale, selon laquelle le système électoral ferait partie du « bloc » constitutionnel. Dans ces conditions, il ne pourrait être modifié que par une procédure plus stricte que celle qui est prévue dans le cadre d’un amendement, sans pour autant avoir la rigidité de celle qui est utilisée pour l’approbation de la Constitution elle-même.

DESC de rappeler que le choix opéré en 2005 à une élection présidentielle à deux tours était motivé par le souci, comme le relève le Constituant de 2006 dans son exposé des motifs, de permettre « au futur président de la République d’être toujours élu par une majorité absolue d’électeurs et, donc, de bénéficier d’une légitimité incontestable afin qu’il dispose d’une base la plus large de légitimité, aussi bien juridiquement que politiquement et sociologiquement. D’autant que le pays venait de sortir d’une longue période de guerre et que ce mode de scrutin devrait permettre de consolider la cohésion nationale que rechercherait actuellement en vain Joseph Kabila après avoir été frauduleusement réélu en 2011.

Ainsi, poursuivre cette démarche de personnification de la constitution en la taillant sur la mesure du seul Joseph Kabila ne l’aiderait pas à asseoir davantage un pouvoir dont il peine déjà à exercer au cours de son mandat actuel. Comment envisage-t-il exercer son pouvoir au-delà de 2016, lui qui est déjà pratiquement absent sur le terrain politique depuis le 19 décembre 2011 ? Ne devrait-il pas d’abord commencer à travailler effectivement durant ce mandat en cours ?

S’agissant enfin de la nouvelle initiative de révision constitutionnelle, tout va se jouer autour de l’élection du président de la République. Même si les articles à « charcuter » ne sont pas encore connus. En fait, c’est le mode d’élection des députés provinciaux – suffrage universel direct ou suffrage indirect – qui va déterminer celui du chef de l’Etat. Le véritable grand enjeu va demeurer au niveau du nombre de mandats du président de la République. La Majorité présidentielle va-t-elle pousser le bouchon jusqu’à la révision de l’article 220 de la constitution ? Tous les observateurs restent suspendus sur les prochains actes que posera le régime de Kabila.

Les FARDC s’affrontent à nouveau à l’armée rwandaise à Kibumba pour quels buts ?

Les différents journaux parus à Kinshasa la semaine écoulée tentent, chacun à sa manière, d’expliquer la genèse de cet incident, les causes supposées, ainsi que le bilan ; tout en concluant sur la nécessité d’une armée congolaise forte, capable de résister aux agressions répétées de l’armée rwandaise.

L’Avenir donne des précisions sur la zone où se sont déroulés ces accrochages en rapportant que, pour sa part, la société civile du Nord-Kivu indique qu’au-delà de l’occupation de la localité de Murambi, toujours dénoncée par elle, l’armée rwandaise s’est décidée d’attaquer mardi 11 juin 2014 la position des Forces Armées de la RDC à Kanyesheja, dans la localité de Kabagana, Groupement de Buhumba, dans le territoire de Nyiragongo, dans l’objectif d’occuper la colline stratégique de Kanyesheja.

Le Potentiel estime que l’enlèvement du caporal Bayisilo des FARDC comportait un piège pour l’armée congolaise et signale que dès que les agresseurs avaient quitté le sol congolais, les FARDC ont arrêté leur progression. Le piège tendu par l’armée rwandaise en entrainant dans leur retraite ce caporal des FARDC consistait à démontrer à la face du monde que les FARDC avaient franchi la frontière rwandaise pour y commettre des massacres, avec le concours des FDLR.

Le Phare ajoute à ce sujet que « On croit savoir que le facteur ayant poussé Kigali à déterrer la hache de guerre contre Kinshasa est l’initiative conjointe FARDC-MONUSCO visant le désarmement volontaire des FDLR (Forces Démocratiques de la Libération du Rwanda) et leur relocalisation loin de la frontière commune. Il appert que Kigali n’accepte pas la perte du fonds de commerce qu’il a toujours utilisé pour justifier ses safaris militaires au Congo ».

A Kigali, souligne Le Potentiel, « ces événements sont interprétés autrement. Selon une dépêche de l’AFP, le Rwanda a accusé des soldats de la République Démocratique du Congo d’avoir franchi leur frontière commune et d’avoir tiré sur une patrouille rwandaise, provoquant des affrontements ayant fait cinq morts dans les rangs congolais. »

Justement, au sujet du bilan de ces accrochages, l’Avenir informe que « ces combats réputés lourds, intenses, ont fait de nombreuses victimes, certes. Le bilan n’est pas encore dressé et même la commission mixte RDC-Rwanda-HCR, chargé d’approfondir la question du rapatriement des FDLR n’a pas pu se déployer. Elle le pourrait ce matin si et seulement si le calme revenait à Kanyesheza. »

Et l’Avenir de conclure : « Mais il faut que la position attendue musclée de la RDC vienne couper court à cette énième aventure du voisin. »

A la une de la Tempête des tropiques, on peut lire : « Folle panique à la frontière RDC – Rwanda ». Des soldats rwandais ont franchi la frontière de la RDC pour investir la localité de Kanyesheza à une vingtaine de km de Goma. Ne pouvant résister à la puissance de feu des FARDC, les assaillants se sont vite repliés emmenant avec eux un caporal des FARDC. Pour nombre de témoins, la violence des tirs enregistrés dans cette localité a laissé penser à une véritable guerre de tranchées et non à une simple escarmouche.

Est-ce la reprise des hostilités au Nord Kivu quelques mois après la fin de la guerre dans cette partie de la RDC ? La reddition des combattants Hutu Rwandais (FDLR) qui constitue une menace pour le pouvoir de Kagame serait-elle à la base de cette attaque de l’armée Rwandaise ? Plusieurs questions sans réponses claires à cette situation qui a vu l’armée congolaise et celle du Rwanda s’affronter mercredi et jeudi à Kanyesheja, dans la localité de Kabagana, Groupement de Buhumba, dans le territoire de Nyiragongo au Nord Kivu.

Les deux pays s’accusent mutuellement de violation de son territoire et chacun de son côté donne sa propre version subjective de faits. A en croire les autorités Rwandaises, une histoire de vaches serait à la base de cette situation. Selon elles, les militaires congolais auraient traversé la frontière pour aller voler du bétail au Rwanda. Version que rejette la partie congolaise qui accuse les militaires Rwandais de s’être infiltré au Congo et placer le drapeau Rwandais sur une colline appartenant à la RDC.

Pour les analystes de DESC, Kagame serait en perte de vitesse et comme le dossier FDLR était un prétexte avancé pour faire des incursions en RDC, il faut trouver d’autres stratégies qui l’aideraient à continuer à piller les ressources congolaise a partir du Nord Kivu, qui restent le principal nerf de la guerre de prédation et de basse intensité à l’est de la RDC.

Et si la guerre à répétition à l’Est de la RDC faisait partie de la stratégie du régime congolais de poursuivre la politique autrement?

Telle est la thèse développée par le théoricien prussien Carl Von Clausewitz écrivait pour qui : « la guerre est une simple continuation de la politique par d’autres moyens. La guerre n’est pas seulement un acte politique, mais un véritable instrument politique, une poursuite des relations (ou transactions) politiques, une réalisation de celles-ci par d’autres moyens ». Pour cet auteur, c’est la politique qui fixe les buts de la guerre, qui détermine quand il faut conduire une guerre ou quand il faut adopter une trêve.

A l’analyse de la situation sécuritaire instable et à répétition que connait l’est de la RD Congo depuis bientôt 20 ans, les analystes et experts commencent de plus en plus à croire à une stratégie de dupes savamment mis en place par les autorités politiques des pays de la Région des Grands Lacs africains pour justifier leurs agendas politiques latents. Il n’est pas exclu, comme l’a démontré le polémologue américain, Randolph Bourne,  que : la santé de l’Etat, c’est la guerre. D’autant que chaque fois que le régime est confronté à difficulté politique, c’est vers la guerre, qui présente parfois une fonction positive de fédérer la population derrière son gouvernement, qu’il recourt pour s’affirmer autrement ou faire diversion.

Les dirigeants des Grands-Lacs sont devenus maîtres de la stratégie d’instrumentalisation de la guerre qui devient pur eux une activité inhérente à l’État, tant pour des motifs externes qu’à usage interne : elle permet de restaurer l’autorité de l’État en faisant taire les dissensions, en imposant des disciplines inacceptables en temps de paix et en assurant de juteux bénéfices politico-économiques. Elle permet également de créer pour un temps une sorte de cohésion national rompue après la forfaiture électorale de 2011. L’Etat se justifie pleinement dans la guerre qui est sa vocation. Selon Bourne : La guerre met très clairement en relief l’idéal de l’Etat et révèle des attitudes et des tendances jusque là enfouies… Car la guerre est essentielle à la santé de l’Etat. Cela est d’autant vrai qu’à chaque impasse politique, ce sont les bruits des bottes qui prennent le pas en RDC. C’est de bonne guerre pour Kabila. L’idéal d’un gouvernement est que son pouvoir et son influence sur son territoire soient universels. La guerre,… déclenchée par une république contre un ennemi semble accomplir pour une nation presque tout ce que l’idéaliste politique le plus enflammé pourrait rêver d’accomplir. Pendant la guerre, les citoyens cessent d’être indifférents à leur gouvernement (Comme sous Laurent-Désiré Kabila et c’est le but recherché actuellement en vain par Kinshasa depuis la pseudo-guerre livrée contre le M23). 

Pour Jérôme Ziambi Kengawe, Kagamé a perdu la guerre contre le Congo depuis 1998

Diplômé de l’Ecole royale militaire (belge), M. Ziambi Kengawe trouve tout de même , bizarre que le Rwanda de Kagame soit le seul pays au 21ième siècle qui va en guerre pour des vaches et des bananes. Ce stratège aux bottes de jardinier doit savoir qu’il ne dispose d’aucuns moyens pour déclarer une guerre ouverte contre le Congo. Il ne possède ni les ressources humaines, ni les ressources financières, ni les ressources matérielles et encore moins la capacité militaire de se lancer dans une telle folie. Malgré que les dirigeants congolais ont, sciemment, saboté la réforme des services de sécurité qui aurait pu doter leur pays d’une armée dissuasive, capable de protéger son intégrité territoriale et sa population de toute velléité expansionniste et kleptocratique de ses voisins ou d’autres groupes mafieux.

Le satrape de Kigali doit savoir que ses  » victoires » au Congo n’ont été que les fruits de trahisons. En effet, certains Congolais ont TRAHI le Congo et les Congolais. Même si certains, tardivement, voulaient se repentir par des célèbres épitaphes proclamant leur patriotisme. Il est vrai que dans cet état, ils ne sauront plus jamais trahir le Congo.

Kagame se trompe d’époques, il y a quelque 17 ans, sa soldatesque et quelques racailles congolaises paradaient, allègrement, dans la ville de Kinshasa  » libérée ». À cette époque, le Maître de Kigali contrôlait tout le Congo, comme Hitler jusqu’en 1942, il était considéré comme le plus grand stratège en art militaire d’Afrique. Cependant, au fur à mesure, qu’il mettait sa hargne à déstabiliser le Congo, ses efforts étaient proportionnellement inverses aux résultats qu’il espérait obtenir c.-à-d. le contrôle des territoires afin d’asservir le peuple et piller les ressources naturelles.

En réalité, la défaite de Kagame a commencé en 1998, c’est depuis cette date que Kagame perd du terrain au Congo. En effet, avec l’AFDL, il contrôlait tout le Congo, James KABARABE, l’actuel ministre de la défense du Rwanda, fut chef d’état-major des forces armées congolaises. La création du RCD lui a permis d’occuper le grand Kivu, une partie de la province orientale et du Katanga, soit un tiers de la superficie du Congo, nous constatons que l’espace a rétréci. Entre 2006 et 2009, Nkunda et son CNDP se sont contentés de Rutshuru et de Masisi. Par ailleurs, le dernier avatar né de son imagination, le M23, n’a régné que sur la moitié du territoire que le CNDP contrôlait. Enfin comme symbole de l’échec de son rêve Congolais, les derniers fidèles de la bande à Makenga en sont arrivés à défendre désespérément que 3 collines adossées au Rwanda dans les derniers jours des combats contre les FARDC et la Brigade d’intervention de la Monusco. Dans ses délires expansionnistes, Kagame voulait créer une zone tampon du côté congolais pour se protéger, ironie de l’histoire, son armée se bat, maintenant, à sa frontière pour protéger ses vaches et ses bananes. La roue tourne….qui sait, peut être, bientôt, la guerre se déroulera sur son territoire.

NSK/JZK/JJW – Exclusivité DESC

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