Jean-Jacques Wondo Omanyundu
SOCIÉTÉ | 18-09-2019 11:25
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La solidarité familiale à l’épreuve de l’évolution sociétale en RD Congo – JB Kongolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

La solidarité familiale à l’épreuve de l’évolution sociétale en RD Congo

Par Jean-Bosco Kongolo Mulangaluend

On reconnaît les grands peuples et les grandes nations par leur capacité de conserver leurs cultures, de les transmettre de génération en génération et de les défendre face à l’adversité. Tel n’a pas toujours été le cas pour la plupart des peuples africains, prêts non seulement à assimiler les cultures importées mais à en faire même la promotion au détriment de nos valeurs ancestrales, parmi lesquelles la solidarité familiale ou clanique. Partant du sens plus large de la famille, cette solidarité a été un socle qui a permis à nos ancêtres de vivre en communauté et de s’entraider sans grande discrimination basée les degrés de filiation.

Né au village et fier d’y avoir passé toute l’adolescence avant d’aller en ville pour les études universitaires et le travail, nous sommes un des témoins privilégiés des avantages de cette valeur et aussi de la manière dont, à cause de l’évolution sociétale, la famille africaine en général, et congolaise en particulier, est en train de disparaître à petit feu en tant que cellule base de la société. Nous aurions souhaité que ce sujet soit abordé et traité par des sociologues de formation et de carrière, plus académiquement outillés que nous. Mais hélas! Sans vouloir marcher sur leurs plates-bandes scientifiques, notre préoccupation de ce jour consiste simplement à partager avec nos lecteurs la manière empirique dont est perçue et vécue actuellement la solidarité dans les milieux ruraux, dans les villes du Congo et parmi les membres de la diaspora, dont nous faisons partie.

1. La famille, cellule de base de la société humaine

En Afrique, qui dit famille n’a pas besoin de la qualifier de « biologique », comme s’il y en avait une autre distincte de celle, plus élargie, qui englobe non seulement les parents (papa et maman) et leurs enfants, mais également tous ceux qui partagent avec ces derniers un quelconque lien de parenté ou de filiation éloigné. C’est ainsi qu’après avoir sillonné toutes les provinces de l’époque, l’ancienne Commission nationale de réformes du droit congolais, pilotée par feu le Professeur Kalongo Mbikayi d’heureuse mémoire, en était arrivée à la conclusion que dans toutes les ethnies du « Zaïre », la famille était la base de la société. D’où la place de choix que lui avait accordée la nouvelle législation, inspirée de la philosophie du recours à l’authenticité. « Il s’agit d’un monument juridique traitant de toutes les questions relatives des droits de la personne et à ses rapports de famille.

Au plan de la dénomination et contrairement à la pratique classique qui parle du LIVRE DES PERSONNES, la présente loi a voulu innover en adoptant la terminologie «  CODE DE LA FAMILLE. Deux raisons majeures justifient cette innovation.

La première innovation est d’ordre philosophique. Dans la conception zaïroise authentique de la vie, les êtres humains sont solidaires et vivent en communauté, en famille. L’individu ne peut réaliser pleinement sa personnalité qu’au sein d’un groupe social dans lequel il vit et ce, contrairement à la conception socio-philosophique occidentale qui accorde priorité à l’individu, la personne. C’est pour souligner ce sens communautaire de la vie que le législateur a estimé devoir appeler cette partie fondamentale de notre droit civil, Code de la famille et non Code des personnes.

La deuxième raison est que de tous les domaines des personnes physiques, sujets de droit, le domaine de la famille est celui dans lequel le législateur a le plus apporté d’innovations dictées par le recours à l’authenticité. »[1] Aujourd’hui, beaucoup de choses ont changé aussi bien dans les milieux ruraux que dans les villes, y compris au sein d’une même famille.

2. Ce que nous avons retenu du communautarisme ancestral

Certes, la colonisation était déjà passée par là, bien longtemps avant, et y avait déjà posé les bases de destruction de tout ce qui pouvait permettre aux ancêtres d’expérimenter leur modèle d’organisation politique, de démocratie, de relations interethniques et familiales. A l’intérieur des frontières artificielles issues de la Conférence de Berlin, des royaumes et empires furent sciemment morcelés et plusieurs clans éparpillés à travers des subdivisions administratives pour notamment en empêcher la cohésion et la solidarité[2].

Nous avons trouvé de grandes agglomérations qui existaient déjà, constituées notamment autour des missions catholiques et protestantes tandis des villes ou des centres extra coutumiers étaient érigés ça et là pour faciliter à la colonisation l’exploitation des ressources naturelles[3].

Grâce à la tradition orale comme principale source d’information, c’est des aînés et autour du feu que nous apprenions chaque soir comment nos ancêtres vivaient. Dans leurs récits, ce qui forçait notre admiration, c’était la maîtrise par ces aînés analphabètes de l’arbre généalogique non seulement de leur clan mais également des clans voisins ou partenaires. Ainsi, chaque vieillard ou personne âgée pouvait constituer une précieuse source d’informations pour les plus jeunes, tant en ce qui concerne leur filiation que les limites géographiques de leurs concessions ancestrales. Loin du terroir des ancêtres, c’est la maîtrise de l’arbre généalogique ou tout au moins l’évocation de ses éléments importants (nom emblématique, dénomination du clan, localisation du village…) qui ont permis à certains de retracer leurs membres de familles disparus dans la modernité urbaine et à d’autres d’éviter à leurs progénitures des mariages incestueux. Au fil des ans, tous ces « historiens et anthropologues », solidement formés à l’école du savoir oral, ont disparu un à un laissant entre autres devant les Cours et tribunaux plusieurs conflits fonciers insolubles et occasionnant des dégâts matériels et humains importants à travers le pays.

De ce que nous avons pu observer et retenir, il y a lieu de parler de la spontanéité de la prise en charge d’un membre du groupe familial en difficulté ou simplement en état de nécessité. A titre d’exemples :

  • Le congé de maternité pour une femme qui a accouché consistait pour des belles-sœurs, tantes ou cousines à se relayer ou parfois à se rencontrer dans la famille qui a eu un bébé, chacune venant avec un lot de vivres pour s’occuper de tous les travaux ménagers et autres de la mère du bébé;
  • Les travaux champêtres, de même que les constructions et les récoltes, se faisaient       communautairement sous forme de coopérative, de sorte qu’en un ou deux jours selon le cas, un champ était défriché, les récoltes faites ou une maison construite.

Pour ceux qui n’ont que la perception négative des sociétés ancestrales, lorsque l’équilibre était rompu et que la cohésion du groupe était menacée, d’efficaces mécanismes de résolution de conflits existaient ainsi que de personnes ressources bénéficiant de la confiance de tout le monde pour ramener les choses dans l’ordre. Grâce à ces mécanismes et surtout pour ne pas exposer le groupe à la trahison ou aux railleries des adversaires, le coupable n’était pas humilié et le vainqueur ne se sentait pas triomphaliste. Cette pratique est d’ailleurs à la base du courant criminologique connu sous le nom de justice restauratrice. La justice restauratrice voit le châtiment parmi un ensemble de mesures visant à garantir le respect des normes sociales en vue de l’équilibre social. Une des manifestations les plus connues de la justice réparatrice est le modèle des commissions vérité et réconciliation qui forme aujourd’hui la base de la justice transitionnelle. [4]

Aujourd’hui, l’argent et la concurrence ont semé la division, favorisé la jalousie et introduit l’individualisme là où la solidarité fut une valeur de maintien de la paix et de la cohésion entre les communautés de base.

Sans distinction du degré de filiation parentale, nombreux sont encore des compatriotes qui n’ont pu poursuivre leurs études secondaires ou universitaires que grâce à la générosité d’un cousin, d’un oncle ou d’un beau-frère.

Alors que nous étions encore très jeunes, nos avons vu notre père supporter les études secondaires des enfants de ses cousins généalogiquement très éloignés. A Kinshasa, nous avons connu des amis ou condisciples qui n’avaient aucun toit où atterrir pour leurs études universitaires mais qui avaient été gracieusement hébergés chez leurs aînés, ressortissants du même village, au nom de la solidarité.

3. L’individualisme menace la famille en tant que cellule de base

Un des virus les plus destructeurs de la famille et de la solidarité clanique est sans nul doute l’individualisme. Alors qu’en occident la solidarité est institutionnalisée à travers des lois et structures favorisant la prise en charge de l’individu par toutes sortes d’assurance, l’Afrique se trouve à la croisée des chemins avec d’un côté des familles qui ont su tirer leur épingle du jeu et de l’autre côté, celles demeurées à l’état végétatif, dépourvues de tout pour leur propre survie et celle de leurs progénitures. Lorsque dans un groupe familial ou un clanique, émerge socialement un membre, tous les projecteurs sont automatiquement braqués sur lui comme étant celui qui doit résoudre les problèmes de tout un chacun. Cela vaut pour des compatriotes ayant un standing quelconque dans des grandes villes congolaises et, davantage, pour ceux faisant partie de la diaspora, considérés souvent à tort comme étant à l’abri de tout souci d’ordre matériel. En plus des demandes affluant de tout le clan, de prendre en charge la scolarité de tous les jeunes, la maternité des sœurs et des belles-sœurs, les fêtes de mariage et même d’anniversaire ainsi que les frais funéraires, il leur est attribué le pouvoir de décider de l’immigration de tout celui qui en exprime le désir. Et le simple fait d’expliquer que cela relève de la compétence gouvernementale suffit pour se faire qualifier d’injuste et d’égoïste.

Du fait pour certains d’être très sensibles à la notion primaire de la famille africaine, la qualité de vie qu’on leur envie est sacrifiée au détriment des solutions à apporter aux moindres problèmes familiaux. Comme conséquences, ceux qui n’ont pas le bonheur d’avoir un parent expatrié, de même que ceux qui s’estiment oubliés ou moins servis que d’autres au sein d’une même famille, développent des sentiments de jalousie qui débouchent inexorablement sur la haine. D’où la dislocation et la désintégration des familles jadis réputées unies et solides, qui se manifestent soit par l’intolérance des uns envers les autres, soit par la scissiparité[5]. Dans certains cas, ces conflits sont même fratricides notamment autour des concessions foncières ancestrales, les uns voulant s’en accaparer et en exclure les autres sous divers motifs.

Autre facteur favorisant l’individualisme et la de désintégration des familles, c’est le phénomène dit des églises de réveil. La foi et le salut étant individuels tandis que la prospérité matérielle semble avoir la primauté sur la vie éternelle, il n’est ni rare ni surprenant que dans une famille de huit membres, chacun ait son « église » et donc son Dieu qu’il prie et qui peut le protéger contre la convoitise ou la malveillance de la fratrie « Nzambe oyo ngai na sambelaka[6] C’est ce qui engendre et amplifie l’autre phénomène dit des enfants de la rue, soupçonnés d’ensorceler indistinctement les membres de famille (parents, frères, sœurs, tantes…).

Loin de toutes ces tribulations, ceux qui ont réussi à s’en éloigner géographiquement se renferment sur eux-mêmes, boudant ou bloquant tous les appels intempestifs jugés suspects et ne voulant surtout rien entendre de la famille large qui ne serait composée, selon eux, que des sorciers ou des personnes qui ne sont là que pour troubler leur quiétude. Pour combler le besoin d’appartenance, inné chez chaque être humain, plusieurs citadins, au pays, et la plupart des membres de la diaspora se rabattent sur ce que nous appelons « la parenté sociologique »[7].

4. La parenté sociologique pour combler le besoin d’appartenance

« Le besoin d’appartenance c’est le besoin de se sentir entourée par, appartenir à  un groupe solide. Famille, amies, club sportif, nation, couleur de cheveux, taille, poids, couleur des yeux, préférence pour la glace à la vanille ou la crème de marron, chanson favorite, peu importe le critère qui permet de former un groupe. Notre construction et notre équilibre psychique passe par le fait de répondre à ce besoin d’appartenance. En regard de ce besoin d’appartenance il y a le besoin de distinction.
Celui de sortir du lot, d’exister par des caractéristiques qui nous sont propres et nous différencient, nous distinguent des autres autour de nous, y compris au sein du groupe auquel on appartient (par choix ou par contrainte, là n’est pas le sujet)
».
[8]

Le groupe d’appartenance par excellence étant la famille, il est difficile de s’y soustraire sans rompre certains équilibres fondamentaux et cela vaut davantage pour les Africains, en général, et les Congolais en particuliers, éparpillés ça et là à travers le monde loin de leurs foyers naturels d’expression de la solidarité familiale et clanique.

A cause de la distance, ceux qui s’efforcent de maintenir et d’entretenir tant bien que mal les contacts avec la famille sont souvent victimes de l’ingratitude, de la trahison et d’escroquerie. A ce propos, il est amusant de rencontrer des Africains ou des Congolais et de les entendre raconter leurs expériences vécues. En effet, de toutes les anecdotes jusque-là entendues, le constat est invariablement le même. « Du Congo profond, grâce au téléphone mobile et aux réseaux sociaux désormais à la portée du grand nombre, presque tout Congolais de la diaspora a déjà été surpris dans son sommeil pour s’entendre dire que son intervention financière est urgemment attendue pour :                                  

– sauver la vie de tel parent (père, mère, frère, sœur, beau-frère, belle-sœur, beau-père, belle-mère) hospitalisé ;

– l’enterrement de tel autre décédé;

– l’acquittement des frais de scolarité de tel enfant ou étudiant menacé d’exclusion;

– la garantie locative d’un frère ou d’une sœur déguerpis ou enfin

-pour la sortie de maternité de telle sœur ou telle belle-sœur; etc. »[9]

Malgré tous ces sacrifices endurés pour assister financièrement la famille, très peu de bienfaiteurs reçoivent les remerciements des bénéficiaires et, dans la plupart des cas, nombreux sont l’objet d’escroquerie consistant à inventer les maladies, à en exagérer la gravité, à surévaluer les frais scolaires, les frais d’hospitalisation ou les funérailles funéraires. Tout cela dans le seul dessein de s’en mettre dans les poches et de faire voir aux voisins qu’on en quelqu’un à l’étranger qui pourvoie à tous les besoins. Nombreux sont également ceux qui ont pris le risque d’entreprendre des projets, moyennant des crédits bancaires, en comptant ou en s’appuyant sur un proche de la famille. Au bout de l’aventure, rien n’a été réalisé et aucune justification valable n’a été fournie. Tout simplement parce que loin des réalités que vivent leurs frères et sœurs expatriés, les bénéficiaires s’imaginent que ces derniers sont à l’abri de tout souci matériel et même moral. C’est ainsi qu’il est rare pour bon nombre d’expatriés congolais de recevoir un appel de courtoisie en provenance du terroir pour s’enquérir de leur situation ou un texto de remerciements de la part de ces bénéficiaires qui se croient créanciers. Pour toutes ces raisons et pour tant d’autres, ils y en a qui se rabattent sur des relations de proximité que nous qualifions de « parenté sociologique ». Cette expression englobe des amis et connaissances connus au pays avant l’immigration, ceux rencontrés au pays d’accueil du fait de résider dans une même ville ou province, ceux partageant la même profession, les parents des amis de nos enfants sans oublier des relations d’alliances tissées sur place du fait des mariages interculturels. A défaut de vivre l’individualisme occidental, non compatible avec notre culture communautariste, ce sont ces relations qui essaient de combler le besoin d’appartenance au sens familial du terme.

Conclusion

A ce jour, le mode de vie communautariste des Africains fait l’objet de convoitise des occidentaux, qui considèrent que la solidarité institutionnalisée ne peut en aucun cas remplacer la chaleur humaine. Il suffit d’écouter les témoignages de nos sœurs et frères qui travaillent dans des foyers et résidences pour personnes âgées pour réaliser combien est précieux le mode de vie des africains et comment ces personnes âgées se sentent abandonnées par les leurs au crépuscule de leur vie. En Afrique, la prise en charge de ces personnes par la famille leur évite la solitude, source de dépression et de plusieurs maladies mentales. C’est ce qui fait dire à beaucoup d’Africains et de Congolais expatriés qu’ils préfèrent retourner au pays pour y vivre leur retraite et y mourir entourés de la solidarité et de l’attention des leurs. C’est pourquoi, il est temps que nos valeurs culturelles, au nombre desquelles figure en bonne place la solidarité familiale et clanique, soient enseignées dans nos écoles et régulièrement partagées avec nos enfants[9]. Sinon, à la longue, ce sont nos sociétés africaines qui risquent de se désintégrer et d’accélérer l’assimilation des valeurs destructrices venues d’ailleurs. L’amour de sa patrie passe par l’amour de sa famille, qui en est la cellule de base. Les deux sont indissociables.

JB. Kongolo Mulangaluend

Juriste & Criminologue

Références

[1] Extrait de l’exposé des motifs de la Loi n° 16/008 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant le Loi n°87-010 du 1er août 1987 portant Code de la Famille

[2] Histoires oubliées, histoires occultées : « Le 15 novembre 1884 commença la conférence de Berlin dont le Portugal avait eu l’idée. Il s’agissait d’établir les règles selon lesquelles l’Europe allait pouvoir se partager l’Afrique. Sous la houlette de Bismarck, se rassemblèrent des négociateurs pour le compte de l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, la Belgique, le Danemark, l’Empire ottoman, l’Espagne, la France, représentée par Jules Ferry et l’ambassadeur à Berlin Alphonse Chodron de Courcel (arrière grand-père de l’épouse de Jacques Chirac) , la Grande-Bretagne, l’Italie, les Pays-Bas, le Portugal, la Russie, la Suède-Norvège et les États-Unis. Aucun Africain n’était présent ni représenté. À l’issue de la conférence, le 26 février 1885, Léopold II de Belgique recevait une partie du Congo à titre personnel, le reste étant attribué à la France qui avait feu vert pour conquérir Madagascar. », In http://une-autre-histoire.org/la-conference-de-berlin/.

[3] Cas des villes minières au Katanga.

[4] Jean-Jacques Wondo, Repenser le pénitentiaire et promouvoir les sanctions communautaires en RDC, DESC, 4 novembre 2014. https://afridesk.org/repenser-le-penitentiaire-et-promouvoir-les-sanctions-communautaires-en-rdc-jj-wondo/.

[4] Terme emprunté à la biologie pour signifier la scission. « On parle de scissiparité bien qu’il s’agisse d’une simple division en deux de l’individu produisant un organisme fils identique à l’organisme mère, donc deux clones génétiquement et morphologiquement identiques. In Wikipedia, https://fr.wikipedia.org/wiki/Scissiparit%C3%A9.

[5] Expression courante chez les croyants peu sûrs d’eux-mêmes et qui signifie : Le Dieu que moi je prie.

[6] Le terme est de nous-même.

[7] https://overthe130.wordpress.com/2018/11/30/besoin-dappartenance-besoin-de-distinction/.

[8] Kongolo, JB. 2016. Les Congolais de la diaspora : vaches à lait des membres de leurs familles, In https://afridesk.org/congolais-de-la-diaspora-vaches-a-lait-des-membres-de-leurs-familles/.

[9] Des milliers de Kasaiens refoulés du Katanga entre 1990 et 1993 ont fait cette triste expérience d’avoir méprisé leurs membres de famille restés au village et d’avoir ainsi minimisé la puissance de la solidarité clanique. Des familles entières ont péri dans les gares ferroviaires de Luputa et de Muene-Ditu ne sachant où aller ni à qui s’adresser.

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