Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 15-04-2016 06:05
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RDC : La majorité présidentielle, plus fragile qu’on ne s’imagine – Jean-Bosco Kongolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

 La majorité présidentielle (MP),

plus fragile qu’on ne s’imagine

Par Jean-Bosco Kongolo
Depuis l’ouverture de l’espace politique congolais au multipartisme en 1990, on remarque l’existence de la bipolarité circonstancielle et opportuniste entre d’une part les partis politiques qui choisissent de se mettre du côté du pouvoir et, d’autre part, ceux qui pensent que le combat continue pour l’avènement d’une véritable démocratie. Cette bipolarité a ceci de particulier qu’elle est changeante et tributaire des intérêts personnels des acteurs en présence plutôt que de l’appartenance idéologique.

Kingakati

Il en a été ainsi tout le long de la décennie 90 entre l’Union sacrée de l’opposition et la Mouvance présidentielle (MP) et cela n’a pas changé depuis le début de la Troisième République, dominée jusqu’aujourd’hui par « la Majorité présidentielle », née sur les cendres de l’Alliance pour la majorité présidentielle(AMP). Quiconque ne prend en compte que le long exercice du pouvoir (2006-2016) par le camp présidentiel pourrait être tenté de dire que ce bloc est uni et solide, comparativement à l’opposition, disparate et inefficace. Et pourtant, la MP est plus fragile qu’on ne l’imagine. Il suffit pour cela d’examiner les circonstances de sa mise sur pied, sa composition de départ et celle d’aujourd’hui (mode d’adhésion), son mode de fonctionnement et son incapacité à admettre une alternance interne. Tels sont les points que nous nous efforçons d’examiner dans la présente analyse.

1. L’AMP : Plate-forme opportuniste et strictement électorale en 2006

Faute de maturité politique et en raison de la médiocrité de la classe politique congolaise[1], dans sa grande majorité, il n’existe pas encore de regroupements politiques fondés sur une base idéologique ou un projet commun de société. Ceci vaut autant pour l’opposition que davantage pour le camp présidentiel qui n’est en réalité qu’une juxtaposition des partis et des personnalités politiques que rien ne pouvait naturellement rapprocher. C’est dans ces circonstances que, face au MLC, dont le président connaissait mieux le terrain que son adversaire du PPRD, moins instruit et considéré comme le candidat imposé par l’Occident, l’idée naquit et le besoin se fit sentir de mettre rapidement sur pied une plate-forme ayant pour principal objectif le soutien de sa candidature. En parcourant la liste des signataires de l’acte constitutif de cette plate-forme, l’on se rend compte que l’unique préoccupation était de faire le plein arithmétique, consistant à ratisser le plus large possible, sans que le PPRD, qui en était la locomotive, se soucie de n’y admettre que ceux qui partageaient son idéologie et ses valeurs, si évidemment il en existe. 

2. La composition de la plate forme-présidentielle et ses réajustements

En 2006 comme aujourd’hui, la plate-forme présidentielle demeure caractérisée, comme nous avons déjà eu à le dire[2], par des alliances contre nature mêlant dans un même panier des socialistes et des libéraux, des Lumumbistes et des résidus du MPR, des dissidents de l’UDPS et des rescapés de tous les partis politiques phares des années 90, ceux du conglomérat d’aventuriers de l’AFDL et des vagabonds politiques, tout terrain, comparables aux prostituées dont l’argent est le seul lien qui les unit aux personnes qui sollicitent leurs services, des personnalités « indépendantes » qui n’ont que faire de leur image auprès de la population, d‘anciens rebelles, transfuges des différentes milices, des musulmans et des chrétiens dans la pluralité de leurs cultes et valeurs éthiques, des unitaristes et des fédéralistes, etc.

Peu nombreux au départ, les membres de cette plate-forme ont vu leur nombre augmenter de manière exponentielle au fur et en mesure que le gâteau à partager devenait plus attrayant et que, du côté de l’opposition, le retour d’Etienne Tshisekedi sur la scène électorale se précisait en prévision de la présidentielle de 2011. C’est ainsi qu’à l’approche des élections de 2011, le nombre des partis politiques officiellement enregistrés au ministère de l’Intérieur avait dépassé le chiffre de 400[3], dont la plupart étaient créés à l’initiative du PPRD, juste pour diviser l’opposition et surtout faire diversion auprès des lecteurs, souvent incapables de distinguer l’appartenance politique et idéologique des candidats députés. En 2014, le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej, déclarait ce qui suit : «À ce jour,  455 partis politiques sont enregistrés. Au total, 102 seulement sont organisés à l’Assemblée nationale. Pour l’année 2012, 87 partis politiques avaient déposé leurs rapports sur les 433 attendus. S’agissant de l’année 2013 dont le rapport des comptes financiers continue à nous parvenir, 28 rapports ont été déposés dans le délai légal sur les 446 attendus. »[4]

Considérant le nombre comme principal critère d’exercice démocratique du pouvoir, cette plate-forme était allée jusqu’à accueillir en son sein, la fin justifiant les moyens, un mouvement belligérant d’origine rwandaise dénommé CNDP, devenu plus tard M23.

A l’exception des personnalités dont la capacité de proposer au Raïs des recettes propagandistes qui ont fait fortune à l’époque du MPR, la plupart des dirigeants de ces « sectes politiques » sont conscients de leur maigre chance de se retrouver un jour à la mangeoire. Sans aucune ambition, même minimaliste, de se faire élire députés, ils se contentent, moyennant récompenses financières circonstancielles, de jouer le rôle qui leur est assigné par les instances du PPRD et de la plate-forme, qui consiste à soutenir l’autorité morale dans leur discours et d’applaudir, les yeux fermés, toutes les initiatives même celles qui violent la Constitution et menacent la cohésion sociale.  

3. Comment fonctionne la MP et comment sont gérées les ambitions individuelles?

S’il a été facile de désigner à la tête de cette superstructure une autorité morale en laquelle tout le monde se reconnaît, tel n’est pas le cas en ce qui concerne son fonctionnement et la gestion des ambitions tant individuelles que collectives.

3.1. Le fonctionnement de la MP

Contrairement aux apparences d’un bloc uni, la composition hétéroclite de la MP rend son fonctionnement malaisé dans la mesure où, aux côtés des autres partis membres, se trouve le Parti Lumumbiste Unifié(PALU) qui tient, depuis 2006, à garder au sein de cette composante son statut d’allié grâce auquel, tant que vivra son patriarche Gizenga, il pourra continuer de faire des chantages lors des grands enjeux et toutes les fois que ses intérêts seront menacés. « Du côté du PALU, il y a un silence de cimetière. Pas de réaction officielle sur la question du délai constitutionnel ni sur d’autres faits d’actualité. A la lecture des accords signés entre Antoine Gizenga et Joseph Kabila au second tour de l’élection présidentielle de 2006, le PALU a soutenu la candidature de l’Alliance de la Majorité Présidentielle-AMP-et bénéficie en retour de la Primature. Un accord renouvelé en 2011 en faveur de Kabila dont le dernier mandat constitutionnel expire dans quelques mois, stipulerait que le Président devrait, à son tour, soutenir le candidat PALU à la présidentielle de novembre 2016. »[5] Reste à savoir ce qui adviendrait à la plate-forme au cas où Joseph Kabila ne respectait pas ces accords.

Il  y a ensuite le PPRD, parti présidentiel, qui a toujours revendiqué son rôle de locomotive de la plate-forme au point qu’entre son ancien Secrétaire général, Aubin Minaku et le Premier Ministre Matata Ponyo, chacun croit qu’il est plus méritant et plus digne de confiance de la part de l’autorité morale.

Il y a aussi des personnalités sans assise populaire significative mais qui, pour avoir fait allégeance à la plate-forme en trahissant leurs partis politiques de l’opposition ou après les avoir suffisamment infiltrés, bénéficient d’une considération spéciale du Raïs et occupent des postes qui font des jaloux. Tel est le cas de Thomas Luhaka, dont la nomination a été boudée par certains de ses coéquipiers du gouvernement du fait qu’avant lui, le ministère des Postes et  Télécommunications n’était pas élevé au rang de vice-primature. Tel avait été également le cas en 2006, lorsque Nzanga Mobutu fut récompensé de son soutien « contre nature » à Joseph Kabila par sa nomination au poste de Vice-Premier Ministre et Ministre de l’Agriculture. Tout le monde sait comment cette alliance circonstancielle s’était terminée aussitôt que Nzanga Mobutu avait récupéré pour le compte de sa famille, la cagnotte logée par son défunt père dans les banques helvétiques et libérée par la Suisse au détriment du peuple congolais. «Newport (Pays de Galles, United Kingdom), 24 novembre 2008. La nouvelle vient de tomber, le 15 décembre prochain, les 8.3 millions de dollars américains de Mobutu bloqués en Suisse depuis 1997 reviendront à sa famille. Le scandale d’une telle annonce est, selon RFI, qui en fait un titre, que «  A plusieurs reprises la Suisse est intervenue auprès du gouvernement de la République Démocratique du Congo(RDC) pour que l’argent retrouve le chemin des caisses de l’État. Il suffisait de faire la preuve que les capitaux étaient bien de l’argent public. Kinshasa n’a jamais donné suite. Quant à la famille et notamment l’un des fils-qui joue d’ailleurs un rôle politique en vue à Kinshasa,-elle a tout bonnement refusé de renoncer au magot. »

L’allégeance de façade concerne surtout les petits partis politiques créés à l’initiative du PPRD avec les fonds publics pour grossir arithmétiquement « la majorité ».

Confinés à Kinshasa et parfois sans siège visible, plusieurs partis « alimentaires » sont devenus difficiles à gérer dans la mesure où ils sont constitués en « Majorité présidentielle extraparlementaire » et revendiquent leur part au gâteau en recourant de temps en temps au chantage. Recrutés plus pour grossir les rangs et pour applaudir que pour participer à la gestion effective du pouvoir, ce sont ces sectes politiques et leurs dirigeants qui sont les plus difficiles à retenir dans le bloc et qui sont, à tout moment, prêts à isoler l’autorité morale au gré de l’évolution de la situation sur terrain[6].

Quant à ceux qui, grâce à leur notoriété et leurs expériences politiques, ont cru que la plate-forme dénommée MP allait porter le Congo vers des lendemains meilleurs, plusieurs sont déçus aussi bien par l’absence d’un véritable débat autour de l’alternance interne que par la  dérive totalitaire qui y ont pris racine ne laissant place et n’accordant plus de parole qu’aux flatteurs et autres chantres du culte de la personnalité[7]. Selon Bernadette Aena Tokwaulu : « Kabila doit partir. L’ancien ADGA de la SNEL se répent donc de son Kabilisme. Elle la kabiliste de la première heure avait déjà pris ses distances avec le régime en participant notamment aux manifs de janvier 2015. Elle n’est pas la seule à quitter le navire MP. La majorité présidentielle connaît une hémorragie sans précédent de ses cadres. Mouvement commencé par Vital Kamerhe en 2008. Amplifié par Katumbi et le G7 en 2015. Une autre vague des départs est attendue selon les observateurs avertis. Elle se fera lorsque le dauphin du président Kabila sera connu. Ce choix divisera inéluctablement la Kabilie, d’où le retard stratégique de retarder cette désignation. »[8]

3.2. La gestion des ambitions au sein de la MP

La gestion des ambitions au sein de la famille politique du Chef de l’État est à l’image du caractère hétéroclite de sa composition, des alliances contre-nature que nous avons décrites ci-dessus qui ne favorisent pas un climat serein pour des débats ouverts et sincères sur les grands enjeux. Cette image trompeuse d’une machine politique redoutable se caricature aisément par « Chacun pour soi, Kabila pour tous. »

Concrètement, suivant la position et l’influence de certains de ses membres, la MP est divisée en sous-groupes s’épiant les uns les autres, comme à l’époque du MPR, de sorte qu’oser soulever la question du successeur du Chef de l’État ou parler du respect de la Constitution et de la tenue des élections dans les délais constitutionnels, par exemple, relève du crime de lèse majesté.

L’exclusion des sept anciens poids lourds (G7) de cette famille politique s’inscrit dans ce cadre : « Lambert Mende qui a insisté sur l’auto exclusion des signataires de la lettre ouverte, dont le groupe est surnommé G7, a précisé que leur départ de la majorité entraine celui de leurs formations politiques sauf expression d’un point de vue contraire des instances de ces partis. Sur Twitter, Kin- Kiey Mulumba, ministre des Relations avec le Parlement et initiateur de l’ASBL ‘’Kabila Désir’’ qui prône le maintien au pouvoir de l’actuel Président de la RDC au-delà de son dernier mandat constitutionnel, annonçait les couleurs d’une divergence, sémantique cette fois, sur le statut des personnalités du G7. »[9]

Ce que la MP ne veut surtout pas mettre sur la place publique, c’est la délicate gestion des ambitions tant au sein du PPRD, en tant que parti au pouvoir, qu’au sein de la plate-forme MP où certains alliés en ont assez de se faire remorquer indéfiniment. « La cohésion n’est plus au rendez-vous à la Majorité présidentielle(MP). C’est le constat fait par plusieurs personnes, au sein de la famille politique du Chef de l’État ou en dehors. C’est un secret de polichinelle : un climat de division sévit depuis un certain moment à la MP. Les membres de la famille politique du Président de la République s’entredéchirent dans une guerre de positionnement qui risque de paralyser sérieusement cette machine politique au pouvoir à la veille d’un processus électoral incertain. Malheureusement, à la base de cette confusion, un nom est cité plus que d’autres. 

C’est celui du Secrétaire général de cette plate-forme, Aubin Minaku. Au lieu d’être l’homme-orchestre de la cohésion de la MP, Minaku en devient l’homme-orchestre de la division, constate un analyste politique de la Majorité présidentielle ayant requis l’anonymat. A l’en croire, Minaku s’inscrit dans une démarche suicidaire qui consiste à s’attaquer à certains cadres de la MP pour des raisons inavouées. Mais ce mystère est vite percé par ceux qui lisent les signes du temps. Dans un contexte où Joseph Kabila n’a plus le droit de se représenter lors de la prochaine présidentielle, selon la Constitution qui limite son mandat, l’actuel Speaker de l’Assemblée nationale serait parmi ceux qui jouent la carte du « dauphinat »[10]

Au-delà de toutes ces gesticulations qui cachent le profond malaise que vit la MP, ce qui est certain c’est qu’en coulisse, la plupart des alliés du PPRD et même des membres de ce parti ont déjà pris leur décision et déjà entamé des contacts avec notamment le G7, comme ce fut le cas avec l’AFDL. Question de ne pas être surpris lorsque le gâteau aura été complètement partagé. C’est malheureusement ça l’élite politique congolaise[11], dont Joseph Kabila apprendra à faire sa propre expérience, lui qui a confié son avenir politique aux tambourineurs et « vuvuzélateurs » sans état d’âme, et compte sur la force des armes ainsi que sur la majorité arithmétique du Palais du Peuple, moins significative et moins efficace plutôt que de lire attentivement les signes de temps et d’être à l’écoute de la majorité silencieuse, plus significative et plus efficace.

Conclusion

L’histoire politique du Congo-Kinshasa est caractérisée, depuis 1960, par la médiocrité de la classe dirigeante dans son ensemble. Tous les espoirs qu’avait fondés le peuple Congolais sur les « libérateurs » de l’AFDL et sur la Troisième République se sont effondrés dans une vaste imposture dénommée « Majorité présidentielle ». A l’image de sa locomotive PPRD, composée des opportunistes que rien, à l’exception des intérêts égoïstes, ne permet de mettre ensemble, la famille politique du Chef de l’État, abusivement appelée majorité présidentielle, se révèle aujourd’hui être une maison bâtie sur du sable. Elle est rattrapée par les vices cachés qu’on ne peut réparer sans risque de tout faire écrouler. Ces vices cachés sont la fin du mandat de Joseph Kabila et la question de l’alternance, de même que la survie de son parti politique et le sort incertain de ceux qui l’ont aveuglement soutenu en ignorant le rôle et la force du souverain primaire. C’est pourquoi, après les échecs de révision/modification de la Constitution, tout est mis en œuvre pour retarder l’implosion de la MP grâce au dialogue, tout aussi improbable, qui aurait pour rôle de contourner les obstacles constitutionnels (art. 220) afin d’obtenir un sursis de quelques années. L’heure va sonner où, dans le sillage d’un certain frère Jacob, certains acolytes zélés du Raïs vont allonger la liste des Ministres de Dieu pour confesser les torts qu’ils ont causés au peuple et à la nation. Mais cette fois-ci, c’est dans le désert qu’ils prêcheront. Car l’article 64 de la Constitution ne le leur permettra pas.

Jean-Bosco Kongolo M.

Juriste&Criminologue

Exclusivité DESC

Références

[1] Jean-Bosco Kongolo M., 2016, Des raisons de s’inquiéter de la médiocrité d’une certaine élite politique, In http://afridesk.org/fr/des-raisons-de-sinquieter-de-la-mediocrite-dune-certaine-elite-congolaise-jb-kongolo/.

[2] JB Kongolo M., 2015. Quel avenir pour les partis politiques du Congo-Kinshasa?, In http://afridesk.org/fr/rdc-radioscopie-des-partis-politiques-mode-demploi-et-prospective-jb-kongolo/.

[3] Jean-Bosco Kongolo M., 2015. Le multipartisme sauvage pollue l’atmosphère politique en RD Congo, In http://afridesk.org/fr/le-multipartisme-sauvage-pollue-latmosphere-politique-en-r-d-congo-jb-kongolo/.

[4] Radio okapi, 17 mai 2014, In http://radiookapi.net/tag/partis-politiques/)

[5] AfricaNews, 6 avril 2016, In http://7sur7.cd/new/kabila-gizenga-comment-va-le-deal/.

[6] JJ Wondo, 2016. Joseph Kabila, un président résolument seul?, In http://afridesk.org/fr/joseph-kabila-un-president-resolument-seul-jj-wondo/.

[7] Jean-Bosco Kongolo M., 2014. La nuisance des flatteurs pour le Chef de l’État et pour la Nation, In http://afridesk.org/fr/la-nuisance-des-flatteurs-pour-le-chef-de-letat-et-pour-la-nation-jb-kongolo/.

[8] 7sur7.cd, 11 avril 2016, In https://7sur7.cd/new/tokwaulu-kabila-doit-partir-il-sest-metamorphose-de-moise-en-pharaon/.

[9] Radio Okapi, 16 septembre 2015, In http://www.radiookapi.net/2015/09/16/actualite/politique/rdc-les-frondeurs-du-g7-se-sont-auto-exclus-selon-le-bureau-de-la

[10] CN Congo Nouveau, 11 avril 2016, In http://7sur7.cd/new/aubin-minaku-vise-la-magistrature-supreme/.

[11] JB Kongolo M., 2016. Des raisons, op. cit. In http://afridesk.org/fr/des-raisons-de-sinquieter-de-la-mediocrite-dune-certaine-elite-congolaise-jb-kongolo/.

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One Comment “RDC : La majorité présidentielle, plus fragile qu’on ne s’imagine – Jean-Bosco Kongolo”

  • Gabriel acheem

    says:

    IL suffit d’etre cupude pour etre ainsi infeode

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