Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 28-09-2018 11:45
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Félix Tshisekedi à la présidentielle du 23 décembre 2018 : pour gagner ou pour accompagner Ramazani Shadary? – JB Kongolo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Félix Tshisekedi à la présidentielle du 23 décembre 2018 : pour gagner ou pour accompagner Ramazani Shadary?

Par Jean-Bosco Kongolo

Après l’invalidation juridiquement et judiciairement injustifiable de Moïse Katumbi et de Jean-Pierre Bemba de la course présidentielle tant par la CENI que par la Cour Constitutionnelle, l’angoisse avait gagné les nombreux militants et partisans de l’UDPS, qui craignaient que le même sort soit réservé à Félix Tshisekedi, notamment à cause de ses papiers académiques qualifiés, sans preuve, de faux par une certaine opinion. Chef du parti politique le mieux implanté dans toutes les provinces du pays, fils et successeur du leader charismatique Etienne Tshisekedi, Fatshi[1] et ses partisans ont cette fois des « raisons » de rêver de conquérir l’impérium qui avait échappé à l’UDPS et à son chef en 2011.

Si toutefois le candidat du parti le plus populaire du pays est passé sans égratignures par les mailles du filet de la CENI et de la Cour Constitutionnelle, le chemin qui mène vers le Palais de la Nation reste parsemé de tellement d’embuches que le risque est très grand de voir Félix Tshisekedi n’être qu’un élément de crédibilisation de ce scrutin. A l’UDPS, personne n’aimerait envisager pareil scénario même si, sur terrain, tous les ingrédients autres qu’objectifs sont plutôt réunis en faveur du dauphin du Raïs. Observateur neutre et indépendant, nous consacrons la présente analyse à alerter l’opinion publique congolaise et les responsables de l’UDPS en particulier sur des attitudes et ambitions qui ne tiendraient pas compte des réalités politiques congolaises et qui risqueraient de replonger le pays dans un autre cycle de contestation des résultats électoraux et de légitimité des institutions et de leurs animateurs.[2]

1. F.Tshisekedi peut-il gagner la présidentielle du 23 décembre 2018?

Objectivement, et dans un pays normal, plusieurs facteurs militent en faveur de la victoire de F.Tshisekedi et de son parti aux prochaines élections, si elles ont lieu. Parmi ces facteurs, il y a lieu de citer le bilan largement négatif du règne de Joseph Kabila, l’implantation solide de l’UDPS dans le pays ainsi que sa popularité personnelle.

A. Le bilan largement négatif du règne de Joseph Kabila 

N’en déplaise aux fanatiques naïfs et aveugles[3] et aux prédateurs tant internes qu’externes, le règne de Joseph Kabila à la tête du Congo a été calamiteux à bien des égards. Trois exemples suffisent pour le démontrer : 

Sur le plan sécuritaire, le pays est plus que jamais auparavant en proie à des milices qui naissent et se propagent telle l’Hydre de Lerne, monstre à plusieurs têtes de la mythologie grecque.[4] En effet, durant tout son règne, le régime de Joseph Kabila n’a jamais été en mesure de venir à bout de toutes ces milices. Bien au contraire, elles n’ont fait que se multiplier et se complexifier de sorte qu’il est difficile d’en identifier les véritables commanditaires. « Plusieurs centaines de civils ont été tués depuis octobre 2014 dans la région de Beni dans des massacres attribués aux ADF. Les ADF désignent actuellement une mystérieuse nébuleuse vivant en communauté dans les forêts près de Beni, sans afficher de leader ni de revendication. »[5]

Initialement signalée à l’Est, l’insécurité s’est peu à peu propagée jusqu’à atteindre, sous différentes formes, le Centre et l’Ouest du pays. A Kinshasa, c’est le phénomène « kuluna » qui ne fait que prendre de l’ampleur au vu et au su des autorités tant policières que judiciaires pendant que des éléments dits « incontrôlés » de l’armée et de la police ne permettent plus à la population de se mouvoir librement ou de dormir paisiblement. Au Kasaï-Occidental, commençait en avril 2016, ce qui est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXIe siècle[6],[7].

Sur le plan économique, le climat des affaires n’a fait que se détériorer tenant à distance des investisseurs sérieux et permettant à une poignée d’individus, principalement de la famille du Chef de l’État, à s’accaparer toute la richesse nationale. Débarqué pauvre à la faveur de la rébellion AFDL, Joseph Kabila et sa famille sont cités dans plusieurs affaires sales de prédation des ressources naturelles, le plus souvent comme véritables propriétaires ou associés anonymes des entreprises écrans. « Les Kabila ont des participations dans au moins 70 entreprises. La famille Kabila en est souvent le principal actionnaire ou l’un des gérants, à en croire les milliers de statuts de sociétés publiés au journal officiel et compilés par l’agence Bloomberg.

Ces entreprises sont présentes dans presque tous les secteurs : la banque, l’agriculture, la distribution de carburant, mais aussi le transport aérien, la construction de routes, l’hôtellerie… D’autres sont des agences de voyages, des boutiques ou des boîtes de nuit. Des entreprises installées en RDC mais aussi aux États-Unis, au Panama, en Tanzanie, selon les auteurs de cette enquête, et sur l’île de Niue, un paradis fiscal du Pacifique. »[8] D’anciennes grandes entreprises, jadis fleuron du portefeuille national comme la Gécamines, la Miba, l’Onatra et la SNCC, sont devenues des canards boîteux ou des contes à relater aux jeunes générations.        

Avec un budget honteux et ridicule de 4,5milliards US, l’espoir de redresser l’économie et de placer le pays sur la voie de l’émergence s’éloigne davantage.

-Sur le plan social, tous les voyants sont au rouge et la pauvreté extrême a fini par engendrer un nouveau phénomène dénommé « Ujana »[9], qui se juxtapose sur celui des églises dites de réveil, un véritable abrutissement de la population. Des milliers de travailleurs font face à la dure réalité du chômage déguisé. Des établissements d’enseignement supérieur et universitaire sont sauvagement essaimés dans toutes les provinces et territoires, non pas pour former l’élite de demain mais plutôt pour abrutir la jeunesse. « Le dysfonctionnement criant qui caractérise le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire au Congo nécessitait, à juste titre, l’attention de l’autorité de tutelle. Cette crise est le reflet d’une grave crise socio-économique et politique qui secoue tous les secteurs de la vie en République Démocratique du Congo. Mais la question de viabilité des établissements de l’enseignement supérieur et universitaire (ESU) est particulièrement critique parce qu’elle touche à la survie même de l’État. »[10] ,[11].

Comment compter sur une telle jeunesse sacrifiée, avec des professeurs eux-mêmes nécessiteux qui troquent allégrement leur « science » contre la modique somme de 50$ pour signer un manifeste de soutien à un candidat Président de la République, sanctionné par la communauté internationale pour son rôle déterminant dans la violation massive des droits de l’homme? C’est ce même prétendant au fauteuil présidentiel qui, dans son message de condoléances adressé aux familles victimes de massacres de Beni de ce 23 septembre 2018, considère que ce qui s’est et donc qui se passe toujours dans cette partie du pays est la réalisation de la volonté divine. Sans la moindre empathie, il écrit: « Dieu a donné, Dieu a repris; que son Nom soit glorifié[12] En d’autres termes, quand les vies humaines des citoyens congolais sont fauchées sans raison par les forces armées de leur pays, c’est Dieu qui les a reprend ! Ça dépasse tout entendement !                                 

2. Ancrage de l’UDPS et popularité de Félix Tshisekedi 

Contrairement à la plupart des partis politiques congolais, confinés à Kinshasa ou à peine annoncés à l’arrière-pays, l’UDPS est non seulement un parti de masses mais aussi celui qui ne peut souffrir de la représentativité dans chacune des provinces. Même s’il est injustement et erronément considéré par bon nombre d’observateurs comme étant le parti des Baluba[13], l’UDPS a l’avantage de compter ses membres même dans des villages, quartiers et communes de l’ensemble du pays grâce au combat pour la démocratie et l’État de droit mené par Etienne Tshisekedi contre les régimes dictatoriaux de Mobutu et des Kabila, « père et fils ». Ayant succédé à son père, Félix Tshisekedi semble lui emboîter parfaitement le pas notamment avec un discours intransigeant contre le régime en « place.» Grâce à l’implantation solide de son parti à travers tout le pays, Félix Tshisekedi peut en tout cas compter sur une base démographiquement multiethnique et la plus nombreuse. Dans ce pays où le débat politique ne fait pas encore partie du processus électoral et où surtout les électeurs sont majoritairement analphabètes et incultes pour s’intéresser aux projets de société des candidats, Félix Tshisekedi passe présentement pour être celui qui poursuit le mieux le combat de son père.

Longtemps dans l’ombre de celui-ci, il a su peu à peu s’imposer au sein de l’UDPS et prouver non seulement sa capacité de mobiliser mais qu’il a également acquis une maturité politique suffisante pour affronter n’importe quel adversaire. Dans la mesure où il pourrait bénéficier des alliances d’autres partis de l’opposition, il ne serait pas exclu qu’il gagne ce scrutin, si et seulement si ces élections sont organisées dans la transparente. Mais dans le contexte congolais, le chemin qui mène vers ces alliances reste lui-même rocailleux et parsemé de beaucoup d’embûches.

3. Les alliances électorales sont-elles possibles en faveur de Félix Tshisekedi?

Dans un scrutin à deux tours, les alliances électorales trouvent tout leur sens dans la mesure où elles permettent aux partis politiques partageant des similitudes idéologiques de s’entendre sur un même programme de gouvernance. En cas d’alliance, des consignes sont clairement données par des leaders de la plateforme électorale à leurs partisans de voter pour le candidat ayant franchi le premier tour. Si pour le camp du pouvoir, pareille alliance a été possible en 2006 et en 2011, dans un scrutin réduit à un seul tour et s’est opérée cette année encore grâce à l’achat des consciences, il n’en est pas de même pour l’opposition qui peine à distinguer les opportunistes des vrais opposants, de même qu’à trouver en son sein un leader rassembleur et convaincant, et encore, plus grave, se trompe le plus souvent de cible ! Selon des informations qui nous sont parvenues, nombreux sont des candidats étiquetés opposants ou indépendants, dont la caution de 100.000 $ US a été fournie par le pouvoir en place dans le dessein d’infiltrer, fragiliser l’opposition et rendre impossible la désignation d’un candidat unique. Il y a lieu de douter de l’aboutissement heureux des concertations qui se tiennent à ce sujet en Europe et en Afrique du Sud.  

Pour ne prendre que l’exemple des élections de 2011 et malgré son leadership incontestable et incontesté, Etienne Tshisekedi avait eu toutes les peines du monde à signer des alliances sincères avec d’autres leaders s’affichant publiquement comme opposants. Non seulement que certains lui avaient fait de fausses promesses jusqu’à éviter de le rencontrer, d’autres avaient carrément brillé par leur silence laissant leurs partisans dans la confusion la plus totale. Parmi ceux qui s’étaient prononcés sans équivoque en faveur d’Etienne Tshisekedi à travers des structures telles que Dynamique Tshisekedi Président (DTP), plusieurs ex-opposants s’étaient précipités à offrir leur disponibilité à l’ennemi juré de la veille tandis qu’à ce jour, plusieurs autres ont pris leurs places dans les lignes avancées du front électoral de la kabilie. Virulents dans leurs propos contre Kabila et sa famille politique il y a à peine une année, on en voit aujourd’hui qui font des courbettes et qui ne jurent que par le nom du « dauphin » du Raïs, sans se préoccuper de la manière caporaliste dont ce dernier a été désigné ni encore moins des sanctions dont il est l’objet de la part de la communauté internationale pour son rôle majeur dans la violation massive des droits de l’homme.

Qu’est-ce qui rassure cette fois Félix Tshisekedi que c’est lui qui sera désigné candidat unique de l’opposition et qu’il aura le soutien inconditionnel aussi bien des candidats injustement invalidés que des opportunistes et autres « taupes » qui s’autoproclament opposants? Serait-il sage de se passer des alliances pour ne se contenter que de sa base réellement nombreuse en se laissant émotionnellement flatter par son entourage? A moins d’être de connivence avec le camp adverse, la détermination de Corneille Nangaa à organiser les élections avec la machine à voter non prévue par la loi et son refus de procéder au nettoyage du fichier électoral devraient interpeller Félix Tshisekedi et d’autres « opposants » sur leur participation aveugle et suicidaire pour eux-mêmes et pour la nation. «Le président de la CENI a indiqué que les derniers containers des machines à voter arrivent au pays entre le 25 octobre et le 5 novembre 2018. D’après lui, des 109 containers de kits électoraux qui sont en mer en provenance de la chine, 36 sont déjà arrivés au port de Matadi.
D’autres containers viennent par le port de Mombassa avec du matériel qui sera déployé à Goma, Bunia, Kisangani. M. Nangaa a affirmé aussi que le gouvernement est en train d’exécuter le plan de décaissement pour financer toutes les opérations retenues dans le calendrier électoral.
Certains opposants qui ont participé à cette réunion affirment qu’ils sont sortis de cette réunion non satisfaits des réponses données sur l’usage ou pas de la machine à voter.
 »
[14]

4. Félix Tshisekedi et l’UDPS pour crédibiliser le processus électoral

L’histoire risque de se répéter en plaçant élix .Tshisekedi sur la trajectoire qu’avait suivie son père. En effet, la participation de l’UDPS et d’EtienneTshisekedi aux élections de 2011 fut une aubaine pour Kabila, pour Ngoy Mulunda et, bien entendu, pour les faiseurs des rois qui ne voulaient pas voir Etienne Tshisekedi accéder à la magistrature suprême. Alors que le peuple avait fait son choix, malgré plusieurs obstacles dressés sur l’itinéraire de sa campagne électorale, tout avait été mis en œuvre pour proclamer vainqueur celui que les grandes puissances avaient déjà élu loin des urnes présentées au souverain primaire. Comme pourchassant le vent, à la fois invisible et insaisissable, E.Tshisekedi fut contraint de mener une bonne partie de son dernier combat politique à réclamer et à enrichir les parlementaires debout d’un nouveau vocabulaire, l’impérium.

Même si cette fois le contexte a changé, Kabila s’étant apparemment retiré de la course en désignant son dauphin, l’obstination de Corneille Nangaa à imposer la machine à voter et son refus de procéder au nettoyage du fichier électoral devraient faire réfléchir plus d’un opposant, particulièrement Félix Tshisekedi. De la même manière qu’ont été écartés M. Katumbi et J.P. Bemba, plus redoutés que lui par le Club de Kingakati, ce ne sont pas des prétextes qui ont fait défaut à la CENI et à la Cour Constitutionnelle pour invalider sa candidature. Mais comme en 2011, sa participation à ce scrutin est vivement recommandée par les stratèges des « Fosses communes du Congo »(FCC) pour crédibiliser le processus électoral. A l’aide des résultats déjà programmés par la machine « à tricher», c’est une victoire éclatante que le PPRD et ses satellites s’apprêtent à brandir contre le plus grand parti de l’opposition, qui sera ainsi définitivement anéanti et, avec lui, le successeur du leader maximo, non encore enterré[15]. Il s’en suivra un retour à la case de départ inaugurant une série de contestations de la légitimité des institutions et de leurs animateurs. Félix voit-il les choses de la même manière et est-il prêt à porter la lourde responsabilité de plonger le pays dans le chaos diaboliquement programmé?                                                        

Conclusion  

Cette analyse, qui s’adresse à tous les opposants à travers la personne de Félix Tshisekedi est le fruit d’une opinion personnelle. Toutefois, nous avons l’avantage d’anticiper les évènements et d’attirer l’attention des acteurs politiques sur des comportements, actes et ambitions dictés uniquement par leur égo personnel, ne tenant aucunement compte des réalités politiques congolaises et du contexte international. Tel a été récemment le cas de J.P. Bemba, qui a minimisé nos conseils gratuits en se laissant emporter par l’accueil de la population congolaise à sa sortie d’une longue détention et par des recommandations peu réfléchies de son entourage. Nous écrivions en conclusion de notre analyse que «Dans le contexte actuel, Jean-Pierre Bemba garderait ses chances intactes en prenant du recul pour d’abord mettre de l’ordre dans sa famille, dans ses affaires et dans son parti politique, infesté de cadres déloyaux et peu crédibles. Fera-t-il exception? Le peuple congolais l’observe et le jugera par rapport à la maturité acquise en détention ou non. Il pourra ainsi s’instruire des erreurs des autres au cours du prochain mandat. »[16] Si donc les élections ont réellement lieu, telles que voulues par Kabila et Nangaa, ça ne sera pas pour les perdre en laissant Félix les gagner mais plutôt pour que ce dernier accompagne simplement Ramazani Shadary afin de crédibiliser le processus électoral. A travers ses observateurs, déployés en nombre insuffisant dans quelques bureaux de vote, la Communauté dite internationale (dont les multinationales tirent des larges profits de la faillite actuelle de l’État congolais) ne fera que prendre acte des résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour constitutionnelle.

C’est pourquoi, nous estimons que les vrais opposants et les vrais patriotes sont ceux qui devraient soutenir l’idée d’une courte transition « Sans Kabila » animée par des personnalités neutres, capables de préparer dans la sérénité des élections crédibles mettant tous les compétiteurs devant les mêmes chances. Tout autre schéma équivaudrait à une compromission et serait suicidaire pour la nation. Pour éviter l’inanition dont avait parlé un prophète de malheurs, le peuple congolais est prévenu qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour faire application de l’article 64 de la Constitution, qui dispose que « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.

Toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’État. Elle est punie conformément à la loi. »

Par JB. Kongolo Mulangaluend

Juriste & Criminologue

Administrateur-Adjoint de Desc-wondo.org

Références

[1] Sobriquet affectueusement accordé à Félix Tshisekedi par ses partisans.

[2] Premier paragraphe de l’exposé des motifs de la Constution de février 2006 : « Depuis son indépendance, le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo est

confrontée à des crises politiques récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la

contestation de la légitimité des Institutions et de leurs animateurs. »

[3] Chacun en connaît dans son entourage.

[4] Cette créature est décrite comme un monstre possédant plusieurs têtes qui se régénèrent doublement lorsqu’elles sont tranchées, et l’haleine soufflée par les multiples gueules exhale un dangereux poison, même pendant le sommeil du monstre. Wikipédia, In https://fr.wikipedia.org/wiki/Hydre_de_Lerne.

[5] Jeune Afrique, 23 septembre 2018, In https://www.jeuneafrique.com/633498/politique/rdc-au-moins-16-morts-a-beni-dans-une-attaque-attribuee-aux-rebelles-ougandais/?utm_source=newsletter-ja-actu-non-abonnes&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter-ja-actu-non-abonnes-24-09-18.

[6] Cros, Marie-France, 2018. RDC : Kamuina Nsapu : «Le premier génocide du XXIe siècle» In https://afrique.lalibre.be/18671/rdc-kamuina-nsapu-le-premier-genocide-du-xxie-siecle/.

[7] Kasonga Ndunga Mule, B., 2018. Le phénomène Kamuina Nsapu, une rébellion ou manipulation d’un État terroriste ? Un prétexte de Joseph Kabila pour massacrer le peuple Luba. Edilivre, France ; 369 p.

[8] RFI, 16-12-2016, In http://www.rfi.fr/afrique/20161216-rdc-agence-bloomberg-revele-empire-economique-bati-famille-kabila-president.

[9] Terme Swahili signifiant jeunesse mais désignant à Kinshasa, des adolescentes prostituées entre 14 et 17 ans, s’habillant très légèrement sans sous-vêtements et ayant pour cibles des hommes mariés d’un âge avancé.

[10] Radio TV LAVDC, 14/01/2010, In https://radiotvlavdc.wordpress.com/2010/01/14/enseignement-superieur-et-universitaire-mesure-de-fermeture-des-etablissements-de-lesu-interpellation-du-ministre-leonard-mashako/.

[11] Maindo M. Ngonga, A. et Kapagama Ikando, P. (eds), 2012. L’Université en chantier en R.D. Congo : Regards croisés sur la réforme de l’enseignement supérieure et universitaire. Coll. Éditions du Siècle. Ed. Karthala, Paris ; 232p.

[12] Message circulant sur les réseaux sociaux, avec comme références, N/RE : ERS/015/mkl/2018, émanant du Bureau de l’honorable RAMAZANI SHADARY Emmanuel. Il ne serait pas surprenant qu’un démenti soit publié par l’intéressé au vu des réactions déjà enregistrées.

[13] Ethnie du centre du pays, dont les partisans seraient majoritaires au sein de l’UDPS.

[14] Radio Okapi, 26/09/2018, In https://www.radiookapi.net/2018/09/26/actualite/politique/election-du-23-decembre-la-ceni-est-techniquement-prete-indique.

[15] C’est même cela l’objectif poursuivi par Kabila depuis toujours.

[16] Kongolo, JB., 2018. Quel homme politique sera Jean-Pierre Bemba après sa longue détention à la CPI?, In http://afridesk.org/fr/quel-homme-politique-sera-jp-bemba-apres-sa-longue-detention-a-la-cpi-jb-kongolo/.

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One Comment “Félix Tshisekedi à la présidentielle du 23 décembre 2018 : pour gagner ou pour accompagner Ramazani Shadary? – JB Kongolo”

  • utumishi

    says:

    Hum. Vous prechez pour une chapelle kasai. Allez à l’est et demandez. Allez au grand katanga et posez l’équation . Alors vous comprendrez que Matungulu est le bon ingrédient pour départager un politicien expérimenté comme kamerhe et un fils à papa sans consistance intellectuel. L’heure de la fausse objectivité tribalo ethnique est révolue. Matungulu est politiquement faible. Mettez le dans le cadre des 7 opposants. Et Shasard ne fera pas le poids. En attendant beaucoup de swahiliphone disent si Fatshi alors Shazard. Pauvre RDC Fraternellement

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