Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 07-09-2018 07:45
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Elections ou le chaos ? Ce sera plutôt la guerre pour Kabila – Jean-Jacques Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu
L'entrée triomphale du M23 au stade de Goma, Novembre 2013

Elections ou le chaos ? Ce sera plutôt la guerre pour Kabila

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Au moment où Kabila feint de présenter un dauphin, à la suite de fortes pressions venues particulièrement de l’Angola, de la SADC, du Rwanda[1], des Etats-Unis et de la France, c’est effectivement vers la guerre qu’il compte orienter sa principale stratégie de conservation du pouvoir. Cet article compile quelques informations tendant à démontrer que Joseph Kabila tente d’essaimer les conflits armés un peu partout en RDC pour imposer aux Congolais un agenda politique autre que les élections prévues en décembre 2018.

Kabila recrute des combattants du M23 et des ex-rebelles rwandophones à l’Est de la RDC

Plusieurs sources militaires et civiles congolaises et d’autres proches de Bertrand Bisimwa et de Makenga, chefs politique et militaire du M23, confirment le recrutement des combattants du M23 stationnés à Kampala par le général-major Delphin Kayimbi (ou Kahimbi), le nouveau Sous-chef d’état-major général des FARDC chargé des renseignements.

Sur terrain, ces opérations de recrutement sont confiées à François Rocogoza, cadre de l’« Alliance pour le Salut du Peuple (ASP), une faction dissidente du M23 dirigée par l’ancien chef militaire du M23 Jean-Marie Runiga, exilé au Rwanda, et au colonel Esaïe Munyakazi Sengi. François Rocogoza a été le Chef de la délégation du M23 lors des pourparlers de Kampala entre le M23 et les autorités congolaises en 2012 – 2013. L’ASP a été agréé comme parti politique en RDC par un arrêté ministériel du 30 mai 2016 et est membre de la MP. Le colonel Esaïe Munyakazi Sengi, ancien rebelle du CNDP qui a rejoint le M23, a dirigé le 83ème bataillon des FARDC. Certains combattants sont déjà incorporés dans les unités des FARDC au Nord-Kivu. D’autres seraient transférés à Salamabila, dans le territoire de Kabambare, dans la province du Maniema. Dans cette localité, où se trouvent les installations de la société minière canadienne BANRO Mining, on retrouve le lieutenant-colonel prénommé Gaston, ancien Commandant du bataillon dirigé par le général Bosco Ntaganda. Venu du Rwanda depuis mai 2017, Gaston commande actuellement le bataillon des FARDC basé à Salamabila, qui combat les maï-maï Malaïka.

La supervision de différents combattants du M23 recrutés par le général Kayimbi est assurée par le lieutenant-colonel Douglas Kiroko Mberamiheto, basé à Kinshasa. Ce dernier dépend directement du général Kayimbi sans se référer à d’autres structures organiques des FARDC. Il est important de signaler que Douglas Kiroko Mberamiheto a bénéficié de l’amnistie accordée par Joseph Kabila aux rebelles M23 en 2014[2].

Déjà en 2016, Human Rights Watch a fait état du recrutement des combattants M23, incorporés au sein des unités des FARDC et de la PNC pour réprimer violemment les manifestants pacifistes qui réclamaient la tenue des élections justes et transparentes ainsi que le respect de la Constitution par Joseph Kabila. Ces combattants étaient placés sous la supervision du général ex-CNDP Kabundi, autrefois basé à Kisangani et du colonel Innocent Gahizi, très proche de l’armée rwandaise, qui ont coordonné les opérations. Une partie de ces ex-M23 a même passé la nuit dans une des résidences du général Gahizi, vers Maluku[3]. D’autres éléments du M23 avaient été incorporés au sein des unités placées sous le commandement direct du général Gabriel Amisi Tango Four, alors commandant de la première zone de défense des FARDC, dans la partie occidentale du pays. Gabriel Amisi est connu notamment pour avoir joué un rôle néfaste lors de la prise de Goma par le M23 en novembre 2012.

En juillet 2018, Joseph Kabila a nommé le général Gahizi au poste de Commandant adjoint chargé des opérations et renseignements à la 34ème Région Militaire couvrant le Nord-Kivu. Le général rwandophone Innocent Kabundi Munyanziza est nommé Commandant adjoint chargé opérations et renseignements du secteur opérationnel Ituri à Bunia, dans l’ex-Province Orientale. Le général Honoré Hamuli Tchiviri (Civiri), ancien Commandant du 3306ème régiment d’infanterie des FARDC et ex-rebelle RCD-Goma, est nommé Commandant adjoint chargé opérations et renseignements dans le Secteur Opérationnel Bunia. Depuis plusieurs mois, la Province de l’Ituri fait face à une concentration anormale des soldats issus des anciennes rébellions du CNDP.

Depuis 2012, à chaque fois que Kabila est en difficulté sur le plan politique, le M23 surgit avec de fausses déclarations politiques menaçantes en vue de la reprise des hostilités. Nul n’ignore que Kabila et les rébellions d’origine étrangère créées en RDC ont toujours poursuivi le même objectif, la déstabilisation de l’est de la RDC. C’est dans cette optique qu’il faille comprendre les récentes menaces du M23 de reprendre la guerre si les élections ne sont pas inclusives[4]. Le Même M23, convaincu des difficultés que traverse Kabila, consécutives à la crise profonde de légitimité après les élections frauduleuses de 2011 dont il a été déclaré vainqueur, avait inscrit dans ses revendications, la lutte pour la vérité des urnes[5], pour essayer d’appâter en vain Etienne Tshisekedi et l’UDPS[6].

En effet, à chaque période de crise politique aigue en RDC, on constate que le M23, l’allié de Kabila, s’illustre subtilement dans des revendications contre le régime de ce dernier. Ses griefs ressemblent à s’y méprendre aux revendications du moment de l’opposition politique, de la société civile et des forces dites acquises au changement. Pourtant, leur objectif immuable commun (M23, Kabila et alliés) reste de maintenir à Kinshasa un pouvoir(,) accepté naïvement par les Congolais, mais qui leur reste redevable (militairement) afin de leur faciliter l’exploitation des ressources naturelles de l’Est du Congo au profit de leurs soutiens régionaux.

La finalité stratégique de cette rhétorique est de recommencer à zéro un nouveau cycle du type AFDL avec des nouveaux acteurs venus de l’Est qui continueront de partager continuellement le pouvoir avec les Congolais sans que ces derniers n’en détiennent effectivement les domaines de l’impérium. Le premier cycle afdélien de 20 ans touchant à la fin, il faut alors faire semblant de renouveler les leaders et le discours politique. Le discours de la libération du Congo portée par les Kabila, père et « fils » est en réalité essoufflé et ne fait plus recette. D’où, il faut confectionner un discours correspondant aux revendications citoyennes et politiques du moment : Elections transparentes et inclusives, décrispation politique, respect intégral de l’Accord de la Saint-Sylvestre, etc. ? Un discours susceptible de séduire d’un Congolais, en commençant par les politiciens et qui les amènerait à mordre à l’hameçon. Il convient de retenir (Alors) que dans le fond, l’objectif du M23 reste invariablement le même que les finalités sous-jacentes qui ont conduit l’AFDL, le RCD-Goma et le CNDP, à savoir, les tentatives d’occupation de la RDC, notamment en prenant contrôle de sa partie utile et rentable située à l’Est du pays.

C’est ce qu’essaye de refaire le M23 dans une communication nébuleuse tentant à séduire politiquement une certaine opinion publique et politique de l’opposition congolaise. Mais le but de cette manœuvre est de discréditer le combat de ces opposants auprès de l’opinion publique congolaise qui n’est plus prête à appuyer une nouvelle aventure militaire du type de l’AFDL en RDC. D’ailleurs, en termes de puissance de feu et de capacité de mener une grande offensive militaire, le M23, depuis sa débâcle en novembre 2013, ne dispose ni d’assez de combattants, estimés à quelques centaines d’hommes seulement, ni de matériels capables de conquérir la RDC ni d’aller déloger son allié Kabila à Kinshasa. Toutes ces stratégies développées par ce mouvement rebelle, devenu une sorte d’épouvantail, constituent une surenchère pour sa survie dans un Congo où son parrain perd peu à peu son influence d’antan et où le départ de Kabila pourrait initier un début de remodelage des équilibres géopolitiques dans la région.

Elie Kapend instrumentalisé par la Démiap pour créditer la thèse de la déstabilisation du régime

L’image diffusée par TV5 le 21 août 2018 montrant Elie Kapend menaçant d’en finir avec le régime de Kabila[7] a suscité une floppée de réactions au sein de l’opinion publique. Cet ancien gendarme katangais était à la tête des démobilisés ex-gendarmes katangais installés à Mitendi à Mont-Ngafula dans la banlieue ouest de Kinshasa vers le Bas-Congo. Il nous revient des sources des renseignements militaires congolaises que ces démobilisés sont pris en charge grâce aux fonds de ménage de la maison militaire de Joseph Kabila. C’est effectivement le général-major Jean-Claude Yav et le colonel Arthur Nziam Dinh (un lunda comme Yav) qui s’occupent de ces éléments surveillés par le 1003ème régiment d’infanterie de la 1ère Zone de Défense des FARDC. Cette unité est déployée autour de la vaste concession de Mitendi où sont cantonnés depuis 2005 les ex-Tigres, leurs familles et dépendants ainsi que Elie Kapend qui possède une résidence sur place pour encadrer ces hommes avec la permission des autorités militaires congolaises.

A propos d’Elie Kapend, il faut savoir qu’il a même séjourné à la prison de Ndolo entre 2006 et 2010, puis relâché, comme Gédéon Kyungu, durant la période électorale de 2011. N’ayant pas trouvé satisfaction, il s’est mis à proférer des menaces contre les autorités congolaises. Il sera de nouveau réincarcéré à Ndolo entre 2012 et 2015 après avoir accepté de collaborer avec le régime de Kabila et de mener une tournée européenne pour tenter de convaincre les « combattants » de la diaspora de la nécessité de mener une lutte armée contre Kabila, question de les appâter. Mais l’homme rentrera en RDC sans être autrement inquiété par les services de sécurité. Ce qui est étonnant est la facilité avec laquelle TV5 a réalisé ce reportage à Kinshasa alors que le pays, particulièrement la capitale Kinshasa et ses environs, est quadrillé militairement et vit une sorte d’état d’urgence qui ne dit pas son nom. De plus, les médias, particulièrement occidentaux, sont surveillés, voire censurés sans ménagement par le régime de Kabila. Par ce reportage, le plan des services de renseignement était de montrer que le pays faisait face à une menace sécuritaire imminente pouvant justifier certaines mesures politiques visant à saboter le processus électoral. Il se fait que lorsque nous avons démonté cette supercherie sur les réseaux sociaux en démontrant la collusion entre Elie Kapend et le régime de Kabila, l’ANR s’est empressée à l’incarcérer, feignant qu’elle est étrangère à ce montage grossier.

Comment les autorités congolaises pouvaient-elles laisser se tenir une manifestation populaire d’un personnage supposé anti-régime et prônant la lutte armée comme moyen de combattre Kabila alors que les manifestations pacifiques des jeunes des mouvements citoyens telle que La Lucha, réclamant juste des élections crédibles et inclusives, sont systématiquement réprimées avec une violence absurde et inouïe ? C’est le cas de la marche pacifique de la Lucha contre la machine à voter, organisée à Goma, très violemment réprimée le 3 septembre 2018[8].

Il sied de rappeler aussi qu’en 2016, le régime de Kabila avait tenté de faire la même chose avec des faux Bundu dia Kongo portant des bandeaux et des bérets rouges à la tête, à l’image des Kamwina Nsapu. Ces bérets ressemblaient à s’y méprendre à ceux des jeunes miliciens du PPRD entretenus par le ministre de l’Intérieur Henri Mova Sankanyi, alors Secrétaire général du PPRD.

Coincé politiquement et militairement après son abandon forcé à briguer un troisième mandat, Joseph Kabila ne dispose plus que de l’option militaire pour embraser le Congo, y imposer un chaos afin de reporter les élections ou de saboter le processus électoral pour lequel il ne pourra plus être candidat.

En instrumentalisant ces démobilisés qui ont probablement été utilisés en 2016 pour infiltrer les manifestations pacifiques, Kabila projette d’instaurer des troubles à Kinshasa. L’autre partie du pays où il compte raviver les conflits reste l’espace du grand Kasaï non encore complètement pacifié. Au Katanga, les germes d’un conflit intraprovincial sont déjà présents. Au Bandundu, l’énigme des faux éleveurs de bovins venus de l’Est n’est toujours pas résolue tandis que le Kongo Central demeure sous étroite surveillance des ex-miliciens rebelles CNDP déployées dans cette partie du territoire. L’ancienne Province Orientale connait actuellement un cycle de violences interethniques sanglantes. La présence du général Akili Muhindo dit Mundos au Sud-Kivu présage un glissement conflictuel dans cette province déjà en proie aux conflits depuis 2016. Ainsi, tous les ingrédients d’un cocktail explosif se mettent peu à peu en place pour embraser le Congo, pousser Joseph Kabila qui n’a plus rien à perdre à instaurer un Etat d’urgence ou d’exception et opérer un coup d’Etat au motif de rétablir l’ordre dans le pays.

Au Katanga, l’ANR secoue la fibre séparatiste, il pourra en être de même à l’Equateur

Depuis que le régime de Kabila a empêché à deux reprises l’opposant Moïse Katumbi de retourner en RDC en début août 2018, on assiste à plusieurs déclarations et diffusions des documents des personnes manipulées par l’ANR menaçant de faire sécession au Katanga. C’est le cas de la déclaration d’un certain leader de la Fondation de la jeunesse katangaise promettant qu’il n’y aura pas d’élections en RDC sans un candidat du Katanga[9]. Mais l’individu a été vite contredit et recadré par le représentant de la jeunesse de l’Ensemble, la coalition électorale dirigée par Moïse Katumbi. Il en est de même du document ci-dessous qui circule sur les réseaux sociaux.

Le stratagème derrière tous ces montages est d’inciter certains désœuvrés à la violence en voulant imputer la responsabilité aux opposants de Kabila. Pourtant, le Katanga est totalement contrôlé par les services de sécurité placés aux ordres directs du général John Numbi qui instrumentalise plusieurs groupes armés, notamment la milice séparatiste Bakata Katanga dirigée par Gédéon Kyungu Mutanda, ce grand criminel de guerre condamné à mort pour crime contre l’humanité par un tribunal militaire en mars 2009, détenu puis évadé en 2011 avant d’être accueilli en pompes par les autorités provinciales en octobre 2016[10], soit deux mois avant la fin du dernier mandat constitutionnel de Joseph Kabila. Amnistié avec ses hommes, Gédéon Kyungu travaille désormais en collusion avec le régime de Kabila, notamment dans les exactions commises au Kasaï-Central en 2017.

Pour rappel, c’est le général John Numbi qui avait organisé l’évasion de Gédéon Kyungu en septembre 2011, sur instructions du président Kabila, en dépit de la vaine promesse faite par le gouverneur Moïse Katumbi d’offrir 100.000 $ US à quiconque livrerait Gédéon Kyungu (le chef des Bakata Katanga) aux mains des autorités judiciaires[11].

Il n’est pas également exclu que dans les prochaines semaines, on assiste dans l’ex-Province de l’Equateur, fief du sénateur Jean-Pierre Bemba récemment invalidé par la Cour constitutionnelle, à des velléités bellicistes, instrumentalisées par le régime de Kabila et ses services de renseignement, similaires à ce qu’ils font au Katanga. Il suffit d’observer les tentatives de provocations de José Makila et ses alliés en direction du MLC et de ses militants à Gemena pour comprendre que les étincelles sont en l’air pour attribuer les causes de l’incendie à Jean-Pierre Bemba et à son parti.

Derrière tout ça, Kabila développe ce que je qualifie de stratégie du désordre programmé et ordonné, et non de stratégie du chaos souvent utilisée maladroitement pour conférer à cette notion une force affective émotionnelle ne correspondant pas à la réalité dans le seul but de mobiliser la réaction sensorielle et émotionnelle de l’opinion publique. Il s’agit pour nous d’usage d’un terme empreint d’une connotation émotionnelle amplifiée. D’autant qu’une situation de chaos implique que ni l’instaurateur du chaos ni la structure mise sous chaos ne contrôlent plus rien, comme c’est le cas dans certains coins de la Syrie de la Libye ou de l’Afghanistan. Ce qui n’est pas le cas en RDC où sévissent des conflits armés de basse intensité, cyniquement attisés et contrôlés à distance par les stratégistes néolibéraux et orientés à des fins mercantilistes bien précises[12], sans perdre le contrôle de la situation comme ailleurs.

Dans le cas précis de la situation politique actuelle en RDC, la stratégie du désordre programmé et ordonné que planifie le régime de Kabila consiste à dévoyer le processus électoral pour imposer un nouvel ordre politique dans lequel il restera le seul maître du jeu politique. En effet, même si Kabila ne se représente pas à la présidentielle dont on n’a pas encore la certitude qu’elle aura lieu, il n’a jamais formellement déclaré qu’il quittera le pouvoir. Un indice, il a déclaré lors du sommet de la SADC ce qui suit : « Comme je déteste dire des adieux, je préfère ne pas vous dire adieux, mais vous dire à bientôt ».

Conclusion

Une triple pression populaire, politique et internationale, particulièrement celle des Etats de la région qui sont parvenus à obtenir la non représentation de Kabila à la prochaine présidentielle, doit s’intensifier si l’on veut réellement sauver le processus électoral et lui assurer un caractère inclusif et transparent. Cette pression doit porter particulièrement sur la surveillance accrue des ex-combattants du M23 dans les pays frontaliers de la RDC, sur des anciens rebelles du CNDP incorporés dans l’armée, sur les différents groupes armés, sur les démobilisés et sur des jeunes désœuvrés essaimés partout dans le pays auxquels le régime de Kabila pourra recourir pour plonger la RDC dans un cycle violent de guerre. Tout cela va à coup sûr compromettre le déroulement pacifique du processus électoral voulu crédible et inclusif par les Congolais et leurs partenaires internationaux, et tous les efforts de stabilisation du Congo consentis par la communauté internationale depuis bientôt 20 ans.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu/Exclusivité DESC

Références

[1] http://ktpress.rw/2018/08/kagame-wants-sadc-to-handle-elections-in-drc/

[2] http://www.nyota.net/2014/04/21/m23-arp-galcd-amnistie-premiere-liste/.

[3] JJ Wondo, La guerre, ce sera certainement la continuation du glissement de Kabila par d’autres moyens. DESC, 20 octobre 2017. http://afridesk.org/fr/guerre-sera-certainement-continuation-glissement-de-kabila-dautres-moyens-jj-wondo/.

[4] http://7sur7.cd/new/rdc-le-m23-menace-de-reprendre-la-guerre-si-les-elections-ne-sont-pas-inclusives/

[5] http://www.jeuneafrique.com/172857/politique/roger-lumbala-je-soutiens-le-m23-qui-m-ne-une-lutte-arm-e-contre-le-r-gime-de-joseph-kabila/.

[6] http://fr.igihe.com/spip.php?page=mv2_article&id_article=2490.

[7] https://afrique.tv5monde.com/information/video-ultimatum-de-lafdl-kabila-en-rdc.

[8] https://www.radiookapi.net/2018/09/03/actualite/politique/nord-kivu-15-militants-blesses-lors-de-la-repression-de-la-marche-de

[9] https://www.youtube.com/watch?v=hD1YmmeZ1mQ.

[10] http://www.jeuneafrique.com/364688/politique/rd-congo-surprenante-reddition-chef-milicien-gedeon-a-lubumbashi/.

[11] http://afridesk.org/fr/rdc-quelle-analyse-faire-de-la-reddition-de-gedeon-kyungu-le-chef-des-bakata-katanga-jj-wondo/.

[12] Laurent Gayer, « Ni guerre ni paix : guerres sans fin(s) ou désordres ordonnés. », in Nouvelles guerres. L’état du monde 2015, La Découverte, Paris, 2014, pp. 54-67.

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3 Comments on “Elections ou le chaos ? Ce sera plutôt la guerre pour Kabila – Jean-Jacques Wondo”

  • Makutu Lidjo

    says:

    Moi, la question que je me pose toujours si l’analyste militaire Jean Jacques Wondo peut me répondre, est ce que les états régionaux sont vraiment pour que l’éléphant congolais couché puisse dorénavant réellement se lever ? Qu’ont ils à gagner à ce que la Rdc redevienne un acteur clé de la sous-région ?

  • Makutu Lidjo

    says:

    Puisque beaucoup d’écrits nous apprennent aussi que des multinationales occidentales profitent de ce désordre ordonné et planifié comme vous le dites. Est il prudent pour nous de compter sur cette fameuse communauté internationale ?

  • GHOST

    says:

    Makutu@

    Il est grand temps de cesser de croire toutes les fake news de Ngbanda. Les multinationales étaient au Congo depuis 1885 et elles seront toujours en activité après Kabila.
    L´autre aspect dans la guerre est que les !multinationales » peuvent (aussi) financer la guerre en faveur de l´Etat au Congo.

    Les USA qui imposent les élections n´ont pas envie d´une guerre au Congo et cette puissance militaire mondiale possede toutes les ressources pour mettre fin á une guerre ou vaincre Kabila si ce dernier souhaite tenter de ramener le M23 et les « kata Katanga »>

    Faire la guerre au Congo sous la présence d´une mission militaire de l´ONU est une activité sans future… L´histoire militaire de la RDC nous apprend que toutes les guerres depuis 1960 ont pris fin par une intervention internationale.
    Kabila serait-il assez suicidaire pour narguer l´ONU ? Wait and see.. Trois mois d´attente, c´est pas beaucoups.

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