Back to the past – Échange interactif : Il y a du Gaz dans l’air de la RDC
Le 28 avril 2016, parmi les dizaines si pas les centaines d’interactions in box journaliers que j’effectue avec les internautes, j’échangeais ceci avec un jeune ‘Facebooker‘ congolais, probablement d’expression anglophone. J’ai trouvé intéressant de ressusciter un extrait de cet échange et de partager mon opinion de l’époque, il y a cinq mois avec les lecteurs de DESC.
Lui : « Bsr; C’est avec beaucoup de considération que je vous soumet à ces questions qui concernent la patrie: « La communauté internationale est elle réellement contre le glissement de Mr Kabila, Les puissances occidentales ont elles déjà trouvé un successeur de Kabila qui va diriger le pays selon leurs volonté??? et en fin, Devons nous craindre la catastrophe en November prochain?? Merci de bien vouloir me répondre. »
Moi : « La communauté internationale n’est pas une notion qui exprime une organisation parlant d’une même voix. Sur le principe, beaucoup de pays occidentaux sont pour le respect de la Constitution, c’est-à-dire contre un troisième mandat de Kabila, avec ou sans glissement (= dépassement des délais d’organisation des élections).
Je ne suis pas dans les secrets des dieux pour savoir ce que veulent les Occidentaux. Mais je constate que presque tous les acteurs politiques congolais font leur lobbying pour bénéficier de l’appui diplomatique de l’une ou l’autre puissance puissance étrangère influente en RDC. À mon avis, je pense qu’il appartient à chaque congolais de se mobiliser pour réduire cette influence, quasi inévitable, dans les enjeux à venir. C’est de l’ordre humainement réalisable.
Les mois à venir seront sociopolitiquement électriques. Il y a du gaz dans l’air si la situation politique tendue ne connait pas une désescalade. Kabila étant le problème de la pourriture volontaire de cette situation, il détient actuellement la clé de la solution, mais il n’est plus la solution du Congo. Sa gouvernance chaotique et mortifère a atteint ses limites. Oui, il faut craindre le pire si on ne désamorce pas la crise actuelle. Merci! »
Les récents événements des 19 et 20 spetembre 2016 semblent s’aligner sur cette opinion émise dans cet échange. Le pire reste encore à venir si personne ne prend le taureau par les cornes.