Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 28-01-2017 00:32
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Deux hélicoptères des FARDC abattus : Joseph Kabila laisse-t-il faire le Rwanda et l’Ouganda ? JJ Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Deux hélicoptères des FARDC abattus au Nord-Kivu : Joseph Kabila laisse-t-il faire le Rwanda et l’Ouganda ?

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Mise à jour du 28 janvier 2917 à 12h15

Selon la Radio Okapi rapportant les sources militaires congolaises, deux hélicoptères de combat des Forces armées de la RDC (FARDC) se sont écrasés vendredi 27 janvier dans le territoire de Rutshuru, annoncent des sources militaires à Goma. Selon les mêmes sources, deux officiers FARDC et trois membres de l’équipage, de nationalité russe, ont été retrouvés, blessés. Ils ont été évacués à Goma et sont actuellement soignés dans un hôpital de la place. L’équipage du deuxième appareil n’est toujours pas retrouvé alors que des recherches se poursuivent encore pour localiser les deux appareils[1].

Il revient des sources militaires en contact avec DESC que deux hélicoptères de l’armée congolaise, en patrouille dans la zone entre Karisimbi et Mikeno, au Nord-Kivu ont été abattus dans un secteur contigu entre la RDC et le Rwanda dans une zone montagneuse difficile d’accès. Trois membres de l’équipage de nationalité russe ont été retrouvés blessés. Un autre membre congolais de l’équipage, le colonel Kwasundowe, et un russe sont portés disparus, mais étaient parvenus à entrer en contact avec leurs proches. Depuis la soirée du vendredi 27 janvier, leurs proches ont perdu tout contact avec eux. Ont-ils été attrapés ou abattus par les auteurs des tirs contre leur hélicoptère ou simplement les batteries de leur hélicoptère sont complètement déchargées ? Aux dernières nouvelles de ce samedi 28 novembre à 09h30, le colonel Kwasundowe et le russe ont été froidement abattus par les assaillants de leur hélicoptère.  Et rien n’a été entrepris par l’armée congolaise et la MONUSCO pour les exfiltrer de la zone d’attaque, malgré qu’ils aient été entrés en communication  avec l’état-major à Goma. En savaient-il trop pour être ramenés vivants à Goma? Concernant l’’autre hélicoptère abattu, nos sources signalent qu’il n’y a aucun survivant. Il y a de forts orages ce samedi matin qu gênent considérablement les recherches pour retrouver le second hélicoptères MI-24/35 Hinf abattu. Ils seraient abattus dans un endroit appelé  mont Heuhu dans la chaîne montagneuse de Karisimbi. La MONUSCO a été enfin mise contribution avec ces drones Falco et des hélicoptères MI-8/17 Hip afin d’aider les FARDC dans l s recherches.

Des missiles Manpads utilisés particulièrement par l’armée rwandaise, identifiés par les enquêteurs

Selon les premiers éléments d’enquête parvenus à DESC, il s’agit de deux hélicoptères de combat MI-24/35 qui seraient touchés par des missiles sol-air russes portatifs (MANPADS) SAM-7 Strela, les mêmes types de missiles que possède l’armée rwandaise, les RDF, autrefois utilisés contre l’avion du président Habyarimana en avril 1994 ou par la rébellion pro-rwandaise, le RCD-Goma, contre un avion de ligne de l’ancienne compagnie aérienne congolaise, LAC, le 10 octobre 1998[2]. La piste de crash suite aux pannes techniques ou à une collision entre les deux hélicoptères est exclue. Les enquêtes approfondis nous permettront de connaitre les causes réelles de ces crashes d’autant que le deuxième hélicoptère reste introuvable.

Karisimbi est une commune du Nord-Kivu faisant partie de la chaine montagneuse des Virunga. Elle est voisine à l’ouest par les territoires de Nyiragongo et de Masisi, et à l’est par la République du Rwanda. Il s’agit là des zones où le M23, soutenu par le Rwanda, a sévi entre 2012 et 2013 avant de se retrancher dans montagnes Virunga près de la frontière rwandaise, puis sur les collines de Chanzu et Runyonyi après la chute de Bunagana[3], suite à l’assaut final mené par les FARDC, appuyées par la brigade d’intervention de la MONUSCO.

Cependant, les hélicoptères ont été abattus dans le territoire congolais. La situation semble être très tendue au sein de la 3ème zone de défense et dans la 34ème région militaire qui couvre la province du Nord-Kivu. Les militaires congolais sont prêts à intervenir et n’attendent que l’ordre de leur hiérarchie pour agir.

Image de l’hélico de combat Mi-24/35 Hind de fabrication soviétique abattu par le M23/RDF

Deux pistes sur l’origine de ces tirs émergent

Des sources militaires au Nord-Kivu, les services de sécurité tentent de savoir si ces missiles ont été tirés du territoire rwandais ou en territoire congolais. Dans un cas ou dans l’autre, la main noire rwandaise, via notamment ses éléments de la cinquième colonne infiltrés au sein des FARDC ne fait pas l’ombre d’un doute.

Et même si les premières hypothèses attribuent ces attaques au M23, la question que l’on est en droit de se poser est de savoir qui l’a armé ? Comment une rébellion censée être désarmée et placée dans des camps de réfugiés ait pu se procurer ces missiles sans bénéficier des appuis logistiques soit des pays voisins ou des complicités internes au sein des FARDC comme lors de la guerre de 2012 – 2013 ?

Une autre question qui nous pousse à penser à des complicités internes au sein des FARDC, porte sur les lieux de l’attaque des hélicoptères, dans le territoire congolais. Certainement, il y a fort à croire que l’on ne peut pas mener une pareille opération au hasard sans disposer au préalable des plans de vol de ces hélicoptères.

Subtil jeu de relais entre l’Ouganda et le Rwanda avec la bénédiction de Kabila ?

Comme en 2013 après la défaite du M23 et la pression de la « communauté internationale » sur le Rwanda et son président Paul Kagame, c’est Museveni qui est venu au secours de son allié afin de détourner l’attention de l’opinion internationale sur l’homme fort de Kigali. L’Ouganda avait alors accepté de servir de zone de refuge des rebelles du M23. Pourtant, depuis toujours, Mutebusi, Nkunda, Runiga et Ntaganda, tous les chefs rebelles et leurs troupes ont toujours trouvé refuge dans leur patrie d’origine, le Rwanda[4]. Cette fois-ci, depuis que les rumeurs de l’incursion des M23 cantonnés en Ouganda se confirment, l’Ouganda est de plus en plus pointé du doigt. C’est le tour de Kagame de reprendre le flambeau pour tenter de disculper son aîné Museveni. En effet, une délégation de l’ONU planifie de se rendre en Ouganda pour rencontrer le président Yoweri Museveni afin d’évoquer la question relative aux informations faisant état de l’incursion des combattants de l’ex rébellion du M23 dans la province du Nord-Kivu, a déclaré Saïd Djinnit[5].

Des trahisons avérées dans le passé lors de la guerre contre le M23 portent la suspicion contre Kabila

Après la prise de Goma par le M23 en novembre 2012, face à la montée du mécontentement populaire croissante, l’état-major-général des FARDC a organisé du 04 au 16 février 2013, un séminaire qui a réuni 113 officiers supérieurs et généraux issus de toutes les régions militaires, des commandements, zones et secteurs opérationnels et de différents états-majors des forces armées. Il s’agissait d’analyser les causes des contre-performances des FARDC. Le rapport de synthèse élaboré à cet effet mentionnait notamment les causes suivantes de la défaillance des FARDC[6] :  

  • Découragement dans la prise d’initiative au combat par les autorités.
  • Intervention récidivée des ordres de trêve et cessez-le-feu à chaque fois que les troupes amies sont en position avantageuse.
  • Désorganisation totale du commandement
  • Complaisance dans les désignations des cadres de commandement (népotisme, tribalisme et clientélisme)
  • Commandements parallèles (multiplicité des centres de commandement)
  • Amalgame des structures et dysfonctionnement des multiples chaines de commandement (ordres contradictoires, refus d’ordres)
  • Trahisons, déloyauté, suspicions et manque de crédibilité (manque total d’esprit de corps).

Pire encore, dans une interview réalisée par DESC auprès du capitaine Pascal Kalonda Disashi qui a servi pendant 14 ans comme élément de la protection rapprochée de Kabila au sein de la Garde républicaine (GR), ce dernier a pointé l’indifférence de Joseph Kabila au sort de l’armée congolaise, même en période de guerre. Le capitaine Kalonda a notamment été témoin de plusieurs ordres donnés directement par Kabila aux troupes congolaises pour battre retraite alors qu’elles avaient l’avantage sur l’ennemi M23 par exemple. Ce qui l’a plus dégouté de Kabila, c’était la scène qu’il a vécue le jour de la chute de Goma en novembre 2012. Alors que tous les états-majors de l’armée étaient en alerte rouge pour suivre le retournement de la situation à Goma lorsque le M23 entrait victorieux à Goma après qu’il ait été repoussé par les FARDC deux jours auparavant. Ce jour-là il était de garde à la résidence de Kabila dite GLM. Alors que tous les téléphones sonnaient et que Kabila savait que la situation était très critique et que lui et ses amis insistaient via des lignes spéciales, mais le président Kabila refusa systématiquement de prendre le téléphone. Il était en plein « ébat sexuel » avec sa maitresse tutsie Claudine Rwigiza, fille de Déogratias Rugwiza, le PDG de l’OFIDA, les douanes congolaises.  Après plusieurs appels avec insistance, Joseph Kabila est sorti de sa chambre très détendu quelques heures après pour prendre son avion aller rejoindre Kagame et Museveni à Kampala, toujours très décontracté. La même indifférence de Kabila est constatée dans la série des massacres intarissables de Beni où certains éléments de l’armée, notamment les ex-combattants du CNDP qui a donné naissance au M23, sont impliqués sans être punis, malgré les opérations militaires infructueuses[7]. Par ailleurs, le commandant en second de la 34ème région militaire chargé des operations et  des renseignements est le général de brigade François Kamanzu, un tutsi de Masisi et un ex-officier du RCD-Goma. Ce détail n’est certes pas anodin dans les circonstances actuelles.

A qui profite le crime ? Une attaque qui survient à la veille de la conclusion des pourparlers de la CENCO

Comme nous l’écrivions dans une récente analyse,[8] « il faut toujours garder à l’esprit le fait que Kabila avait promis à Makenga de « régler l’affaire du M23 le moment venu ». Makenga, soutenu par deux firmes australiennes et autrichiennes qui exploitaient illégalement les sites miniers dans les zones sous contrôle du M23, avait promis de reprendre les armes. L’information nous avait été donnée par une source sécuritaire qui s’occupait de la transaction des tenues militaires au profit du M23, achetées pour le compte des FARDC.

Une source politique de Goma a été récemment en contact avec les ex-commandants du M23 à Gisenyi. Il était étonné de constater que ces ex-rebelles, censés vivre dans des conditions miséreuses dans des camps de réfugiés, avaient plutôt bonne mine. Mieux encore, ils roulaient avec des jeeps 4X4 neuves des mêmes modèles que celles offertes par Kabila à ses généraux et certains colonels FARDC avant la fin de son mandat. Ces derniers lui ont avoué que l’objectif recherché dans la réactivation du M23 et des autres groupes armés est de contraindre le futur gouvernement d’investir les faibles moyens budgétaires de 2017 dans l’effort de guerre. Cela justifiera le manque de moyens pour organiser les élections dans les délais prévus par l’accord de la Saint Sylvestre.

Qui veut la guerre au moment où le dialogue initié par la CENCO est censé se clôturer ce 28 janvier 2017 ? Un accord dont l’objectif reste, jusqu’à preuve du contraire, l’alternance au pouvoir en décembre 2017, c’est-à-dire la passation du pouvoir par Kabila à un autre président qui sera élu. Des négociations qui ont fini par illustrer avec évidence que c’est bien Joseph Kabila et sa famille politique qui restent la cause du blocage politique.  N’est-ce pas la guerre ne serait-elle pas pour Kabila une voie de diversion pour continuer de se jouer des Congolais ? Le but étant de gagner du temps pour imposer manu militari un autre ordre politique, notamment décréter un état d’urgence, qui lui permettra de changer les règles du jeune en vue de se maintenir indéfiniment au pouvoir à l’instar de la majorité de ses pairs de la région.

En tout état de cause, cette énième attaque contre les FARDC appelle Kabila à monter sur le front pour ramener la guerre d’où elle semble provenir. Il a récemment montré ses muscles contre les insurgés de Kamwina Nsapu et de Bundu dia Mayala. Kabila devra maintenant agir avec la même détermination contre le M23, au-delà de la langue de bois de son chef d’état-major privé. Les Congolais attendent des actes et non des paroles !

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Références

[1] See more at: http://www.radiookapi.net/2017/01/27/actualite/en-bref/nord-kivu-crash-de-deux-helicopteres-de-combat-de-larmee#sthash.BIIycxR3.dpuf.

[2] http://afridesk.org/fr/tout-savoir-sur-les-missiles-portatifs-manpads-u-s-department-of-state/.

[3] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, 2Ed, Octobre 2016, p.105.

[4] See more at: http://afridesk.org/fr/strategie-le-rwanda-plus-fort-que-jamais-en-rdc-malgre-la-deroute-du-m23-jj-wondo/#sthash.2jqFIAEx.dpuf

[5] https://actualite.cd/2017/01/23/incursion-m23-nord-kivu-lonu-va-rencontrer-president-museveni/#4m8ukqmVDewyO5rX.99.

[6] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, 2Ed, Octobre 2016, p.58.

[7] – See more at: http://afridesk.org/fr/capt-pascal-kalonda-de-la-gr-se-confie-a-desc-et-appelle-la-gr-a-lui-desobeir/#sthash.Ppw05FPp.dpuf.

[8] – See more at: http://afridesk.org/fr/bruits-de-bottes-groupes-armes-kabila-et-la-strategie-rwando-ougandaise-du-desordre-ordonne-jj-wondo/#sthash.YIA7mNyG.dpuf.

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11 Comments on “Deux hélicoptères des FARDC abattus : Joseph Kabila laisse-t-il faire le Rwanda et l’Ouganda ? JJ Wondo”

  • Sulatani la passion du congo

    says:

    Merci compatriote Jj Windo,le cas de notre pays ne cesse de nous attrister et nous révolter,mais nous ne des armons malgré cela ma question est celle-ci sommes-nous si peu à avoir la flamme patriotique brûlée encore,il n’y a-t-il pas de généraux qui du reste on le pouvoir pouvant changer la donne? parfois je me dis si seulement si mes commentaires pouvaient se transformer en munitions ainsi faire la difference, si seulement votre plûme pouvait pénétrer le fond de tous les compatriotes nous serions débout entrer de changer l’histoire, j’ai une forte conviction que la dernière chance de Mr « Kabila »est l’accord de la saint Syvestre arriver décembre 2017 si la classe politique n’y prend pas garde ce sera sa fin et l’éclosion d’un nouveau leadership prêt à la violence tout comme à jouer pacifiste aussi croyez-moi nous allons nous retrouver dans la situation des années 60

  • TIMOTHÉE TSHAOMBO SHUTSHA

    says:

    C’est triste pour notre pays…Voilà encore une carte jouée, visiblement pour tenter de donner des arguments à la majorité élargie aux affaires, qui n’attend que ça afin de justifier, le moment venu, de l’impossibilité d’organiser les élections. Certes, Kabila joue cette carte afin qu’il soit pris au sérieux…Mais la diaspora congolaise organisée n’a pas encore dit Son dernier mot…

  • Rissassi

    says:

    Merci beaucoup a vous Mr jj wondo pour ce que vous faites pour nous garder informes avec precision et analyses militaires tres correctes. Moi j’ai toujours ete convaincu que kabila prend tous les congolais pour des idiots seulement parce que il y a un groupe des congolais membres de la mp qui continue a le lui garantir  » que nous sommes tous des cons ». Pas besoin d’etre doue ou super intelligent pour comprendre que la situation de l’est est telecomandee apartir de Kinshasa et plus precisement par kabila,. Qu’est -ce qu’il cherche a faire de ce pays au juste? Nous avons l’obligation de nous relever a l’unisson comme un seul homme si l’on veut sauver notre Patrie. Il y a trop de distractions actuellement avec cette histoire d’accord et decembre 2017, pour moi, n’est qu’utopie. Kabila ne veut pas ceder, periode. Il va falloir l’y contraindre. A bon entendeur; salut. Rissassi

  • Moi

    says:

    Doit on toujours continuer avec cette politique pleurnichard ou il est temps de réagir, m’en fait le Congo n’est quand même pas un petit Pays de rien du tout et la fameuse Monusco qui ne sert qu’à constater les dégâts n’est il pas temps de l’envoyer balader hein?…

  • akumakongo

    says:

    Pourquoi les 3 Rwandais Tutsis et frères,KAGUTTA, KANAMBE, KAGAME commencent à se disputer seulement maintenant autour des avions de guerre ? Parceque KANANBE n’a pas glisser ? La CENCO les a rendus nerveux.Ils ont perdu la colonie congolaise ? Un jour un CONGO fort doit attaquer simultanément ces 3 petits Pays agresseurs. Cela fait 20 ans qu’ils jouent la comédie ici,et il est hors de question que tous les crimes horribles qu’ils ont commis ici restent impunis. Comment un Pays à la taille de BANDUNU tue les Congolais quasiment pendant 20 ans !!!.

  • Makutu Lidjo

    says:

    Devant ce constat fort interpellant, Monsieur Jean Jacques Wondo, vos collègues militaires dans les Fardc, qu’en pensent ils ? Il n’ y a vraiment pas dans les Fardc un Général De Gaulle qui puisse émerger face à un Maréchal Pétain qu’est Joseph Kabila. Peu de gens savent utiliser les armes ou être capable de parler stratégie et tactique, c’est le dada d’un certain nombre d’initiés dont vous faites partie. Cessons donc de nous lamenter. Agissons !
    de nous lamenter, agissons !

  • PATIENT SIMPENZWE

    says:

    Il ne faut pas critiquer Joseph Kabila qui ne reagi pas aux Ougandais et Rwandais qui ont abattu ses deux hellicopteurs. Et bien qui etaient des pilot a bors de ses deux helicos? des russes donc allons dans l’histoire de notre pays qui est un;peu compliquer demandons la question de savoir qui avait tue’ Patrice Emerry Lumumba certain vous dirons Joseph Desire Mobutu mais ce ne pas vrais il avait recu l’ordre des americains et des belges pour eliminer Patrice Emerry Lumumba pour quoi a cause de son discour qui etait tellement menacant pour l’home blanc. Aujordhui Joseph Kabila n’ecoute les americains et l’Eurrope de l’ouest et il se ralli avec les chinois et la Russie il devient automatiquement ennemi des americains. Qui ont chasse’ le president Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga marechal du pouvoir ce ne sont pas des Ougandais et des rwandais ce sont des americains. Bill Clinton avait organiser le depart de Mobutu apres avoir chasser Habyarimana Givenal du pouvoir il avait plus d’un milliar de dollar juste pour faire partir Mobutu les en aide de Laurent Kabila etaient l’Ouganda, le rwanda, l’Angola, le Burundi et l’Euritrea. Au DR Congo nous sommes comme en Syrie L’amerique doit toujour entervenir. Si les USA voulait la RDC avoir une democratie il ne devait pas place Mobutu au pouvoir et lui donait une responsabilite’ de controler l’Angola et le Soudan juste ce qu’ il font avec Museveni et Kagame. Les Congolais doivent etre unis par la force de combattre qui conquonque qui est ennemis des congolais. Ce message est important mais l’ordinateur que j’utulise est en anglais ce qui fait qu’ il ya beaucoup de fautes de grammair.

  • Jody Mbuilu

    says:

    Tjrs passif et en retard , avec des généraux pas très compétent… en 10 ans de service au commande des armées il réagit tjrs en amateur!

  • GHOST

    says:

     » De Gaule » RELIRE L´HISTOIRE…

    De Gaulle ? Que serait le destin de De Gaulle, général sans « armée » qui n´avait jamais eu une victoire face á l´armée de l´Allemagne pendant la défaite très rapide de l´armée de France?

    Une lecture attentive de l´histoire démontre que De Gaulle était refugié á Londre et que son retour en France n´avait été possible que par le canal des alliés..Il est retourné en France avec les armées britanique et americaines* Sans les alliés, l´histoire n´allait rien retenir d´un « général » qui avait perdu la guerre pendant l´invasion de la France par l´Allemagne d´Hitler*

    Il est question d´alliances militaires ou d´alliances politiques* Les congolais devraient commencer á relire l´histoire de la planète autrement en tirant des enseignements « pratiques » qui ont eu des effets verifiables*
    C´est á l´opposition* de rechercher ces « alliances militaires » qui sont á la base de la liberation de la France* Pour quelle raison l´opposition politique n´aborde pas la question de la Défense et surtout la necessité de signer un « traité de Défense » avec l´UE ou les USA ?

    Les actions dont les congolais parlent sont avant tout « politiques »* Nous attendons plus de l´opposition sur ce plan.

    ¤ TECHNIQUEMENT PARLANT..

    On voudrait bien savoir pourquoi *envoyer des hélicoptères de combat dans une mission de reconnaissance? Pour quelle raison la « coordination » avec la mission militaire de l´ONU qui possede des « drones » plus efficaces dans la reconnaissance n´a pas été preferée par l´armée congolaise?
    La reconnaissance sur le terrain est plus efficace par les forces spéciales…cette information contient un « gap » militairement parlant..

  • GHOST

    says:

    « ISR »..

    http://www.ttu.fr/lafrique-nord-lengouement-lisr/

    Dèjà pendant la défaite de l´UNITA face á Executive Outcomes, les sudafricains avaient démontrés avec efficacité l´importance de l´IRS* On lance pas les hélicoptères de combat dans une offensive sans reconnaissance militaire fiable…

    ¤ OLENGA ?
    Est-il celui qui peut negocier l´avenir de la Garde Républicaine post-Kabila ? Wait and see

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