DESC- Telegraph : vers un isolement diplomatique total du régime de Kabila ?
L’échec de l’offensive fictive de la « reactived diplomacy » de Leonard She Okitundu
Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Cet article procède d’un décryptage minutieux des actions diplomatiques menées par le ministre congolais aux Affaires étrangères, Leonard She Okitundu, depuis la mise en place du gouvernement démissionnaire Samy Badibanga, le 19 décembre 2016.
Depuis qu’il a été nommé ministre des Affaires étrangères, en décembre 2016, M. Okitundu s’est illustré dans des communications d’éclat tendant à démontrer de manière fallacieuse le succès de son action diplomatique. C’est le cas d’un article paru sur Jeune Afrique le 25 janvier 2017 intitulé : « RD Congo : le grand retour de Léonard She Okitundu » où on vante un pseudo « come-back sur le devant de la scène après dix ans dans l’ombre ». Pourtant, sur le terrain, presque toutes les actions qu’il a entreprises jusque-là ont été couronnées par de cuisants échecs. C’est ce que nous tenterons d’illustrer dans cette analyse qui démontre plutôt la mise en quarantaine diplomatique du régime de Kabila par ses anciens partenaires internationaux. Cet isolement, en conjonction avec la pression politique et populaire sur le régime congolais, ne manquera pas d’impacter à moyen terme la stratégie politique du maintien au pouvoir de Joseph Kabila.
Un bulletin médiocre de « She », qui agissait déjà dans l’ombre bien avant la fin du mandat de Joseph Kabila
C’est l’évaluation qui émerge à la suite des recoupements des différentes informations recueillies par DESC auprès des sources diplomatiques congolaises, africaines et internationales. Le tableau ci-dessus, affiche un résultat médiocre de l’homme que Joseph Kabila a privé le perchoir du sénat au profit de Kengo pour des motivations purement géopolitiques régionales.

Le négociateur du contrat entre la CENI et la firme néerlandaise Gemalto en violation des lois sur les marchés publics
En effet, bien avant de devenir ministre des Affaires étrangères, Léonard Okitundu était déjà l’Envoyé officieux de Joseph Kabila, sans fonction ou statut formel, si ce n’est d’un simple sénateur. C’est dans cette opacité institutionnelle et sans titre ni compétence électorale requise qu’il a été chargé par Joseph Kabila pour négocier plusieurs contrats gouvernementaux au nom de son cabinet occulte parallèle.
C’est le cas notamment de la négociation à Paris-Meudon, du contrat pour les kits d’enregistrement d’électeurs du matériel électoral avec la filiale française de la firme hollandaise Gemalto[1]. Selon le quotidien congolais Le Potentiel, le motif de la visite du sénateur Okitundu à Paris, les 1er et 2 février 2016, portait sur « la présentation générale de Gemalto, de nos produits et solutions dans le domaine de la sécurisation de l’identité et de la biométrie électorale, le partage de l’expérience de Gemalto dans la conduite des projets de grande envergure dans ce domaine, et nos propositions pour la République démocratique du Congo »[2]. Il a été démontré par la suite, par les analyses d’expert de DESC, que les procédures d’appel d’offre, d’octroi du marché à Gemalto, de signature du contrat et de délais de livraison de kits à la CENI étaient entachées de zones d’ombres[3].
Outre cette mission de commissionnaire électoral, Okitundu s’est vu également confier une mission de lobbying auprès de Vladimir Poutine. En compagnie du Conseiller diplomatique de Kabila, Barnabé Kikaya Bin Karubi, ils se sont rendus à Moscou en décembre 2016, pas de chance, aucune autorité de premier rang russe ne les a reçus.
Nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Badibanga, Okitundu se lance en vain dans la séduction européenne
A son retour aux affaires, en qualité de vice-premier Ministre des Affaires étrangères après une longue traversée du désert est marqué, « She » se fixe pour priorité numéro 1 de renouer les liens avec l’Union Européenne et les Etats européens. Pour la RDC, qui dit Europe, vise d’abord la Belgique, réputée pour son expertise et son rôle d’avocat du Congo dans les arènes internationales. C’est ainsi qu’il s’entretiendra en tête-à-tête avec le Premier ministre belge, Charles Michel, le 15 février 2017 pour tenter de le convaincre pour soutenir le Gouvernement Badibanga. Au sortir de l’audience, confiant, Léonard She Okitundu qualifie la rencontre avec le Premier Ministre belge d’ « une nouvelle page blanche pour un resserrement du partenariat constructif entre la Belgique et le Congo ».
Mais cette rencontre fait suite à une première rencontre, le 10 février avec son homologue belge, Didier Reynders. Mais selon certaines confidences parvenues à DESC, le discours belge était d’un ton ferme et sans concession envers Okitundu. Pour la Belgique, seul la mise en œuvre intégrale de l’Accord de la Saint-Sylvestre était l’unique base de consolidation des relations entre les deux Etats. Douche froide pour son interlocuteur, mais cela ne semble pas avoir été rapporté à Joseph Kabila. C’est ici qu’il faut trouver les germes de la suspension de la coopération militaire deux mois plus tard.
Mais Okitundu ne désarme pas. Il va se lancer dans la même démarche auprès de deux poids lourds de l’UE. Pas de bol, à Paris personne ne veut le rencontrer et Jean-Marc Ayrault, le ministre français des Affaires étrangères refuse de le voir tant que l’accord n’est pas respecté. Son passage à Berlin fut catastrophique. Okitundu tente par tous les moyens, grâce notamment aux contacts locaux du général François Olenga, pour rencontrer les hautes autorités allemandes. Malheureusement, il est “bloqué” dans cette initiative car toutes lui ont réservé une fin de non recevoir. Pour justifier sa mission auprès de son patron Kabila, She Okitundu, monte un scénario de “s’auto-inviter” à un diner de gala auquel assistait la chancelière Angela Merkel. A l’instar de Badibanga en fin janvier au Breakfast prayer à Washington avec Donald Trump Badibanga, Okitundu, se battra pour prendre une photo où les effets de photomontage donnent l’impression que Merkel et lui se trouvent sur la même photo (mais éloigné) – cette photo est sur le réseau mais). La photo a été postée pendant un court temps sur le site de la diplomatie congolaise, avant d’être retirée.
Pour marquer cette déconvenue, Okitundu se rendra aussi en visite d’Etat à Belgrade, en Serbie, où il a rencontré son collègue serbe et le Président de la République, Tomislav Nikolić. Ce contact, facilité encore par le général Olenga, consistait à négocier des contrats militaires. Cette manœuvre va mécontenter les diplomates européens en poste à Kinshasa.
Malheureusement, quelques semaines plus tard, le 6 mars 2017, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE décide d’initier la procédure pour adopter des nouvelles sanctions à l’encontre des autorités congolaises. En effet, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE a notamment interpellé la RDC sur la nécessité du respect absolu de l’accord du 31 décembre 2016. Il s’agit pratiquement mot pour mot les propos lui tenus par Reynders quelques semaines plus tôt. Une initiative qui va sortir Okitundu de ses gongs. Lors d’une conférence de presse le 7 mars 2017, Okitundu déclare : « Le Conseil européen (réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE) n’est pas une autorité supranationale à l’égard de la République démocratique du Congo. Bien au contraire ».
Les propos suivants d’Okitundu illustrent à la fois l’échec de son activisme diplomatique débordant à résultat nul et sa colère. « Les conclusions du Conseil sont d’autant plus surprenantes que le ministre congolais des affaires étrangères n’a ménagé aucun effort dans ses récentes rencontres avec les ambassadeurs de l’Union Européenne en RDC, avec ses homologues belge et français ainsi qu’avec le commissaire européen à l’action humanitaire, en lieu et place de la haute représentante empêchée, pour rappeler l’Organisation européenne, partenaire de la RDC au strict respect de leurs engagements conventionnels » , signale le communiqué. Au micro du journal en ligne politico.cd, She Okitundu s’indigne et dit qu’il a l’impression que ses voyages à Bruxelles, Paris ou Belgrade, des rencontres bilatérales et dîner à Kinshasa offert aux ambassadeurs de l’Union européenne accrédités dans la capitale congolaise et toutes ses autres offensives diplomatiques lancées ces dernières semaines n’ont servi à rien. Voilà un aveu d’échec qui va le pousser à convoquer Bart Ouvry, l’ambassadeur de l’UE à Kinshasa afin de protester contre la menace de sanctions de Bruxelles et lui demander des explications.
Mais le fiasco diplomatique d’Okitundu ne s’arrête pas là. Un mois plus tard, après la nomination de Bruno Tshiabala en qualité de Premier ministre, l’UE condamne cette désignation, jugée non inclusive et « contraire à la lettre et à l’esprit de l’Accord du 31 décembre 2016. Elle observe le manque de consensus sur cette nomination et marque sa grande inquiétude à ce sujet ». La Belgique embraye sur le même ton : « Le Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Didier Reynders prend acte de cette nomination qui s’écarte de la lettre et de l’esprit de l’Accord de la Saint-Sylvestre, qui prévoyait la nomination d’un Premier ministre proposé par le Rassemblement. Comme l’Union européenne, la Belgique est préoccupée par le fait que les autorités de transition ne disposent pas du large soutien nécessaire« . En tant que premier pays de l’UE de régir fermement contre cette nomination, la Belgique promet de se concerter avec ses partenaires de l’UE pour « revoir la coopération avec la RDC ». C’était la goutte d’eau de trop qui a vraisemblablement poussé le régime de Kabila à décider de la suspension unilatérale du programme de partenariat militaire avec la Belgique[4]. Pourtant, la Belgique était le seul pays qui a eu tout de mêle l’élégance diplomatique de recevoir She Okitundu dans sa tournée zéro pointé dans l’UE.
Priorité numéro 2 de She Okitundu : L’ONU et la résolution 2348
Lors des débats relatifs à la prolongation de la MONUSCO en fin mars sur la RDC, Okitundu se rend en pompes à New York dans l’espoir d’obtenir le retrait de la MONUSCO ou tout au moins, la réduction drastique de ses effectifs, confort par la position de la nouvelle Administration Trump pour qui l’UNU est une bourse trouée. Mais l’allocution de l’infortuné ministre de Kabila devant le Conseil de sécurité passe inaperçu dans les principaux médias internationaux. Par contre, toute l’attention des participants et de l’opinion nationale et internationale porte sur le discours prononcé avant lui par le Mgr Utembi, le président de la CENCO. Un discours musclé qui se résume en ces mots : « toutes les institutions sont sans mandat » en RDC. She Okitundu en sort courroucé envers les évêques, selon une source ecclésiastique. En effet, cette déclaration était la ligne rouge à ne pas franchir par le clergé catholique congolais. Ainsi, le régime congolais s’est employé à mettre les évêques sous pression. Quelques jours plus tard, Kabila va imaginer montage pour lettre fin à leur médiation. Mais, ce sera trop tard, Utembi parviendra à convaincre les membres du Conseil de sécurité de l’ONU à adopter une résolution assez musclée qui impose l’accord du 31.12 comme seul feuille de route, mieux comme seul cadre juridique valable de cette période où le régime de Kabila est à la fois illégitimeet extra-légal.
Humilié à New-York, Okitundu file alors vite vers Moscou où cette fois-ci il est quand même reçu. Il apporte à son homologue russe, Sergueï Lavrov, en signe de cadeau, un coffret avec les pierres précieuses rares de la RDC. Mais les Russes ne semblent pas convaincus, nous laisse glisser une source diplomatique congolaise. La Russie lui a renvoyé également au respect de l’Accord de la Saint-Sylvestre, selon notre informateur.
Quelques jours plus tard, la résolution 2348 est unanimement adoptée. La résolution mentionne entre autres que le Conseil de sécurité prendra des sanctions contre les responsables des violations des Droits de l’homme et du blocage de l’Accord de la Saint-Sylvestre.

Priorité numéro 3 d’Okitundu: Convaincre les Africains et le syndicat des dictateurs africains de l’UA
A la suite de la nomination de Bruno Tshibala comme Premier ministre et d’une sortie inopinée à l’étranger de Félix Tshisekedi, le président du Rassemblement reconnu par la CENCO, Okitundu voyage à Addis-Abeba, la capitale éthipiennen e et siège de l’UA. Il y est reçu par le nouveau chef de la Commission de l’UA. Après que l’UE ait désapprouvé énergiquement la désignation de Bruno Tshibala, curieusement Okitundu va à la quête d’appuis africains. Mais la déclaration du Président de la Commission UA ne mentionne pas Tshibala. Le président guinéen, Alpha Condé, reçpit en même temps les opposants Moïse Katumbi et Félix Tshisekedi. Il leur rassure que l’UA va continuer à rencontrer les deux camps : Celui du Rassemblement dirigé par le duo Tshisekedi – Lumbi et la MP. En termes diplomatiques, il s’agit d’un signal on ne peut plus clair contre les manœuvres du régime de Kabila. Mais il nous revient d’une source diplomatique française, Alpha Conde qui venait de rencontrer le président français au Palais de l’Elysée, s’est retrouvé dans une situation de dilemme real politik : entre briser la solidarité européenne – via notamment la Françafrique, ou appuyer un régime peu crédible, les Africains préfèrent la première option.
Priorité numéro 4 d’Okitundu : Bénéficier du soutien régional
Mais dans la région en proie à de nombreuses crises politiques similaires à celle de la RDC, les regards se braquent sur ce qui se passe à Kinshasa. Les leaders régionaux s’habituent et se lassent de plus en plus aux caprices puérils et émotionnels de Joseph Kabila. Ce dernier essaie de renouer les liens quand il a des difficultés en promettant des choses qu’il n’honore jamais. Mais de plus en plus, ils mettent en doute sa capacité de tenir sa parole. Ses homologues régionaux le considèrent à la fois comme un acteur très peu fiable, mais aussi faible qui risque de provoquer une nouvelle crise de grande envergure dans la région, nous a fait savoir un diplomate africain en poste à Kinshasa. C’est ainsu qu’Okitundu est allé tenter de rencontrer dernièrement le président angolais José Dos Santos. L’Angola va pratiquement le ridiculiser. L’infortuné ministre des Affaires « invisibles étranges » en retournera humilié, très déçu et sur les pointes de pieds sans faire des tapages médiatiques. Finalement, Okitundu ira se consoler auprès d’un autre doyen autocrate africain, Theodoro Obiang Nguema, le président à vie de la Guinée Equatoriale, un autre Gondwana de l’Afrique central.
Voilà la trame des actions diplomatiques d’un ministre des Affaires étrangères qu’on a envoyé se balader presque partout où il est allé frapper à la porte pour défendre un régime criminel, corrompu, prédateur et illégitime.
Ainsi, contrairement à sa réélection frauduleuse de 2011 où Kabila et son régime se sont appuyés de maigres déclarations internationales en sa faveur pour légitimer son pouvoir aux yeux des Congolais qui l’ont rejeté dans les urnes, force est de constater que son ultime tentative de violation de la Constitution et de l’Accord de la Saint-Sylvestre et les fréquentes violations des droits humains de son régime, poussent tous les partenaires internationaux du Congo à adopter une position ferme.
O tempora o mores ! Cet alignement diplomatique convergeant de la communauté internationale, confine le régime de Kabila à ne se défendre que grâce à l’usage de langue de bois pour flouer l’opinion nationale conditionnée par la radio nationale dite des « mille mensonges ». Privé des appuis diplomatiques stratégiques à cause d’une diplomatie fictive à résultat négatif, et ne disposant plus de soutien populaire essentiel pour consolider son pouvoir, avec les menaces des sanctions qui font déjà des ravages au sein de son appareil sécuritaire, nous assistons au dernier retranchement d’un régime dictatorial qui n’a plus que la corruption pour acheter les politiciens opportunistes et affamés depuis la signature de l’Accord de l’OUA. Les mois à venir seront sans doute révélateurs de la décadence du régime de Kabila.
Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
Références
[1] Gemalto est une entreprise multinationale, de droit néerlandais, spécialisée dans la conception et la fabrication de logiciels de sécurité numérique applicables, non seulement aux cartes d’identité. Elle est notamment le premier fabricant mondial de cartes SIM, et fournissait environ 450 opérateurs de téléphonie mobile en 2014 et fabricant des kits d’enrôlement des électeurs pour la révision du fichier électoral. Le contrat entre la CENI et la société GEMALTO SA a été signé le 29 juin 2016. DESC a réussi à se procurer une copie de ce contrat qui donne plusieurs indications sur la stratégie du régime de Kabila qui s’appuie sur la CENI pour saborder le processus électoral. Lire : http://afridesk.org/fr/28-novembre-2011-28-novembre-2016-des-elections-chaotiques-aux-elections-improbables-aj-lomandja/. http://afridesk.org/fr/rdc-comment-le-dialogue-national-a-t-il-ecarte-la-constitution-de-la-discussion-des-questions-relatives-au-processus-electoral-aj-lomandja/. http://afridesk.org/fr/coupable-implication-europeenne-dans-le-glissement-de-kabila-une-tricherie-ceni-gemalto-le-potentiel/.
[2] http://7sur7.cd/new/2016/09/coupable-implication-europeenne-dans-le-glissement-de-kabila-une-tricherie-ceni-gemalto/.
[3] http://afridesk.org/fr/decryptage-des-contradictions-de-m-corneille-nangaa-qui-consacre-le-glissement-electoral-planifie-sur-tv5-monde-aj-lomandja/. http://afridesk.org/fr/rdc-comment-le-dialogue-national-a-t-il-ecarte-la-constitution-de-la-discussion-des-questions-relatives-au-processus-electoral-aj-lomandja/.
[4] http://afridesk.org/fr/la-decision-insensee-du-regime-de-kabila-de-suspendre-le-partenariat-militaire-avec-la-belgique-jj-wondo/.
2 Comments on “DESC- Telegraph : vers un isolement diplomatique généralisé du régime de Kabila ?”
GHOST
says:DEVOIR DE « MEMOIRE »
Ceux qui peuvent relire l´ouvrage de mr Ngbanda sur la fin de Mobutu serons surpris de retrouver les mêmes tentatives de sauver Kabila qu´avait fait Nbganda et ses frères*
Mr Nbganda raconte en particulier sa mission en France où des diplomates des USA vont lui faire comprendre qu´il était inutile de lutter contre le destin. C´était decidé que Mobutu devait quitter le pouvoir, quelque soit les voyages diplomatiques la decision n´allait pas changer*
Mr Okitundu devait en principe laisser tomber après la visite en Russie où le ministre des AE russe lui avait fait comprendre que la seule voie raisonable est l´application de l´accord de la Cenco*
Même au siège de l´UA, mr Okitundu a eu la même reponse comme en Russie, en France ou en Belgique..Heureusement qu´il n´ose pas se rendre aux USA , en Grande Bretagne ou en Chine quand deux des membres permanents (France et Russie) du Conseil de Sécurité ont explicitement signifiés á Kabila qu´il doit quitter le pouvoir.
La SADC qui avait tentée de saborder l´accord de la Cenco serait-elle assez coriace pour s´opposer á l´UA, l´UE et l´ONU?
Wait and see…En tout cas, mr Okitundu devrait lire l´ouvrage de mr Ngbanda sur la fin de Mobutu, qui sait s´il ne peut pas s´inspirer des proches de Mobutu qui avaient fait les mêmes efforts diplomatiques sans reussir á changer le cours de l´histoire au Zaire
Jacksch
says:Mille Merci mon vieux