Il est des circonstances où le temps en a assez qu’on en abuse, refuse d’être un bon allié et impose à un individu voire à toute une nation sa nature imprévisible et insaisissable. Les Congolais, qu’ils soient politiciens au pouvoir et dans l’opposition, militants (base) des partis politiques, intellectuels ou masse silencieuse, risquent de se rendre bientôt à l’évidence qu’on ne joue pas au cache-cache avec la notion de temps1. Il n’est pas nécessaire d’être philosophe pour constater que la Constitution en vigueur fait une part belle à cette notion, qui aurait pu être notre meilleur allié pour nous souvenir que les crises récurrentes de contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs nous ont laissé pas mal de plaies difficiles à cicatriser.
C’est cette notion de temps qui fait d’ailleurs l’originalité de la Troisième République à travers les dispositions dites intangibles de la Constitution, qui rejettent notamment toute révision ayant pour objet la durée des mandats du Président de la République. En effet, l’article 220 disoise : « La forme républicaine de l’État, le principe du suffrage universel, la forme représentative du Gouvernement, le nombre et la durée des mandats du Président de la République, l’indépendance du Pouvoir judiciaire, le pluralisme politique et syndical, ne peuvent faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. » Cette précieuse disposition n’avait pas empêché plusieurs Congolais, politiciens et membres de la société civile à prendre activement part aux concertations nationales de 2013 qui n’avaient pourtant comme objectif que de contourner la notion de temps tandis que les accords de la Cité de l’Union Africaine et de la CENCO ont tenté en vain de rattraper le temps perdu pour en corriger les effets pervers. C’est à cause de cette tergiversation de la classe politique congolaise que les États-Unis imposèrent le 23 décembre 2018 comme date buttoir pour la tenue des élections, seul moyen démocratique d’organiser l’alternance du pouvoir.
Nombreux sont ceux qui ont continué d’ignorer l’insaisissabilité et l’imprévisibilité du temps et qui, à cause de leur hypocrisie, de leur distraction ou de leur cupidité sont sur le point de conduire tout un peuple vers des élections dont les résultats s’annoncent déjà contestables à plusieurs égards. Loin des positions partisanes, souvent guidées par le fanatisme aveugle, et plutôt que de laisser les clivages tribalo-ethniques menacer la cohésion nationale, cette analyse s’efforce d’éclairer l’opinion publique sur le degré de responsabilité des uns et des autres, tout en invitant le souverain primaire à se désolidariser de tous ceux qui privilégient leurs intérêts personnels au détriment de l’intérêt général.
1. L’ambiance pré-électorale
A deux semaines du 23 décembre 2018, le contexte pré-électoral est caractérisé par l’incertitude généralisée sur ce qui pourrait se passer avant, pendant ou immédiatement après les élections. Au regard du déploiement très lent du matériel électoral à travers tout le pays, beaucoup d’observateurs s’interrogent sur la capacité réelle de la CENI de respecter son calendrier alors qu’elle en a été incapable durant les sept ans écoulés. « La majorité d’électeurs de la chefferie de Walendu Bindi en Ituri n’est pas sensibilisée à l’utilisation de la machine à voter. La seule machine destinée à cette collectivité est même tombée en panne, a déploré jeudi 29 novembre un des candidats de cette chefferie aux scrutins du 23 décembre.
Nous sommes vraiment déçus du comportement de la CENI en Ituri, qui a envoyé seulement une machine à voter pour la collectivité Walendu Bindi qui compte plusieurs [personnes] enrôlées. Depuis deux semaines, cette machine est encore tombée en panne », ont affirmé les candidats députés nationaux et provinciaux de cette collectivité dans leur déclaration commune lue par Masumbuko Adaba. »2 Qu’à cela ne tienne, malgré l’optimisme apparent, la campagne électorale du candidat FCC à la présidentielle confirme les soupçons de fraude déjà dénoncés par plusieurs observateurs. A titre d’exemple, des vidéos non démenties circulent encore sur les réseaux sociaux montrant des élèves d’une école dans la province de Lualaba arborant contre leur gré des t-shirts à l’effigie d’E. Shadary Ramazani. Incertains de leur élection, certains candidats FCC à la députation provinciale ou nationale passent leur temps à récolter les numéros des cartes d’électeurs dans des communes de la ville de Kinshasa moyennant une humiliante somme de 2000 FC (moins de 2$ US.)
La même incertitude est également observée du coté des candidats de l’opposition qui, par leurs bases interposées, passent encore leur temps à se livrer, sur les réseaux sociaux, une guerre de popularité de leurs leaders. Dans ce contexte où le patriotisme, l’idéologie et le projet de société ont cédé place à la fibre ethnique ou tribale, les électeurs, même parmi les plus instruits, se rangent aveuglement derrière tel ou tel candidat sans s’interroger sur la manière d’amener leur leader à la victoire ni encore moins sur l’attitude de la justice (Cour constitutionnelle et Cours d’Appel), instrumentalisée, qui aura le dernier mot en cas de contestation des résultats électoraux.3 D’où, faute d’avoir obtenu gain de cause pour des élections crédibles et faute d’avoir trouvé un consensus pour la désignation d’un candidat unique, les candidats les plus célèbres de l’opposition, Félix Tshilombo Tshisekedi et Martin Fayulu, devraient clarifier leurs positions par rapport à ce processus électoral déjà entaché d’innombrables irrégularités. Aucune de leurs conditions n’a été retenue par le pouvoir organisateur des élections : « la machine à voter est imposée, le fichier électoral n’a pas été révisé! » Au lieu de jouer avec des mots, Martin Fayulu et sa plateforme devraient carrément annoncer le boycott des élections et proposer une solution alternative. Quant à l’UDPS, tous ces partis et personnalités qui le rejoignent en dernière minute l’un après l’autre par des alliances contre nature, tout comme des ralliements et des désistements suspects intriguent et rappellent l’affluence des anciens mobutistes dans le PPRD, avec pour seule préoccupation le retour aux affaires afin de récupérer leurs privilèges qu’ils avaient momentanément perdus.
C’est tout à fait légitime de conquérir le pouvoir par les urnes et de compter sur son assise populaire pour y parvenir mais avec une loi électorale chaque jour violée par ceux qui ont la charge de l’appliquer, n’est-ce pas vouloir une chose et son contraire que de renoncer à exiger des élections crédibles et transparentes ? Sur quels éléments objectifs les responsables de ce parti comptent-ils renverser les rapports de force face à R. Shadary dont les moyens humains, matériels et financiers de l’État sont mis à la disposition de sa campagne sous le silence complice de la CENI? En tant que grand parti des masses, qui a de tout temps porté le flambeau de la lutte pour l’instauration de l’État de droit, ce serait un grave déviationnisme pour l’UDPS de trahir son leader charismatique et tous les martyrs de la démocratie que de participer à des élections organisées par un groupe d’individus hors mandat et dont la contestation des résultats est inévitable. Les leaders de ce parti et tous ceux qui scandent le slogan des « élections avec ou sans machine à voter », ont-ils mesuré toutes les conséquences de ce qui adviendrait pour le parti et pour la nation si, malgré toutes ces mises en garde, R. Shadary venait à être proclamé vainqueur?4 2. La duplicité de Joseph Kabila et la complicité de la CENI S’il est une personne qui a su se moquer et abuser de la patience des Congolais, c’est bien Joseph Kabila. Et la grande question qui est sur les lèvres de tous les Congolais est de savoir jusqu’à quand? Imposé à la tête du Congo par ceux qui voulaient exploiter son ignorance et son inexpérience afin de mieux piller les ressources naturelles du pays5, il a su mélanger dans un même aquarium politique ( PPRD, AMP, MP, FCC) des espèces naturellement incompatibles (Mobutistes, Lumumbistes, « libérateurs » de l’AFDL, libéraux et socialistes, croyants chrétiens et musulmans ou transfuges de l’opposition) qui ne demandaient pas mieux que d’être simplement servis autour de la mangeoire.
Pour rappel, tout a commencé sous la transition « 1+4 ». Obnubilés par les émoluments faramineux dont ils étaient gratifiés sans avoir été élus, les députés nommés pour former la Constituante ne se rendirent pas compte ou firent semblant d’ignorer qu’en adoptant l’article 72 de la Constitution, ils venaient d’inaugurer un autre règne sans limites. « Nul ne peut être candidat à l’élection du Président de la République s’il ne remplit les conditions ci-après :
1. posséder la nationalité congolaise d’origine;
2. être âgé de 30 ans au moins ;
3. jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques; 4. ne pas se trouver dans un des cas d’exclusion prévus par la loi électorale.»
Comme il convient de le constater, cette disposition de la Constitution de 2006 a été personnalisée à dessein et taillée sur mesure pour ne pas gêner Joseph Kabila, jeune sans niveau d’instruction connu et sans expérience ni maîtrise des réalités sociopolitiques du pays. C’est comme si le premier mandat de la Troisième République devait lui revenir automatiquement et de plein droit.
Il fallait être naïf pour ne pas comprendre qu’à l’âge de son élection pour son premier mandat de la Troisième République6, Joseph Kabila, venu au Congo mains vides, n’allait jamais respecter son serment constitutionnel pour abandonner le pouvoir et tous les avantages qui lui sont liés après seulement deux mandats(2016).
Tout le reste du règne de Joseph Kabila n’a été que diversion, manœuvres dilatoires et duplicité pour demeurer au pouvoir le plus longtemps possible pendant que ses stratèges élaboraient des plans et multipliaient des déclarations tendant à rassurer l’opinion sur sa détermination de procéder à une passation civilisée du pouvoir. Devant les militants du PPRD réunis au stade vélodrome de Kintambo à Kinshasa, Henri Mova Sakanyi n’avait-il pas fini par lâcher tout haut ce qui se murmurait tout bas : « Est-ce qu’on peut prendre sa retraite à 45 ans? »7 C’est pourquoi, contrairement au discours officiel, son retrait très tardif de la course pour le fauteuil présidentiel est à considérer comme la conséquence des contestations internes et des pressions extérieures plutôt que comme l’expression du respect de la Constitution. Sous prétexte que la CENI et le Pouvoir judiciaire sont indépendants, c’est désormais à ces deux institutions qu’a été laissée la délicate tâche de parachever le processus électoral dont les résultats s’annoncent déjà contestables.
3. La complicité de la CENI et du pouvoir judiciaire La collusion entre la CENI et le Pouvoir judiciaire n’est plus à démontrer. Desc en avait réservé des analyses qui demeurent d’actualité et qui appellent à se méfier du rôle de ces deux institutions dans le processus électoral en cours89. Après avoir publié plus d’un calendrier jamais respectés par elle-même, la CENI a fini par céder à la pression des États-Unis pour élaborer dans la précipitation le présent calendrier, sans être convaincu de l’appliquer pour des élections crédibles. Alors que la loi électorale et ce calendrier ne prévoient pas de machine à voter pour le processus en cours, la CENI l’a d’autorité imposé rejetant le moindre consensus pour crédibiliser les élections en vue des résultats non contestables. A deux semaines et demie de la date des élections, la CENI maintient par défi cet équipement sans fournir des garanties suffisantes quant à sa fiabilité. Les propos de Vital Kamhere en début décembre 2017 en témoignent : « L’opposant Vital Kamerhe, comme une large partie de l’opposition et d’autres acteurs politiques, rejette la fiabilité de la machine à voter proposée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour assister au vote prochain en RD Congo. Dans une vidéo publiée ce vendredi sur les réseaux sociaux, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), un parti politique de l’opposition croit que la machine pourrait compromettre les résultats du vote. « La machine à voter viole le secret du vote. Car pour choisir un candidat, un agent de la CENI devrait être sur place pour orienter les électeurs. En outre, ces machines fonctionnent avec des générateurs, il en faut combien pour toute l’étendue du pays ? »10
En réponse à la correspondance adressée à la CENI par le candidat Président de la République Théodore Ngoy qui sollicitait une ultime rencontre entre tous les candidats et la Centrale électorale, celle-ci semble laisser ouverte une voie de sortie pouvant déboucher sur un probable report consensuel. « Nous examinerons donc ensemble la faisabilité de cette réunion, en tenant compte du fait que nous nous trouvons en pleines opérations contraignantes de déploiement du matériel et formation du personnel opérationnel, alors qu’il ne reste que 20 jours qui nous séparent des scrutins. »11 S’il y a élections, les résultats s’annoncent dores et déjà contestables au regard de la précipitation pour les tenir à tout prix et du déséquilibre délibérément créé en faveur du candidat du FCC. En cas de report, c’est à la CENI qu’incomberait la lourde responsabilité du gâchis qui aurait pu être évité si elle ne s’était pas muée en cellule technique du camp présidentiel en matière électorale. Mais tout cela aura été rendu possible à cause de la distraction et de la cupidité de certains opposants.
4. La distraction et la cupidité des « opposants »
Il est souvent une erreur que nous commettons, de croire que les politiciens « opposants » sont des compatriotes exceptionnels qui seraient issus d’un autre moule sociétal ou politique que leurs collègues/adversaires du pouvoir. Pourtant, ils appartiennent tous à cette même classe politique, prise globalement, qui n’arrive pas à offrir au peuple congolais le bien-être qu’il mérite. A l’exception de quelques rares cas, difficiles à identifier, la plupart d’entre eux mènent plutôt un combat de positionnement qui les pousse à créer ou changer de partis et regroupements politiques au gré de leurs intérêts chaque fois qu’ils font face à un enjeu majeur. A cause d’une telle conception de la politique, il est inutile de chercher à savoir pourquoi l’opposition ne parle pas un même langage ou ne parvient pas à désigner un interlocuteur commun ou un candidat unique pour le scrutin présidentiel qui approche. Pendant sept ans (2011- 2018), les opposants n’ont pas mené le vrai combat, celui de s’appuyer sur le peuple pour préparer un processus électoral crédible devant conduire à une alternance apaisée. Ainsi, ont été notamment laissés pour compte la restauration de la carte d’identité nationale, le retour au scrutin présidentiel à deux tours pour réduire les risques de fraudes et de contestations de la légitimité du président à élire, l’éducation et l’initiation de la base à la citoyenneté et au vote sanction, etc. Le camp adverse a malicieusement profité de cette distraction pour concevoir et mettre en place des stratégies antidémocratiques qui placent l’opposition devant un dilemme cornélien : « boycotter ou aller aux élections, avec ou sans machine à voter. »
Dans les deux cas et selon les informations qui nous parviennent, tout est mis en œuvre pour qu’avec la complicité des opposants cupides et versatiles, les négociations pour un gouvernement d’union nationale soient rendues inévitables ou laisser la CENI trouver prétexte de la division de l’opposition pour proclamer Shadary Ramazani vainqueur du scrutin présidentiel. Plutôt que de passer leur temps à comparer les images et les chiffres pour savoir qui, de Félix Tshilombo Tshisekedi et de Martin Fayulu, est massivement accueilli durant leurs tournées de campagne, leurs entourages et leurs partisans devraient s’interroger pourquoi la kabilie laisse le fossé se creuser davantage entre eux alors que son candidat ne peut objectivement faire face à l’un ou à l’autre en cas d’élections libres et transparentes. Déjà d’autres images en provenance de l’Est du pays montrent un extrait d’une foule en liesse brandissant le drapeau rwandais et écoutant religieusement un propagandiste demandant, en kinyarwanda, d’élire Ramazani Shadary. Pendant ce temps, tous les gouverneurs de province et leurs collaborateurs se moquent de cette mobilisation massive de Tshisekedi et de Fayulu pour afficher leur optimisme quant à la victoire du candidat du FCC. A la suite de son collègue du Kasaï Oriental, c’est au tour de Dénis Kambayi de dire : « E. Ramazani doit être élu le 23 déc. chez nous au Kasaï Central car il s’est impliqué pour la paix. »12 On pourrait se demander de quelle paix il parle quand on sait qu’E. Ramazani Shadary est impliqué dans les massacres du Kasai!
Conclusion
µQue faire face à ce blocage? Telle est la question que beaucoup que se posent les Congolais de l’intérieur comme de la diaspora, incertains de la tenue des élections ou des résultats dont la contestation risque d’ouvrir la voie à la réalisation des complots de balkanisation du pays. Résignés et à court d’idées et de stratégies, plusieurs cadres ou militants des deux candidats en lice se sont simplement résolus d’alimenter les divergences et d’exacerber les clivages ethniques, peu importe si leur comportement est susceptible de favoriser le troisième larron qu’est Ramazani Shadary, qui ne peut pas gagner si les élections sont crédibles et transparentes. Compte tenu du temps extrêmement court qui reste, nous pensons qu’il est encore possible de prendre la CENI et le FCC dans leur propre piège de tricherie et du glissement. Nous sommes d’avis que face à la fraude déjà programmée, même un candidat unique n’aurait pas été en mesure de l’emporter contre le candidat du FCC qui, en dépit de ses déboires de propagande, n’est pas du tout ébranlé par les images de mobilisation de ses adversaires. Félix Tshisekedi et Martin Fayulu ayant chacun réussi brillamment leur test de popularité et de mobilisation massive hors de leurs fiefs naturels, l’ultime et commune stratégie que nous leur proposons, en toute humilité, pour soigner leur image de leaders et pour contourner les complots d’implosion de la nation et de balkanisation du pays, consiste à s’entendre pour déverser dans les rues de toutes les grandes villes et cités toutes leurs bases pour chasser ce groupe d’individus qui exerce le pouvoir par défi depuis le 16 décembre 2016, en violation de la Constitution. C’est le fameux article 64, qui donne des insomnies dans la kabilie mais que, curieusement, plusieurs politiciens de l’opposition n’osent invoquer ou soutenir de peur de disparaître politiquement lorsque sonnera l’heure de vérité pour identifier tous ceux qui auront abusé du peuple en pactisant avec le diable pour mieux de se servir. Nous sommes au courant des angoisses de certains parmi les imposteurs qui, malgré le discours officiel d’arrogance et d’optimisme, se méfient même de leurs gardes de corps et ont déjà mis à mettre à l’abri leurs familles notamment au Canada. Les élections n’étant qu’un moyen et non la finalité, il est temps de libérer d’abord notre pays de la servitude. L’accueil réservé partout à Félix Tshisekedi et à Martin Fayulu devrait les interpeler, eux ainsi que leurs entourages, pour comprendre que la cible c’est Kabila et son régime d’occupation. C’est encore possible, sinon tous les sacrifices consentis n’auront été que du gâchis.
JB. Kongolo Mulangaluend
Juriste &Criminologue
1 Les croyants chrétiens disent que Dieu est seul maître des temps et des circonstances.
2 Radio Okapi, 30/11/2018, In https://www.radiookapi.net/2018/11/30/actualite/politique/rdc-lunique-machine-voter-de-walendu-bindi-en-panne
3 Kongolo, JB. 2018, Mise en place des magistrats : un sale complot qui a échappé à l’opposition, In https://afridesk.org/fr/mise-en-place-des-magistrats-un-sale-complot-qui-a-echappe-a-lopposition-jb-kongolo/
4 Kongolo, JB. 2018. Félix Tshisekedi à la présidentielle du 23 décembre 2018 : pour gagner ou pour accompagner Ramazani Shadary ?, In https://afridesk.org/fr/felix-tshisekedi-a-la-presidentielle-du-23-decembre-2018-pour-gagner-ou-pour-accompagner-ramazani-shadary-jb-kongolo/
5 Kongolo, JB. 2016. Les limites intellectuelles de J.Kabila et l’extrémisme de son entourage, un cocktail dangereux pour la paix et la démocratie au Congo-Kinshasa, In https://afridesk.org/fr/les-limites-intellectuelles-de-j-kabila-et-lextremisme-de-son-entourage-jb-kongolo/
6 Élection intervenue après cinq années de transition.
7 In http://www.diascongo.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4457:maintien-de-kabila-au-pouvoir–les-inepties-de-mova-sakanyi&catid=53:actualite&Itemid=216
8 Kongolo, JB. 2016, Preuve de collusion entre la CENI et la majorité présidentielle(MP), In https://afridesk.org/fr/preuves-de-collusion-entre-la-ceni-et-la-majorite-presidentielle-mp-jb-kongolo/
9 Kongolo, JB. 2015, Cour constitutionnelle ou caution de violation de la Constitution ?
10 In https://jambordc.info/vital-kamerhe-la-machine-a-voter-viole-le-secret-du-vote/
11 Lettre adressée au candidat Président de la République Théodore NGOY ILUNGA WA NSENGA le 4 décembre 2018 par Corneille NANGAA YOBELUO, Président de la CENI
12 7sur7.cd, In http://7sur7.cd/new/kasai-d-kambayi-a-la-foule-e-ramazany-doit-etre-elu-le-23-dec-chez-nous-au-kasai-central-car-il-sest-implique-pour-la-paix/