CEREMONIE DE RECUEILLEMENT EN MEMOIRE DES JEUNES MARTYRS DE LA DEMOCRATIE EN RDC ET EN AFRIQUE CENTRALE
Les 19 et 20 septembre 2016, la violence aveugle s’est déchainée sur des jeunes qui manifestaient dans plusieurs provinces de la RDC pour réclamer la tenue de l’élection présidentielle en décembre 2016.
Le nombre officiel des morts serait d’une trentaine. Cependant, officieusement, on parle de plus de 100 morts.
DC RACIN a organisé cette cérémonie de recueillement, le samedi 1er octobre à Bruxelles, en hommage aux jeunes martyrs de nos démocraties en RDC, au Gabon, au Burundi et au Congo Brazza.
La cérémonie de recueillement de ce samedi 01/10 a été un moment très intense émotionnellement. Loin de toute considération politique, nous avons voulu honorer nos jeunes martyrs de la démocratie pour la RDC, le Gabon et le Burundi, et dénoncer la violence.
Nous pensons à la peine des familles, des frères et des soeurs, des enfants…nous continuons à pleurer avec eux.
Puissent-ils reposer en paix et que le sang versé ravive notre refus de la barbarie, de l’injustice et de l’oppression. A leur suite, restons debout !
Toute notre reconnaissance va vers les personnes qui nous ont fait parvenir leurs récits, leurs textes ou leurs poèmes.
DC Racin remercie les ami(e)s qui nous ont permis de rendre possible l’organisation de ce vibrant hommage à nos martyrs :
Didier Kamidi Ofit, Lucie Bbk, Gisele Badibanga, Jimmy Mangwan Lubana, Cynthia Libbrecht, Karen Itokua, Joy Ngoma M. Abraham, Christian Levo, Judith Kaninda, Marie-Bernard Dika, Mathilde Kaninda, Louise Ngandu, Imelda Ngoyagoye, Nelly Fataki Balikwisha, Jacques Tony Baza, Deogratias Ngoma Basedeke, Philippe Berrached…
1. DROITS DE L’HOMME ET PAIX : MARIAGE PARFAIT (lu par Judith K.)
Du soudan au Rwanda en passant par le Burundi,
De l’Ethiopie au Congo sans oublier la Tchétchénie
On entend des pleurs et des effroyables cris.
Des cris déchirants, des cris de tortures, des cris de terreur,
Des cris de famine, de misère et d’horreur,
Fruit des guerres et des sectes sources de tous les malheurs
Causés par des hommes à la quête effrénée du pouvoir
Qui méconnaissent nos droits et oublient leur devoirs.
C’est un enfant, orphelin de père et mère,
Qui a trempé dans ses larmes amères,
Pour vous faire vivre à travers sa plume,
Sa dernière heure.
Et malgré la souffrance qui le déplume,
Il réussit tout de même à faire son portrait
Qui est celui d’un homme parfait.
Pieds grêles, complètement nus s’il n’est pas en guenilles,
Acculturé, exploité, massacré comme de vulgaire chenilles,
Affamé, illétré et parfois canibale malgré lui.
Eternel notre Dieu disait:
Paix sur la terre
Et son fils Jésus renchérissaient:
Je vous donne la paix
Je vous laisse la paix
Mais qu’avions-nous fait
De tous ses bienfaits?
Et du Monde que Dieu tout puissant voulait merveilleux et parfait ?
Car les DROITS de l’HOMME et la PAIX sont défaits, et nous en récoltons
Chaque jour les méfaits, des cadavres à mes pieds tombent par milliers .
S’il faut nous détruire, qui allez-vous gouverner ?
Qui après vous prendront-ils le relais?
Alors il est temps! Oui temps de monter au créneau et clamer qu’au 21° siècle
naissant,
Nous voulons la paix ! Que nos droits soient reconnus et respectés,
Nous désirons écouter nos vieillards raconter de belles épopées
Ecouter nos mamans à travers leurs contes de fées dans la détente parfaite
et sans inquiétude,
Dans la paix, la liberté et la grande quiétude ;
Après ses voeux et son effroyable récit, notre orphelin allégrement s’éteignit.
Il nous apprend bien qu’endormi,
Que rien n’est autant sacré comme la VIE
Que sa mort puisse nous grandir,
Lave nos esprits et nous fasse réfléchir.
Hommes d’Afrique, d’Asie et du monde entier
Crions à tue-tête DROIT DE L’HOMME et PAIX : Mariage pour l’éternité.
ZOGO EFOUBA Viviane G.,
Elève, CAMEROUN
2. AU CŒUR DE L’HORREUR (lu par Joy Ngoma)
Comment ça va mon cher ami ?
Ici à KIN, ça barde entre la population et la police. Les jeunes sont déterminés. Vous voyez les images sur TV5. Même les armes lourdes tirent contre les civils.
Les dégâts sont inévitables car ils ont déployés la garde républicaine « Bana Moura » réputés impitoyables et ayant la gâchette facile et ne parlant pas bien lingala pour certains. Nous craignons le pire. Il y a deja bcp de victimes abattus par balles réelles et il menacent ouvertement la population du pire. Let’s wait and see mais la détermination et la mobilisation ne faiblira pas car surtout les jeunes sont déterminés, car nous sommes asphyxiés par la misère. Deja d’autres manif plus graves sont prévus.
Mais Dieu est pour le peuple car un signe étonnant est apparu dans le ciel le jour du début du « pseudo dialogue » : une éclipse solaire non prévue par la météo et complètement inattendue nous a surpris, signe de la desapprobation divine. Et le 19 septembre, jour où aurait dû être convoquées les élections, hier, un très grand arc en ciel nous est apparu comme à la naissance du christ, signe de la fin de ce régime arbitraire. Et le jour du culte oecumenique au stade en faveur du régime Kabila, une forte pluie a mouillé les participants a cette mascarade,signe de la colère divine. Tous ces morts par dizaine ne seront pas inutiles tu sais, leur sang crie auprès du Père comme celui d’Abel.
Patrick M.
39 ans, habitant de Kinshasa
3. QUE DIRAI-JE A SON FILS ? (lu par Fito Kamidi)
Pour comprendre la honte des MOTS à mon égard, merci de bien regarder ces 2 visages.
Qui d’entre ces MOTS peut se présenter pour que j’explique à cet enfant (de l’âge de mon fils) que son Papa ne reviendra plus.
Que sa République l’a tuée, que les chiens censés le protéger l’ont abattu, QUI?
Depuis leur forfait, les loups ont braqué des MOTS comme : BANDIT, PILLEUR, VOYOU, DROGUÉ, etc…pour justifier l’innomable.
Toi, tu n’étais rien de cela…
Voici les MOTS que tes ex collègues de l’IBTP ont écrit depuis 3jours: PRÉSIDENT, MENEUR, INGÉNIEUR, PÈRE …
Depuis ton départ, nos soit disant « guides » (politiciens »Loups ») se rejettent la responsabilité, pire ils ont fait de toi un chiffre.La fameuse communauté internationale qui navigue au vent de ses intérêts, avec tous nos acteurs politiques « loups » en poches, appelle les 2 parties à la retenue, à éviter la violence, mieux à dialoguer inclusivement (en nous excluant comme d’habitude)…La vieille rhétorique.
Pour tes amis et pour ta famille, tu as un nom, et ta perte est réelle. Je n’ai pas de MOTS pour décrire les questions de ton fils au réveil, je ne peux que les imaginer.
Ce 19 septembre, tu n’es pas sorti avec un téléphone pour te mettre en scène, tu n’as pas demandé à un ami de te prendre en photo pour faire la « com » Facebook, non, tu es juste sorti.
J’espère qu’on t’enveloppera avec le drapeau de la République et qu’on en donnera un à ton fils.
Tu as été plus courageux que mes MOTS, tu as fais face aux chiens, au final aucun des loups ne veut assumer.
De héros à martyr, je ne sais lequel te correspond.
En face de ces chiens, c’était toi le soldat. ..va en paix, tu es mort sur un champ de bataille.
Le combat continue.
En mémoire de l’ingénieur Papy Cisuaka, une victime parmi beaucoup du 19 et 20.09.2016
Dur de dire avançons et pourtant, il le faut.
Signé Lexxus
4. WE HURT (lu par Jimmy Lubana)
We hurt to see the horrors of the revolution…
We hurt to see our people die for what they believe in…
We hurt to see our mothers and fathers’ tears as they bury our comrades who gave their lives for a better Congo…
We shall always remember their ultimate sacrifice to see a new Congo, a new Africa, a new world!
Rest in power our brave warriors of the #Telema revolution!
Eloko nini esilaka te! #Yebela
Kambale Musavuli
Activiste des Droits de l’Homme, USA
5. SEIGNEUR, DONNE-NOUS LA FORCE DE TRANSFORMER LE BURUNDI (lu par Imelda Ngoyagoye)
Seigneur donnes-nous la force nécessaire de transformer le Burundi.
Je n’en peux plus de voir toutes ces horreurs. Toutes ces vies humaines s’éteindre si injustement, tous ces fossés qui broient les coeurs de leurs enfants, de génération en génération.
Donnes-moi, et toute personne qui me lis, le courage d’être un instrument de lumière et de paix dans ce brasier que devient notre pays. Nous sommes si nombreux qui souhaitons un autre Burundi. Guides nos pas vers un nouveau sentier Seigneur.
Montres-nous quoi faire, et surtout ‘comment’ le faire. Inspires-nous. Que ton Esprit souffle sur nous et en nous, aujourd’hui plus que jamais.
Donnes-nous la grâce d’être cette génération qui rompt les lianes de violence, d’injustice, de misère, de médiocrité qui nous enferment depuis des décennies.
Abreuves toutes ces familles brisées, que le pardon et non la rancoeur remplace un jour la douleur qu’elles éprouvent aujourd’hui. Et pardonnes-nous. Pardonnes notre bêtise, notre orgueil, notre égoïsme, notre cécité, nos doutes, notre lâcheté, notre cupidité, notre malhonnêteté, notre monstruosité.
Pardonnes-nous. Miserere nobis. Miserere nobis. Dona nobis pacem. Que ta lumière vienne.
Amen. »
Ketty Nivyabandi
(poétesse et défenseur de la paix et des droits des femmes), Burundi
6. J’AI DEMANDE A DIEU (lu par Mathilde Kaninda et Joy Ngoma)
J’ai demandé à DIEU 7 quatrains de la semaine en marge du deuil national.
Refrain:
J’ai demandé à Dieu… (KASAVUBU)
Mais le complot était déjà fait… (LUMUMBA)
Comprenez mon émotion ! (MOBUTU)
Je ne trahirai point ma nation. (KABILA)
As-tu vu la cohue de ces corbeaux cannibales qui se projette sur nous ?
On ne s’entendra plus parler dans la voilière, s’il continue tour de Babelle et remous.
Alors que devait voler la colombe, elle s’est surprise encagée.
Paraît-il, quand ça croisse un peu partout chez nous, c’est le bruit africain du délai écoulé.
La peinture à la Kalache, et le sang se mélange sur la toile
Soulèvent la poussière, ces corps qui tombent, dans nos rues alités
Elle nous a ruinés, la politique, ça doit dater de l’époque coloniale
Ouvrir le feu sur son peuple est un suicide politique en réalité
La rue a fait de nouveaux héros, la note sera donc plus salée
Au moins de fort près ou simplement des balles qui en eux se perdaient !?
Quand on a le peuple sur la tempe, trop tard, on se tire à bout portant
Ne pas savoir se retirer à temps pourrait être l’abus des partants
A l’approche des élections, symbolique de notre démocratie conquise
Souvenons-nous qu’on est un peuple debout, avec notre destin on pactise
On est des battants quotidiens, on a l’espoir en contexte
Ainsi pour défendre nos droits, on ne manquera jamais de prétexte
Notre pays est beau, beau dans son unité et ses diversités profondes
Beau dans sa grandeur, pays énorme, beau même sur la mappemonde
Beau dans sa richesse du sol et du sous-sol, réservoir de faune et de flore
Beau par son peuple, ses ethnies, ses langues, dans le travail et dans l’effort
Se tomber dans les bras dans une valeur de partage et d’humanité
Prôner l’amour sans être lâche, savoir savourer cette sève de l’unité
Le Congo c’est beau par sa musique, ses mélopées lyriques et folkloriques
Quand le Congo chantera enfin sa gloire, alors dansera toute l’Afrique
D’où on défendra ce pays même tels des marchands de notre propre sang
Pas de saccage ni de fratricide mais une révolution décente
Décidons-nous que des guerres, nos terres ne soient plus jamais balafrées
Tu le sais, c’est toi et moi qui portons des plaies quand le Congo est blessé !
7. AUTRE TEMPS (lu par Christian Levo et Judith Kaninda)
Autres temps, mêmes heurts,
Nos aïeux ont péri pour la liberté.
Autres temps, mêmes erreurs :
Ils ne les ont ni compris ni écoutés.
On leur a légué un Congo aux richesses inépuisables,
Ils le spolient et ne se soucient guère de le développer.
En outre, ils font preuve d’une malhonnêteté incroyable :
Avec un tronçon de route asphaltée ils pensent nous tromper.
Autres temps, même discours,
Ils promettent des lendemains meilleurs.
Autres temps, même parcours,
Une fois élus, ils deviennent nos fossoyeurs.
Pour accéder au pouvoir ils usent de tous leurs charmes
En faisant miroiter monts et merveilles aux nobles citoyens.
Cependant, ils entretiennent la misère du peuple par les armes
Et se maintiennent à la tête de notre pays par d’ignobles moyens.
Autres temps, même politique,
Ils ont hérité de la lutte pour la démocratie.
Autres temps, trajectoire chaotique,
Ils l’ont hélas transformée en médiocratie.
Quand liberté et légitimité riment avec médiocrité,
Oppression et répression comme méthodes de pression
Lorsque le franc-parler n’a désormais plus droit de cité
Face à ceux qui bafouent la souveraineté de notre nation.
Christian Levo,
Bruxelles
8. L’HUMANITE SAIGNE (lu par Maman Louise Ngandu)
L’humanité saigne…
Elle saigne dans de nombreux pays…
Elle saigne au Burundi, au Gabon, au Congo Kinshasa
C’est le cri d’une mère qui voit tant de filles & fils arrachés à la vie
C’est la rage d’une militante, impuissante face à ce drame
Se battre pour donner des raisons d’espérer et voir cet espoir s’envoler
C’est l’interpellation d’une foi qui vacille et qui, malgré tout, continue à croire en la force de la vie.
C’est la prise de conscience que l’on n’est pas seul et le refus absolu de la résignation, car comme disait Einstein : « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais ceux qui regardent sans rien faire ! »
Louise NGANDU,
29 septembre 2016, Bruxelles
9. JE ME DEMANDE POURQUOI (lu par Jimmy Lubana)
Je me demande pourquoi…
En suivant tant bien que mal l’actualité de la RD Congo, de ses voisins et de nombreux pays dans le monde, je m’interroge, je ne cesse de m’interroger sans trouver ne fût-ce que le début d’une réponse, d’une explication…
Pourquoi, alors que dès notre bas âge, une fois l’expérience de la chaleur faite, nous ne nous hasardons plus à remettre notre main au feu et pourquoi disais-je, adultes, nous perdons ce « bon sens » acquis pourtant si jeune ?
Pourquoi, comme obstinés, aveuglés, fous, reprenons-nous aussi facilement le chemin tant connu qui mène à la violence, à la destruction, au viol, aux pillages, aux massacres, à l’exil et j’en passe ?
Pourquoi souhaitons-nous, Américains, Européens, Moyen-orientaux, Asiatiques, Africains, Congolais de Kinshasa ou de Brazzaville, Burundais, Rwandais, Gabonais, Angolais, Ougandais, Français, Anglais, Canadiens, Belges, pourquoi souhaitons-nous donc soit garder le pouvoir et ou l’argent soit le conquérir à tout prix, à n’importe quel prix, non, plutôt au prix le plus élevé, impayable, celui de l’horreur de la guerre et de son cortège de morts, blessés, mutilés, torturés, déplacés, réfugiés, violés, calcinés, orphelins, veuves, veufs, misère… ?
Nous nous targuons de dominer la terre, nous ne faisons que la détruire un peu plus chaque jour ;
Nous nous vantons d’être au sommet du règne animal, de posséder la parole, la raison…pourtant nous sommes si prompts à recourir à nos instincts les plus bas quand il s’agit de régler nos conflits ou quand il s’agit de ne pas respecter nos engagements publiquement consentis…
En RDC, ces 19 et 20 septembre 2016, le sang a encore une fois coulé, des corps encore une fois calcinés, des personnes encore une fois blessées, des habitations encore une fois pillées et dévastées. Était-ce vraiment si inévitable ?
Pourtant, tous les signaux clignotaient, affolés. Les signaux clignotent toujours avec autant d’acharnement. A quoi l’intelligence, la parole, la raison nous servent-elles si elles ne nous permettent pas d’éviter de tels drames alors que ces derniers sont prévisibles depuis des années ?
Pourquoi et combien de personnes devront-elles encore mourir, souffrir, pour que d’autres vivent…
Combien de générations devront-elles être à nouveau sacrifiées pour que quelques-uns assouvissent leurs besoins de domination, de puissance, de pouvoir, d’enrichissement ou simplement d’orgueil ?
Je m’interroge, je vous interroge, je me le demande…
Sandokane
Bruxelles, le 29 septembre 2016
10. HOMMAGE AUX JEUNES MARTYRS DE LA DEMOCRATIE
Aux vies fauchées pour la démocratie, la liberté et le bonheur de la République Démocratique du Congo et des nations sœurs d’Afrique Centrale.
Assez, le fleuve de sang de ceux qui n’ont pour seules armes que le rêve d’un pays véritablement démocratique.
Que votre sang féconde l’espérance de tous ceux qui militent pour le respect de la dignité humaine, le droit à la paix et à la justice.
Uni à la déchirante douleur de vos proches, nous vous confions à la sollicitude de Dieu de toute paix et de toute justice.
Reposez en paix martyrs de la démocratie !
Frère Benjamin Kabongo
Bruxelles, 29 septembre 2016
11. RESTER DEBOUT !
“Rester debout. Malgré tout. Malgré la peur au ventre. Les coups de feu qui trouent les nuits. Le décompte des morts et des blessés. Pour rien.
Rester debout, malgré les rédactions calcinées, les confrères terrés ou en fuite. Ne pas trop penser à ce que l’on était, cette presse dynamique, pluraliste, respectée dans le pays et sur le continent. Cette presse qui est partie en fumée en une nuit.
Rester debout. S’efforcer de survivre, puisque c’est de la survie dont il s’agit. Lutter contre le désespoir, l’autocensure, se forcer chaque jour à faire simplement son travail : témoigner, regarder, dire. Sans toujours comprendre. Peut-on comprendre, en effet, comment un pays peut sombrer, politiquement et économiquement au vu et au su de tous ?
Rester debout. ”
Antoine KABURAHE
Editorialiste burundais
One Comment “Cérémonie d’hommages aux jeunes martyrs de la démocratie en RDC et en Afrique centrale – DC RACIN”
misutidi
says:Triste réalité