DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 14-02-2023 08:15
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Décryptage : les causes de contreperformance des FARDC face au M23

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Soldiers from the Armed Forces of the Democratic Republic of the Congo (FARDC) regroup at an army outpost on a hill between the village of Kachiru and Mbuzi hill -- an M23 rebel position -- in North Kivu on May 24, 2012. The FARDC has been engaged in battles with M23 rebels who hold the Mbuzi hill, but have seen a relative calm since the night of May 22, taking the opportunity to reinforce their positions. AFP PHOTO/PHIL MOORE

Depuis le lancement de l’état de siège dans les deux provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri en mai 2021, la situation sécuritaire s’est davantage détériorée au point que l’armée et les forces de sécurité ont vite perdu le contrôle de la situation. Plus de six mois après la prise de la ville de Bunagana par les rebelles du M23, appuyés par l’armée rwandaise, l’armée congolaise (FARDC) peine à se réorganiser ni à récupérer des territoires occupés. Au contraire, le M23 élargit son rayon d’action et se trouve aux portes de la ville de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, après la prise de la cité de Kitchanga le 26 janvier 2023. Cette cité est un axe stratégique qui permet de relier Goma à la partie nord de la province. Ceci est un coup dur pour les populations de Goma et Masisi. Kitchanga, un centre d’activité commercial important est considéré comme le grenier de Goma qui risque d’être asphyxiée.

Comment expliquer la défaillance de l’armée congolaise, FARDC, face à cette rébellion ? C’est ce que nous allons expliquer en grandes lignes dans cette analyse à la suite des entretiens que nous avons eus avec plusieurs officiers supérieurs de l’état-major opérationnel et certains commandants d’unité déployés dans les zones de combats. L’article propose également quelques pistes de solutions prioritaires visant à renforcer les capacités opérationnelles des FARDC. L’analyse détaille certains points évoqués dans l’interview que j’ai accordée à actualite.cd[1].

Une armée sans ordre de bataille

Les FARDC restent une armée faible sur le plan opérationnel et hétéroclite, avec un ordre de bataille[2] flou sinon quasi inexistant, due à des réformes infructueuses, à l’intégration des groupes armés et des éléments rebelles déloyaux envers leur hiérarchie.

Problème de leadership et de multiplicité des chaines de commandement

Plusieurs analyses d’experts n’ont cessé de mentionner que les FARDC étaient particulièrement faibles au niveau du commandement. Ces constats se sont vérifiés dans nos entretiens avec les militaires déployés au front. Le retour d’expérience et l’analyse de récents revers subis successivement au Nord-Kivu par les FARDC contre le M23 depuis juin 2022 attribuent principalement l’inefficacité des FARDC au niveau de leur commandement désorganisé, dysfonctionnel et peu compétent. Effectivement, sur le plan opératique, plusieurs officiers se plaignent d’une superposition des structures dans la chaine de commandement et d’absence d’unicité de commandement.

Nos interlocuteurs pointent des chevauchements de compétences entre les différents échelons de commandement. On ne sait pas réellement qui commande les opérations militaires entre les différents échelons de commandement :

Est-ce le sous-chef d’état-major des FARDC, la Maison militaire du Président depuis Kinshasa,  l’état-major avancé dépendant de Kinshasa, le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Commandant de la 3ème zone de défense, le Commandant de la 34ème région militaire (Nord-Kivu), les Commandants des secteurs opérationnels, le Commandant de la task force de la Garde républicaine, le Commandant du 3ème Groupement aérien, etc… ?

Actuellement au Nord-Kivu, le Gouverneur militaire n’a aucune vue sur l’ensemble des opérations militaires menées sur le territoire où il exerce une autorité administrative territoriale. Le commandant de la 34ème région militaire, à qui devrait revenir légalement la responsabilité de la conduite des opérations militaires, reste marginalisé dans certaines prises de décision. Pourtant, la loi organique portant organisation et fonctionnement des FARDC lui confère mission d’assurer la mise en condition des unités sous sa responsabilité. Il s’agit concrètement de la mission de mise en condition des troupes déployées sur l’espace géographique dont il est responsable en cas d’alerte ou de menace armée, la mise en œuvre opérationnelles de ces unités. C’est exactement ce qui s’est passé en 2013, après la chute de Goma, lorsque le feu Général-major Lucien Bahuma, alors commandant de la 8ème Région Militaire de l’époque (Nord-Kivu), avait été désigné commandant de toutes les opérations menées dans cette province[3]. En attribuant au Général Bahuma, à la fois le commandement des opérations militaires et celui la Région Militaire (Nord-Kivu), cela avait clarifié la chaîne de commandement, tout en répondant à un principe opératique cardinal : « unité de terrain – unité de commandement »[4]. Et les résultats se sont matérialisés sur le terrain. Selon nos sources militaires, on compte actuellement pas moins 24 généraux présents au Nord-Kivu dont plusieurs à la tête des différents axes opérationnels.

A ces faiblesses, s’ajoutent la non maîtrise des effectifs de l’armée, l’absence de tableaux organiques et de tableaux de dotations pour permettre une vue d’ensemble de l’armée ainsi que de leur matériel. Les unités au combat font preuve de très faibles capacités opérationnelles sur les plans de manœuvres et logistique. On est incapable de planifier et d’organiser des opérations coordonnées interforces et interarmes entre les unités de couverture (infanterie), les unités de défense principale (blindées, mécanisées artillerie), les unités spéciales et l’appui aérien.

A cet imbroglio au niveau de la direction des opérations militaires, s’ajoute en outre la présence de certaines unités militaires indépendantes du commandement opérationnel local et de la Région militaire. Selon un officier général : « Les généraux de l’obédience du chef de l’Etat imposent leurs options et instaurent un climat de peur et de délation auprès des autres officiers capables de proposer des solutions efficaces. D’où la timidité de certains commandants à prendre des initiatives de crainte d’être injustement accusés par ces ‘généraux  président ». Ces officiers pointent particulièrement les interférences du Chef de la Maison militaire du Président, le général-major Franck Buamunda Ntumba et du Sous-chef d’état-major général chargé des opérations, le général-major Chico Tshitambwe. Ces derniers prennent des initiatives unilatérales et cavalières, sans se concerter avec les autres échelons de commandement local au Nord-Kivu. Ce qui pose parfois des problèmes dans la coordination des opérations car ne maîtrisant pas toutes les subtilités du terrain. D’où le découragement de certains commandants d’unité, nous souffle-t-on par une source de l’état-major de la Région militaire.

Des unités déstructurées, en sous-effectifs, après plusieurs revers militaires

Les revers militaires subis par les FARDC ont occasionné la déstructuration des unités sur le terrain. Plusieurs soldats ont déserté leurs unités déjà en sous-effectifs à cause des chiffres gonflés par leurs chefs afin de détourner l’argent, les primes des fictifs et les dotations en carburants et en matériels logistiques. Plusieurs chefs militaires, à tous les échelons, profitent des budgets additionnels des opérations pour se faire une santé financière. Cette cannibalisation des moyens militaires impacte négativement l’efficacité des opérations militaires. La reconstitution de ces unités et leur reconditionnement deviennent dans ce scénario difficiles à réaliser.

Des troupes démotivées et sans une bonne prise en charge

Sur le terrain, on note une absence de motivation des troupes combattantes. Il nous revient de toutes les sources interrogées que les militaires déployés au front ne sont pas motivés et ne sont pas correctement pris en charge, notamment en cas de blessures ou de décès. Leurs familles souffrent et sont délaissées. Du coup, ils lèvent le pied et évitent de se battre en voyant le sort réservé à leurs collègues blessés ou morts au combat, souvent enterrés sans dignité. Cette démotivation est également due par le fait que les commandants d’unité, très peu formés aux techniques de gestion de groupe (dynamique de groupe), n’entretiennent pas de causerie morale pour motiver leurs troupes. D’autre part, les soldats rechignent à obtempérer aux ordres de leurs chefs qu’ils accusent, à tort ou à raison, de détourner leurs primes.

Problème de relève des troupes

Les officiers se plaignent également de l’absence de relève des unités déployées au Nord-Kivu. « On ne peut pas combattre sur un même front pendant près de 10 ans sans être reconditionné ou relevé », nous dit un colonel.

La Force de l’EAC est tout autant inefficace que la MONUSCO

C’est ce que nous rapportent tous les interlocuteurs qui disent tous que la solution ne se trouve pas en la force régionale au sein de laquelle des officiers rwandais participent aux activités des renseignements, même si leurs officiers ont été priés de quitter la RDC. Ils poursuivent leurs missions de l’autre côté des frontières. Les congolais doivent développer une conscience historique que les Etats de l’EAC sont partie prenante active de la crise qui ronge l’est de la RDC pour avoir été à la base de l’invasion du Zaïre en 1996 pour des motivations géoéconomiques. Le déploiement de la force de l’EAC répond à l’objectif non avoué de maintenir la RDC dans un ordre géopolitique d’un pays militairement vaincu. La preuve en est qu’aujourd’hui les FARDC sont interdites d’entrée dans les territoires occupés par le M23 et laissés sous contrôle de la Force de l’EAC. C’est ni plus ni moins une perte de souveraineté sur une partie du territoire national.

Quelques pistes de solution priorutaires

L’état de délabrement des FARDC exige d’opérer de réelles réformes qui n’accordent aucune place à des complaisances politiciennes et népotistes car il s’agit de la souveraineté d’un Etat et des vies humaines sont constamment en danger. D’où l’urgence de réorganiser correctement les forces armées de la base au sommet. Si la mise en place d’un plan de réforme peut prendre des années, rien n’empêche de commencer à distiller çà et là des doses de réformes ponctuelles au niveau des dispositifs militaires déployés dans des zones opérationnelles.

Une certaine opinion profane et ignorante, obnubilée par des relents partisans et politiciens, veut faire croire qu’il est impossible de réformer une armée en temps de guerre. C’est de la pure démagogie et manipulation irrationnelle. L’exemple de l’Angola est assez éloquent pour démentir ces idées-reçues. L’Angola est l’un des modèles des pays africains qui a pu réussir la réforme de ses services de sécurité en période de guerre ou dans une situation fragile de post-conflit en mettant en place un système de défense efficace et performant. Entre 1990 et 2002, l’Angola s’est engagé dans la réforme, la modernisation et l’équipement de son armée en développant la doctrine militaire de « combat performance »[5]. Les résultats se sont vite réalisés sur le terrain. Aujourd’hui, l’Angola devient une puissance régionale incontestée en Afrique centrale.

  • Définir un ordre de bataille clair pour une mise en œuvre opérationnelle efficace des unités de combat afin de permettre aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux opératiques et tactiques.
  • Reconstituer quelques unités spéciales mobiles pour parer au plus pressé

Bien qu’une réforme de l’armée s’étale sur une longue période, on peut déjà constituer des unités spéciales mobiles. Entre 9 à 15 mois, on peut facilement constituer trois à six bataillons mobiles de force de réaction rapide[6] et les équiper selon les besoins sécuritaires et les menaces. On peut s’inspirer de la formation de 32ème Brigade de l’unité de réaction rapide (URR) basée à Kindu et du programme « Train The Trainers »  qui a permis de former quelques instructeurs congolais capables de former ces unités. Ainsi, parallèlement à cette formation des unités spéciales, on peut implémenter progressivement la version longue de la réforme de l’armée, en même temps que la remise à l’ouvrage des écoles militaires, des centres d’instruction et autres écoles de formation spécialisées de l’armée et la construction des casernes militaires.

  • La restructuration de l’armée autour d’une chaîne de commandement souple

Optimiser la chaîne de commandement et attribuer la direction et la coordination des opérations au Commandant de la 34ème région militaire, appuyé administrativement et logistiquement par le Gouverneur de la Province. Le but est de renforcer le rôle, l’autorité hiérarchique, l’autonomie décisionnelle et l’autonomie opérationnelle et tactique du Commandant de la 34ème Région militaire qui doit devenir le vrai patron de toutes les unités déployées au Nord-Kivu, en étroite collaboration avec le Gouverneur Militaire. Cela va augmenter l’efficacité de l’armée en respect avec le principe : Unité de terrain – unité de commandement – autonomie opératique/tactique.

  • Alléger la chaine de commandement en supprimant plusieurs postes de commandement intermédiaires ou parallèles inutiles.
  • Clarifier les rôles entre le chef de la maison militaire du président, le ministre de la Défense, le chef d’état-major général et ses adjoints et le chef de la zone de défense.
  • Allouer des moyens logistiques et financiers adéquats aux troupes déployées au front avec une bonne prise en charge efficace sur le terrain des militaires blessés au combat et une prise en charge des familles des militaires morts au combat.
  • Mettre à l’écart les officiers et militaires déloyaux et les régiments issus du CNDP et du mixage de 2008 en vue d’éviter leur collusion avec les groupes armés locaux proches du Rwanda et de l’Ouganda.
  • Procéder à la relève, au reconditionnement et à la réorganisation rapide des unités engagées dans les opérations depuis plusieurs années.
  • Réorganiser les structures de renseignements en les dotant de matériels des systèmes de communication adéquats.

Contrairement à d’autres idées reçues, le rapport de forces sur le terrain en termes de matériels et d’hommes est théoriquement largement favorable aux FARDC. Il faut mettre du sérieux au niveau du leadership des opérations en laissant le commandement entre les mains d’une personne qui doit directement rendre les comptes au commandant suprême et au chef d’état-major général sans passer par des intermédiaires. Tout est question de vision stratégique et de volonté politique.


Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Analyste et Expert des questions sécuritaires et de défense de l’Afrique médiane

Références

[1] https://actualite.cd/2023/02/05/rdc-pourquoi-les-fardc-peinent-defaire-le-m23-entretien-avec-jean-jacques-wondo-expert.

[2] Un ordre de bataille (ORBAT) est un dispositif ou un ensemble d’informations décrivant la structure de commandement d’une formation militaire et de tous ses éléments subalternes. Représentée sous forme d’organigramme, elle définit la relation de commandement et la structuration des éléments en cause. L’ordre de bataille définit le fonctionnement hiérarchique des éléments militaires, selon des formes qui varient selon les doctrines des armées, et permet aux commandants de gérer leurs troupes efficacement aux niveaux tactiques, opérationnels et stratégiques..

[3] Jean-Jacques Wondo O. Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable ?, DESC, 2015. Disponible sur Amazon : https://www.amazon.fr/Forces-Arm%C3%A9es-Congo-irr%C3%A9formable-Prospective/dp/9090287744.

[4] Dans l’ouvrage « Les Armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC », l’Unité de commandement, notion capitale dans l’organisation militaire, exige qu’un seul chef dispose de tous les pouvoirs dans les domaines et l’espace géographique de l’organisation pour laquelle il est responsable. Ceci implique clairement que chaque subordonné ne reçoive des ordres que du seul supérieur (hiérarchique et fonctionnel à la fois) et qu’il n’ait de compte à rendre qu’à celui qui lui a assigné explicitement la mission.

[5] Michel Luntumbue et Jean-Jacques Wondo, La posture régionale de l’Angola : entre politique d’influence et affirmation de puissance, Note d’analyse, GRIP, 03 Juin 2015.

[6] On devra sélectionner quelques éléments au sein des unités, dans le but de leur soumettre rapidement une formation pour constituer provisoirement des unités mobiles d’intervention rapide.

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4 Comments on “Décryptage : les causes de contreperformance des FARDC face au M23”

  • Jean-Baptiste Mudumbi

    says:

    Bonjour Jean-Jacques, et merci pour cet article qui, à mon avis, donne un peu de lumière sur ce qui se passe au front. Cependant, je ne comprends pas ce qui suit. Vous avez écrit ceci: « La preuve en est qu’aujourd’hui les FARDC sont interdites d’entrée dans les territoires occupés par le M23 et laissés sous contrôle de la Force de l’EAC ». Je trouve qu’il n’y a pas de logique là-dedans pour la simple raison que les FARDC font partie de la force régionale, n’est-ce pas !

    • La contradiction ne vient pas de moi. Je donne juste un constat des faits qui se passent sur le terrain. posez oplutôt cette question aux autorités congolaises qui semblent signer des documents dont elles ne mesurent pas la portée, à l’instar du dernier document signé par le chef de l’armée congolaise approuvant le déploiement des troupes de l’EAC dans des zones définies, tout comme de la polémique sur les engagements du récent sommet de Bujoumbura.

  • Muzee

    says:

    Feu gen. Bauma était un homme de terrain. Il avait pris sa batte puis installé son QG à Mutaho au Nord de la ville de Goma à quelques mètres de la ligne de front tandis que les autres ici sont des hommes d’hôtels. Ils ne vivent que dans les hôtels de luxe ici à Goma.

  • Kazadi A Ciam Merlin

    says:

    J’aime l’article
    Très bien écris

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