Le capitaine Pascal Kalonda de la garde rapprochée de Kabila se confie à DESC et appelle la GR à lui désobéir
Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Depuis quelques temps, nous ne cessons d’affirmer que la situation au sein de l’armée devient de plus en plus préoccupante. Dans une récente analyse, nous avons fait état des mécontentements généralisés au sein de l’armée et des guerres des généraux qui risquent de donner une autre tournure à la fin du mandat de Joseph Kabila[1]. De son côté, DESC dispose de plus en plus d’éléments qui attestent que Kabila est décidé de rester au pouvoir, coûte que coûte. Cette analyse procède des échanges que nous avons eu avec l’intéressé en mai 2016, quelques semaines après sa défection. Ce n’est qu’aujourd’hui que nous eu l’accord de sa publication par l’intéressé.
Le capitaine Pascal Kalonda Disashi fait défection du Régiment sécurité et Honneur et s’exile en Europe
DESC a été contacté en mai 2016 par le capitaine Pascal Kalonda Disashi qui a servi depuis 14 ans comme élément de la protection rapprochée du président Kabila au sein du Régiment sécurité et Honneur (RSH), de la Garde républicaine (GR). C’est cette unité qui est chargée d’assurer la protection rapprochée du président Kabila en RDC ou lors de ses déplacements à l’intérieur du pays ou à l’étranger.
Né à Kinshasa, le 10 septembre 1976, le capitaine Kalonda a été recruté au sein de la GR, alors GSSP (Groupe spécial de la sécurité présidentielle), sous Laurent-Désiré Kabila en 2000. Il est un des témoins privilégiés de l’assassinat de LD Kabila le 16 janvier 2001. Il a effectué sa formation de base au centre de formation des commandos à Mura au Katanga et a été incorporé dans l’armée avec le numéro matricule 1-76-99-57840-04. Il évolue au sein de la compagnie RSH dirigée par le Colonel Pierre Banywesize Bulanga. Il a profité d’un congé exceptionnel pour visiter sa famille pour faire défection.
Une GR de plus en plus katanganisée où les autres ethnies n’ont plus leur place
Le capitaine Kalonda décrit une Garde républicaine hyper-tribalisée où les chefs Katangais de cette unité lancent subtilement une chasse aux sorcières aux non-katangais, particulièrement les ressortissants de l’ex-espace du Grand Kasaï. Dans son unité, il ne reste plus que cinq non katangais. Mais avant lui, un autre garde du corps de Kabila, Bruno Mpinda a aussi déserté l’unité.
Outre les éléments du RSH, il confirme plusieurs défections massives dans les rangs de la GR à Kinshasa et dans le Katanga. Il parle d’une armée au moral très bas.
Des pillages planifiés en cas des manifestations populaires encouragées par l’armée
Selon le capitaine Kalonda, le moral des troupes est au plus bas. Les militaires, même ceux de la garde rapprochée de Kabila, disent ne plus entrevoir un avenir meilleur si Joseph Kabila reste au pouvoir. Ils lui ont même écrit récemment un rapport très accablant décrivant la situation miséreuse de l’armée, un rapport ignoré par Kabila et sa maison militaire. Avant son exil, il a été témoin d’une scène d’un sergent de la GR qui manquait de cercueil pour enterrer son enfant. Son unité lui avait remis une caisse qui sert à stocker les munitions pour le transformer en cercueil. La pratique est devenue courante en RDC. Mais le comble était que pour transformer cette caisse en cercueil, il fallait quelques bricolages des menuisiers et le pauvre sergent, pleurant son fils, manquait 20 $ américains pour l’achat des clous et le paiement de la main d’œuvre du menuisier-bricoleur de l’armée.
Il décrit une armée à deux vitesses entre les officiers supérieurs et généraux choyés par le chef et le reste de l’armée, abandonné à son propre sort et dont certains avantages sont détournés par leur hiérarchie. Pour les militaires qui ont la chance d’aller en mission, au lieu de bénéficier d’une prime de 100.000 Francs Congolais (FC), environ 100 $ US, par jour de voyage, ils ne reçoivent que ces seuls 100.000 FC pour toute la durée de leur mission. De cette prime, ils doivent reverser une dime de 10 $ pour son bataillon, une deuxième dime de 10 $ pour sa compagnie et une troisième dime de 10 $ à son chef d’unité (pour l’avoir retenu pour partir en mission). Alors que les officiers supérieurs et généraux qui partent en mission touchent eux 200.000 FC par jour.
Avec une situation financière très inquiétante suite à la baisse des cours des matières premières, le budget de l’armée est rabotée et certaines primes réduites ou transformés en avantages en nature.
La raison évoquée est que le secteur de la Défense nationale connait aussi une cure d’austérité avec la crise financière (chute de cours de métaux et des hydrocarbures). Le budget de la Défense nationale connait aussi un dégraissement par rapport au budget qui était prévu pour l’exercice 2016. Un budget 595 milliards de francs congolais soit près de 637 millions $. Actuellement, le budget militaire est ramené à 482 milliards de francs congolais soit près de 518 millions $. Au total, une baisse significative de 120 millions de dollars sur le budget militaire, soit près du 1/4 ce qui est important. Notons que le budget de 2015 était estimé à 600 millions $. Or les effectifs de l’armée ont également augmenté entre 2015 et 2016.
Cette situation amène plusieurs militaires, toutes les unités confondues, à souhaiter ni plus ni moins la fin du régime Kabila. Le capitaine Kalonda était témoin de plusieurs conversations dans les casernes de la capitale et de l’intérieur où les militaires, principalement ceux de la GR, souhaitent que la population manifeste pour en profiter et se livrer aux pillages. Il nous a confirmé à plusieurs reprises que les militaires désespérés et sans perspective d’avenir, surtout ceux de la GR, sont sur le point de se livrer à des pillages à grande échelle au prochain dérapage (manifestations populaires contre le régime comme en janvier 2015).
Ces militaires ciblent à Kinshasa les concessionnaires des véhicules, les banques, les supermarchés, les dépôts alimentaires et les entreprises chinoises. Ils visent aussi les dignitaires du régime et se sont même répartis les quartiers. Les expatriés aussi, particulièrement les chinois et les indopakistanais sont aussi visés. Au Katanga, ce sont les entreprises minières, les banques, les supermarchés et les gros dépôts qui sont visés. Il confirme que c’est une question de temps et il suffit d’un événement déclencheur comme l’arrêt de la Cour constitutionnelle pour mettre les feux aux poudres. Le capitaine Kalonda ne doute pas un seul instant qu’il y aura une révolte populaire, quels que soient les arrangements politiques ou l’arrêt de la Cour constitutionnelle, car la population cherche le départ de Kabila.
Pour le capitaine Kalonda, Kabila est bien informé de cette réalité mais s’entête à se maintenir au pouvoir. Il a été témoin de plusieurs déclarations privées et des réunions clandestines avec son pré-carré sécuritaire et politique où Kabila demandait à ses collaborateurs d’aller jusqu’au bout et de se battre arme au point. Il a confirmé aussi les informations données par DESC sur l’incorporation dans les unités de la police des éléments de la GR « Fourmis et abeilles de 2016 » formés récemment à Kibomango. La plupart d’entr’eux sont déjà en activité au Katanga, notamment autour de la résidence de M. Katumbi.

Kabila ordonne de ramener le capitaine Kalonda à Kinshasa mort ou vif
C’est l’information qui nous revient des services de l’ANR. Kabila a instruit personnellement Jean-Claude Yav, le chef des renseignements militaires (DEMIAP), Kalev Mutond, l’administrateur des renseignements civils (ANR) et Elie Kayitura, l’ange de la mort de l’ANR pour les opérations extérieures, l’homme aux multiples identités, de lui ramener Pascal Kalonda à Kinshasa, le plus rapidement possible, vif ou mort. Des tueurs à gages ressortissants des pays des Balkans et les services rwandais pourraient aussi être mis en contribution. Pour Kabila, sa défection est une très haute trahison. Déjà lors de son séjour à New-York en avril 2016, Kabila avait instruit un de ses agents, connus pour être spécialiste des empoisonnements selon M. Kalonda, d’essayer d’entrer en contact avec lui vu leur proximité sociale. Il s’agit de M. Yvon Ramazani Salumu que l’on aperçoit en blanc dans une des photos derrière Kabila. Il est responsable du magazine de propagande Congo Panorama[2]. Yvon Ramazani est chargé notamment de surveiller la diaspora congolaise sur les réseaux sociaux à partir d’une cellule de communication qu’il dirige à la présidence de la république.

Un président indifférent au sort de l’armée congolaise
Hormis les conditions de vie et de travail des militaires laissés-pour-compte, d’autres éléments attestent de l’indifférence de Kabila de l’armée congolaise.
Le capitaine Kalonda a vécu plusieurs scènes où il a vu le président ne pas se préoccuper du sort de l’armée. Il a été témoin de plusieurs ordres donnés directement par Kabila aux troupes congolaises pour battre retraite alors qu’elles avaient l’avantage sur l’ennemi M23 par exemple. Ce qui l’a plus dégouté de Kabila, c’était la scène qu’il a vécue le jour de la chute de Goma en novembre 2012. Alors que tous les états-majors de l’armée étaient en alerte rouge pour suivre le retournement de la situation à Goma lorsque le M23 entrait victorieux à Goma après qu’il ait été repoussé par les FARDC deux jours auparavant. Ce jour-là il était de garde à la résidence de Kabila dite GLM. Alors que tous les téléphones sonnaient et que Kabila savait que la situation était très critique et que lui et ses amis insistaient via des lignes spéciales, mais le président Kabila refusa systématiquement de prendre le téléphone. Il était en plein « ébat sexuel » avec sa maitresse tutsie Claudine Rwigiza, fille de Déogratias Rugwiza, le PDG de l’OFIDA, les douanes congolaides. Après plusieurs appels avec insistance, Jodseph Kabila est sorti de sa chambre très détendu quelques heures après pour prendre son avion aller rejoindre Kagame et Museveni à Kampala, toujours très décontracté. Le capitaine Kalonda reste très marqué de cet épisode très sombre de l’histoire de la RDC qu’il a vécu aux côtés de Kabila. Il revient là-dessus à chacune de nos rencontres. La même indifférence es constatée dans la série des massacres intarissables de Beni où certains éléments de l’armée sont impliqués sans être punis, malgré les opérations militaires de pacotille.
Kabila adopte un comportement de kamikaze politique du type djihadiste
L’indifférence de Kabila envers l’armée et certains faits décrits ci-hauts confortent notre description crimino-psychopathologique faute de Kabila dans une analyse antérieure intitulée « RDC : Joseph Kabila a-t-il perdu les pédales ? »[3] Dans cet article, nous avons d’abord relevé les traits de personnalité sociopathede Kabila décrits par le juriste-criminologue Jean-Bosco Kongolo. Dans son diagnostic clinique criminologique, M. Kongolo considère Joseph Kabila comme une personne déconnectée de la réalité historique et sociologique du Congo. En psychopathologie criminelle, les individus identifiés comme étant sociopathes peuvent être dangereux dans la société où ils vivent. Ils peuvent faire preuve d’un comportement criminel et causer d’énormes souffrances aux autres. Il existe plusieurs signes qui peuvent révéler une personne sociopathe, en voici quelques-uns :
un mépris de la loi et des mœurs sociales : Plusieurs analyses publiées par DESC démontrent que Kabila et son régime violent fréquemment la Constitution et la législation congolaises, par action et par omission et se sentent même au-dessus de la loi ;
une incapacité à reconnaître le droit des autres: Les fréquentes atteintes aux droits humains, le mépris et l’embastillement des opposants, des activistes des droits de l’homme en sont des illustrations les plus marquantes. »[4]
A ce descriptif, nous avions ajouté pour notre part les traits suivants :
une indifférence et une incapacité à ressentir du remords ou de la culpabilité: Les viols massifs des femmes à l’est, les massacres continus de Beni dont il ne fait jamais allusion à ses discours[6] alors qu’il se vante d’avoir restauré la paix, la paupérisation de la population congolaise dont plus 80 % vit en dessous du seuil de pauvreté, les dizaines de morts à Kinshasa à la suite des inondations dues aux constructions anarchiques, œuvres de sa révolution de la modernité… dans un pays normal avec un chef d’Etat normal, devraient interpeller les plus hautes autorités et les amener à reconnaitre leur échec. Ce qui n’est pas le cas avec Kabila et son régime. L’exemple le plus frappant est sa visite surprise à Kampala, rigolant avec le président Museveni, après la chute de Goma en 2012. Alors qu’une enquête interne des FARDC a conclu à la trahison des plus hautes autorités militaires. Au lieu de les sanctionner, Kabila s’est plutôt contenté d’élever une centaine d’officiers aux grades supérieurs de général.
une tendance au comportement violent: Les attaques violentes de la résidence de Jean-Pierre Bemba en 2006, l’assassinat d’Armand Tungulu dans sa résidence au GLM, l’assassinat par son régime de Floribert Chebeya et Fidel Bazana, le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et du pasteur Mukungubila, la violente répression des manifestants en janvier 2015 dont il avait même dit à son staff que « seule l’épreuve de force est la meilleure stratégie pour reprendre les choses en mains, fut-il au prix des vies humaines », ou la formation actuelle des 5 000 abeilles et fourmis de sa garde prétorienne[9] pour réprimer « dans le sang » les contestataires – On notera en outre qu’il est revenu plusieurs fois ces derniers temps sur l’expression « faire couler le sang »[10], sont autant de cas illustratifs de la personnalité compulsive violente de Joseph Kabila et son régime[5].
Cet examen clinique nous a conduit au constat que Kabila cache une personnalité intrinsèque d’un kamikaze politique de type djihadiste
Il s’agit d’une personnalité pour qui l’horreur, l’atrocité, le crime impitoyable font partie intégrante de son mode de pensée et de vie. Ce comportement de Kamikaze fait aussi de son mode de gouvernance. Pour Kabila, mieux vaux mourir au pouvoir que le quitter vivant!
En tant que Kamikaze, il faudrait s’attendre à ce que Kabila applique la politique de la terre brûlée lorsqu’il se sera persuadé qu’il n’a plus aucune chance de rester au pouvoir. D’où ses fréquentes allusions à l’expression « le sang va couler ». C’est là la finalité qui recouvre magistralement l’essence opératoire des kamikazes. D’un côté, la tactique de la violence ; de l’autre, la stratégie qui consiste à provoquer l’intimidation collective par la terreur. Ses menaces dans son discours sur l’état de la nation attestent cet état d’esprit. Cet aspect dimensionnel se conforme à la définition avancée, en général, par Crocq : « Le fait d’utiliser la violence ou sa menace pour susciter une peur extrême ou la terreur au sein d’une population »[6]. Au préambule d’analyse criminologique clinique et psychopathologique, ces individus sont exposés dès leur enfance aux pratiques symboliques et/ou réelles de ce genre de violence, ceux qui y sont préparés par une instruction d’encadrement à ces finalités – comme sa formation au sein du FPR rwandais, une machine à tuer –, de même ceux élevés dans un contexte souffrant d’un manque affectif et de faible attachement à un espace géographique donné, présentent une tendance assez paradigmatique à devenir des terroristes surtout kamikazes. Son passé d’exilé nomade dans les pays de l’est africain attestent son manque d’empathie avec les Congolais.
Pour le psychiatre américain Hacker, les terroristes, notamment ceux qui perpètrent des actes d’extrême violence sont classés dans une typologie subdivisée trois catégories : Les idéalistes ou croisés, les criminels et les malades mentaux ou sujets anormaux[7]. Si les djihadistes sont à classer plutôt dans la première catégorie, le président Kabila est à classer dans celle des criminels ou des personnes présentant de profonds troubles mentaux, un sociopathe sans état d’âme ni d’empathie pour les populations d’un pays dont il a très peu d’attaches sociologiques[8].
Conclusion
Au moment, il n’est plus un secret de Polichinelle sur les intentions du taciturne Kabila, la défection du capitaine Kalonda et ses déclarations viennent corroborer les analyses préventives et prédictives de DESC. Ce sont là des indices supplémentaires à charge de Kabila et de son régime, très accablants, qui plantent le décor de l’apocalypse que Kabila et son entourage direct réserve aux Congolais. Au moment où la tenue des élections dans les délais constitutionnels devient hypothétique, le peuple congolais et son armée ne doivent plus attendre le faux dialogue de Kabila pour se prendre en charge conformément à l’article 64 de la constitution. La communauté internationale doit également prendre ses responsabilités dans cette dynamique citoyenne nationale qui doit se mettre en place au plus tard le 30 juin 2016. Kabila devient le problème du Congo et ne peut plus en être considéré comme étant la solution. D’ailleurs les militaires le lui ont rappelé dans une note confidentielle car ils n’entrevoient plus d’avenir avec lui au-delà du 19 décembre 2016. Comprendra-t-il ce message de la grande muette ? Pasi na bino ba soldats pasi ya ba congolais. #TelemaCongolais !
Il nous revient des sources de l’état-major général des FARDC que l’opération « Marteau d’acier » pour contrôler militairement Kinshasa et les principales villes du pays, par les éléments de la GR, a été lancée ce 17 décembre 2016 à 20h30 sur ordre du Président Kabila qui a mis sa GR sous alerte rouge. Il ne s’agit ni plus ni moins des prémices d’un coup d’état constitutionnel perpétré par Joseph Kabila alors que la fin de son mandat expire ce 19 décembre 2016.
Nous vous convions à suivre l’intégralité de l’appel du capitaine Pascal Kalonda Disashi à ses frères d’armes de la Garde républicaine, au micro de Cheik Fita et Fabien Kusuanika.
[su_youtube url= »https://www.youtube.com/watch?v=YvXNi0YAOXk » width= »200″ height= »200″] https://www.youtube.com/watch?v=zN_yJODzYKg[/su_youtube]
L’essentiel des propos de Kalonda a été recueilli par JJ Wondo et Jérôme Kengawe Ziambi
Exclusivité DESC
Références
[1] http://afridesk.org/fr/les-confidences-de-desc-kabila-a-failli-etre-atteint-par-un-tir-maladroit-a-kingakati/.
[2] https://www.youtube.com/watch?v=hT_CvzP_blQ.
[3] http://afridesk.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/.
[4] http://afridesk.org/fr/passation-de-pouvoir-en-rdc-larticle-70-de-la-constitution-ne-prete-a-aucune-confusion-jb-kongolo/.
[5] http://afridesk.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/#sthash.rnBvoKRz.dpuf.
[6] http://www.libe.ma/Psychologie-du-kamikaze_a38252.html. – See more at: http://afridesk.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/#sthash.rnBvoKRz.dpuf.
[7] Ibid.
[8] http://afridesk.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/#sthash.rnBvoKRz.dpuf.
6 Comments on “Le capitaine Pascal Kalonda de la garde rapprochée de Kabila se confie à DESC et appelle la GR à lui désobéir”
Makutu Lidjo
says:Bon travail de conscientisation.
Makutu Lidjo
says:Ce monsieur capitaine Kalonda dit qu’il a été affecté à la protection exclusive du président Kabila alors il doit savoir ce qui est arrivé à notre compatriote Armand Tungulu face à Kabila à Kinshasa. Il est une personne ressource pour nous éclairer. Peut-il nous dire ce qui s’est réellement passé ce jour là. De grâce, ne cherchez pas à vous cacher derrière des faux fuyants. Merci.
GHOST
says:¤ LA « LOGISTIQUE » FACTEUR DE LA DEFAITE DE KABILA ?
Vous pouvez toujours deployer des policiers et des militaires dans des villes au Congo…mais la question de la « logistique » dans un pays où les généraux qui possedent un niveau d´éducation acceptable…ne sont pas des experts en logistique est le vrai problème á resoudre*
Les policiers deployés á Kin ne recoivent que du pain et une bouteille de Fanta ou Coca-cola par jour ! Même pas de l´eau potable quand ils doivent rester sous le soleil pendant toute la journée !
Combien des jours ces policiers et militaires vont resister et garder la discipline en respectant la planification sécuritaire de la repression?
Ils ne peuvent pas dormir ni même asssurer les besoins d´hygiène élementaires, ils ne recoivent ni primes, ni même rations alimentaires respectables! Il suffit d´une pression psychologique d´une semaine pour voir tout le dispositif sécuritaire s´écrouler*
Kongo
says:Je ne comprends pas les militaires Congolais, ils sont mécontents, ils comptent piller le pays. C’est vraiment n’importe quoi ! Ils ont la solution au problème entre leurs mains, ils n’ont qu’à renverser Kabila….
Joris
says:Moi ce genre de mec ne m’inspire absolument aucune confiance, pourquoi avoir attendu 15 ans avant de partir ?
McNana Kamanda
says:Moi au contraire, il m’inspire de beaucoup de confiance, pourquoi, parce qu’il a été assez fidèle dans son engagement ou encore dans son service. Si aujourd’hui je parvenais de récupérer le pouvoir ou quel qu’autre personne (Congolais) prenait le trône, Kalonda est bon type à incorporer dans la garde rapprochée du président. Mes frères, vous n’êtes pas militaires, c’est pourquoi cette durée de 15 ans vous étonne. Bien – sur, bien qu’il savait très très bien l’origine de Kabila, comme Rwandais, mais il n’avait qu’à travailler fidèlement et accomplir les taches lui octroyées. Tout comme pour tout le monde qui aime son métier, il doit d’abord avoir l’amour, l’endurance, et la patience.
Nous de même, c.-à-d., les congolais, nous avons eu à voter cet incivique-là, ne sachant rien du tout de ce qu’il est aujourd’hui. C’est avec le temps qu’on reconnait un faux.
Mon frère Kalonda, coup de chapeaux de ce que tu lui as quitté bonnement, sain et sauf. Beaucoup des traitres militaires sont restés à son ordre tuant nos frères et sœurs jours et nuits, et ils voient le mal et l’acclament. Mais exceptionnel pour toi Pascal ; courage, tu as une famille et surtout la famille congolaise que nous sommes ; sauf que sois souple des faux congolais! Néanmoins tu dois nous dire presque tout, vécu et entendu lorsque tu étais auprès de ce méchant prédateur-la, et surtout nous donner aussi les stratégies de comment nous pouvons lui arracher la tête. Il a tué des femmes, des hommes, et les enfants, et il continue à le faire de jour au jour. Nous en avons mare de ce bête féroce ; il est seul, le Congo c’est le pluriel, quoique il a de Mende et d’autres bêtes comme lui-même à ces côtés, mais le Dieu du Congo qui est le Dieu de toute la terre y comprit Israël est à nos côtés, il va lui ôter la vie pour instaurer la paix au sein du beau pays.