Jean-Jacques Wondo Omanyundu
GÉOPOLITIQUE | 05-08-2015 13:00
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Le Burundi perché entre la realgeopolitik et la violence politique – Jean-Jacques Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Le Burundi perché entre la realgeopolitik et la violence politique

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Depuis que le parti présidentiel burundais, le CNDD-FDD, a manifesté clairement son intention de porter Nkurunziza à un troisième mandat consécutif, chose bien accomplie, le Burundi traverse depuis fin avril 2015 une période de turbulences politiques à l’issue incertaine.

L’assassinat du général Adolphe Nshimirimana – ancien chef de l’état-major l’ex-rébellion CNDD-FDD et ex-chef d’état-major adjoint de l’armée burundaise – suite à l’attaque à la roquette dirigée contre sa voiture, marque un tournant inquiétant dans la crise politique burundaise. Mais au-delà des aspects sociopolitiques internes et régionaux de la crise, la situation au Burundi laisse transparaître aussi des enjeux géostratégiques latents. Lesquels enjeux mettent en lumière les jeux cachés des grandes puissances ainsi que leurs ambiguïtés. Ces dernières sont intéressées en premier lieu à préserver leurs intérêts mercantiles au lieu de prévenir une crise aux conséquences humanitaires dramatiques.

Outre l’impuissance de la communauté internationale, incapable d’adopter une posture commune en vue d’une résolution durable de cette crise, la crise burundaise montre surtout l’échec et l’irresponsabilité  de l’Union africaine, une fois de plus aux abonnés absents. Ses dirigeants, autocrates infâmes, se sont précipités à Addis-Abeba pour aller serrer la main d’Obama, sans se préoccuper des fléaux qui ravagent le continent où ils sont presque tous portés au pouvoir, quasi à vie : Menace du Boko Haram en Afrique occidentale, l’épidémie d’Ebola, la crise au Soudan du Sud, la percée de l’Aqmi et du Daesh en Afrique occidentale et septentrionale, la crise en Centrafrique, etc.

L’enjeu minier et la convoitise des grandes puissances

Ce qui se passe au Burundi traduirait, sur le plan géostratégique, la guerre que se livrent les Grandes puissances pour leurs propres intérêts stratégiques. On assisterait à une sorte de jeu de neutralisation ou de compensation des intérêts entre les grandes puissances.

En effet, en juin 2015 au Conseil de sécurité de l’ONU, Moscou et Pékin ont fermement opposé leur refus à une résolution française demandant une intervention des Nations Unies au Burundi. Ils l’ont argumenté en expliquant que les Occidentaux étaient déjà en train de déstabiliser un régime souverain. Mais en réalité, l’enjeu de cette contradiction serait minier d’après les informations recoupées en notre disposition.

La Chine aurait signé un contrat d’exploitation du nickel burundais de Musongati d’une valeur de 1 milliard de dollars. Les réserves du nickel burundais seraient estimées à 150 millions de tonnes. Or le nickel fait partie des matières stratégiques convoitées par les puissances économiques du monde car essentiel à l’industrie pour la fabrication de l’acier inoxydable (Inox). On parle aussi des réserves du pétrole découvertes sous le Lac Tanganyika.

Le revirement des Etats-Unis vis à vis du régime Nkurunziza serait peut être le résultat d’un compromis – jeu à somme nulle ou à somme positive ? – entre les grandes puissances qui se seraient neutralisées sur une position commune à adopter. S’agirait-il d’un subtil arrangement du partage de la région des Grands-Lacs où les Américains concèderaient à la Chine et à la Russie le Burundi, en contrepartie ils garderaient la main sur les autres pays de la région ? La question reste posée.

Lorsqu’on analyse l’absence de fermeté dans les déclarations de la communauté internationale, notamment l’Union européenne qui dénonce l’impasse politique et menace des sanctions ciblées, les responsables d’actes de violence et de répression ou ceux qui entraveraient la recherche d’une solution politique, tout en invitant tous les acteurs burundais à reprendre le dialogue, il y a quelque chose d’anormal dans cette posture. Il en est de même du côté des États-Unis qui jugent non crédible le scrutin burundais mais appellent à leur tour au dialogue.

En jargon diplomatique, il s’agit d’une reconnaissance de fait de la réélection illégale de M. Nkurunziza venant de la part des pays ayant une forte et longue tradition du respect des principes de l’État droit. Ce qui devrait le mettre dans une position politique et diplomatique confortable en cas de la reprise des négociations. Il s’agit d’une posture contradictoire aux valeurs internationales, de soft power, mises en avant par ces pays. Ainsi, la déclaration du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, qui se félicite du déroulement pacifique du scrutin présidentiel burundais, a consacré le déni de droit au peuple burundais. C’est au niveau du droit, valeur éthique cardinale des démocraties occidentales, que Nkurunziza a failli et non sur les aspects politiques et techniques de l’organisation du scrutin que le Secrétaire général de l’ONU a voulus mettre en avant.

Comme on peut le constater, « depuis la chute du mur de Berlin, l’enjeu minier est devenu indissociable de l’enjeu géopolitique en Afrique ». Ainsi, l’Afrique est entré dans une logique géostratégique des perspectives de crise apocalyptique[1]. En effet, selon la radio nationale burundaise, le Burundi a lancé en octobre 2014 l’exploitation du nickel à Musongati dans la province de Rutana (sud-est). « Plus de 150 millions de tonnes de nickel seront exploités par la société Burundi Musongati Mining, une société mixte où l’Etat du Burundi détient 15% des actions et les 85% autres revenant à cette société ». La société avait signé une convention d’exploitation du nickel pour une période de 25 ans renouvelable pour dix ans. Il est prévu d’exploiter 8.000 tonnes de nickel en 2015, 100. 000 tonnes en 2016 et un million de tonnes en 2020[2].

L’assassinat du Général Nshimirimana, un tournant dans la crise burundaise

Le corps ensanglanté du Gen Nshirimana - Photo DESC
Le cadavre ensanglanté du Gen Nshirimana après son assassinat près de la Gare du nord dans son fief à Kamenge

Le général Adolphe Nshimirimana était un personnage controversé sur l’échiquier politico-sécuritaire burundais. Bras droit du président Pierre Nkurunziza, considéré comme sanguinaire par les puissances occidentales, il était interdit de séjour sur le sol américain. Il faisait néanmoins partie des hommes les plus puissants du pays. Le Lieutenant Général Nshimirimana a été le patron du Service National des Renseignements (SNR) des Forces de Défenses Nationales (FDN), l’armée du Burundi. Les deux hommes (Pierre Nkurunziza et Adolphe Nshimirimana) se connaissaient depuis fin 1993 – début 1994. Ils se sont rencontrés pendant la lutte armée. Adolphe Nshimirimana a toujours occupé un rang d’officier au sein du CNDD-FDD. Il a grandi à Kamenge, dans le nord de la capitale Bujumbura, où il avait réussi à garder des liens solides avec les habitants de son quartier. Pierre Nkurunziza et Adolphe Nshimirimana étaient des amis, ils jouaient dans le même club de football[3]. Pendant la guerre civile, Adolphe Nshimirimana était un héros dans les rues de Kamenge, un quartier de Bujumbura qui a fait figure de bastion de la rébellion hutue pendant la longue guerre civile qui a ensanglanté le pays à partir de 1993. Ses faits d’armes au «maquis» lui ont valu de grimper les échelons jusqu’au sommet de l’état-major de la branche armée du mouvement rebelle hutu CNDD-FDD, transformé en parti politique en 2003, avant d’accéder au pouvoir[4].

Nshimirimana est à la base du durcissement et de la militarisation du système politique CNDD FDD. Il a laissé trainer une sale réputation pour son goût immodéré pour l’alcool, les femmes et le luxe[5]. On lui reproche d’être responsable de plusieurs cas de torture, de violation des droits de l’homme, d’assassinat politique, d’enlèvement et d’intimidations des opposants au régime. Le général Adolphe Nshimirimana a été soupçonné d’être impliqué dans l’affaire du viol et de l’assassinat, le 7 septembre 2014, de trois religieuses italiennes dans leur couvent à Kamenge, son fief. «Il est très difficile de prouver l’implication directe d’Adolphe. Mais son nom revient souvent et depuis des années, dans les témoignages. Il serait particulièrement vicieux dans sa traque des opposants», souligne Carina Tertsakian, de l’organisation Human Rights Watch[6].

En fin novembre 2014, lors d’une purge opérée au sein de l’armée par Nkurunziza, à la grande surprise de tous les observateurs, Adolphe Nshimirimana a été limogé de son poste stratégique de chef des renseignements militaires pour être nommé conseiller chargé de mission à la présidence burundaise. Une mise à l’écart pour les uns, mais pour les autres, il s’agit d’une mise au placard de façade, qui permet au président Nkurunziza de donner des gages à la communauté internationale et de ressouder le parti après les critiques émises contre Adolphe Nshimirimana et le général Alain-Guillaume Bunyoni, chef de la police, lui aussi limogé. Mais dans les faits, les deux faucons sont restés en première ligne. Et Adolphe Nshimirimana, devenu conseiller à la présidence, a joué un rôle essentiel pour contrer la tentative de coup d’Etat du 14 mai 2015 orchestrée par le général Niyombaré. C’est Adolphe Nshimirimana qui aurait coordonné la contre-offensive des forces loyalistes[7].

Il est en outre considéré comme étant le maître d’œuvre de la répression pré et post-électorale en cours au Burundi[8]et le véritable chef des milices Imbonerakure, ces jeunes désœuvrés sur lesquels s’appuierait le CNDD-FDD pour bastonner les opposants et les voix discordantes. Il a dirigé le noyau dur des Imbonerakure, la Ligue des jeunes du parti, qui comprend beaucoup d’anciens rebelles démobilisés, surtout actifs dans les campagnes, qualifiés de «miliciens» par l’ONU.  Lorsque la contestation contre le troisième mandat du président Pierre Nkurunziza éclate fin avril dans la capitale, le quartier de Kamenge de Bujumbura est aux pas. L’officier contrôle tout dans son fief. Dans l’ombre, avec notamment le général Alain-Guillaume Bunyuni, ancien chef de police, il organise la riposte. « [Son] bar restaurant, dénommé ‘Iwabo w’abantu’, situé sur la route nationale n°1, à la sortie de Bujumbura, [était] devenu l’état-major de la milice Imbonerakure encadrée par certains hauts gradés de la police et de l’armée », dénonçait à la mi-mai 2045, une déclaration pressante signée par des opposants, des membres de la société civile et deux anciens chefs d’État burundais, Sylvestre Ntibantunganya et Domitien Ndayizeye.

Loin d’en étonner plus d’un observateur avisé, l’assassinat du général burundais fait partie du corollaire logique de l’évolution de la crise au Burundi. Elle rentre effectivement dans la ligne droite du principe stratégique modélisé par Carl von Clausewitz. Selon ce principe, « la guerre est une continuation de la politique par d’autres moyens. La guerre n’est pas seulement un acte politique, mais un véritable instrument politique, une poursuite des relations (transactions ou activités) politiques, une réalisation de celles-ci par d’autres moyens ». En d’autres termes, la guerre commence là où la politique (la diplomatie) échoue.

Pourtant, plusieurs signes avant-coureurs annonçaient ce basculement vers la violence. D’abord le rétrécissement de l’espace politique par Nkurunnziza qui, en bloquant les négociations initiées au niveau régional, n’octroyait plus à ses adversaires politiques d’autres moyens d’expression que celui qui a le plus était fructueux au Burundi, la violence armée. Il y a ensuite la répression et l’assassinat des opposants au troisième régime mandat du régime et enfin, la division au sein du CNDD-FDD à la suite du coup d’état manqué de mai 2014.

Un coup du régime selon certains, la main noire de Kigali pour d’autres

Image de l'autopsie du corps du Gen Nshirimana - Photo DESC
Autopsie du corps du Gen Nshirimana après son assassinat

Plusieurs hypothèses sont actuellement avancées pour expliquer les mobiles de l’assassinat du général Adolphe Nshimirimana.

Selon une source militaire burundaise à Gitega : « Le pouvoir en place a réglé ses comptes avec le général qui devenait très dangereux et sur qui reposent tous les crimes du régime de Nkurunziza. En plus, il tenait à éliminer Pierre, le président, pour se racheter auprès de la population et de la communauté internationale. Mais pierre l’a compris et l’a devancé. L’ordre a été donné de l’abattre dans son propre fief où il s’est distingué durant la rébellion du FDD pour dissuader d’autres et montrer qu’il (Nkurunziza) a le contrôle effectif de tout le pays, surtout la capitale Bujumbura où on recense le plus de manifestants hostiles à son pouvoir ».

Notre source reste formelle lorsqu’on essaye d’évoquer d’une possible main noire rwandaise : « Non Jean-Jacques, il a été éliminé par les hommes de Nkurunziza. Il détenait tous les secrets de graves crimes commis par Pierre et de jour en jour, il devenait plus puissant que Pierre. Le matin de son assassinat, il a eu une longue conversation avec Nkurunziza alors qu’il se préparait à l’éliminer, mais Pierre l’a devancé ».

D’autres analystes pointent la division au sein du régime et parlent de la main noire de Kigali. C’est ce que nous rapporte une source militaire congolaise déployée à la frontière burundaise. Selon cette source : « Le DMI[9], le service de renseignement militaire du Rwanda est derrière cet attaque. Et notre source de pointer son chef, James Nzazi, comme commanditaire de cet assassinat. Pour notre contact, « les opposants burundais, dont les auteurs du coup d’état manqué du 14 mai 2015 (Godefroid Niyombare), se sont repliés au Rwanda où ils sont encadrés et armés par le régime rwandais suite à la détérioration des relations ces derniers moisentre Kagame et Nkurunziza. Ce sont eux qui ont commis cette attaque. Ils disposent encore des amis dans le dispositif sécuritaire de Nkurunziza, qui les renseignent sur le régime ».

Cette thèse est privilégiée par l’analyste Boniface Musavuli qui voit derrière l’attaque à la roquette de la voiture de Nshirimana, l’empreinte profilatique criminelle du régime rwandais. Musavuli fait la relation avec l’attaque à la roquette contre le convoi du colonel congolais Mamadou Ndala, le héros de la guerre contre la coalition M23 – RDF, l’armée rwandaise. Une attaque en représailles à la défaite infligée aux troupes rwandaises, soutien décisif du M23, en novembre 2013. Pour Musavuli, ce sont les hommes « (terroristes) de Kagame qui sont spécialisés dans les attaques à la roquette dans la région ».

Que ce soit la première hypothèse ou la seconde qui se confirme, une chose semble certaine, la crise burundaise bascule du conflit politique vers le règlement armé intra ou extra muros, aux conséquences socio-(géo)-politiques imprévisibles.

Crainte de la montée de l’escalade de la violence

Il sied d’abord de rappeler qu’en juillet 2015, une coalition hétéroclite des partis politiques d’opposition – en exil ou pas – du Burundi a créé une plateforme de l’opposition burundaise dénommée un Conseil National pour la Restauration de l’Accord d’Arusha et de l’Etat de Droit au Burundi [10]. Depuis l’Europe, les leaders du FRODEBU Nyakuri, l’ADC Ikibiri, l’UPD – Zigamibanga, l’UPRONA ainsi que la Coalition RANAC de l’ancien président M. Domitien Ndayizeye ont mise en place un Conseil National pour la Restauration de l’Accord d’Arusha et de l’Etat de Droit au Burundi (CNARED). Ils ont élu un opposant historique en exil, Léonard Nyangoma, à la tête de ce Conseil. Il s’agirait d’une décision historique – « à la hauteur de l’enjeu politique à relever  selon Nyangomba – dont le but est de combattre le président Pierre Nkurunziza qui a violé l’accord de paix d’Arusha et la Constitution du Burundi en briguant un troisième mandat, selon Léonce Ngendakumana[11]. Le seul absent de marque est Agathon Rwasa, considéré jusqu’ici comme le principal leader de l’opposition, qui vient d’être élu premier vice-président de l’Assemblée nationale alors qu’il jurait s’être retiré du processus électoral. « Il a fait son choix, il n’est plus de l’opposition », tranche le président de l’ADC-Ikibiri[12].

A l’heure actuelle, le CNARED n’a pas clairement signifié sur les moyens qu’elle compte employer pour combattre le président Nkurunziza, entre l’option politique ou la voie des armes qu’affectionne également le CNDD-FDD. Toutefois, DESC reste dubitatif sur l’efficacité de cette coalition opportuniste, à la limite contre-nature, constituée de partis qui étaient encore hier des ennemis jurés.

Beaucoup d’observateurs craignent que l’assassinat du général Nshimirimana aggrave les violences qui ont coûté la vie à des dizaines de Burundais, depuis le début des contestations politiques contre un troisième mandat de la candidature de Pierre Nkurunziza, en avril 2015. « On peut s’attendre à une réponse musclée du régime. (…) Le message envoyé avec cet assassinat est directement adressé au président Nkurunziza », selon le directeur pour l’Afrique centrale de l’International Crisis Group (ICG), Thierry Vircoulon. « Adolphe Nshimirimana était le numéro 2 du régime, pas officiellement, mais officieusement. C’est un coup très dur qui est porté au pouvoir burundais, avec cet assassinat », a-t-il souligné[13].

Par ailleurs, il apparait de plus en plus probable que la mort de Nshimirimana risque d’entrainer le pays dans une escalade de la violence armée ouverte. Les Imbonerakure ne laisseraient sans doute pas impunis les auteurs / commanditaires de cet acte contre leur mentor. Tout semble indiquer qu’ils ne manqueraient pas de venger l’assassinat du général, pour autant qu’ils réagissent contre les vrais responsables de cet assassinat qui peuvent se compter aussi bien au sein du régime de Nkurunziza, de plus en plus fragilisé, qu’au sein de l’opposition ou au Rwanda, également pointé du doigt par certains observateurs.

Nous revoici alors replongés en pleine quadrature du cirque dramatique des Grands-Lacs.

 

Références

[1]Jean-Jacques Omanyundu Wondo, “ Joseph Kabila, agent des néolibéraux et cheval de Troie du Rwanda en RDC”, in Les Congolais rejettent le régime de Joseph Kabila, Editions Monde Nouveau / Afrique Nouvelle, Saint-Légier (Suisse), Juin 2015, p.113.

[2] http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-10/04/content_33678144.htm.

[3] https://bujanews.wordpress.com/author/bujumburafm/page/2/.

[4] http://www.liberation.fr/monde/2015/06/10/burundi-au-bar-du-redoutable-adolphe_1327044.

[5] http://burundinews.fr/actualites/veriteadolphetheleader.html.

[6] http://www.liberation.fr/monde/2015/06/10/burundi-au-bar-du-redoutable-adolphe_1327044.

[7] http://www.liberation.fr/monde/2015/06/10/burundi-au-bar-du-redoutable-adolphe_1327044.

[8] http://www.liberation.fr/monde/2015/06/10/burundi-au-bar-du-redoutable-adolphe_1327044.

[9] Directorate of Militay Intelligence, le service de renseignement rwandais dont le quartier général est situé sur le sommet de la colline de Kimihura, au-dessus de la route vers l’aéroport. Il fonctionne selon des méthodes proches de la Gestapo nazie.

[10] http://burundi-agnews.org/le-politique/securite/?p=19332.

[11] http://www.rfi.fr/afrique/20150801-addis-abeba-opposition-burundaise-s-unir-chef-leonard-nyangoma.

[12] http://www.rfi.fr/afrique/20150801-addis-abeba-opposition-burundaise-s-unir-chef-leonard-nyangoma.

[13] https://bujanews.wordpress.com/author/bujumburafm/page/2/.

 Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

Sur la même thématique : La crise au Burundi et l’attaque de Goma :Vers la fin de la triple alliance opportuniste Kagame – Kabila – Nkurunziza ? : http://afridesk.org/la-crise-au-burundi-et-lattaque-de-goma-la-fin-de-la-triple-alliance-opportuniste-kagame-kabila-nkurunziza-jj-wondo/.
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