Jean-Jacques Wondo Omanyundu
GÉOPOLITIQUE | 01-10-2015 16:11
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A l’ONU, Charles Michel épargne Kagame et tacle le Burundi et la RDC

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

 

A l’ONU, Charles Michel épargne Kagame et tacle le Burundi et la RDC

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Le Premier ministre belge Charles Michel a rencontré lundi (28 septembre 2015), en marge de l’assemblée générale des Nations Unies, le président rwandais Paul Kagame. M. Michel avait déjà eu des entretiens, en tant que ministre de la Coopération au développement, avec M. Kagame, mais il s’agissait de sa première rencontre avec le président rwandais en tant que chef de gouvernement, pouvait on lire sur la rtbf.be du 28 septembre 2015.

« Nous avons évoqué la stabilité, la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs », a expliqué Charles Michel[1].

La discussion a notamment porté sur les réfugiés burundais, la situation sécuritaire en République démocratique du Congo ainsi que les investissements privés dans la région. Le Premier ministre belge a également abordé le sujet de l’avenir politique du Rwanda.

Charles Michel et kagameIl sied de rappeler que Charles Michel est le fils de Louis Michel, l’ancien ministre belge des affaires étrangères et ancien commissaire européen à l’aide au développement. Le libéral Louis Michel est connu pour son investissement personnel en faveur d’une diplomatie active en Afrique centrale, mettant fin à un désinvestissement de 10 ans au moment de l’arrivée des socialistes flamands au ministère des Affaires étrangères en Belgique. Mais Louis Michel manifeste également un militantisme débordant en faveur du président rwandais Paul Kagame, au point d’être amené à le décrire dans le magazine belge flamand « De Zondag » (Lire : Le Dimanche) du 9 septembre 2012, comme « un dirigeant très compétent» et «un grand leader» mais aussi comme un homme avec une vision et une personne intelligemment raisonnable. Ce, au moment où Kagame était sous les feux des critiques et sanctions de la communauté internationale suite à son action nocive de soutien au groupe rebelle du M23[2].

Par ailleurs, Louis Michel avait la particularité de soutenir à la fois Kagame et Kabila, le premier plus que le dernier. Le soutien indéfectible de Michel à Kagame est tel que l’Euro-député et ministre d’État belge est à l’origine de la création en septembre 2010, du Cercle des Amis du Rwanda au sein du Parlement Européen. Un groupe de lobbying qui poursuit principalement l’objectif de « supporter, valoriser et promouvoir les intérêts du Rwanda à travers les différentes institutions de l’Union Européenne ». « Le deuxième objectif est d’« informer sur les progrès engrangés par le Rwanda dans les différents domaines: le développement économique, les avancées sociales et la démocratie. »[3]. C’est peut-être à ce niveau précis que se situe la retenue manifestée par son fils à l’égard du Rwanda qui n’a pas été mentionné dans l’allocution du Premier ministre belge devant l’assemblée générale des Nations unies.

Même si Charles Michel a déclaré avoir abordé en tête-à-tête le sujet de l’avenir politique du Rwanda avec Paul Kagame, il faut cependant constater que dans son allocution, le « Premier » belge a carrément éludé d’indexer le Rwanda. Alors qu’en plus d’être transformé en une sorte d’un Etat-prison à ciel ouvert, le Rwanda a initié une procédure de réforme de sa Constitution en désignant une commission de sept membres, essentiellement des juristes, chargée d’élaborer un projet de réforme de la Constitution devant notamment permettre au président Kagame de briguer un 3e mandat en 2017. Pourtant, la Belgique a toujours insisté sur le respect de l’ordre constitutionnel au Rwanda, où il existe une procédure pour modifier la Constitution[4]. De plus, en matière de politique internationale, la Belgique défend une approche géopolitique holistique dite des 3D-LO (Defence – Diplomacy – Development, Law and Order) qui intègre notamment les aspects de la consolidation de l’Etat de droit et du respect des droits humains.

Cette rhétorique diplomatique des deux poids deux mesures illustre d’une diplomatie occidentale à la carte et à géométrie variable. En effet, alors que le Rwanda s’engage officiellement dans une dynamique de violation de l’ordre constitutionnel, la Belgique a préféré garder silence en son égard. En même temps, la Belgique par un message diplomatique on ne peut plus clair fustige, sans le nommer, Joseph Kabila à qui on accorde l’intention de se maintenir au pouvoir au-delà de son dernier mandat constitutionnel. Il s’agit d’un autre signal diplomatique fort à l’égard du président congolais, mis sous pression par la communauté internationale qui ménage en même temps l’homme fort de Kigali. C’est ça aussi la force du soft power du smart diplomacy du Rwanda, capable de désamorcer les coups diplomatiques en amont de leur commission.

Pour Kabila, absent de l’assemblée générale des Nations unies en cours, tout indique qu’il ne se rendra plus jamais à New-York dans son costume de chef de l’Etat. Le président RD congolais a préféré rendre visite à son homologue du pool, Denis Sassou Nguesso qui subit une levée de bouclier de ses opposants et des frondeurs de son parti le PCT[5], dont son « golden boy » André Okombi Salissa, ministre à plusieurs postes pendant plus de 13 ans jusqu’en 2013, qui a décidé de rompre les amarres avec son « vieux » et de prendre le leadershiop du camp des opposants à un troisième mandat anticonstitutionnel du « roi de Oyo », le village natal de Sassou.

Il nous revient de New-York que la délégation conduite par Raymond Tshibanda, d’abord en mission d’éclaireur depuis le début septembre pour mener un lobbying en faveur de Kabila, est au bord de la dépression car mise sous pression intense par Washington et les Nations unies. Nous y reviendrons prochainement. La délégation a fini par conseiller à Kabila de ne pas se rendre à New-York. Il s’agit d’une première depuis son accession au pouvoir en 2001. Même en 2012, après avoir subi des attaques en tout genre suite à sa réélection frauduleuse en 2011, Kabila a eu le courage de se rendre à New-York pour en quête légitimité internationale au moment où sur le plan interne, il été fortement confronté à une crise de légitimité qui lui colle à la peau jusqu’à ce jour et qui plombe son action politique. Quoi de plus normal que le soldat Kabila, rejeté et contesté de toutes parts, même au sein de son propre camp politique, se tourne naturellement vers le généralissime James Kaberebe, son formateur militaire dans les troupes du APR[6], pour espérer son salut politique en RDC. C’est ce qui explique plus que probablement le folklore militaro-diplomatique médiatisé de la semaine passée à Kigali entre les ministres de la Défense du Rwanda et de la RDC.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Discours prononcé à l’Assemblée générale des Nations Unies par notre Premier Charles MICHEL

30 Septembre 2015

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation,

Votre prédécesseur, qui a présidé la première Assemblée générale des Nations Unies en 1946, était un de mes compatriotes: Paul-Henri Spaak. En pleine Deuxième Guerre mondiale, il déclarait : « Nous devons profiter des circonstances exceptionnelles (…) (et)  saisir la chance qui s’offrira pour faire faire au monde un progrès substantiel ».

« Préserver les générations futures du fléau de la guerre », voilà – chers collègues – quel était l’objectif des fondateurs il y a 70 ans. 

La Déclaration universelle des droits de l’homme consacre les droits fondamentaux et les valeurs universelles. Tous les êtres humains naissent libres et égaux. La liberté de la pensée, la liberté d’opinion et la liberté d’expression sont intangibles. Et ce sont les bases d’un monde démocratique où la dignité de chacun, où qu’il se trouve, quelle que soit son origine ou sa culture, doit être pleinement respectée.

Le monde a beaucoup changé depuis 1945. De nombreux progrès ont été réalisés. J’ai 40 ans. Les défis de notre génération sont multiples, interdépendants et complexes: les conflits, la pauvreté, le climat, les migrations. L’agenda 2030 doit donner un nouvel élan, et plus de force encore, à notre action commune pour le développement.

Je suis né bien après les indépendances des Etats africains. Les destins de l’Afrique et de l’Europe sont intimement liés. Chacun a tout à gagner de la réussite de l’autre. Mais aussi beaucoup à perdre de son échec.

Je n’ai pas connu l’époque de la colonisation. Je ne connais que des Etats africains libres et indépendants. Je n’ai donc ni sentiment de nostalgie, ni sentiment de culpabilité.

Je veux porter un regard lucide et optimiste sur l’avenir de ce continent auquel mon pays est très attaché. Je veux une relation sincère et franche, d’égal à égal. Un partenariat dans lequel chacun est pleinement respecté.

Avec plus d’un milliard d’habitants, l’Afrique est promise à occuper une place de plus en plus importante dans le monde. Nous connaissons le potentiel de ce continent. L’Afrique a du talent et des ressources. Et je pense d’abord à ces jeunes Africains, ingénieux et pleins de vitalité. Ils veulent prendre leur destin en mains. Ils ont en eux cet élan de liberté et cette exigence d’être considérés avec dignité. Rien, ni personne ne pourra arrêter cela.

La première condition pour le développement, c’est le respect de l’Etat de droit et la garantie des libertés personnelles. 2015 et 2016 sont des années électorales en Afrique. Il n’y a pas de démocratie sans légitimité. Il n’y a pas de légitimité sans respect pour le pacte constitutionnel qui unit les peuples et leurs dirigeants.

Certains pays montrent leur sagesse, comme le Nigéria ou le Sénégal, par exemple.

On ne peut que condamner les tentatives de coup d’état, comme par exemple au Burkina Faso.

Et nous appelons tous les chefs d’Etat à respecter pleinement les cycles électoraux organisés par les pactes constitutionnels.

La Charte des Nations-Unies consacre la souveraineté de chaque Etat. Cette souveraineté est d’abord une responsabilité. Celle de conduire le pays dans l’intérêt général. En aucun cas, la souveraineté ne peut être un prétexte pour l’oligarchie.

La souveraineté, c’est un devoir vis-à-vis de son peuple. Ignorer la volonté du peuple, bafouer les libertés, ça ne dure qu’un temps. La soif de liberté et de dignité et donc l’expression démocratique finira toujours par l’emporter.

Au Burundi, nous n’avons pas ménagé nos efforts pour faire respecter la constitution et les accords d’Arusha. L’entêtement à se maintenir au pouvoir et une certaine forme d’aveuglement ont gravement perturbé les équilibres. Le pays est aujourd’hui profondément divisé. Les citoyens burundais, dont de nombreux réfugiés, en sont les premières victimes.

Nous appelons de toutes nos forces au dialogue politique entre gouvernement et opposition sous les auspices des pays de la région, dans le cadre de la Communauté Est-Africaine.

La République Démocratique du Congo est un grand pays au cœur de l’Afrique. Une population jeune et dynamique, des ressources naturelles abondantes mais aussi des conflits tragiques dont la population paye le prix fort depuis tant d’années.

Le respect pour l’Etat de droit et pour les règles constitutionnelles est le seul chemin pour la stabilité. Chacun attend que les responsables politiques de ce pays, à quelques encablures des processus électoraux, démontrent que c’est bien l’intérêt supérieur de leur pays et de leur peuple qu’ils portent dans leur cœur. 

Mon pays est aussi engagé au Sahel, tant pour sa sécurité que pour son développement. La déstabilisation en Libye, l’explosion démographique ou encore les changements climatiques entrainent de sérieuses difficultés. Nous continuerons à soutenir les opérations de maintien de la paix au Niger et au Mali. Nous soutiendrons également les efforts de la Minusma.

A côté de l’aide publique au développement, l’initiative privée doit être davantage soutenue. Le développement économique doit créer des emplois et apporter plus de recettes pour les Etats. L’amélioration du climat des affaires et la lutte contre la corruption doivent permettre l’essor des investissements.

Nous devons aussi encourager les financements innovants pour le développement, comme par exemple la contribution internationale sur les transactions financières.

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation, 

Nous sommes tous confrontés à la montée en puissance du terrorisme. Mon pays n’est pas épargné. Les terroristes veulent détruire les valeurs universelles et ils frappent aveuglement des victimes innocentes. Tous les moyens doivent être mobilisés contre ces nouvelles menaces.

Mais l’honneur des démocraties, c’est de combattre les fanatiques dans le respect de l’Etat de droit. Nous devons en permanence veiller à l’équilibre entre le droit à la sécurité et le respect des libertés individuelles.

Bien sûr nous devons mobiliser nos services de sécurité, polices, autorités judiciaires. Mais nous devons aussi mobiliser les communautés locales, les leaders religieux et spirituels, la société civile.

Depuis 2003, la négociation d’une Convention internationale sur le terrorisme est pratiquement au point mort. Je lance un appel solennel: « Donnons un nouvel élan afin de valider au plus vite cette convention internationale sur le terrorisme ». Donnons ainsi plus de force et plus de moyens pour élever le niveau de sécurité de nos concitoyens.

Nous devons aussi résoudre les conflits, en Libye, en Irak ou en Syrie.

En Syrie, il ne s’agit pas de choisir entre la barbarie fanatique de l’Etat islamique ou la tyrannie et les massacres de Bashar el-Assad. Nous devons agir en parallèle. Nous devons éradiquer Daesh. Nous devons, en même temps, forcer la transition politique vers des élections libres et crédibles.

La Syrie a besoin d’institutions solides, d’un gouvernement légitime. C’est le seul chemin possible pour retrouver la paix et la sécurité. Nous plaidons pour une approche globale: humanitaire et politique. L’option militaire peut aussi être envisagée dans le respect du droit international.

Nous soutenons l’engagement remarquable du Représentant spécial du Secrétaire général, Staffan de Mistura, afin de relancer le dialogue entre toutes les parties. 

La situation en Libye, c’est l’échec cuisant de la communauté internationale. Et cela montre que seule une approche globale a du sens. Les groupes extrémistes en tous genres sèment la terreur. Les attentats en Tunisie pour tenter de saper la transition démocratique en attestent. 

Là aussi, nous soutenons pleinement les efforts des Nation Unies dans le cadre du dialogue politique en Libye. Nous devons aussi nous mobiliser aux côtés de la Tunisie afin de renforcer sa position politique et économique dans un contexte régional tellement difficile. 

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de gouvernement,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation,

La répression, les conflits et la guerre poussent aussi les populations à chercher la sécurité ailleurs, loin de chez eux. 60 millions de personnes sont déplacées dans le monde et doivent parfois mettre leur vie en péril pour échapper aux conflits. La Syrie n’en est malheureusement que l’exemple le plus tragique.

Comme l’a dit récemment  le Haut-Commissaire aux droits de l’homme « (…)  les personnes les plus responsables de leur migration sont les gouvernants qui ont échoué à préserver les droits de l’homme, et ont privé d’espoir leur population ».

Une partie du peuple syrien fuit la violence et cherche refuge dans la région, mais aussi dans l’Union européenne. Nous faisons face, en Europe, à un afflux de réfugiés sans précédent depuis Deuxième guerre mondiale.

Nous devons soutenir les pays qui font directement face aux conséquence de ces conflits. Je pense en particulier au Liban, à la Jordanie ou à la Turquie qui accueillent un nombre extraordinaire de réfugiés syriens.

L’Union européenne a décidé de débloquer 1 milliard d’euros pour soutenir l’accueil de ces réfugiés dans ces trois pays. 

J’appelle solennellement tous les pays de la région, sans exception, à s’engager pour relever ce défi.

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation,

Au Moyen-Orient, le processus de paix est au ralenti. Le statu quo n’est pas une option. Le dialogue politique doit reprendre au plus vite.

Hisser le drapeau palestinien, ici aux Nation Unies, c’est un symbole. Mais ce n’est pas suffisant. Plus que jamais, l’objectif doit être la reconnaissance d’un Etat palestinien souverain et indépendant, dans le plein respect de la sécurité d’Israël.

Ni les tirs de roquettes, ni les colonisations illégales n’ouvriront la voie vers cet objectif. L’Europe doit se mobiliser davantage avec tous les partenaires. Nous soutenons l’initiative de la France visant à créer un groupe de contacts rassemblant les pays de bonne volonté.    

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation,

La Charte des Nations Unies établit le principe de l’égalité souveraine. L’intégrité territoriale et la souveraineté de chaque pays doivent être garanties de manière absolue.

Nous sommes aux côtés de l’Ukraine pour faire respecter les principes et les obligations prévus par le droit international. Les accords de Minsk doivent être pleinement mis en œuvre.

Monsieur le Président,

Monsieur le Secrétaire Général,

Mesdames et Messieurs les chefs de délégation,

La paix et la sécurité doivent être des objectifs permanents. Bien sûr, il y aura toujours des différends entre les pays. Mais l’honneur de l’humanité, c’est de les résoudre par le dialogue et la compréhension mutuelle plutôt que par les canons ou le fanatisme.

Les accords de paix en Colombie, l’accord sur le nucléaire iranien ou encore la reprise des relations diplomatiques avec Cuba montrent que le dialogue et le respect produisent des résultats tangibles.

L’ordre international suppose que chacun, quelle que soit son origine, sa culture ou sa religion, adhère sans réserve au socle des valeurs universelles.

Comme l’a si bien déclaré le Président Obama à cette même tribune : « un tyran peut mettre un opposant en prison mais pas ses idées ».

Comme chef de gouvernement, je sais la responsabilité,  sur les épaules de ceux qui représentent leur peuple. 

Le monde est parsemé d’embûches, de contradictions, et parfois de tragédies. Mais le monde, c’est avant tout les femmes et les hommes avec des rêves et des espoirs pour eux-mêmes et pour ceux qu’ils aiment.

La liberté, l’ingéniosité, l’innovation et l’intelligence. Le respect et la tolérance. Ce sont nos meilleures armes pour relever ensemble les défis de ce siècle.

Paul-Henri Spaak, le premier Président de notre Assemblée générale déclarait alors « entre le monde parfait et le monde meilleur, je choisis le monde meilleur ».

Le monde parfait est impossible. Le monde meilleur, lui, ne dépend que de nous. Le monde meilleur exige du courage, de la responsabilité et de la solidarité. C’est totalement imprégné de cette conviction que j’affirme ici l’engagement de mon pays pour un monde meilleur.

Je vous remercie

Références

[1] http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_assemblee-generale-de-l-onu-charles-michel-rencontre-le-president-rwandais-paul-kagame?id=9093477.

[2]  http://afridesk.org/reynders-kagame-la-guerre-des-clans-du-mr-belge-dans-les-grands-lacs-wondo/#sthash.HkvIVq5w.dpuf

[3]  Congoindependant,10/10/2010.

[4] http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_assemblee-generale-de-l-onu-charles-michel-rencontre-le-president-rwandais-paul-kagame?id=9093477.

[5] Parti Congolais du travail.

[6] Armée patriotique du Rwanda, la branche armée de la rébellion tutsie rwandaise qui a pris le pouvoir au Rwanda depuis 1994.

 

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3 Comments on “A l’ONU, Charles Michel épargne Kagame et tacle le Burundi et la RDC”

  • Kandolo

    says:

    En brillant par son absence à cetteAG des nations unies ô combien importante étant donné la situation politique et diplomatique dans la quelle Il se trouve, Kabila prouve non seulement qu’il est et restera un incompétent mais surtout confirme les dires selon lesquelles c’est un président décidément distrait. Qu’est il aller faire chez Sassou qui est également sur un siège éjectable comme lui et ne peut pas lui apporter grand chose sur le plan diplomatique vu qu’il devient également presque infréquentable par le fait que lui aussi veut tripatouiller à la constitution dans le but de s’éterniser au pouvoir? Franchement que peuvent ils s apporter mutuellement en ces temps des vaches maigres politiques pour les deux dictateurs aux abois? A part cogiter ensemble comment museler le peuple et les opposants et peut être de manière un peu fataliste attendre que le glas sonnera. ..rien du tout à mon avis . Par contre New York était « the place tobe » car bien que la situation politico-diplomatique soit difficile, après plusieurs échecs de ses envoyés et multiples lobbying le président Kabila aurait dû prendre le torreau par les cornes se pointer là et négocier si pas son maintien au pouvoir mais au moins un exil sécurisé…et pourquoi pas une cellule confortable à la CPI?
    Même dans les moments les plus forts du conflit au proche orient, les iraniens n’ont jamais boudé New York car c’est à cette occasion que certains contact diplomatiques de haut niveau sont noués.
    En lus qui ne dit pas que ses envoyés ne font pasle travail de sape comme faisait Bizima contre Mzee quand il était aux affaires étrangères?

  • Olivier Mwimba

    says:

    Le deux-poids deux-mesures dont bénéficie Kagamé est une expression de la « prime de compétence » que les démocraties occidentales octroient aux régimes dictatoriales qui néanmoins font preuve de compétence dans ma gestion des affaires de l’État. Très souvent ces régimes et leurs hommes forts sont crédités d’une réduction de la pauvreté dans leur Etats respectifs, une croissance économique éprouvée et, souvent, une posture d’incorruptible.

    Au nom de la fameuse prime de compétence, les démocraties occidentales ignorent les violations des libertés fondamentales et les atteintes aux principes démocratiques dont seraient coupables les régimes qui en bénéficient.

    Les régimes Singapourien et Chinois sont parmi les plus connus bénéficiaires de la prime de compétence. Dans la région des grands lacs africain, le Rwanda est sans doute le régime auquel les occidentaux donnent un bénéfice du doute au nom de la prétendue compétence de ses dirigeants et des résultats macro- et micro- économiques impressionnant indéniablement obtenus depuis le génocide de 1994.

    Je suspecte que si Kabila et le régime de Kinshasa avaient la même réputation que Kagamé et le pouvoir du FPR en matière de compétence, efficacité, et corruption, la critique des occidentaux a leur endroit serait plus nuancée.

  • Ingeta

    says:

    Rwandais un peuple sauvage et moins intelligent , qui manque des idée et qui profite du Congo .

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