Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 17-02-2020 13:45
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RDC : L’ex-AG de l’ANR Kalev Mutondo a-t-il franchi la ligne rouge ? Jean-Jacques Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

RDC : L’ex-AG de l’ANR Kalev Mutondo a-t-il franchi la ligne rouge ?

Que s’est-il réellement passé le mercredi 12 février 2020 avec Kalev Mutondo[1], l’ancien directeur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), le puissant service de sûreté de l’Etat sous Kabila ? Les informations contradictoires sur son interpellation par les agents de la DGM[2] à l’aéroport international de Ndjili puis de son interrogatoire dans les locaux de l’ANR ne cessent de faire la une des débats politiques en RDC. La présente analyse qui compile et recoupe plusieurs informations parvenues à DESC tente de faire un décryptage des enjeux politiques et géopolitiques d’une saga politico-judiciaire en gestation.

Une mission en Ouganda sous la couverture du Premier ministre

Depuis quelques mois, un climat politique délétère règne entre les différents partenaires au pouvoir, le FCC et l’UDPS, membre du CACH. Dans cette guerre entre alliés ennemis, Kalev Mutondo est pointé du doigt par les bonzes de l’UDPS comme un élément qui manifeste des velléités déstabilisatrices du pouvoir du Président Félix Tshisekedi. En effet, Kalev était accusé le 25 janvier 2020 par Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’UDPS, de disposer d’un passeport diplomatique et d’espionner Félix Tshisekedi lors de ses multiples voyages hors du pays. Nouvelle poussée de fièvre entre partenaires d’une coalition antinomique au pouvoir qui ne cesse de démontrer les tensions internes, cette sortie d’Augustin Kabuya, jugée « d’hasardeuse »[3] par Kalev, a jeté de l’huile sur le brasier FCC-CACH. Des accusations que l’intéressé a catégoriquement rejetées dans un communiqué de presse, en relevant l’ingratitude dont font part plusieurs cadres de l’UDPS qui ont bénéficié des facilités diplomatiques de son service alors qu’ils se targuaient publiquement mener une opposition radicale.

Selon des sources de la DGM et d’autres sources sécuritaires, alors qu’il avait quitté le pays normalement avec un passeport diplomatique mis à sa disposition par le Premier ministre, Kalev sera surpris d’être accueilli à son retour à l’aéroport de Ndjili par des agents de la DGM, lui confisquant son passeport diplomatique, pourtant bien estampillé à la sortie, l’invitant à un bref interrogatoire dans les locaux aéroportuaires de Ndjili. Il était accompagné de son assistant, Eddy Kasongo ainsi que des deux gardes du corps. Pendant une quinzaine de minutes, il lui sera demandé d’expliquer l’itinéraire de son voyage et les motifs de son séjour en Ouganda puis à Addis-Abeba, la capitale éthiopienne où venait de se tenir l’assemblée ordinaire de l’Union africaine. Selon la version des faits de Kalev Mutondo, le motif de son séjour en Ouganda était une réunion de travail avec les cadres du Mouvement national de résistance (MNR), le parti au pouvoir en Ouganda.

Après cette brève audition, Kalev sera invité à aller se présenter dans les locaux de l’ANR pour répondre à un interrogatoire beaucoup plus approfondi. Sur place à l’ANR, Kalev subira de longues heures d’interrogatoire par ses ex-subalternes. Il découvrira que ses faits, gestes et mouvements étaient suivis à la loupe. Deux gros griefs lui seront reprochés. D’abord ses contacts avec l’aile du M23 réfugiée en Ouganda et qui a tenté en début 2019 de se réorganiser pour mener quelques incursions en RDC. Des allégations démenties, sans convaincre, par le M23 dans un communiqué et qualifiées de manipulation et propagande néfaste visant à nuire à son image[4].

Ensuite, des contacts discrets avec les émissaires du général dissident rwandais Faustin Kayumba Nyamwasa qui mène une rébellion, RNC,[5] contre le régime de Paul Kagame, au départ des plaines de la Ruzizi au Sud-Kivu avec le soutien des Gumino, les Tutsi communément appelés « Banyamulenge », installés dans les plateaux de Minembwe[6].

Considéré pendant longtemps comme l’homme de confiance de Joseph Kabila et le deuxième homme fort du pays, Kalev se croyait toujours tout se permettre, jusqu’à mener des actions, solitaires, qui fâchent à la fois et son ancien maître, le rwandophile Joseph Kabila, et Tshisekedi, le nouvel allié de Kagame dans une région où le Machiavel des Mille collines est pratiquement en conflits armés larvés avec ses voisins directs, autrefois alliés dans leur aventure militaire en RDC. C’est ici que cet apprenti superflic Kalev, sans base de formation spécifique attestée[7], étalera les limites de son expertise et de son analyse des enjeux géopolitiques en cours. Une bourde qui sera considérée comme une aubaine pour Félix Tshisekedi dont les partisans endoctrinés mettront sur le compte de l’opération coup de poing qu’ils espèrent voir leur leader mener contre les caciques de l’ancien régime.

Le verdict tombera plus tard, la DGM publiera une interdiction de sortie de territoire de Kalev. En off, Kalev sera invité à être disponible afin de répondre aux convocations de l’ANR dans le cadre de l’information judiciaire ouverte à sa charge. Les sources sécuritaires congolaises publieront également sur les réseaux sociaux le document de l’ordre de mission de Kalev indiquant son itinéraire.

Les règlements de comptes entre les anciens collaborateurs de Kabila

Derrière l’affaire Kalev, on nous renseigne qu’outre la guéguerre que se livrent les cadres du FCC et de l’UDPS, se cache aussi une guerre de clans ennemis du kabilisme. Comme tout autocrate, Kabila, à l’instar de Mobutu, avait pris le soin d’opposer les différents services militaires et de sécurité qui l’entouraient afin de les diviser pour mieux régner. Au fil de ses dix-huit années de gestion monolithique du pouvoir, des inimitiés profondes se sont créées entre ses anciens collaborateurs qu’il chosifiait au passage.

Sur ce terrain de compétition et de loyauté au raïs, la DGM de François Beya n’avait cessé de subir des coups et des humiliations de la puissante ANR de Kalev. Devenu Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la sécurité, chapeautant le Conseil national de sécurité (CNS), l’organe qui coordonne tous les services de sécurité et de renseignements du pays, « Fantomas » Beya n’a pas oublié ces rudes épisodes de cohabitation difficile avec un Kalev écrasant et omnipotent. La vengeance étant un plat qui se consomme très froid, Beya attendra son moment pour faire sa « remontada » stratégique car rira bien qui rira le dernier, dit un adage français. Beya dont l’ancien numéro 2 à la DGM, Roland Kashwantale, a succédé, continue de contrôler ce service infesté entre autres par des agents recrutés au sein de l’ex-rebellion du RCD-Goma pro-rwandais, du temps où le général Jean-Pierre Ondekane dirigeait ce service. Ce sont ces agents dormants doubles, au service notamment du Rwanda, qui ont discrètement pisté le parcours pré-insurrectionnel de Kalev.

Aux dernières informations, Kalev est accusé de complicité contre la sûreté nationale et contre le pouvoir en RDC. Il est interdit de quitter le territoire congolais jusqu’à nouvel ordre. Son dispositif de protection personnelle est réduit à « deux policiers ». Le directeur de cabinet du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a également été auditionné à l’ANR. C’est lui qui avait émis et signé l’ordre de mission permettant à Kalev Mutondo d’avoir un passeport diplomatique.

L’ombre de Paul Kagame derrière l’interpellation de Kalev Mutondo ?

La main noire de Kagame, qui lorgne sur le Congo, où il déploie déjà ses troupes à l’Est du pays avec la bénédiction présidentielle congolaise[8], ne serait pas innocente derrière cette descente aux enfers de Kalev. La grande bourde stratégique que Kalev s’est permis de commettre est d’oser aller rencontrer discrètement les autorités ougandaises à l’insu de Kabila et de Kagame. Un casus belli pour un Kagame dont les relations avec Museveni se sont considérablement détériorées depuis deux ans. Et comme si cela ne suffisait pas, se rendre à Kampala pour y rencontrer la branche pro-ougandaise du M23 opposée à l’aile rwandaise de cette ex-rébellion réfugiée au Rwanda, en plus de négocier avec les hommes de Kayumba, le « wanted » de Kagame ou l’homme qui lui donne des insomnies et des palpitations logorrhéiques, c’est déjà une condamnation à mort politique de Kalev, victime de son incompétence et excès de zèle. Et là, Kabila ne pourra rien pour tirer son ancien protégé de la merde.

Général Kahimbi, Kalev et She Okitundu en août 2018 chez Paul Kagame
Kalev ou l’arbre qui cache la forêt d’une débandade en gestation au sein de la Kabilie ?

Derrière l’initiative solitaire de Kalev en Ouganda se profile un récit d’une débandade qui anime les anciens collaborateurs de Joseph Kabila. Ce faux militaire, n’ayant jamais appris l’esprit de corps, est un véritable prédateur politique sanguinaire, solitaire et égoïste. Il ne se sert de ses collaborateurs que lorsqu’ils agissent pour lui procurer un intérêt politique personnel et les rejette comme du « papier cul » une fois qu’ils ne lui rapportent aucun dividende politique.

Kalev qui était une cheville ouvrière de cette stratégie machiavélique a vite, mais mal, compris que s’il ne se sauve pas maintenant, lui qui est affublé de doubles sanctions américaines et européennes, ce n’est pas le milicien asocial Kabila qui le sauvera, encore moins l’opportuniste Kagame. D’où son dernier baroud d’honneur d’aller rechercher de nouvelles alliances ailleurs en vue de déstabiliser simultanément la RDC- et par ricochet le Rwanda – sachant que les rébellions en RDC constituent le meilleur moyen de se recycler politiquement et militairement. Hélas, Kalev Mutondo s’est révélé un piètre stratège.

Dans ce sauve qui peut qui se profile, Kalev ne semble pas être le seul kabiliste à faire transparaître la panique qui règne dans le FCC. Plusieurs bonzes de l’ancien régime seraient sur le point de quitter le « coro-navire FCC » du fait d’énormes pressions internationales exercées par les Américains, l’Union européenne et l’Angola sur Tshisekedi afin de livrer Kabila et ses ex-collaborateurs criminels, tel que nous l’avons mentionné dans l’article sur l’échec diplomatique de Kabila auprès Trump[9]. Les récentes visites de Peter Pham, l’Envoyé spécial des Etats Unis d’Amérique dans les Grands Lacs, à Tshisekedi et à Kabila[10], puis la rencontre entre Kabila et Paul Arkwright, le chargé d’affaires de l’ambassade du Royaume Uni[11] en RDC, vont dans le sens d’intensifier des pressions diplomatiques pour pousser Joseph Kabila à libérer l’espace politique congolais et à cesser de faire ombrage dans la lutte contre la corruption.

Le deal est actuellement la seule mesure de grâce présidentielle que Félix Tshisekedi offre encore aux criminels de la kabilie. Même si Fatshi, qui a mené un plaidoyer international en faveur de son allié Kabila, tente de résister, il finira, malgré lui, par lâcher prise. L’histoire récente nous apprend que ni le puissant Mobutu, il y a environ 30 ans, ni récemment Joseph Kabila, n’ont survécu politiquement après avoir été lâchés diplomatiquement par leurs anciens faiseurs de rois. Et la résistance de Tshisekedi de livrer Kabila n’est qu’une question de temps et c’est le message qui lui a été récemment transmis à Kinshasa par Peter Pham, lorsque ce dernier a été dépêché par le Département d’Etat américain pour lui signifier de l’annulation de la visite de Mike Pompeo à Kinshasa, faute de signaux forts des autorités congolaises dans la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, selon diplomate américain[12].

Plusieurs arguments entre les mains de Tshisekedi pour en finir avec ce monstre

Je me rappelle les propos que le Président Tshisekedi m’a tenus, au soir du 19 novembre 2018 dans la salle d’attente de l’aéroport de Genève, alors que nous attendions ensemble et en aparté l’avion qui devait nous ramener à Bruxelles après l’épisode de Genève.

« Paly (mon pseudo utilisé par les proches amis d’enfance et de jeunesse), penses-tu que je ferai cadeau à cet imposteur et ce monstre inhumain, Joseph Kabila, qui a laissé le cadavre de mon défunt papa moisir pendant deux dans un frigo en Europe ? ». Ce rappel suffit en soi pour vous permettre de répondre aux incessantes demandes de votre base, autrefois martyrisée par Kabila et Kalev, et à ce que le Peuple attend de vous comme alternance.

Monsieur le Président Félix Tshisekedi Tshilombo, la balle est dans votre camp. Quelles que soient les promesses que vous avez faites à Kabila dans les conditions de votre accession au pouvoir, vous ne lui devez rien. En effet, d’après les experts électoraux, les résultats de la présidentielle du 30 décembre 2018 sont non conformes au vote du Peuple[13]. Le souverain primaire a massivement rejeté le système Kabila en dépit de la majorité parlementaire qu’il s’est offerte frauduleusement pour continuer de s’accrocher désespérément au pouvoir. Comme l’écrit le juriste-criminologie Jean-Bosco Kongolo : « La majorité de la population penche pour la rupture, qu’advienne ce que les alliés déballeraient les uns contre les autres. Quant à lui, le Président de la République n’a pas intérêt à encaisser continuellement les coups au risque de déplaire au peuple ou de décevoir les partenaires extérieurs, juste pour ménager quelqu’un qui a précipité le pays dans le fossé. »[14]

Joseph Kabila ne mérite aucun sursis politique de votre part, Monsieur le Président Tshisekedi. Débarrasser le Congo de Kabila et ses encombrants collaborateurs est le seul moyen pour vous de manifester publiquement l’expression « Le Peuple d’abord ».

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC
Références

[1] Il arrive parfois on utilise Mutond et non de Mutondo car les Karuund ou Lunda) du Lualaba, comme les Kanyok de Lomami, ont tendance à parler et à ecrire en avalant les voyelles finales. En la

[2] Direction générale de migration, la police des frontières congolaise. Son nom serait plutôt Mutond, et non Mutondo comme il le signe souvent dans les documents officiels. Ce qui signifie « arbre » en Kanyok comme en Karuund.

[3] https://www.jeuneafrique.com/888666/politique/rdc-mis-en-cause-par-augustin-kabuya-kalev-mutond-met-en-garde-ludps/.

[4] « Notre organisation rejette de telles allégations et les qualifie de manipulation et propagande néfaste visant à nuire à son image et compromettre ainsi toutes les chances de l’issue du processus entre le M23 et le Pouvoir en place ». https://www.politico.cd/la-rdc-a-la-une/2020/02/15/le-m23-refute-les-allegations-sur-une-tentative-de-rebellion-en-connivence-avec-kalev-mutond.html/54208/.

[5] Rwanda National Congress.

[6] https://eyalama.com/rwandas-rdf-troops-cross-into-drc-to-neutralize-kayumbas-rnc-forces-and-banyamulenge/.

[7] https://www.congoindependant.com/securite-nationale-ex-chef-barbouze-kalev-suspecte-demenees-subversives/.

[8] http://afridesk.org/larmee-rwandaise-en-cours-de-reoccupation-de-lest-de-la-rdc-jean-jacques-wondo/.

[9] https://afridesk.org/desc-confidentiel-comment-kabila-a-tente-en-vain-de-rencontrer-donald-trump-pour-soffrir-un-troisieme-mandat-presidentiel-jj-wondo/.

[10] https://www.mediacongo.net/article-actualite-63925_joseph_kabila_et_peter_pham_ont_echange_sur_les_questions_liees_a_la_paix_la_securite_et_l_etat_de_droit_en_rdc.html.

[11] https://www.politico.cd/encontinu/2020/02/14/le-charge-daffaires-de-lambassade-du-royaume-uni-a-ete-recu-par-joseph-kabila.html/54197/.

[12] https://lepotentielonline.net/2020/02/08/usa-rdc-mike-pompeo-annule-son-voyage-a-kinshasa-faute-de-signaux-forts-de-la-bonne-gouvernance/.

[13] http://afridesk.org/presidentielle-du-30-decembre-2018-en-rdc-des-resultats-non-conformes-au-vote-du-peuple-aj-lomandja/.

[14] http://afridesk.org/rdc-probable-rupture-entre-ffc-cach-qui-en-prendra-linitiative-jean-bosco-kongolo/.

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One Comment “RDC : L’ex-AG de l’ANR Kalev Mutondo a-t-il franchi la ligne rouge ? Jean-Jacques Wondo”

  • GHOST

    says:

    L´EX PATRON DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT

    Kalev contrairement aux apparences est un produit de la SNIP/AND.. Il était membre des services de renseignement du Zaire. On raconte que ses premières missions au sein de l´AND était la surveillance des ambassades. Observez attentivement le nombre des cadres ex AND/SNIP autour de Kalev depuis 18 ans pour admettre que ce dernier s´est inspiré des connaissances héritées de Mobutu pour mettre en oeuvre la repression politique de Kabila,
    Posons-nous alors une question simple: Malgré les sanctions occidentales, quelles sont les relations que Kalev a eu pendant des années avec la CIA et tous les services de renseignement occidentaux ? Le fait de devenir un « ex patron » de l´ANR ne peut pas effacer ces « relations » particulières.

    EX PATRON DANS LES VIELLES DEMOCRATIES
    La tradition aux USA, en Allemagne ou en Grande Bretagne est qu´un ex patron des services de sécurité reste « á la disposition de l´État » et beneficie activement d´une protection, Il ya aussi des « restrictions » sur ses deplacements tout comme il doit toujours rendre compte de ses activités même en étant « retraité.
    Kalev reste un « consultant » non seulement pour Felix, mais aussi pour le premier ministre actuel, Ce que nous devons nous souvenir est la très vielle relation « politique » de haut niveau entre l´UDPS et Kabila. Kalev est l un de ceux qui assuraient ce « dialogue » depuis des années, Ce n´est pas un hasard si l´UDPS a eu deux premier ministres (Samy Badibanga et Tshibala) avant de voir Felix assumer la présidence de la République.
    En principe, un ex patron des services de renseignement ne peut pas quitter le territoire nationale ou prendre des contacts á l´exterieur du pays sans avoir eu une « autorisation » de ceux qui sont en fonction actuellement.
    Souvenons nous que les clauses de l´accord entre Felix et Kabila sont encore secrètes…Ainsi, on aura du mal á évaluer le « partage » des responsabilités dans le domaine de renseignement.

    KALEV, RAISON D´ÉTAT
    Quelque soit les accusations contre lui, Kalev était au service (aussi) de l´État. D´où ces contacts avec le M23 ou des organisations rwandaises. Il reste au service de l´État jusquá preuve du contraire.
    Demandez á mr Ngbanda ´pour quelle raison certaines informations sensibles ne figurent jamais dans ces propos. Mr Ngbanda ne parle jamais de la CIA ou de tous les services de renseignement occidentaux..publiquement. Tout comme Kalev va garder aussi silence.. le plus longtemps possible. L´ormeta est la règle d´or dans cette profession.

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