Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 29-01-2015 06:00
6619 | 11

RDC : Après le fiasco sécuritaire, des têtes vont-elles tomber dans l’armée et la police ? – Exclusivité DESC

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

RDC : Après les manifestations houleuses,

des têtes vont-elles tomber dans l’armée et la police ?

Toujours en quête des informations grises et noires, généralement moins accessibles au public[1], DESC livre ici un extrait de compte-rendu top-secret des réunions d’évaluation des actions de la police, de l’armée et de la Garde républicaine, à la suite des manifestations de contestation du projet de loi électorale qui ont eu lieu en RDC dans la semaine du 19 janvier 2015.

Kabila est fou furieux de l’inefficacité de la Police et de l’ANR

Telle est la substance principale de l’évaluation faite par la réunion de sécurité présidée par le président Kabila avec ses principaux collaborateurs en matière de sécurité. Une de nos sources, s’exprimant sous anonymat nous a déclaré : « Le raïs est fou furieux du fait que la répression n’était pas assez forte pour intimider et dissuader les manifestants. Rappelez-vous qu’il avait réuni tout ce monde pour leur ordonner de mater les séditieux dans le sang. Il se sent trahi par les chefs de l’ANR[2] commandants  ».

Pour information, l’ANR est dirigée par le katangais Kalev Mutond. Le directeur général de l’ANR/Intérieur est le professeur katangais Jules Katumbwe Bin Mutindi. Celui-là qui s’était illustré lors des élections de 2011 lorsqu’il était le directeur provincial de l’ANR pour Kinshasa. Il avait infiltré plusieurs chancelleries occidentales pour surveiller leurs contacts avec les opposants[3] et en achetant la conscience de plusieurs diplomates en poste à Kinshasa. Jules Katumbwe est le cousin germain du Général John Numbi , leurs mères respectives étant des sœurs. Mais depuis la brouille entre Kabila et Numbi, Katumbwe était surveillé de très près par un jeune katangais mulubakat du nom de Georges Monga, le petit frère du colonel Étienne Monga, ancien T2 (responsable des renseignements) de la Garde républicaine (GR), actuellement commandant du camp Kimbembe à Lubumbashi. Georges Monga est le directeur des opérations de l’ANR et dépend directement de Kabila qu’il voit quasi quotidiennement pour faire rapport de l’état de la sécurité intérieur du pays.

Kabila menace de limoger les commandants de police et de l’ANR. Bisengiman en disgrâce et sur le point d’exil ?

Pour notre source, « Kabila menace de limoger tous le commandants de la police ainsi que de l’ANR pour incompétence, panique, irresponsabilité ». C’est Charles Bisengimana, l’actuel numéro1 de la Police nationale congolaise qui serait particulièrement visé. Il lui est reproché, par Kabila, de pratiquer une stratégie visant à se déresponsabilser. « Bisengimana ne veut pas se mouiller comme les autres (allusion faite à Kanyama) pour s’extirper de ses responsabilités et les projeter sur ses collaborateurs en cas de bavure ou de répression excessive. », nous confie notre source.

Selon une autre source diplomatique, même Charles Bisengimana aurait  pris des contacts avec une chancellerie étrangère en vue d’un éventuel exil  ou pour se mettre en abri en cas de détérioration de la situation. Il semble qu’il a eu très peur durant les manifestations. Mais nous continuons à vérifier l’information. Les événements de la semaine passée ont semé la panique dans le cercle du pouvoir Congolais. Si les diplomates n’avaient pas réagi en contraignant Kabila à ordonner à ses ouailles de l’assemblée nationale de supprimer l’alinéa 3 de l’article 8 de la loi électorale, le bateau aurait déjà coulé. On a vraiment évité le pire ici et à l’est du pays! Tout le monde a été pris de court. Aucun service des postes diplomatiques à Kinshasa, même US, n’a su prévoir ni anticiper cette tempête. On a tous foiré ici ! Continuez à faire votre travail très apprécié ici… maintenant que les métropoles se rendent compte que plusieurs bulletins d’infos rassurantes leur transmis manquaient de pertinence. Surtout prudence! »

A notre question de savoir pourquoi cette colère de kabila alors que la répression était horrible?

Notre source répond : « Mais tout justement la répression n’a pas été assez forte pour le boss. Et puis, la police malgré tous les crédits financiers et les dotations qu’elle reçoit n’a pas eu les moyens de faire face aux émeutiers. C’est-à-dire, il n’y a pas suffisamment grenades lacrymogènes, pas assez de tenues de protection, pas assez de matraques, pas assez de véhicules d’interventions, pas assez de camions de dispersion d’eau chaude eau opérationnels (seuls 6 camions seulement étaient opérationnels sur 25 au total). Il y avait aussi un nombre insuffisant de véhicules blindés PVP (petit véhicule protégé) polycorps de fabrication chinoise et un manque criant de radios de transmission dans plusieurs commissariats et sous-commissariats. On a également relevé un manque d’armes à feux dans plusieurs commissariats, c’est-à-dire une arme pour 4 policiers. Là où il y’avait des armes, il y’avait pas ou peu de munitions (10 munitions par chargeur). Il y a eu en outre des sous effectifs dans les commissariats et les unités d’interventions. Beaucoup de policiers sont en détachement auprès autorités comme chez les privés soit comme gardes installations/maisons ou gardes du corps. (pour arrondir leur fin de mois). Ces missions de garde absorbent pratiquement le 1/4 des effectifs de la PNC à Kinshasa. En bref, le rapport sur la police est explosif lorsqu’on le parcourt cher Wondo ».

Mention spécial de Kabila au Général Etumba qui a permis d’éviter la chute du régime
Général Didier Etumba (CEMG FARDC) à l'aéroport de Goma
Général Didier Etumba Longila (CEMG FARDC) à l’aéroport de Goma

Pour Kabila, nous renseigne notre source militaire, « n’eut été le plan de bouclage hermétique de la ville de Kinshasa par les FARDC ainsi que la Garde républicaine tel que conçu et mise en application par Secampseudonyme attribué au Général Didier Etumba par ses collègues zaïrois à l’Ecole royale militaire), le pouvoir serait déjà renversé nous révèle notre source ». Le Général Etumba est le chef d’état-major général des FARDC. Il est à la fois militaire et gendarme de formation, entre-autres et ceci explique en grande partie cela.

Et pour cause ? Une découverte de cache d’armes ! Vérité ou intox ?

Selon notre source, « une grande cache d’armes vient d’être mis à jour (decouvert) par la Démiap[4] et les services de renseignement de la GR au niveau de l’usine brassicole Bralima (Ndlr. qui fabrique la célèbre bière kinoise Primus ou Moprima) sur l’avenue du Flambeau situé à Ndolo, à la frontière avec Gombe  à Kinshasa. A l’heure actuelle, les propriétaires de cette cargaison ne sont pas encore identifiés par les services. Mais pour le moment, le DG de la Bralima et son staff sont interrogés présentement mercredi au services de sécurité de la présidence pour interrogatoire! » (Message parvenu à DESC le mercredi 28 janvier à 12h43).

John Numbi, après sa réconciliation avec Kabila à la ferme de Kundelungu au Katanga, peut-il remplacer Bisengimana ?

« Pour le moment, John Numbi est à Kinshasa. Il est souvent le rais. Ça ne m’étonnera pas qu’il revienne aux affaires mais jusque-là je n’ai rien entendu à ce sujet, nous répond notre source.

Mais DESC a la primeur d’informer le grand public que la réconciliation entre Kabila et John Numbi, l’ex-patron de la PNC et belle et bien effective. C’est ce qui nous été rapporté par une autre source militaire du Katanga, il y a plus de deux semaines. Mais nous gardions cette info pour la compiler avec la stratégie mise en place par Kabila pour neutraliser le très populaire gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi.

Selon cette autre source : « Le président Kabila s’est longuement entretenu avec John Numbi quelques jours après sa rencontre avec les notables du Katanga. Un long tête-à-tête de quatre heures qui a certes scellé la réconciliation entre les deux hommes car ils sont sortis de cet entretien très détendus et souriants. L’audience s’est déroulée sous une tente improvisée dans l’enceinte de sa ferme de Kundelungu, sans micro, ni caméra de surveillance et sans aucun témoin ni de garde rapprochée. Rien ne semble avoir filtré de cette rencontre mais seule leurs mines leurs gesticulations les trahissaient. Après cette rencontre, les deux hommes sont repartis pour Kinshasa, pas dans le même avion. Il n’est pas exclu que dans les prochains jours Numbi soit recasé dans le dispositif sécuritaire de Kabila.

Des chambardements dans l’armée et la police seraient-ils attendus prochainement ?

C’est plus que probable après les récents événements macabres orchestrés par les éléments de la Garde républicaine et la police à la solde du président Kabila à Kinshasa et à Goma, principalement. Déjà dans nos analyses précédentes, nous avons prédit l’inefficacité de la restructuration des FARDC au vu des nominations opérées à la tête des grades unités de sécurité. Non moins sans subir les critiques de plusieurs analystes purement civiles ne comprenant pas la logique militaire.

Quatre mois à peine, après ces nominations, Kabila vient, dans une ordonnance présidentielle du 25 janvier 2015, d’opérer une permutation des commandants des deux régions militaires. Le Général Emmanuel Lombe quitte de 34ème région militaire au Nord-Kivuet pour la 21ème région militaire comprenant les Kasaï-Oriental et Occidental et vice versa pour le le général Sikabwe Fall [5].Des changements ont également été opérés dans le secteur opérationnel Opérations Sokola2[6] où Le Général Bruno Mandefu prend la tête des, dans le secteur « Petit-Nord » toujours au Nord-Kivu, en remplacement du Général Shola Babondani. Une réorganisation étonnante alors que le public attendait plutôt que le général Akili Mohindo dit « Mundos », soit relevé de ses fonctions à la tête du secteur opérationnel Sukola 1 autour de la région de Beni pour son inefficacité[7].

Selon l’Etat-Major général des Forces armées de la RDC (FARDC), ces changements ont été effectués pour « des raisons d’efficacité ». Efficacité par rapport à la sécurisation de la RDC ou efficacité par rapport au maintien au pouvoir de Kabila en 2016 par la force qui ne dispose plus de suffisamment de leviers politiques et diplomatiques pour se maintenir au pouvoir en 2016 ?, c’est la grande interrogation de DESC. Voyons voir !

Enfin, quant au retour de John Numbi aux affaires, nous estimons que cela donnerait un mauvais signal du fait qu’il est soupçonné par plusieurs personnes, même si DESC ne semble pas facilement adhérer à cette thèse qui ressemble à un crime parfait[8] visant à l’écarter au profit du tutsi Bisengimana, d’être le commanditaire du double assassinat de l’activiste des droits de l’Homme, Floribert Chebeya, et son collaborateur, Fidèle Bazana en juin 2010. Mais rien est moins sûr de la part de Kabila qui a décidé de défier tout le monde (Congolais et communauté internationale). Flanqué d’un pouvoir illégitime issu des scrutins entachés d’irrégularités massives et jugées non crédibles et non transparentes par une grande majorité d’observateurs, du fait de la rupture du contrat social avec un peuple qui ne lui fait plus confiance, Kabila n’a plus que la répression sauvage contre la population pour prétendre diriger encore la RDC et les congolais dont il n’a que faire[9].

A Lubumbashi lors de son entretien avec les notables katangais du 5 janvier dernier, Kabila s’est moqué des Congolais en ironisant qu’on avait prédit en vain que le ciel lui tombera dessus en 2006 et qu’il y aura apocalypse en 2011, pour rassurer rassurant avec arrogance qu’il n’en sera rien du tout pour 2016. Comme pour prévenir, j’y suis, j’y resterai.  Mais à peine deux semaines après son monologue soporifique, les Congolais lui ont montré les premiers signaux. En 2011, après avoir déclaré qu’on lui avait volé les élections en lançant un wanted qu’on lui ramène Kabila vivant et ligoté, Etienne Tshisekedi avait également promis et prédit en lingala : « Bakulela na munoko ya mbuka » (Ils pleureront un jour dans leur dialecte du village). En s’exprimant en lingala (langue vernaculaire parlé à Kinshasa et environs) pour supplier les kinois en colère contre Kabila de se calmer, n’est-ce pas Kengo et Minaku ont eu chaud et n’assiste-t-on pas au début de l’accomplissement de cette prophétie? Wait and ear!

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

[1] En effet, en matière de récolte des informations avant de les au crible du cycle de renseignement, via des recoupements, des évaluations et d’autres vérifications d’usage . d70 % des renseignements proviennent des sources dites ouvertes accessibles aux communs des mortels : les médias, les informations que l’on peut obtenir des institutions publiques, la littérature et surtout actuellement l’internet. Ce sont souvent des informations blanches c.à.d. publiques et accessibles et qui ne font l’objet d’aucune sécurisation particulière. Ensuite, il y a des informations grises qui ne font pas l’objet de publicité, mais accessibles de manière indirecte, intelligible ou détournée en toute légalité. Des techniques avancées de recherches et de traitement de l’information sont nécessaires pour les dénicher. Si le recueil de ces deux types d’informations paraît assez facile, la récolte des informations noires, qui représentent moins du quart d’informations qui deviennent renseignement, exige, au contraire, le recours à des techniques professionnelles appropriées et très poussées (infiltration, réseautage, ’undercover’. . .) car faisant l’objet d’une haute confidentialité et sécurisation… Lire Les Armées au Congo-Kinshasa, JJ Wondo, Version avril 2013, pp.264 et suivants.

[2] Agence nationale de renseignement, le service de renseignement civil congolais censé être apolitique mais travaillant exclusivement pour le président Kabila, comme un service de détective privé.

[3] Les quotidiens belges francophone La Libre Belgique du 19/12/2011 et flamand De Morgen du 21/12/2011, ont fait état d’un document interne de l’ANR (Agence National de Renseignement congolais) émis par le directeur provincial de l’ANR pour Kinshasa, Jules KATUMBWE Bin Mutindi qui illustrait cette politisation des services de sécurité. On pouvait y lire les instructions suivantes : « prendre en charge toutes les représentations diplomatiques et celles des organisations du système des Nations unies en vue de connaître les contacts étrangers des candidats tant à la présidentielle qu’aux législatives nationales » ; « infiltrer toutes les représentations pour démasquer les activités pouvant déstabiliser l’élection du chef de l’Etat et des membres de sa famille politique.» Des pratiques qui sont en violation des règles diplomatiques prévues par la convention de Vienne de 1961.

[4] Service des FARDC chargé des renseignements militaires.

[5] Radio Okapi, 26 janvier 2015.

[6] Ce secteur comprend la localité de Kanyabayonga, en territoire de Lubero, jusqu’à Bweremana, à plus de 50 kilomètres au Sud de Goma, dans le territoire de Masisi.

[7] Un rapport (novembre 2014) de la mission parlementaire d’information et de réconfort des populations de Beni et environs sur les tueries du 02 au 21 octobre 2014 a explicitement mis en cause le Général Mundos pour son efficacité et relevé entre autres les constats suivants : Problème d’incohérence dans le commandement de plusieurs unités se trouvant sur le terrain ; Absence de collaboration du commandement des FARDC avec la population ; Crise de confiance entre la population et l’actuel Commandant des opérations Sokola I (Ndlr. Le Général Mundos) ; Possible renforcement de l’ennemi en hommes et en matériel ; etc. Dans leurs recommandations, les parlementaires proposent entre autres la redynamisation et réorganisation des opérations Sokola I.

[8] On dit souvent que le crime parfait n’existe pas. Mais en criminologie, le crime parfait c’est celui qui porte à croire que le véritable auteur des faits n’est jamais identifié ou pour lequel la vraie cause de mort n’est jamais retrouvée et que les mobiles de celle-ci ne sont jamais révélés.

[9] Son silence après le massacre des manifestants qui exprimaient leurs droits en est éloquent. Lorsque c’est le CNDP ou le M23 qui tuent et violent les Congolais à répétition, il trouve le temps d’aller rigoler avec Kagame et Museveni pour leur offrir une amnistie et une réinsertion sociale. Allez-y comprendre !

11

11 Comments on “RDC : Après le fiasco sécuritaire, des têtes vont-elles tomber dans l’armée et la police ? – Exclusivité DESC”

  • Jules KAVOTA

    says:

    Generalement vos informations sont credibles. J’admire la perspicacité de votre travail. Coup de chapeau

  • ernest

    says:

    Bonjour Mr JJOW,

    a force de vous lire, je finirais par croire que le President JKK n’a rien fait de positif( meme pas 1%) pour le peuple Congolais.

    c’est la que j’ai du mal a vous suivre, ,..

  • Bobo

    says:

    JJW, merci de continuer de nous éclairer. Je comprends que DESC récolte et traite des informations afin d’informer « le public les dessous des cartes sur les enjeux politiques, sécuritaires et diplomatiques du Congo… »

  • ir patrick

    says:

    Merci pour ces informations. Ce sont des vérités claires, personne ne peut dire ce qui est contraire à cette réalité que le peuple connaît. Informez-moi tout le jour pour que nous puissions prendre des bonnes mesures à notre niveau comme la population civile et que nous ne tombions pas dans leur piège.

    Merci et encore merci

  • Kandolo

    says:

    @ernest: Pouvez-vous alors nous citer quelque chose de bien que Kabila a fait réellement pour le PEUPLE congolais, personnellement je ne vois rien de bon! On discute

  • Troll

    says:

    GUERRE Á KIN

    En attendant que mr JJ Wondo verifie information, les kinois de « Tshangu » (Masina, Ndjili et Kimbanseke) avaient tout simplement attaqués les postes de la police et confisqués les armes qu´on y trouvait. Comme ces zones de la capitale regorgent des ex militaires (Parachutistes de CETA, ex Garde-Civile, ect..) la Garde Républicaine avait lancée une opération spéciale pour recuperer ces armes en faisant des fouilles dans pratiquement toutes les maisons.’¤ Cet aspect de la manifestation indique que les kinois sont en possession des armes, même si la quantité des munitions est limitée, une revolte armée menace la capitale. La Garde Républicaine n´est pas formée au combat urbain. Même si Didier Etumba peut « bloucler » la ville, les milliers des ex militaires et les policiers d´orgine kinoises sont une menace interne. Ce que les kinois ex militaires, militaires en service ou policiers ne peuvent pas accepter de voir des quartiers de la capitale être rasés par des tirs des roquettes des BM 21 ou des canons des chars. Les obus tirés d´un canon de 125 mm d´un char dans des quarties comme Masina ne sont pas une option pour n´importe lequel des généraux de la Garde Républicaine ou des FARDC.

  • Pilipili

    says:

    kabila doit partir on a plus besoin de lui.

  • ernest

    says:

    Bjour Kandolo@: pour commencer , ul y a lieu de rappeller dans quel etat M’zee et JKK ont trouver le Zaire du Feu Marechal:.Histoire de mettre les compteurs a zero( NB :le Zaire etait en ruine..)

    Durant son premier mandat, JKK a partager le pouvoir avec plusieurs vice- President : c est pas facile a faire a mon humble avis. pour aller de l’avant..

    Sur le plan des 5 chantiers: nous constatons +- de 6000 km de route rehetablit et encore 12.ooo km don’t les travaux se poursuivent.. sans comptee des ponts construit ..( c est deja ca..)

    Cela ne suffit pas, certes, mais donnons lui tout d meme ce merite la.

    Bien a vous

  • Vous nous ouvrez toujours les yeux. J’ai bien copié ces révelations et les ai envoyées par email à plus de 70 congolais, civils et militaires. Veuillez faire de même chers frères et soeurspour reveiller ceux qui dorment encore. Merci DESC, Hypolite Kanambe alias  » joseph kabila, le petit rwandais et taximan de DAR ES SALAM doit partir. DEBOUT CONGOLAIS!

  • PAUL Mwilambwe

    says:

    Kabila peut réhabiliter JOHN NUMBI parce que ce dernier a exécuté ses ordres. Raison pour laquelle Kabila a envisagé de me tuer puisque je suis le seul témoin oculaire dans le double assassinat de Chebeya et de Bazana.

  • PAUL Mwilambwe

    says:

    Mes témoignages dérangent Kabila qui est le commanditaire de l’assassinat de Chebeya. Je ne cesserai jamais de dire rien que la vérité. La communauté internationale doit lettre pression à Kabila et l’empêcher de ne pas réhabiliter NUMBI. La place de NUMBI est en prison et je suis disponible de donner toutes les précisions montrant que ce Kabila qui a donné l’ordre d’assassiner Chebeya

Leave a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

This panel is hidden by default but revealed when the user activates the relevant trigger.

Dans la même thématique

DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 23 Sep 2025 08:11:58| 228 0
Deuxième Forum Scientifique RDC-Angola
REGISTER Invités d’honneur: Ambassadeur B. Dombele Mbala, Ambassadeur J. Smets, Ambassadeur R. Nijskens Programme : Introduction par M. Jean-Jacques Wondo, Afridesk… Lire la suite
Par La Rédaction de AFRIDESK
DROIT & JUSTICE | 23 Sep 2025 08:11:58| 215 0
RDC: Jean-Jacques Wondo témoigne de ses conditions de détention devant le Parlement européen
L’expert belgo-congolais en questions sécuritaires, Jean-Jacques Wondo, a dénoncé les conditions de sa détention en RDC, qu’il qualifie d’inhumaines, devant… Lire la suite
Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 23 Sep 2025 08:11:58| 441 1
RDC-conflits : Pourquoi les accords de paix échouent
Depuis trois décennies, la RDC est le théâtre de l’un des conflits armés les plus meurtriers et les plus longs… Lire la suite
Par La Rédaction de AFRIDESK
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 23 Sep 2025 08:11:58| 1191 0
L’ombre structurante de Heritage Foundation sur la RDC : Une paix minée par des intérêts stratégiques et personnels
Résumé: Cet article examine l’accord tripartite signé le 27 juin 2025 entre les États-Unis, la République démocratique du Congo (RDC)… Lire la suite
Par La Rédaction de AFRIDESK