Jean-Jacques Wondo Omanyundu
GÉOPOLITIQUE | 18-02-2014 07:04
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Sassou et Kabila : Se montrer utile pour la communauté internationale dans une stratégie de maintien au pouvoir ? JJ Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Sassou et Kabila : Se montrer utile pour la communauté internationale dans une stratégie de maintien ultérieur au pouvoir ?

Par Jean-Jacques Wondo

Depuis son arrivée au pouvoir en 2012, François Hollande veut mettre fin à la Françafrique. Après les  virulentes critiques contre la Françafrique paternaliste, lors de sa prise effective du pouvoir, officielle le président français a prôné un nouveau style vis-à-vis de l’Afrique. Un style axé sur le paradigme d du partenariat avec une Afrique responsable. Cela fait partie du processus de rénovation de la politique africaine française qui veut rompre avec le passé (c.à.d. la politique des réseaux). Dans son viseur, plusieurs chefs d’Etat étaient déclarés il y a plus au moins une année persona non grata à l’Elysée. Au nombre desquels, on comptait Blaise Compaoré, Idriss Deby, Denis Sassou Nguesso et bien sûr Joseph Kabila, jugés par l’Elysée comme étant des mauvais exemples de la promotion de la culture démocratique dans leurs pays respectifs.

Depuis, la guerre du Mali est passé par là et les choses ont changé et la real diplomatik semble désormais dicter la stratégie géopolitique africaine de François Hollande. Ceux qu’a rejetés l’Elysée sont désormais devenus la principale de l’angle diplomatique hégémonique et stratégique de la France en Afrique ? C’est la question que bon nombre d’analystes se posent au regard de la nouvelle tournure que prend les relations franco-africaines.

Blaise Compaoré, Idriss Déby Itno, Denis Sassou Nguesso, Kagame et Kabila au secours de la France

Pour ceux qui suivent de près l’actualité politique africaine, ces présidents sont classés parmi les mauvais élèves en termes de promotion de la démocratie dans leurs pays respectifs. Pour s’en rendre compte, il suffit d’analyser la manière dont ils se font réélire et leurs pratiques de gouvernance marquée par la para-démocratie[1] (Lire : http://afridesk.org/la-para-democratie-une-chape-de-plomb-au-developpement-de-lafrique-post-independance-jj-wondo/).

  • Blaise Compaoré au Burkina devenu le sage et le démineur incontournable de toutes les crises qui ravagent l’Afrique de l’Ouest. Il profite de ce statut pour légitimer son maintien à vie au pouvoir à partir de l’appui diplomatique que lui garantit la France. Compaoré Blaise est le champion en la matière (le médiateur accrédité de l’Elysée dans la zone CEDEAO).
  • Idriss Déby Itno au Tchad, grâce à son rôle pionnier et l’action déterminante de ses troupes engagées énergiquement au Mali aux côtés de la France dans l’opération Serval, et le soutien à la Séléka en RCA pour le renversement de Bozizé soutenu par la république Sud-Africaine, est parvenu, in extremis, à opérer une reconversion géopolitique spectaculaire en sa faveur qui lui vaut désormais tous les honneurs de la France au point que la question à sa prochaine succession au pouvoir n’est plus à l’ordre du jour. Ce, juste au moment où François Hollande le mettait dans sa liste noire des présidents qui devaient quitter prochainement le pouvoir. Aujourd’hui, Deby est devenu un allié incontournable pour la France au point qu’une forte délégation d’une trentaine de chefs d’entreprise du MEDEF (le patronat français), conduite par Michel Roussin, Vice-Président de MEDEF International et Conseiller du Président d’EDF, est en visite au Tchad du 18 au 20 février 2014, à l’invitation du chef de l’Etat tchadien ; chose improbable avent le lancement de l’opération SERVAl au Mali.
  • Paul Kagame, arrivant au terme de son mandat présidentiel constitutionnel en 2017 et en cette année 2014 marquant la commémoration du 20ème anniversaire du génocide rwandais, met les bouchées doubles pour se rendre fréquentable, disponible et utile aux grandes puissances, après avoir été mis sous pression diplomatique pour son rôle nocif dans la persistance de la crise sécuritaire à l’est de la RDC. Depuis, c’est par la voie de son armée que le régime rwandais répond à ses détracteurs. Une armée déjà présente en Somalie qui va également se déployer en RCA en appui aux troupes françaises. Un geste diplomatique subtil qui ne devra sans doute pas laisser indifférent Paris en trains de s’embourber en RCA. Il s’agit ici d’exploiter une nouvelle pratique de séduction de la communauté internationale par l’envoi de troupes permettant aux pays pourvoyeurs de troupes, dont souvent les autorités font l’objet de critiques sur le plan international, de consolider leurs positions diplomatiques. Le Rwanda, en tant que grand fournisseur de troupes pour la mission de l’ONU au Darfour (AMIS), s’était, par ce biais, assuré le silence des pays occidentaux sur certains aspects contestables de sa politique intérieure et régionale. (Roland Marchal in Puissances d’hier et de demain. État du monde 2014). Un calcul qui se révélait exact : la communauté internationale, particulièrement les États-Unis et la Grande Bretagne, se montra à plus d’une fois bienveillante à l’égard de Kagame, malgré ses nombreuses atteintes aux droits et libertés, et à la démocratie au Rwanda et son rôle néfaste dans la persistance de l’insécurité à l’est de la RDC alors que plusieurs rapports d’experts de l’ONU ont pointé cette évidence.

C’est exactement dans cette perspective que s’inscrivent les décisions prises par les présidents des deux Congo d’envoyer leurs troupes, dans l’espoir d’un retour de l’ascenseur  positif de la part de Hollande qui, dans un passé récent les a pointés du doigt.

Denis Sassou Nguesso, l’homme aux multiples rebondissements

sassou-et-HollandeLe médiateur attitré des différentes crises qui secouent depuis 1996 son grand voisin comateux RD Congolais ne compte pas non plus rester en marge de la tactique payante qui fait cas d’école depuis dans les relations franco-africaines. Mis sous pression de la justice française et des ONG de défense des droits de l’homme dans le cadre des affaires dites des biens mal acquis et des disparus du Beach, Denis Sassou Nguesso tente cahin caha de se rendre utile pour la France. La technique est vieille comme la « Françafrique » selon le qutidien francais La Libération : Quand un dirigeant africain de l’ancien « pré carré » n’est pas en odeur de sainteté à Paris ou que son étoile pâlit dangereusement, il existe un moyen imparable pour forcer les portes de l’« Élysée » : Rendre service au « grand frère » « Libération ». Après son élection, François Hollande, qui avait proclamé pendant sa campagne sa volonté de rupture avec la « Françafrique », a boudé le dirigeant congolais de longues semaines.

Ainsi, Sassou aurait demandé à Joseph Kabila qu’il fasse tout pour qu’il puisse avoir un tête à tête, même de courte durée, avec François Hollande, en marge du XIVème  Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Malgré ses réticences, le président français a dû composer à deux reprises avec Sassou-Nguesso, interlocuteur dont on ne peut se passer scène troublée de l’Afrique centrale, à l’instar de Blaise Compaoré en Afrique de l’ouest.

Finalement, une première rencontre entre les deux chefs d’État s’est déroulée le 13 octobre au Palais du peuple kinois pendant environ une heure. Elle a tourné autour de la coopération entre le Congo et la France et la contribution des entreprises françaises au développement de l’économie congolaise. Les deux hommes d’État ont aussi évoqué les questions sécuritaires dans le golf de Guinée, notamment la circulation des armes de guerre, de la drogue et la piraterie qui, à terme, risquent de déstabiliser la région de l’Afrique centrale. Cette situation, pour le moins inquiétante, a vivement attiré l’attention du président François Hollande qui voit la nécessité de protéger le Congo contre ces fléaux : «Devant cette menace qui se profile, il nous faut protéger le Congo » a-t-il déclaré à l’issue des entretiens. »

Mais dans son marketing de séduction diplomatique du novice qu’est Hollande, Denis Sassou Nguesso n’est pas resté là et a multiplié les stratégies du dégel avec l’Elysée. Les deux hommes ont eu à nouveau un deuxième entretien en tête à tête lors du « Sommet France-Afrique » de l’Élysée » qui s’est tenu du 6 au 7 décembre 2013 à Paris. Une dernière trouvaille qui lui a été inspirée et soufflée par son homologue tchadien, Idriss Deby, qui connut également des moments troubles avec le nouveau pensionnaire de l’Elysée.  Et Denis Sassou-Nguesso a bien retenu la leçon en  rend des services précieux et loyaux à la France par l’envoi en début décembre 2013 de 500 soldats congolais au sein de la force de la MISCA[2] qui s’appuie sur le dispositif de l’ex-FOMAC (la Force multinationale de l’Afrique centrale chargée d’aider le gouvernement centrafricain à sécuriser son territoire), aux côtés de 1.600 militaires français de l’opération Sangaris.

On ne change pas la stratégie gagnante et qui a fait ses preuves, dixit Joseph Kabila

Hollande-Kabila1Pourquoi Deby, Kagame et Sassou et pas Kabila, disent les stratèges de ce dernier. Surtout qu’en envoyant les troupes en RCA, Kabila veut faire d’une pierre deux coups en poursuivant deux objectifs géopolitiques en apparence antinomiques : soutien à la France pour espérer son appui en cas de son maintien au pouvoir après 2016 et suppléance aux troupes sud-africaines de la SANDF dont la présence en RCA attiserait les critiques de l’opinion publique sud-africaine contre Zuma, très mal en point en cette période préélectorale où les alliés de l’ANC font défection de la plateforme électorale qui la mena et la maintien  au pouvoir depuis 1994. Il s’agit là, de la part de Kabila, d’un jeu d’équilibriste très risqué dans un terrain, RCA, devenu un champ de bataille de confrontation géostratégique à distance entre Paris et Pretoria. Même si judsqu’à présent, il faille souligner la bonne prestation des troupes congolaises, chargées principalement de désrmer les miliciens de la Séléka. Ceux là qui en ont fait voir de toutes les couleurs aux troupes sud-africaines en mars 2013.

Ainsi, pour ce qui est de la RD Congo, alors qu’elle est sous perfusion et babysitting de la brigade d’intervention de la MONUSCO et qu’elle doit encore éradiquer la trentaine de groupes armés qui continuent de sévir à l’est du pays où l’autorité de l’Etat est liquéfiée, on envoie des troupes en RCA (à la place des troupes sud-africaines de la RANDF : Zuma mis sous pression chez lui et ne pouvant le faire après la débâcle de ses troupes en mars 2013 contre la Séléka).  C’est ce qui aurait sans doute expliqué la visite du vice-ministre de la Défense sud-africaine, M. Makweta, le 17 décembre 2013 à Kinshasa, officiellement au sujet de « la coopération militaire et de l’excellence des relations militaires entre la République démocratique du Congo et la République sœur d’Afrique du Sud », pouvait-on lire dans les déclarations des deux ministres.  Mais pour ceux qui scrutent les ambitions géopolitiques de la diplomatie mercantile de Zuma, il n’est un secret de Polichinelle que Zuma tient mordicus à récupérer le business perdu à Bangui depuis la débâcle de son armée en RCA face aux ex et futur ex-rebelles Séléka et les vives critiques qu’il a essuyées de la part de l’opinion publique sud-africaine. Après s’être publiquement houspillé lors de la cérémonie d’hommage à Mandela en présence d’un parterre de dirigeants du monde, Zuma tient à adopter une subtile stratégie de profil bas en mandatant les troupes la RD Congo d’agir par procuration à son profit dans le cadre d’un retour de l’ascenseur à la suite de l’action déterminante des troupes sud-africaines de la brigade d’intervention de la MONUSCO contre le M23 en octobre et novembre 2013.

Et pourtant l’envoi des 850 militaires congolais n’a pas été positivement accueilli par l’opinion congolaise qui trouve absurde cette décision peu sensée alors qu’au cours de ces derniers jours la RD Congo vient successivement de faire les frais des groupes armées négatifs. D’abord du fait que la traque de la rébellion ougandaise ADF/Nalu, contrairement aux informations propagandistes relayées par les médias gouvernementaux, ne permet pas encore de sécuriser totalement le secteur de Ruwenzori. Ensuite, parce que la violence continue à bien se porter au Katanga, le poumon économique de la RD Congo. L’œuvre de la milice séparatiste les Maï Maï Bakata Katanga (scission du Katanga) qui sèment la loi dans cette province riches en cuivre et minerais stratégiques depuis bientôt deux ans, sans être maîtrisée par l’armée et les services de sécurité.

Une décision incongrue qui pousse un observateur congolais à utiliser cette métaphore : « Je ne sais pas pourquoi certains n’arrivent pas à comprendre la situation du Congo. Elle est comme une femme sérieusement malade qui laisse son lit de l’hôpital pour aller aider d’autres pleins des microbes partout. Quel médecin pourrait-t-il tolérer cela pour son malade?  Cette femme peut aller même contaminer ceux qui n’avaient pas les mêmes symptomes comme elle. Toute la nation voire tout un continent sera ainsi contaminé », note un observateur congolais, Jean Kadima-Schipa.

Par ailleurs, l’envoi de de 850  militaires FARDC en République centrafricaine a suscité des réactions en sens divers. L’Association africaine pour la défense des droits de l’homme (Asadho) qualifie de “malvenue” cette décision du gouvernement, estimant qu’il devait soutenir la stabilisation de l’est de la RDC. Des leaders de la Majorité présidentielle (MP) et de l’opposition saluent en revanche cette mesure.  Son président,Jean Claude Katende, pense que Kinshasa a pris cette décision par prestige pour montrer à la communauté africaine et internationale que la RDC est capable de  participer à cette  mission de paix:

« C’est une décision qui montre pour nous le manque de projection au sein du gouvernement, dans la mesure où l’Est de la République démocratique du Congo est toujours en guerre. Le gouvernement a [rendu disponible] les moyens matériels et financiers pour accompagner cette décision, alors qu’on a besoin de cet argent pour soutenir la politique nationale… La situation au nord de la République démocratique du Congo appelle non pas une intervention en République centrafricaine, mais contraire à renforcer la sécurité à Zongo et dans le voisinage. Si cette décision était prise dans ce sens-là, cela nous montrerait que le Gouvernement a pris à cœur non seulement la protection de nos populations, mais aussi celle de notre territoire.»

Le porte-parole de la Majorité présidentielle, Sébastien Luzanga Shamandevu, soutient en revanche que la décision d’envoyer des troupes FARDC à Bangui est tombée fort à propos:

« Nous avons également bénéficié du concours de certains pays africains. Aujourd’hui que nous sommes en train de stabiliser notre pays et que la paix est revenue dans la partie Est du pays, il me parait normal que le gouvernement ait pris cette décision d’aller à la rescousse d’un pays voisin avec lequel nous avons une longue frontière…. Notre armée s’est organisée. Nous avons formé des militaires, nous avons recruté des militaires, nous avons équipé l’armée. Pourquoi, nous devons laisser la France venir secourir nos frères et voisins 

Pour le secrétaire général du Mouvement de libération du Congo (MLC), Thomas Luhaka, les violences à Bangui constituent un drame humain, qui oblige la RDC d’apporter aussi  sa contribution dans le cadre de l’Union africaine : «Nous pensons que ce drame humain a des conséquences directes sur nous, parce que chaque jour il y a un nombre important des réfugiés centrafricains qui viennent chez nous. Il faudrait aider ces frères africains à stabiliser chez eux».

Souffrant d’un déficit de légitimité depuis sa réélection frauduleuse en 2011, après avoir cherché en vain une légitimité via les concertations nationales pour la cohésion, taillées sur mesure, qui n’auront vécu que le temps de leur tenue, car boudée par la vraie opposition politique et malgré la création d’une plate forme fantaisiste et minoritaire de l’opposition dénommée, opposition républicaine dirigée par le véritable protecteur politique de Kabila au Congo, Léon Kengo, le président du Sénat, dont les actes politiques sont davantage proches du pouvoir que de l’opposition où il joue le rôle de cheval de Troie (nous y reviendrons dans une future analyse), Kabila sait qu’il pourrait compenser son déficit de légitimité par une légitimation internationale en se montrant utile et disponible pour les faiseurs de rois occidentaux, notamment la France. C’est sans doute les raisons stratégiques qui l’ont poussé à envoyer des éléments des FARDC et de la PNC en RCA, de sorte que François Hollande s’en souvienne peut-être en 2016 dans une perspective de maintien au pouvoir au delà de son mandat présidentiel constitutionnel actuel.

Ne dit-on pas qu’en relations internationales, seuls les intérêts comptent, fussent-ils au détriment du respect des valeurs démocratiques? C’est de bonne guerre non, la démocratie à géostratégie variable pour autant que l’on se trouve du bon côté des intérêts de ceux qui dictent la loi du plus fort en relations internationales!

Jean-Jacques Wondo


[1] La « para-démocratie » peut être définie comme un régime politique présentant les parures d’une démocratie mais son exercice pratique reste marqué par un comportement autocratique ou dictatorial. Dans une para-démocratie, généralement une Constitution consacrant l’indépendance des trois pouvoirs constitutionnels : Législatif – Exécutif (Présidence) – Judiciaire – est en place, des élections sont organisées assez régulièrement, les droits et libertés fondamentaux des citoyens sont garanties dans la législation nationale. Cependant, les dirigeants au pouvoir instrumentalisent et pervertissent ces institutions, truquent les élections et mettent en place une gouvernance clientéliste et un système d’intégration verticale des élites qui, selon Jean-Philippe Peemans, favorise le renforcement des « réseaux de pénétration ethno-centralisatrice ». Ce, avec souvent pour finalité de se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir et de conserver leurs privilèges sociaux… En bref, il s’agit d’un régime de type dictatorial qui utilise un lexique et des outils de la démocratie pour sauver les apparences. 
[2] Forte de 3.700 hommes, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU par la résolution  2127, a officiellement succédé, le 19 décembre 2013, à la FOMAC, la force jusqu’alors déployée par l’Afrique centrale. La Misca est soutenue logistiquement par les soldats français. Préoccupé par la détérioration de la sécurité et la « faillite totale de l’ordre public, l’absence de l’Etat de droit et les tensions interconfessionnelles », le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité la résolution 2127 confiant un mandat en plusieurs volets à cette Mission.  Appuyée par des forces françaises autorisées « à prendre temporairement toutes mesures nécessaires », la MISCA est notamment chargée de contribuer à protéger les civils et rétablir la sécurité et l’ordre public, à stabiliser le pays et à créer les conditions propices à la fourniture d’une aide humanitaire aux populations qui en ont besoin.
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One Comment “Sassou et Kabila : Se montrer utile pour la communauté internationale dans une stratégie de maintien au pouvoir ? JJ Wondo”

  • mer’ci pour votre analyse qui contribue à la connaissance de la situation generale qui se passe en RDC OU AILLEURS MAIS vous devriez savoir que la RDC a ces particularitées que d’autres n’ont pas donc ça commence à devenir plus que certain la sortie de Kabila en 2016,,,,,,,,,

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