Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 13-08-2015 06:01
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La transformation de la guerre : Les guerres de quatrième génération – Jean-Jacques Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

La transformation de la nature de la guerre

Les guerres de quatrième génération 

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

La guerre classique au cœur de la création de l’Etat-Nation

Les évolutions des conflits armés contemporains constituent un défi pour l’analyste en quête d’un paradigme globalisant. Certes, la guerre entre Etats, fondatrice de la modernité politique européenne – Etat-Nation – semble devenue obsolète. Les dernières décennies ont ainsi été marquées par l’essoufflement des conflits interétatiques conventionnels, opposant des armées professionnelles combattant pour la protection/défense ou l’extension d’un territoire national, selon les règles théoriquement garanties par le droit international[1] (jus ad bellum et jus in bello).

En Europe, la professionnalisation de l’armée s’est trouvée au cœur de la constitution de l’État central. Les études ont observé que dès le 17ème siècle, à la suite du traité de Westphalie en 1648, la transformation des armées de mercenaires en armées nationales et de métier a été à la base de l’émergence des États-nations modernes. L’institution militaire a joué un rôle intégrateur et une fonction essentielle dans le processus d’émergence et de structuration du concept d’Etat-Nation moderne[2]. Comme l’écrit Mary Kaldor, l’idée de guerre comme « activité interétatique » – c’est-à-dire menée essentiellement par des Etats qui se battent les uns contre les autres – va progressivement s’imposer depuis la paix de Westphalie en 1648 pour s’établir clairement vers la fin du XVIIIème siècle et dont les acteurs étaient essentiellement des Etats. Ces anciennes guerres sont caractérisées par le monopole de la violence par les Etats[3].

La mutation de la nature de la guerre : l’Etat perd progressivement son monopole de la violence

Depuis la fin ou tout au-moins la disparition – des guerres classiques de type symétriques[4], on observe une mutation dans les nouveaux types de conflits sans fin(s) qui sont à la fois ni guerre ni paix. On assiste à un nouveau phénomène de la guerre conceptualisé au début des années 1990 par Mary Kaldor (professeure à London School of Economics), Martin van Creveld (professeur à l’université hébraïque de Jérusalem et coauteur d’un remarquable livre, La Transformation de la Guerre[5]) et le colonel William Lind (Corps des Marines américains). Selon ces chercheurs, les Etats sont en train de perdre leur monopole de la violence (légitime) et de ce fait, la nature de la guerre est en train de changer[6].

Il se développe actuellement la théorie des « nouvelles guerres », qui défend la thèse d’une perte du monopole de la violence par les Etats – la guerre a subi une transformation significative caractérisée par la diminution du rôle des conflits directs entre Etats[7]. Les guerres de la quatrième génération seront probablement fortement dispersées et largement indéfinies ; la distinction entre guerre et paix sera brouillée jusqu’au point de quasi-disparition. Elles seront non linéaires, jusqu’à n’avoir pas de champ de bataille ou de front définissables… Les actions viseront les participants dans leur profondeur y compris au sein de leur société même[8] .

La guerre de quatrième génération, qu’est-ce à dire?

En effet, la guerre de quatrième génération est un concept avancé dès 1989 par des stratégistes américains dans un article de la Marine Corps Gazette, qui sera suivi d’autres articles qui permettront de raffiner le concept et qui donnera finalement lieu à l’ouvrage de Thomas X. Hammes, The Sling and the Stones. On War in the 21 st Century, Zenith Press, New York, 2004. Les auteurs partent du constat d’une contestation de l’Etat comme principal acteur de la violence militaire, tout en considérant que plusieurs générations de formes de guerre se sont historiquement succédé[9].

La première génération, marquée par les tactiques linéaires, serait celle de la période précédant les guerres napoléoniennes. Elle est caractérisée par l’emploi de la mitrailleuse, des fils barbelés, des feux indirects et du mouvement. La deuxième génération en est le fruit naturel et voit l’apparition de l’art opératif tel que conceptualisé par Carl von Clausewitz et des innovations technologiques. Elle correspondrait, grosso modo, à la Première guerre mondiale. La troisième génération voit la domination de la manœuvre/ stratégie sur l’attrition et renvoie à la Deuxième guerre mondiale comme au combat classique qui aurait pu avoir lieu en Centre Europe durant la guerre froide. La quatrième génération, selon cet auteur, voit la généralisation du combat irrégulier/asymétrique dans la longue durée, là où les conflits des générations précédentes cherchaient des décisions rapides[10] par la bataille décisive. Les insurgés prendraient appui sur une série de réseaux (politiques, sociaux), en vue d’agir sur les perceptions adverses. Il s’agit de ce qu’on appelle guerre hybride.

Ce concept de guerre hybride subit des variations autour des concepts tehno-guérilla qui renvoie à l’emploi par les guérillas ou par les armées régulières des technologies plus ou moins avancées dans un combat irrégulier ou suivant une vision de la guerre confinant à la stratégie alternative. Ce concept est évoqué pour la première fois par le commandant Guy Brossollet, en France, dans les années 1970, et fait ensuite florès au sein des différentes écoles – allemande, scandinave, autrichienne – se rattachant aux conceptions dites de la « défense défensive » ou de « défense non-défensive[11] ».

Dans les années 2000, cette forme d’opérations mute et est mobilisée cette fois au profit d’entités subétatiques, comme le Hezollah, renversant la polarité : la perception dominante est alors que seuls les groupes subétatiques seront en mesure de mettre au point et d’utiliser des formes technologiquement avancées de guerre irrégulière. On commence alors à parler de guerre hybride[12].

Symétrie, dissymétrie et asymétrie : question de culture stratégique

Se basant sur la définition de la notion d’Etat, conceptualisée par Max Weber, le sociologue brésilien Emilio Willems définit l’État comme une « institution sociale destinée à maintenir, à l’intérieur et à l’extérieur, l’organisation politique d’un peuple et munie des moyens nécessaires à cette fonction ». Il précise que la spécificité l’État réside en sa capacité d’ « exercice d’un contrôle coercitif sur ses propres membres ou dans ses rapports avec les autres sociétés ». C’est ce que Weber nomme l’exercice du monopole de la violence légitime assuré par l’armée, la police, la justice etc.[13]. Cette prérogative de l’Etat dans l’exercice du monopole de la violence légitime, fait que l’Etat, en tant qu’entité sociale de régulation de la vie sociétale, a pour premier devoir de protéger la vie de ses membres.

Le monopole de la violence légitime dévolu à l’Etat fait entre autres que ce soit l’Etat (et non des individus privés ou des institutions internationales) qui définit l’ennemi et l’ « ami » et de manière contraignante pour ses sujets. De même, le monopole de la violence par les Etats a également des incidences sur la manière de préparer (Formation / entrainement /conditionnement des troupes) et de mener les combats. Ainsi, dans les guerres interétatiques, les parties en conflit ont recours à des stratégies similaires en termes de recrutement, d’armes utilisées et d’instruction de leurs forces armées. Enfin, dans leur manière de mener les conflits, les Etats recherchent généralement la concentration des forces, qui atteint son point culminant dans ce que le stratégiste Carl von Clausewitz appelle la « bataille décisive » « « Entscheidungschlacht » en allemand qui décide de l’issue de la guerre[14].

De la sorte, si la guerre était l’apanage des gouvernements, c’est-à-dire les Etats, les armées constituaient leur outil désigné : structures organisées au service du gouvernement, elles se compos(ai)ent de soldats, c’est-à-dire de personnels incorporés en début de carrière et officiellement libérés à la fin de celle-ci[15].

Ainsi, en considérant les espaces dans lesquels se battent les Etats, on constate que les guerres sont symétriques. Par cela, on entend que lors d’un conflit, les armées essaient d’asseoir leur suprématie dans des espaces similaires. Il s’agit alors de créer des dissymétries, c’est-à-dire des disparités importantes en termes de capacités au sein des mêmes espaces pour s’assurer la victoire[16].

La notion de culture stratégique est la référence à la culture comme outil d’explication des phénomènes guerriers, stratégiques et de sécurité. C’est l’idée qu’il existe des styles spécifiques, des styles (culturels) nationaux en matière stratégique.

De la sorte, d’un point de vue de la culture stratégique, la symétrie, associée souvent à la civilisation occidentale, est perçue comme le combat à armes égales, la dissymétrie est la recherche par l’un des belligérants d’une supériorité qualitative et/ou quantitative. Et l’asymétrie, associée à la pensée stratégique orientale, consiste à la démarche inverse, qui consiste à exploiter toutes les faiblesses et les points de vulnérabilités de l’adversaire pour être plus nuisible[17]. La guerre dissymétrique est la guerre du faible contre le fort dans le cadre d’une guerre régulière (symétrique) avec des cibles militaires. Les invasions de l’Irak et de la Libye par les forces alliées en sont des illustrations contemporaines. Par contre, un ‘conflit asymétrique’ suppose qu’un parti en présence ne veut ou ne peut pas mener le combat de manière dissymétrique en raison de son infériorité (sur le plan de la doctrine, des structures et des moyens) et tente, par conséquent, d’exploiter de manière ciblée les vulnérabilités adverses telles que l’opinion publique, les sensibilités culturelles, juridiques ou ethniques. http://afridesk.org/ce-quil-faut-savoir-sur-la-guerre-partie-iii-la-guerre-sous-ses-differentes-formes-jj-wondo/#sthash.fiKZeGZD.dpuf).

La dissymétrie peut être une volonté affichée de mettre en place une stratégie d’ensemble qui cherche à imposer la supériorité en termes de moyens pour parvenir à ses fins. Cette volonté est généralement le fait des Etats ; ainsi la recherche de dissymétrie, grâce notamment au recours à la Recherche & Développement (R&D) pour la modernisation des capacités militaires des armées, peut être assimilée à une décision politique. Les Etats-Unis, conscients de leur supériorité, n’hésitent pas à se servir de moyens dissymétriques pour afficher leur puissance dans la plupart des conflits auxquels ils participent. Ainsi, l’utilisation de la bombe atomique à Hiroshima, le 6 août 1945, et plus encore à Nagasaki, le 9 août 1945, est un exemple parfait de dissymétrie, puisque l’adversaire, en l’occurrence, le Japon, ne disposait pas des mêmes moyens militaires[18].

Un autre exemple de la dissymétrie est l’usage des hélicoptères sud-africains Rooivalk en octobre et novembre 2013 contre les positions tenues par les rebelles du M23 et les soldats rwandais de la RDF à l’Est de la RDC. Cela a permis de faire la différence et de disloquer les troupes envahisseuses ennemies, rendant leurs moyens de défense inefficace. Depuis, le Rwanda a appris cette leçon de son infériorité dissymétrique et a doté son armée des missiles sol-air de type chinois TL-50[19]. D’ailleurs, on peut même constater une course à la dissymétrie dans la région des Grands-Lacs. Par ailleurs, les pays du BRICS, depuis ces derniers temps, sont de plus en plus portés vers le développement des moyens militaires dissymétriques[20]. En réalité, ce sont les Soviétiques qui, dans les années 1960, ont inventé le concept de RAM[21] pour qualifier les bouleversements de leur doctrine de défense, provoqués par l’arrivée massive des armes nucléaires. La RAM a permis de développer l’outil technologique au service de la défense et de la victoire militaire.

De nouveaux acteurs non étatiques ou subétatiques se substituent à l’Etat dans la guerre

Combattants du Daesh sur un tank _Illustration de la technoguérilla
Combattants du Daesh sur un char – Illustration de la techno-guérilla ou de la guerre hybride

Les nouvelles guerres sont également caractérisées par l’émergence de nouveaux acteurs, recensées par Mary Kaldor : d’une part, il s’agit des groupes paramilitaires, souvent mandatés par les gouvernements eux-mêmes, afin de ne pas avoir à endosser la responsabilité des actions perpétrées. Un second groupe qui fait parler de lui ces derniers temps est constitué des entreprises de sécurité privées (« private security companies ») qui emploient des mercenaires. On peut ici faire la distinction entre les membres d’armées qui ont été licenciés ou retraités de leur armée nationale et sont engagés pour fournir une formation ou conseiller d’autres armées et des anciens militaires qui fondent des entreprises privées, indépendantes des Etats et engagées par les parties en conflit. On peut citer par exemple Blackwater, Executice Outcomes, Sandline, MPRI (Military Professional Resources Inc.), Halliburton. Le troisième groupe, lié à l’augmentation des opérations de soutien ou d’imposition de la paix, est constitué de troupes régulières étrangères placées sous la responsabilité d’organisations multilatérales telles que l’ONU, l’UA, l’OTAN, etc.[22].

Ces dernières décennies, on observe que d’autres acteurs non étatiques concurrencent ou se substituent à l’Etat dans l’exercice du monopole de la violence, c’est-à-dire deviennent des parties prenantes dans la conduite de la guerre. En plus d’être opposés aux acteurs non-étatiques (GWOT[23]), les Etats délèguent de plus en plus fréquemment les tâches de sécurité à des organisations supranationales telles les Nations Unies (ONU) : RDC, RCA, Somalie, Mali…, l’Union Africaine (UA) : Nigeria, Mali, …, l’Union européenne (UE) : Eusec et Eupol-RDC. D’autres Etats vont même à confier des missions de l’armée aux firmes de sécurité privées qui emploient des mercenaires (Angola dans les années et Sierra Leone ; RDC et Rwanda pour la formation de ses troupes, etc.). C’est le cas des firmes MPRI, Executives Outcomes, Sandline International, etc.

En RDC par exemple, la formation du 391ème bataillon d’infanterie des FARDC en 2010, au centre de brassage colonel Lukusa, à Kisangani dans la Province Orientale, a été dispensée par 50 militaires américains et trente mercenaires de la firme militaire américaine privée MPRI[24]. Cette formation a coûté 34 millions de dollars[25]. Ce bataillon accusé des cas de viols massifs entre novembre et décembre 2012 à Minova après la débâcle contre le M23[26], devait servir de « modèle pour la réforme à venir des FARDC », selon le Commandement américain de l’Africom[27] qui a supervisé la formation.

En Angola, durant la guerre civile, Executive Outcomes a aidé l’armée angolaise à réorganiser ses troupes en passant progressivement d’une armée de guérilla à une armée conventionnelle. Sur initiative du gouvernement américain, la firme militaire américaine privée MPRI[28], a remplacé Executive Outcomes en 1995 pour l’entraînement des troupes angolaises du MPLA.

Les caractéristiques distinctives d’une guerre classique (par rapport à une guerre irrégulière)

Ainsi, associant la guerre régulière à l’armée classique et la guerre asymétrique à une force irrégulière, Joseph Henrotin énonce trois caractéristiques distinctives de la guerre classique ou conventionnelle[29].

  • Primo, elle est le fait d’une armée issue d’un Etat à l’autorité duquel elle est soumise et doit répondre – ce que n’est pas une force irrégulière. Force organisée et structurée de façon précise (un critère qui peut être partagé par certaines forces irrégulière), ses membres portent un uniforme les rendant identifiables de façon claire à l’adversaire. Ainsi, dès le XVIIIe siècle déjà, Jean-Jacques Rousseau précise dans le Contrat social que « la guerre n’est point un rapport d’homme à homme, mais une relation d’Etat à Etat ». Cette définition de la guerre comme conflit armé entre Etats souverains demeure une référence généralement admise par les politologues et polémologues, même si cette notion a vu son interprétation évoluer et changer au cours de l’histoire, au point de susciter une certaine confusion parmi les stratégistes et les experts qui ont élargi la notion de guerre au terrorisme[30].
  • Secundo, dans la plupart des cas, les forces régulières s’appuient sur un corpus de normes, qu’elles soient doctrinales et juridiques, formelles ou informelles et qui, tour à tour, cloisonnent ou accroissent leur liberté de manœuvre. Contrairement la guerre irrégulière, la guerre régulière est largement balisée. Selon les cultures stratégiques considérées, elle peut s’interdire le recours délibéré aux frappes sur les civils – même si cela n’est pas souvent le cas.
  • Tertio, dans la mise en action des forces, une guerre régulière voit deux armées clairement identifiées s’opposer dans un conflit, qu’il soit limité ou total, où prime la recherche de la soumission de la volonté adverse. Fréquemment, il est question de prise d’une zone géographique donnée, en vue d’une annexion, d’une prise de gage ou plus simplement d’un engagement de l’ennemi. Comparativement, la guerre irrégulière a un rapport au territoire différent : si une force irrégulière peut disposer de sanctuaires qu’elle contrôle politiquement, sa mise en action se fait selon une nomadisation : le mouvement fait partie de son identité stratégique.

Toutefois, cette troisième caractéristique de la guerre régulière est à relativiser avec la montée en puissance de l’Etat islamique dont l’objectif est de conquérir des territoires à administrer selon les principes de l’islam, en faisant recours à une guerre hybride ou à la techno-guérilla. La guerre menée par le Daesh est donc l’illustration-type de la guerre de quatrième génération.

Références bibliographiques
[1] Laurent Gayer, « Ni guerre ni paix : guerres sans fin(s) ou désordres ordonnés ? » in Badié, Bertrand et Vidal, Dominique, Nouvelles Guerres. L’état du monde en 2015, La Découverte, Paris, 2014, p.55.
[2] Jean-Jacques Wondo Omanyundu, Les Armées au Congo-Kinshasa. Radioscopie de la Force publique aux FARDC, Editions Monde nouveau/Afrique Nouvelle, Suisse, 2è Ed. Avril 2013, p.356.
[3] Jean-Marc Flükiger, Nouvelles guerres et Théorie de la guerre juste, Editions Infolio, Suisse, 2011 p.11.
[4] Barthémémy Courmont et Darko Ribnikar, Les guerres asymétriques, IRIS, PUF, Paris, 2002, 282p.
[5] Martin Van Creveld, La Transformation de la Guerre,  Ed. du Rocher, Paris, 2011, 318 p.
[6] Jean-Marc Flükiger, Nouvelles guerres et Théorie de la guerre juste, Editions Infolio, Suisse, 2011, p.11.
[7] Jean-Marc Flükiger, Nouvelles guerres et Théorie de la guerre juste, Editions Infolio, Suisse, 2011, p.18.
[8] Jean-Marc Flükiger, ibid., p.21.
[9] Joseph Henrotin, Techno-guérilla et guerre hybride. Le pire des deux mondes, Nuvis, Paris, 2014, pp.39-40.
[10] Ibidem, p.40.
[11] Ibidem, p.41.
[12] Ibidem, p.41
[13] E Willems, Dictionnaire de sociologie.
[14] Jean-Marc Flükiger, Nouvelles guerres et Théorie de la guerre juste, Editions Infolio, Suisse, 2011, p.13.
[15] Martin Van Creveld, La Transformation de la Guerre,  Ed. du Rocher, Paris, 2011, p.61.
[16] Ibidem.
[17] Barthémémy Courmont et Darko Ribnikar, Les guerres asymétriques, IRIS, PUF, Paris, 2002, pp.26.
[18] Barthémémy Courmont et Darko Ribnikar, Les guerres asymétriques, IRIS, PUF, Paris, 2002, 282, pp.26-27.
[19] http://afridesk.org/guerre-imminente-dans-les-grands-lacs-une-inquietante-course-aux-armements-dans-la-region-jj-wondo/.
[20] http://afridesk.org/lordre-mondial-unipolaire-decentre-dans-un-monde-polycentrique-jj-wondo/.
[21] Révolution dans les Affaires militaires.
[22] Jean-Marc Flükiger, Nouvelles guerres et Théorie de la guerre juste, Editions Infolio, Suisse, 2011, pp.24-25.
[23] Global war on terrorism conceptualisé par G. W. Bush qui caractérise la guerre (non territoriale) que mène officiellement les Etats-Unis contre le terrorisme (les groupes et organisations djihadistes et autres) depuis le 11 septembre 2001.
[24] Military Professional Resources Inc. est dirigée par des anciens officiers supérieurs américains et emploie des anciens militaires. Elle est basée en Virginie et conseillée à l’époque par, entre autres, Herman Cohen, ex-Sous-secrétaire d’Etat aux Affaires africaines sous Georges Bush. « Private US Companies Train Armies Around the World », US News and World Report, 8 February.
[25] Tanguy Struye de Swielande, La Chine et les grandes puissances en Afrique: Une approche géostratégique et géoéconomique, PU de Louvain, 2010, pp.82-83.
[26] Rapport du Bureau conjoint de l’ONU aux droits de l’Homme sur les violations des droits de l’homme perpétrées par des militaires de forces armées congolaises et des combattants du M23 à Goma et à Sake, Province du Nord-Kivu, ainsi qu’à Minova et dans ses environs, Province du Sud-Kivu, entre le 15 novembre et le 2 décembre 2012, 13 mai 2013.
[27] Le Monde, 8/05/2013.
[28] Lors d’une interview, le vice-Président du MRPI, Ed Soyster, a déclaré qu’il avait informé les autorités angolaises sur la société et ses capacités. Il a souligné les contributions que l’entreprise pourrait apporter à un Angola libéré de la guerre civile face à la tâche de reconstruire ses forces armées dans une démocratie. Il a relevé l’évidence qu’une force armée nationale bien formée, stable et motivée jouerait un rôle de renforcement de la confiance très fort dans les premières phases de la reconstruction post-conflit. http://www.issafrica.org/uploads/PEACECHAP6.PDF.
[29] Joseph Henrotin, Techno-guérilla et guerre hybride. Le pire des deux mondes, Nuvis, Paris, 2014, p.29.
[30] http://afridesk.org/ce-quil-faut-savoir-sur-la-guerre-partie-5-le-terrorisme-contemporain-est-il-une-forme-de-guerre-jj-wondo/.

Jean-Jacques Wondo Omanyundu

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One Comment “La transformation de la guerre : Les guerres de quatrième génération – Jean-Jacques Wondo”

  • Gunumana Severin

    says:

    Merci cher Paly pour cet article.Il m’a aidé à appréhender la notion de la guerre de 4ème génération. Si je vous comprend bien, c’est la guerre 2.0. La guerre contre Daesh, bref la guerre contre le terrorisme?

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