Jean-Jacques Wondo Omanyundu
POLITIQUE | 22-01-2015 07:00
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Joseph Kabila, the game is over? – JJ Wondo in Congoforum.be

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

 Joseph Kabila, the game is over?

http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetail.asp?subitem=3&newsid=200522&Actualiteit=selected

Publié initialement le 21.01.15 syr www.congoforum.be

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Le régime Kabila a profité de l’actualité internationale macabre, centrée autour de l’affaire de Charlie Hebdo, qui focalise l’attention et l’énergie des Occidentaux préoccupés à agir contre le terrorisme, pour passer en force la modification de la loi électorale à l’assemblée nationale, la chambre basse du parlement. Kabila et sa majorité mécanique nommée au parlement pensaient prendre la classe politique, le peuple Congolais et la communauté internationale de revers en les mettant devant un fait accompli. C’était sans compter sur la mobilisation générale des leaders de l’opposition (UDPS, MLC, UNC, ECiDé, MCPR, etc.) et la détermination des populations de Kinshasa et de Goma, dans une moindre mesure. Quand Kinshasa gronde, c’est toute la RDC qui tremble et qui est secouée !

Une victoire psychologique du Peuple congolais qui plombe l’assurance de Kabila et alliés

Les manifestations qui ont eu lieu dans la capitale congolaise ces 19 et 20 janvier 2015 constituent une victoire psychologique incommensurable d’une population que l’on jugeait passive et distraite. Cette épreuve de force à l’avantage des populations kinoises survient deux semaines, jour pour jour, après que Kabila, lors de sa rencontre avec les notables katangais, a rassuré que le ciel ne tombera pas sur la RDC et que l’on a à maintes fois promis l’apocalypse en 2006 et en 2011 mais RIEN ne s’était passé. Des sources proches de la présidence nous ont dit être surpris par l’ampleur des manifestations et surtout par la détermination des kinois. Alors qu’ils avaient sortis les chars T-80 derniers cris, des hélicoptères et des véhicules tout-terrain 4X4 sur lesquels ils avaient monté des armes à canons de gros calibre, dans l’objectif de dissuader et d’intimider les manifestants, c’est l’inverse qui s’est produit. La peur change désormais de camp. Kabila doute ! Le régime n’en revient plus et est aux abois. Ainsi, avec cet avantage psychologique et ce début de renversement de rapport de forces favorables au camp du changement, la fin du régime Kabila n’est plus qu’une question de temps. Plusieurs de ses proches collaborateurs et des officiers que nous avons contactés n’ont plus le cœur à l’ouvrage, hésitent et se trouvent face à un dilemme antithétique : rester loyal à Kabila jusqu’au bout avec tous les risques que cela comporte ou se ranger derrière la majorité de la population qui souhaite ni plus ni moins le départ anticipé de Kabila.

Kabila sermonné par Dos Santos

La rencontre du président angolais Eduardo dos Santos n’était pas qu’à caractère économique. Des sources ayant été témoins des échanges entre les deux présidents renseignent que la visite du président angolais avait aussi un caractère diplomatique du fait de son autre casquette de président en exercice de a CIRGL. Dans ce cadre, il avait été porteur d’un message transmis par une puissance occidentale l’enjoignant au respect de la constitution. Par ailleurs, dans leurs entretiens, il l’a copieusement sermonné en lui recommandant de faire comme lui en Angola lorsqu’il a accepté de négocier avec l’UNITA de Savimbi pour restaurer la cohésion nationale et réconcilier les angolais entr’eux. Dos Santos, dans un ton ferme, a vivement recommandé à Kabila de se mettre face à face avec ses opposants pour trouver une solution définitive dans la crise congolaise qui déstabilise le pays et renforce sa faiblesse sécuritaire. S’exprimant en français, sans interprète, il a dit à son hôte qu’il n’acceptera en aucun cas que la situation s’enlise en RDC pour voir des populations s’exiler vers l’Angola et déstructurer son pays. Pour Dos Santos, Kabila a une grande responsabilité et si jamais cela arrive il sera personnellement tenu responsable et l’Angola agira préventivement et voir en amont pour préserver sa quiétude, s’il le faut. C’était la douche froide dans le camp kabiliste et ses collaborateurs en sont sortis désabusés.

Autres temps, autres mœurs diplomatiques

Alors que sous Mobutu, au début des années 1990, le seul incident du campus universitaire de Lubumbashi avait suffi pour condamner anticipativement Mobutu dans le banc des accusés. Combien de milliers de morts innocents faut-il à la communauté internationale pour appliquer le principe de « responsabilité de protéger » à l’encontre d’un régime incapable de protéger ses citoyens et qui ne cesse de violer quotidiennement les droits humains ainsi que les libertés constitutionnelles. Les derniers chiffres recueillis par plusieurs sources parlent d’une trentaine de morts et dans un entretien avec Kobler, le mardi 20 janvier soir, Kabila vient de menacer de fermer la radio Okapi, financée par l’ONU, au motif qu’elle est devenue la tribune de l’opposition. Il oublie que la RTNC, la radio et télévision nationale est, depuis sa prise de pouvoir en 2001, devenue la propriété privée et la caisse de résonance exclusive de sa mouvance politique.

Ainsi, les analystes les plus sérieux ont dénoncé l’attitude timorée, à la limite complaisante, des déclarations des Affaires étrangères belges et de la diplomatie française, deux pays actifs de l’UE dans la réforme de l’armée (FARDC) et de la police (PNC) congolaises. Notons qu’entre 2003 et 2014, l’UE a dépense plus de 3 milliards d’euros en faveur de la réforme des services de sécurité qui massacrent aujourd’hui les populations congolaises. En effet, la Belgique s’est limitée à déclarer être « préoccupée » des tournures des manifestations violentes qui se sont  déroulées en République démocratique du Congo en appelant tous les acteurs « au calme », sans nommément citer les coupables. La France de l’erratique Hollande embraye dans le même sens que son petit voisin du nord. Le Quai d’Orsay s’est dit mardi 20 janvier « préoccupé » par la situation à Kinshasa et réclame le respect de la Constitution. « Des débordements de ce type n’ont pas leur place dans le débat démocratique », sans clairement identifier à son tour les vrais instigateurs de ces débordements. La déclaration de l’Union européenne n’est tombée que tardivement ce mercredi, trois jours après que les dégâts soient commis et que la situation se soit davantage enlisée. L’UE a appelé au «retour au calme» et au «respect des échéances électorales» en République démocratique du Congo et sans condamner le régime congolais, invite « toutes les forces politiques doivent rechercher un consensus qui permette un apaisement et un retour au calme», selon un communiqué du porte-parole du service diplomatique de l’UE.Curieux non! En principe, la réaction brutale et répressive du pouvoir congolais contre la population civile devrait entrainer, tout au-moins, la procédure diplomatique de convocation des ambassadeurs de la RDC auprès des pays partenaires (ou paternalistes) de l’UE. Rien du tout et tout va bien !

Même s’il garde la même ligne diplomatique que ses alliés susmentionnés en RDC, le gouvernement des Etats-Unis s’est également dit « préoccupé par les rapports faisant état de violences à Kinshasa, en RDC, suite à l’adoption de la loi électorale ». Mais en tant que chef de file des pays qui souhaitent le départ de Kabila en 2016, pas certainement pour les mêmes motifs que les Congolais mais bien pour la préservation de leurs intérêts dans un pays-continent à importance géostratégique de premier plan qui ouvre ses frontières à tous les vautours du monde, même ses pires ennemis, les Etats-Unis ont essayé de marquer la différence en allant plus loin en incriminant le régime congolais. En effet, l’Envoyé spécial du président des Etats-Unis d’Amérique, Russ Feingold a déclaré que « le recensement ne peut pas servir d’excuse pour retarder des scrutins qui doivent se tenir d’ici à la fin 2016« . Et de marteler: « si le gouvernement congolaisen vient à ne pas respecter sa loi fondamentale, cela nuirait GRAVEMENT à la réputation de la RDC dans le monde« . Il s’agit ici de toute une rhétorique diplomatique qui en dit long, même s’il ne faut pas attendre cet acte de la part d’un régime corrompu, prédateur et criminel pour nuire davantage sa réputation.

Plus symbolique encore de la volonté des Etats-Unis de pousser Kabila vers la porte de sortie, alors que se trouvant en Belgique, donc dans un pays l’Union européenne, il est étonnant de constater qu’aucun organe de presse belge (surtout francophone friande de la moindre info de son-ex colonie) n’a relayé le message d’Etienne Tshisekedi, le leader charismatique et intemporel de la politique congolaise, appelant les Congolais à chasser Kabila du pouvoir. Curieusement, c’est la Voix de Amérique, un organe de la propagande diplomatique et du soft power américains dans le monde qui a été le seul grand média à publier ce communiqué de presse qui ne manquera pas de faire des dégâts au Congo contre le régime Kabila, malgré la coupure de l’internet et des SMS. (http://www.lavoixdelamerique.com/content/tshisekedi-demande-au-peuple-de-contraindre-le-regime-finissant-de-joseph-kabila-de-quitter-la-pouvoir/2606410.html). Les Etats-Unis étant bien conscients que les paroles de « Ya Tshitshi » valent à elles seules une fatwa. Les congolais n’attendaient plus que ce mot d’ordre, depuis décembre 2011, pour les requinquer et les pousser à aller reprendre l »impérium qui leur a été volé par les élections irrégulières de 2011. C’est ce qui explique le regain de la contestation en ce troisième jour consécutif, fait impensable il y a quelques mois et une première depuis plus de 20 ans !

Qu’est-ce l’Occident gagne en continuant de convoler en justes noces avec un régime des plus brutaux et répressifs au monde en fermant les yeux, ou presque, face à un régime qui tient coûte que coûte à se maintenir au pouvoir en violation de la constitution? Alors qu’on a encore fraichement en mémoire les effets dévastateurs de l’onde de choc électorale de 2011 (http://afridesk.org/il-y-a-deux-ans-londe-de-choc-electorale-congolaise-secouait-la-belgique-victoire-des-combattants-a-paris/) provoqués par les manifestations de la diaspora congolaise partout dans le monde. Tout cela dans un contexte mondial sécuritaire où des jeunes d’origine maghrébine, s’alliant aux jeunes d’origine africaine subsaharienne, conjuguent leurs efforts dans une sorte cohésion négative les poussant à poser des actes terroristes en signe, selon eux, des injustices commises dans leur pays d’origine par un occident impérialiste. Le cas d’Amedy Coullibaly en France est très révélateur de la contamination de cette tendance dans les milieux ethnoculturels africains. Ne dites pas que vous n’étiez pas prévenus par nous.

Les destins croisés à distance de Blaise Compaoré et Joseph Kabila ?

En dépit de plusieurs déclarations des autorités du régime Kabila que la RDC n’est pas le Burkina Faso[1], les précédentes analyses des DESC ont démontré plusieurs similitudes entre le Burkina Faso et la RDC.

Dans l’analyse intitulée « Autopsie des causes de la Révolution citoyenne burkinabé et itinérance avec la RDC ?[2] », nous avons mis en évidence plusieurs facteurs systémiques étiologiques de la crise sociopolitique ayant abouti à la chute de Blaise Compaoré au Burkina Faso, qu’on retrouve actuellement en RDC. Dans cette analyse on relevait qu’autant, plusieurs analystes et politiciens proches du régime zaïrois juraient que la « Conférence Nationale » née au bénin au début des années 1990 n’était pas contagieuse au Zaïre de Mobutu. On s’aperçut vite que le cas béninoiss’est rapidement généralisé aux autres Etats africains, la vague a fini par atteindre, affaiblir (Mobutu) ou balayer (Mathieu Kérékou, Denis Sassou Nguesso) les dirigeants africains qui se croyaient invulnérables, à l’instar de Kabila, voire indéboulonnables comme le même Sassou qui ne veut pas tirer les leçons de sa propres expérience vécue. Chaque conférence nationale comportait certes sa propre spécificité liée aux réalités nationales intrinsèques, cependant, les causes profondes, les acteurs et les finalités recherchées restaient invariablement similaires. Il en est ainsi de la vague des révolutions initié au Burkina Certes les réalités nationales intrinsèques du Burkina ne sont pas similaires à celles de la RDC, mais les causes profondes et le comportement des acteurs politiques concernés restent invariablement les mêmes.

Dans l’analyse prospective, « Le Président Kabila arrivera-t-il à la fin de son mandat ?[3]», publiée sur www.afridesk.org, nous avons encore été plus que formels de prédire, sur base de quelques parallélismes contextuels du fonctionnement des régimes burkinabé et RD congolais, que le décor de la chute de Kabila avant 2016 est très bien planté et est irréversible. On a noté que les deux régimes se ressemblent par rapport à plus d’un fait dans leurs fonctionnements respectifs. En bref, le contexte est similaire et le scénario burkinabé est envisageable au Congo car les ingrédients sont identiques dont celui particulièrement de la volonté de rester indéfiniment au pouvoir.

Burkina – RDC : une itinérance commune?

Les causes profondes de la crise, la conjoncture politique internationale à laquelle se rapporte la présente analyse (notamment la main noire américaine derrière la chute de Compaoré), les statuts politiques des acteurs en jeu et le fonctionnement de deux systèmes (Déficit démocratique – Des réformes sociales en trompe-l’œil avec des changements sans évolution sur le vécu des citoyens – Crise de légitimité – Absence d’une justice sociale redistributive – Gouvernance ethno-clientéliste – La grogne au sein de l’armée) restent invariablement similaires pour prédire la chute prochaine de Kabila. Les événements du lundi 19 janvier sont un signe de plus que le régime est aux abois malgré l’adoption de la loi électorale à l’assemblée nationale. Au Burkina Faso, le régime Compaoré n’est pas tombé à la suite d’une seule journée des manifestations. C’est effectivement depuis février 2014 que le Burkina était en proie à une série de manifestations et de révoltes populaires contre le régime qui avait pourtant une majorité mécanique au pouvoir, mais illégitime. Ces événements sont parvenus progressivement à faire collusion avec la dégradation de situation sociopolitique et économique du pays qui a contaminé la quasi-totalité des casernes militaires du pays confrontées à des mutineries, y compris le Régiment de Sécurité Présidentielle pour réclamer des hausses de soldes ou des versements de primes. (http://afridesk.org/autopsie-de-la-revolution-citoyenne-burkinabe-j-ziambi-k-jj-wondo/).

Je suis fermement convaincu qu’avec le travail de conscientisation des militaires mis en place de manière « undercover » et la pression des poursuites judiciaires à l’encontre des officiers et des commandants d’unités qui ordonnent l’usage disproportionné de la violence contre des manifestants pacifiques, que les hommes de rang finiront dans un proche avenir par se ranger du côté de la population. Ce n’est qu’une question de temps… Toutes les manœuvres de retardement que le régime Kabila essaie de concocter avec sa pseudo majorité parlementaire illégitime nommée en 2011 ne tiendront nullement face à la détermination d’un Peuple de défendre sa Constitution. Il ne faut surtout pas perdre de vue que dans la pseudo démocratie burkinabé, les partisans de Blaise Compaoré qui tenaient absolument à le maintenir au pouvoir en violation de la Constitution étaient également majoritaires (mécaniquement) au pouvoir. Qu’on ne se méprenne pas, d’une façon ou d’une autre, dans la démocratie de Kabila, Mende, She Okitundu, Matata, Lumbi, Kengo, Minaku, Boshab, Kamitatu, Thambwe, Kanyama, Olenga, Etumba, Bisengimana…, il en sera de même : Kabila finira par tomber. C’est vraiment bête et inconscient toute cette énergie gaspillée par Kabila et ses serviteurs, qui n’aboutira absolument à rien!

Les manifestations de cette semaine, les émeutes ainsi que les scènes de pillage synonymes de rejet d’un pouvoir anti-démocratique, autiste et illégitime marquent l’étape finale du processus de la mise à mort définitive des régimes Kabila père et fils. L’image du régime terni à l’étranger ne pourra plus rayonner ailleurs. Kabila s’est définitivement isolé de la population alors qu’il devenait déjà un paria au sein de la communauté internationale qui l’a fait et maintenu roi en RDC. Plus il va recourir à la violence pour asseoir ce qui lui reste encore de son pouvoir, plus il va creuser sa tombe politique.

Après avoir perdu tour à tour les deux Kivu et divisé le Katanga, Kabila ne dispose plus de base politique ou électoral pour espérer une survie politique en RDC au-delà de 2016. Avec le coup de pied au cul qu’il vient de recevoir de la population de la capitale congolaise, le centre de gravité institutionnel, administratif et diplomatique de la RDC, c’est l’essentiel de son pouvoir qui vient de le lâcher. Il ne lui reste plus que l’armée, ou ce qui en reste encore : La Garde républicaine et une frange de la police : La LENI (La Légion nationale d’intervention) pour le maintenir encore durant quelques mois dans son coma politique irréversible dans lequel il s’est lui-même d’abord en janvier 2011 après avoir modifié la Constitution pour se faire élire à une majorité relative puis en novembre 2011 lorsque son oncle, le pasteur Ngoy Mulunda l’aida à se maintenir au pouvoir par des élections frauduleuses. Maintenant que le vin commence à être tiré, Kabila, les jeux sont-ils faits ou peut-on dire : the game is over?

Jean-Jacques Wondo Omanyundu dans une libre tribune sur www.congoforum.be

Jean-Jacques Wondo est analyste politique freelance et expert en matière de sécurité.
[1] Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, dans une déclaration procédant du sophisme a estimé que ce schéma n’est pas transposable en RDC. http://radiookapi.net/revue-de-presse/2014/12/22/la-prosperite-mende-reste-formel-burkina-faso-nest-pas-transposable-au-congo/.
[2] http://afridesk.org/autopsie-de-la-revolution-citoyenne-burkinabe-j-ziambi-k-jj-wondo/, 12/12/2014.
[3] http://afridesk.org/exclusif-le-president-joseph-kabila-arrivera-t-il-a-la-fin-de-son-mandat-jerome-ziambi-k/.
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2 Comments on “Joseph Kabila, the game is over? – JJ Wondo in Congoforum.be”

  • Djihad Muyisa

    says:

    Disons quethe game is over.
    Tenez: il y a une partie des elements qui ont travaillés avec Feu MAMADOU NDALA. j’ose croire que si ces element de MAMADOU s’investissent dans le travail de conscientisation des militaires mis en place de manière « undercover », la victoire sera du coté de la Population.
    C’est juste une question de Temps.
    Dans ce sens, c’est donc plus un problème de détermination. Nous devons par conséquent travailler la conscience de la population à la détermination…
    CAR TOUT LE PROBLEME EST LA. L’arme du dictateur, c’est l’état d’esprit du peuple. Kabila continuera à s’entêter tant qu’il sera conscient que la PEUR habite encore le peuple congolais.
    Tout son régime est basé sur la terreur et l’intimidation. Face à cette méthode, il ne nous reste qu’une seule solution de libération : vaincre la peur, braver le danger et tenir l’effort jusqu’au bout.

    Et pour la Main Noir des USA,…Kabila ne franchirait jamais le Rubicon comme il l’a fait le 17 janvier 2015 dernier s’il n’avait pas des appuis de haut niveau…
    En termes clairs, la libération du peuple congolais ne viendra JAMAIS de l’extérieur.
    Personne ne veut notre bien, ni les étrangers ni nos politiciens.
    Seul le peuple congolais devra un moment ou un autre à prendre son destin entre ses mains.

    VIVE LE POPULAIRE.

    Message à ‪#‎OLIVE‬ LEMBE: demande à ton CLOWN que Son Gouvernement Ça donne des mères angoissées et des pères sous pression puis des familles entassées dans du béton.

    Ce pays c’est tout un tas de couleurs, tout un tas de cultures, tout un tas de couleurs, tout un tas de futurs.

    De toute façon les membres de la MP veulent le beurre et l’argent du peuple mais ils n’auront pas nos cœurs ni nos frères ni nos sœurs.

    Je prône l’honneur d’un peuple, celui de nos pères et nos mères.
    VIVE LE POPULAIRE.

  • Disons quethe game is over.
    Tenez: il y a une partie des elements qui ont travaillés avec Feu MAMADOU NDALA. j’ose croire que si ces element de Feu
    MAMADOU s’investissent dans le travail de conscientisation des militaires mis en place de manière « undercover », la victoire sera du coté de la Population.
    C’est juste une question de Temps.
    Dans ce sens, c’est donc plus un problème de détermination. Nous devons par conséquent travailler la conscience de la population à la détermination…
    CAR TOUT LE PROBLEME EST LA. L’arme du dictateur, c’est l’état d’esprit du peuple. Kabila continuera à s’entêter tant qu’il sera conscient que la PEUR habite encore le peuple congolais.
    Tout son régime est basé sur la terreur et l’intimidation. Face à cette méthode, il ne nous reste qu’une seule solution de libération : vaincre la peur, braver le danger et tenir l’effort jusqu’au bout.

    Et pour la Main Noir des USA,…Kabila ne franchirait jamais le Rubicon comme il l’a fait le 17 janvier 2015 dernier s’il n’avait pas des appuis de haut niveau…
    En termes clairs, la libération du peuple congolais ne viendra JAMAIS de l’extérieur.
    Personne ne veut notre bien, ni les étrangers ni nos politiciens.
    Seul le peuple congolais devra un moment ou un autre à prendre son destin entre ses mains.

    VIVE LE POPULAIRE.

    Message à ‪#‎OLIVE‬ LEMBE: demande à ton CLOWN que Son Gouvernement Ça donne des mères angoissées et des pères sous pression puis des familles entassées dans du béton.

    Ce pays c’est tout un tas de couleurs, tout un tas de cultures, tout un tas de couleurs, tout un tas de futurs.

    De toute façon les membres de la MP veulent le beurre et l’argent du peuple mais ils n’auront pas nos cœurs ni nos frères ni nos sœurs.

    Je prône l’honneur d’un peuple, celui de nos pères et nos mères.
    VIVE LE POPULAIRE.

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