Jean-Jacques Wondo Omanyundu
DÉFENSE & SÉCURITÉ GLOBALE | 09-08-2016 10:10
8818 | 5

Dossier DESC : Les Sécurocrates katangais du régime de Kabila – 2è Partie – JJ Wondo

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

Dossier DESC : Who’s who ? Les Sécurocrates katangais du régime de Kabila – Deuxième Partie

Par Jean-Jacques Wondo Omanyundu
Nous poursuivons dans cette deuxième partie de cet article la description des personnalités katangaises qui gravitent autour du président Joseph Kabila dans le secteur sécuritaire. Il s’agit des généraux clés qui peuvent jouer un rôle décisif durant cette période tendue de fin du mandat de Kabila. L’article se veut aussi d’identifier les responsabilités de ces personnes dans une perspective pénale en cas de commission des crimes et de violations des droits humains par les hommes placés sous leur autorité fonctionnelle et/ou hiérarchique.

Gaston Hugues Ilunga Kampete : Commandant de la Garde républicaine (GR)

Gen Ilunga Kampete - Commandant de la GR
Gen Ilunga Kampete – Commandant de la GR

Né en 1964, le général de brigade Gaston Hughes Ilunga Kampete est un Katangais, Mulubakat de Kabalo dans le district de Tanganyika. C’est un ancien commandant de l’escadron blindé au sein du bataillon blindé de la DSP sous les FAZ. Il a défendu avec loyalisme Mobutu jusqu’à ses derniers moments avant de fuir Kinshasa vers Gbadolité puis Lomé au Togo. En 2000, abandonné avec ses troupes et sans renforts par Joseph Kabila, alors commandant des opérations à Pweto (Nord Katanga,) contre la rébellion du RCD-Goma soutenu par le Rwanda, Ilunga Kampete a dû échapper à la mort et fuir vers la Zambie.

Il a été le coordonnateur de la task force de la GR avant sa nomination le 16 novembre 2014 comme Commandant de la Garde républicaine. Il doit notamment son poste stratégique à la tête de la garde présidentielle grâce à l’action des troupes de la task force de la GR qu’il a commandées en 2013 lors de la mise en déroute du M23[1].

Tribun, le général Ilunga Kampete sait parler aux troupes et se faire écouter et obéir, mais pour combien de temps? En octobre 2015, il avait désamorcé le mécontentement des éléments de la GR à Kinshasa, qui menaçaient de se mutiner. Il avait également calmé en août 2014, avec le général Olenga, d’autres éléments de la GR, proches de John Numbi, qui avaient menacé de démettre Kabila par la force. Ces officiers s’opposaient à la réhabilitation de général Gabriel Amisi et réclamaient en même temps la réhabilitation du général katangais John Numbi, suspendu depuis l’assassinat de Chebeya[2]. Depuis, Il est devenu l’homme de confiance du président Kabila.

Autrefois bras droit et homme de confiance du général d’armée François Olenga, le chef d’état-major particulier de Kabila et le chef de la maison militaire du Président qui l’a propulsé à la tête de la GR, Ilunga Kampete entretient actuellement des relations très tendues avec son ancien mentor depuis qu’il a été élevé à la tête de la garde prétorienne de Kabila[3]. Il fait désormais partie des faucons katangais du régime, aux côtés de Jean-Claude Yav et de Kalev, qui essayent d’écarter les non originaires du Katanga du sérail sécuritaire présidentiel, en visant en principalement les généraux d’armée Olenga et Didier Etumba, le chef d’état-major général des FARDC.

Les dissensions qui opposent le général François Olenga et son ancien poulain le général Gaston-Hughes Ilunga Kampete portent sur la vision divergente qu’ils ont de l’armée en général et surtout du rôle de la GR en particulier. Le premier, en sa qualité de chef d’état-major particulier de Kabila et de surcroit chef de la Maison militaire du Président de la République, a sous son commandement fonctionnel direct la Garde républicaine dirigée par le général Gaston Ilunga Kampete.

Selon des sources de la haute hiérarchie de l’armée, après des signaux peu rassurants de la GR et son incapacité de contenir efficacement l’insurrection populaire de janvier 2015, Kabila fait de moins en moins confiance à la Garde républicaine. Plusieurs proches collaborateurs du président Kabila l’ont souvent mis en garde contre la montée en puissance excessive de la GR. Mais Kabila les a toujours rassurés de la loyauté de la GR cette unité d’élite à son égard. Selon les dires de Kabila, « au stade actuel, il ne serait pas de bon aloi de se débarrasser ou de relever la GR de la présidence de la république », surtout en cette période dangereuse de grande turbulence politique. « Il faut juste les (GR) garder tout en les surveillant étroitement (surtout les officiers) et en les noyautant (provoquer des divisions de l’intérieur) », confiait-il à ses collaborateurs. Mais en réalité, Kabila sait que la GR est gravement divisée et se sent d’ailleurs quelque peu otage de cette unité dont il éprouve des difficultés à se défaire.

C’est pourquoi, sur recommandation du général Olenga qui se méfie personnellement de la GR, Joseph Kabila tente de diluer l’influence de celle-ci en renforçant notamment sa protection et le contrôle de la capitale par des éléments commandos des forces de réaction rapide avec brigades commandos/FRR : 31ème, 11ème, 32ème rapide pour contrebalancer le poids de la GR devenue sans doute trop encombrante. C’est là que se situe le principal point de discorde entre d’une part le général Olenga et ses subalternes katangais, son adjoint le général Jean-Claude Yav Kabej et le général Ilunga Kampete[4].

Selon une source militaire qui côtoie les deux généraux « Ilunga Kampete était un homme de confiance du général Olenga qui est en quelque sorte son père spirituel. Mais il prend désormais ses distances vis-à-vis d’Olenga depuis que Kabila l’a nommé commandant de la GR. « Le courant ne passe plus entre Olenga et Ilunga Kampete »[5].

Ilunga Kampete jouera à coup sûr un rôle stratégique dans la posture que prendre la GR, de plus en plus surarmée[6], en cette période de fin du mandat de Kabila. Il vient de réussir la restructuration de la GR en supprimant l’échelon bataillon – 36 au total- pour le remplacer en 10 régiments dont nous détaillerons la structure dans une analyse spéciale à venir.

En effet, la nouvelle structure de la Garde républicaine mise en place en juin 2016 est composée de 10 régiments[7] de combat au lieu de trois anciennes brigades[8]. A ces régiments s’ajoute un quartier général ou état-major /services qui a aussi la taille d’un régiment de 2000 hommes suivant le modèle français.

Aujourd’hui en RDC, la GR est une armée dans l’armée et est capable – avec environ 18.000 hommes[9] – de neutraliser Kabila, le reste de l’armée et de mettre au pas le pays. Mais nous ne savons pas quelle est l’influence réelle de Kampete sur les troupes de la GR, ni l’influence d’Olenga sur ces troupes qui sont très divisées et devenues mutuellement méfiantes[10].

Le Vice-amiral Damas Kabulo Mydya Vita – Secrétaire général de la Défense nationale

Le vice-amiral Damas Kabulo Mydya Vita, le frère du célèbre journaliste sportif Kabulo Mwana Kabulo, est de père Lubakat et de mère Tutsi (bayovira) rwandaise. Il est l’actuel Secrétaire général du ministère de la défense et des Anciens combattants. A ce titre, contrairement à ce que l’on peut penser, il joue un rôle stratégique dans la mesure où c’est le secrétariat général qui assure la continuité des services publics de l’Etat. Or la défense reste un maillon essentiel dans le fonctionnement d’un Etat. Officier ex-FAZ, issu de la 6ème promotion de l’EFO, où il a évolué au Service d’actions et de renseignement militaire (SARM). Il fait partie des officiers originaires de l’Est du Congo, avec notamment les généraux Kalume, Amisi et Nabyolwa, qui ont rejoint l’AFDL en 1997. Le général Kabulo a dirigé la Démiap (Service de renseignement militaire) de 1998 jusqu’à l’assassinat de L.D. Kabila en 2001. A ce titre, il est dépositaire des informations secrètes liées aux circonstances de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila. Après son accession au pouvoir, le président Joseph Kabila le nomme au poste de chef de la Maison militaire du chef de l’Etat. En juin 2007, il sera nommé Secrétaire général du ministère de la Défense nationale. Le vice-amiral Kabulo forme avec les généraux François Olenga, Jean-Claude Yav, Ilunga Kampete, Jean-Claude Kifwa, Dieudonné Banze et Philémon Yav, le pré-carré stratégique militaire du président Kabila. Selon une source de la maison militaire, le général Kabulo est le véritable ministre de la Défense de la RDC. De confession branhamisme et très discret, comme la plupart des rwandophones en RDC, une source militaire congolaise le qualifie de « véritable faucon du régime, partisan de la ligne dure contre les opposants et l’un des agents du Rwanda dans le sérail militaire de Joseph Kabila ».

En effet, le vice-amiral Damas Kabulo, depuis l’AFDL, est considéré comme étant un des éléments de la cinquième colonne rwandaise en RDC, sous sa seconde identité Mulubakat, et l’éminence grise de Kabila sur le plan militaire, aux côtés de Bizima Karaha qui est son conseiller diplomatique et expert à la présidence. Comme on peut s’en douter, le régime rwandais de Paul Kagame, pour lequel le contrôle de la RDC reste un enjeu vital, s’est beaucoup appuyé sur des katangais, majoritairement Balubakat, pour soutenir et renforcer le pouvoir de son valet, Joseph Kabila. Le Rwanda s’est souvent reposé principalement sur la naïveté de certains katangais, comme John Numbi, Katumba Mwanke ou l’ancien ministre de la Défense, Aimé Ngoy Mukena qui était prêt à inviter de nouveau l’armée rwandaise en RDC, pour consolider son influence en RDC. En effet, après avoir tenté en vain de soutenir plusieurs rébellions à l’est de la RDC (AFDL, RCD-Goma, CNDP, M23) depuis 1996, la marge de manœuvre militaire du Rwanda en RDC se rétrécit peu à peu. Depuis la défaite du M23 en novembre 2013, le Rwanda a pratiquement perdu du terrain militaire en RDC, même s’il tente de revenir derrière les massacres perpétrés à Beni. Il ne lui reste plus que le terrain politique. C’est pourquoi les dirigents de ce pays misent sur Joseph Kabila qui est à leurs yeux comme étant le « dernier empereur chinois du Rwanda en RDC » qu’il faut maintenir au pouvoir à tout prix de peur que son départ forcé en RDC, par une vraie révolte populaire, ne coïncide avec la fin de l’influence rwandaise en RDC.

C’est dans cette optique hégémonique qu’il faut inscrire les propos de Kabulo, de mère tutsi et un grand allié du Rwanda en RDC depuis l’AFDL. Il est à noter qu’après son accession au pouvoir en 2001, Joseph Kabila a nommé le général Kabulo comme chef de la maison militaire du président en tant que chef d’état-major particulier du chef de l’Etat. Il s’agit d’une fonction purement politique et très stratégique qu’on ne confie qu’aux hommes de grande confiance.

Etant également de père Mulubakat, Kabulo joue sur ce registre identitaire congolo-katangais pour instrumentaliser les Balubakat dans une stratégie de maintien de Kabila et de son régime pro-rwandais, en exploitant la naïveté de certains de ses demi-frères Katangais. La déclaration de Kabulo : « vaut mieux perdre un mulubakat que perdre notre pouvoir »[11] renvoie au modus operandi utilisé souvent par Kigali chaque fois que son aventure en RDC est en danger. Rappelez-vous qu’en 2008, lorsque Laurent Nkunda commençait à prendre quelque peu ses distances et à menacer directement le pouvoir de Joseph Kabila, une alliance Kigali – Kinshasa s’est mise en place pour le démettre et placer Bosco Ntaganda à la tête du CNDP et comme commandant des opérations au Nord-Kivu.

De la même manière qu’en mars 2013, lorsque le M23 a connu une crise interne entre l’aile Makenga (soutenue par Kigali et en contact permanent avec Kabila qui la finançait indirectement) et l’aile Runiga, soutenue par Bosco Ntaganda qui se sentait de plus en plus sacrifié par Kinshasa et Kigali à cause de la forte pression internationale sur lui, Bosco Ntaganda dut fuir, avec 700 hommes, pour se livrer auprès de l’ambassade américaine à Kigali. Cette fuite de 700 hommes au Rwanda a fortement affaibli la capacité militaire du M23.

Ainsi, dans le même ordre stratégique, s’il apparaît clairement pour le général Kabulo et certains proches du régime que Kabila n’est plus en mesure de se maintenir au pouvoir ou d’assurer la continuité du régime – pro-rwandais – en choisissant une personne dont ils ne peuvent avoir le contrôle total, ce groupe est capable de démettre Kabila. Il n’est dès lors pas exclu que dans leur vision projective des enjeux à venir en RDC, ce groupe prenne déjà contact avec les adversaires politiques de Kabila pour s’assurer de la continuité de leur travail d’infiltration au sein des institutions congolaises

Pour conclure, Kabulo fait partie des agents corrosifs, inoculés en RDC par Kigali, pour superviser et assurer la pérennité du système de la mainmise du Rwanda sur la RDC lorsque Kabila ne sera plus en mesure de se maintenir au pouvoir. C’est en ces termes qu’il faudrait interpréter son projet de démettre Joseph Kabila. Il joue subtilement sur sa demie origine Lubakat afin de mieux cacher le véritable enjeu latent de l’oligarchie tutsie à laquelle il doit ses fonctions militaires actuelles en RDC aux côtés de Kabila, en enfumant une fois de plus certains Katangais distraits[12].

Il faut noter qu’en 2004, Joseph l’avait suspendu de ses fonctions de chef de la maison militaire de la présidence de la république. Une suspension qui serait en rapport avec la tentative de putsch menée le 11 juin 2004 par un commando dirigé par le major Eric Lenge. Les renseignements militaires, alors Démiap, suspectaient une collusion du cerveau de ce commando avec le généraux Kabulo et Jean-Claude Kifwa[13]. Depuis, il est rentré dans les bonnes grâces présidentielles.

Le Général-major Célestin Mbala Munsense – Chef d’état-major général adjoint chargé de l’administration

Ce général katangais (Bayovira : tutsi du Katanga) de mère Luba de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) était, jusqu’en fin 2014, l’un des militaires les plus puissants de la RDC. Il était très influent auprès du chef de l’Etat dont il bénéficiait d’une grande confiance. Il a longtemps cumulé les fonctions de chef d’état-major particulier du Chef de l’Etat et chef d’état-major de l’administration militaire jusqu’à restructuration de septembre 2014. Célestin Mbala Musense a également géré les finances et les fonds spéciaux de la Défense, pratiquement toutes les commandes des matériels militaires étaient traitées par lui, en collaboration étroite et discrète avec les généraux Olenga, Kabulo et Banze (alors commandant de la GR).

Lors des nominations de septembre 2014, il n’a finalement hérité que du poste de chef d’état-major général adjoint chargé de l’administration. Il n’entretiendrait pas de bons rapports avec les katangais du régime selon des sources qui ont travaillé au sein de la maison militaire du Président[14]. Ces derniers ne le considèrent pas comme un katangais pur-sang. C’est ce qui explique entre autres sa rétrogradation fonctionnelle actuelle. Son éloignement du cercle stratégique de Kabila peut être ressenti comme une mise en disgrâce. Cela le pousserait sans doute à faire partie des potentiels officiers frondeurs qui s’opposeraient à Kabila si ce dernier se maintient au pouvoir au terme de son mandat, en violation de l’article 64 de la Constitution.

A suivre…

Jean-Jacques Wondo Omanyundu / Exclusivité DESC

Références

[1] http://afridesk.org/fr/portrait-qui-est-ilunga-kampete-le-nouveau-commandant-de-la-garde-republicaine/.

[2] http://afridesk.org/alerte-desc-la-garde-republicaine-a-menace-de-renverser-joseph-kabila/.

[3] http://afridesk.org/fr/rdc-larmee-et-la-garde-republicaine-sur-le-point-de-se-mutiner-jj-wondo/.

[4] http://afridesk.org/fr/les-confidences-de-desc-kabila-a-failli-etre-atteint-par-un-tir-maladroit-a-kingakati/.

[5] http://afridesk.org/fr/rdc-larmee-et-la-garde-republicaine-sur-le-point-de-se-mutiner-jj-wondo/.

[6] http://afridesk.org/fr/une-hyper-militarisation-suspecte-de-la-garde-republicaine-jj-wondo/. Ou http://afridesk.org/fr/rdc-kabila-est-plus-quengage-dans-une-logique-guerriere-contre-les-congolais-jj-wondo/. Ou http://afridesk.org/fr/rdc-joseph-kabila-a-t-il-perdu-les-pedales-jean-jacques-wondo/. Ou encore http://afridesk.org/fr/rdc-kabila-est-il-credible-dans-sa-proposition-de-dialogue-national-jean-jacques-omanyundu/.

[7] Chaque régiment, composé d’un effectif théorique de 1800 hommes, est structuré en 3 bataillons de 550 hommes +1 compagnie etat-major/services d’environ 150 hommes.

[8] 10ème Bde basée au Camp Tshatshi à Kin, 11ème Bde basée au Camp Kimbembe à Lubumbashi et 13è Bde basée au Camp Simi Simi (Kisangani). Chaque brigade avait un effectif théorique de 3750 hommes.

[9] Selon une source administrative interne de la GR suite aux récents recrutements.

[10] http://afridesk.org/fr/rdc-larmee-et-la-garde-republicaine-sur-le-point-de-se-mutiner-jj-wondo/.

[11] http://afridesk.org/fr/desc-confidentiel-kinshasa-a-frole-une-mutinerie-generalisee-le-cortege-de-kabila-mitraille/.

[12] http://afridesk.org/fr/kabila-otage-de-son-entourage-militaire-katangais/#sthash.2QjqJy0V.dpuf.

[13] http://www.panapress.com/Designation-d-un-nouveau-chef-d-etat-major-general-des-FARDC–13-719075-17-lang1-index.html.

[14] JJ Wondo Omanyundu, Les Forces armées de la RD Congo : Une armée irréformable? ; 2è Ed Octobre 2015, p.204.

Sur le même sujet : Dossier DESC: Who’s who ? Les Sécurocrates katangais du régime de Kabila – 1ère partie

http://afridesk.org/fr/dossier-desc-qui-sont-les-securocrates-katangais-du-regime-de-kabila-1ere-partie/

 

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5 Comments on “Dossier DESC : Les Sécurocrates katangais du régime de Kabila – 2è Partie – JJ Wondo”

  • Makutu Lidjo

    says:

    A lire votre article, le sommet militaire de notre appareil de défense serait truffé des agents de l’étranger. ça donne froid au dos.

    • Mzaliwa Mkungilwa

      says:

      Avec des pareilles analyses nous risquons de ne pas apaiser notre pays et de créer beaucoup plus d’ennemis permis les modérés qui sont restés fidèle à la RdCongo.À l’époque de l’Afdl beaucoup ont été induit en erreur mais avec le RCD-Goma beaucoup de Banyamulenge se sont ressaisis pour rester fidèle à la RdCongo jusqu’au démantèlement du M23 avec beaucoup de sacrifices de sang.

      • OMBENI

        says:

        @ Mzaliwa Mkungilwa,
        Vous vs trompez peut-être. Je suis natif et originaire du Kivu. A l’epoque du R.C.D (de tristes mémoires), on a jamais entendu qu’un certains « Munyamulenge » était contre cette organization des malfaiteurs. C’est vers la fin de cette aventure-là qu’ils ont commencés a ce détourner d’eux-même après avoir compris qu’ils ne seront pas à mesure de gagner la guerre contre les vrais Congolais-authoctones.

        • Mzaliwa Mkungilwa

          says:

          De part votre nom;nous sommes du meme espace de vie ;le Kivu si pas le meme territoire ;les territoires très proches et limitrophes.Nous avons beaucoup soufferts.Nos frères Kinois disent  »Eloko nini esilaka te ??? »Nous ne nous trompons pas sur ce sujet;l’essentiel est là quand vous dites que  »c’est vers la fin de cette aventure-là qu’ils ont commencé à se détourner d’eux-mêmes après avoir compris qu’ils ne seront pas à mesure de gagner la guerre contre les vrais Congolais-authoctones. Càd nous avons la meme vérité;Ici l’aspect temps importe peu…
          C’est avec exactitude que nous vous confirmons avoir de nos propres frères combattre le Ruandais dans nos brousses et foret à coté de l’actuel général Masunzu. A cette période M.Masunzu n’était pas encore général mais un résistant défendant la RdCongo de l’agression Ruandaise.La paix dans notre espace de vie est l’affaire de tout le monde;par nos faits et gestes qui rassurent autrui..Non à l’extrémisme;nous ne devons pas continuer la route de guerre incessante qui nous victimise tous.Quand nous lisons le travail de M.Moeller qui date de 1934-1936;ouvrage très important de 593 pages qui traite de la migration Bantous en RdCongo;vous comprendrez que nous allons vivre tous éternellement ensemble ou nous allons mourir tous ensemble(Bantous comme Nilotiques:l’un cultivateur et l’autre éleveur dans cette seule Afrique s’échangeaient les produits pour vivre…). M.Victor Hugo disait un jour que si vous voulez la paix,il faut créer l’amour à autrui.
          Aussi,c’est à l’État de rédynamiser ses services de l’État-Civil pour le respect des lois du pays…

        • Mzaliwa Mkungilwa

          says:

          De part votre nom;nous sommes du meme espace de vie ;le Kivu si pas le meme territoire ;les territoires très proches et limitrophes.Nous avons beaucoup soufferts.Nos frères Kinois disent  »Eloko nini esilaka te ??? »Nous ne nous trompons pas sur ce sujet;l’essentiel est là quand vous dites que  »c’est vers la fin de cette aventure-là qu’ils ont commencé à se détourner d’eux-mêmes après avoir compris qu’ils ne seront pas à mesure de gagner la guerre contre les vrais Congolais-authoctones. Càd nous avons la meme vérité;Ici l’aspect temps importe peu…
          C’est avec exactitude que nous vous confirmons avoir de nos propres frères combattre le Ruandais dans nos brousses et foret à coté de l’actuel général Masunzu. A cette période M.Masunzu n’était pas encore général mais un résistant défendant la RdCongo de l’agression Ruandaise.La paix dans notre espace de vie est l’affaire de tout le monde;par nos faits et gestes qui rassurent autrui..Non à l’extrémisme;nous ne devons pas continuer la route de guerre incessante qui nous victimise tous.Quand nous lisons le travail de M.Moeller qui date de 1934-1936;ouvrage très important de 593 pages qui traite de la migration Bantous en RdCongo;vous comprendrez que nous allons vivre tous éternellement ensemble ou nous allons mourir tous ensemble(Bantous comme Nilotiques:l’un cultivateur et l’autre éleveur dans cette seule Afrique s’échangeaient les produits pour vivre…). M.Victor Hugo disait un jour que si vous voulez la paix,il faut créer l’amour à autrui.
          Aussi,c’est à l’État de rédynamiser ses services de l’État-Civil pour le respect des lois du pays…

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