Ce qu’il faut savoir sur la guerre
Partie III : La guerre sous ses différentes formes
Guerre symétrique – dissymétrique ou asymétrique
Aujourd’hui, un conflit armé peut être symétrique, dissymétrique ou asymétrique. Dans les faits, il peut se caractériser par une combinaison de ces trois formes. Selon la Revue Militaire Suisse, dans un ‘conflit symétrique’, les objectifs poursuivis par les parties en présence (de l’échelon tactique à l’échelon stratégique) sont semblables. C’est le cas de la guerre Iran-Irak.
Dans un ‘conflit dissymétrique’ – qu’on tend à confondre avec le conflit asymétrique -, les objectifs recherchés par les parties en présence restent comparables. Le déséquilibre des moyens (sur le plan doctrinal, organisationnel ou matériel) permet cependant à l’un des protagonistes de prendre l’avantage et de l’exploiter. C’est la guerre du faible contre le fort dans le cadre d’une guerre régulière avec des cibles militaires : les invasions de l’Irak et de la Libye par les forces alliées en sont des illustrations contemporaines.
Un ‘conflit asymétrique’ suppose qu’un parti en présence ne veut ou ne peut pas mener le combat de manière dissymétrique en raison de son infériorité (sur le plan de la doctrine, des structures et des moyens) et tente, par conséquent, d’exploiter de manière ciblée les vulnérabilités adverses (telles que l’opinion publique, les sensibilités culturelles, juridiques ou ethniques). Les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre des FARC en Colombie sont des exemples de guere asymétrique. La Guerre d’Indochine et la Guerre du Vietnam seraient donc au départ des guerres dissymétriques, qui se sont transformées en guerres asymétriques. La guerre menée par les Talibans contre les américains ou celles des touaregs au Mali ou encore la guerilla de Boko Haram au Nigeria relèvent de conflit asymétrique.
Guerre limité – guerre totale – guerre absolue – guerre intégrale
Une guerre peut poursuivre des objectifs limités et que, partant, on la fasse avec des moyens limités ; il se peut aussi qu’elle soit «totale », qu’elle implique toutes les ressources d’un État et qu’elle vise l’élimination complète de l’adversaire. C’est ce qui la distingue qualitativement et quantitativement du conflit.
Une guerre peut-être limitée, par opposition aux deux guerres mondiales, quoiqu’il n’existe pas dans l’histoire des exemples des guerres ‘sans limites’. Cependant une guerre peut être qualifiée de ‘limitée’ par sa finalité, c’est-à-dire son objectif politique ; par ses moyens engagés dans la bataille (la nature et la quantité des ressources humaines et matérielles mises en œuvre) ; par son intensité (les modalités d’emploi de la violence) ; par sa durée et son extension géographique. Elle peut être ainsi limitée dans l’espace tout en poursuivant l’objectif d’anéantissement de l’adversaire. (Widemann, Th., 2012, 33-34).
La guerre des Malouines (Falklands War, en anglais), un conflit armé qui opposa pendant 72 jours, entre avril et juin 1982, l’Argentine et le Royaume-Uni en vue du contrôle des îles Malouines, situées à 480 km des côtes argentines et peuplées de descendants de Britanniques, est relativement une bonne illustration de la notion de guerre limitée.
Cette guerre illustre aussi comment la guerre peut-être la continuation de la politique par d’autres moyens. En effet, les conséquences sociopolitiques de cette guerre étaient que Margaret Thatcher, alors Premier ministre britannique, impopulaire avant le conflit, a été réélue triomphalement en juin 1983. Elle a fait preuve d’une farouche fermeté (d’où le surnom de « Dame de fer ») de la Grande-Bretagne sur des questions de souveraineté nationale. A contrario, en Argentine, dès le 17 juin, le président de la junte au pouvoir depuis 1976, le Général Galtieri sera contraint à la démission, précipitant le pays vers la voie du retour à la démocratisation. Les deux guerres du Shaba et les deux guerres de Moba peuvent également être rangées sur la catégorie de guerre limitée, tout en illustrant en même temps la finalité politique de la guerre. Ce, dans la mesure où elles servirent d’alibis à Mobutu pour durcir sa politique intérieure (La valse d’épurations des officiers dans l’« affaire Kalume », les massacres dans le Kasaï, au Shaba…) et museler toute velléité d’opposition interne.
A l’opposé, le contraire d’une guerre limitée n’est hélas pas une guerre totale mais bien ce que Clausewitz nommait la guerre absolue. Mais le stratégiste prussien la considérait comme un pur concept utopique que la réalité de la guerre pourrait approcher sans jamais l’atteindre. La guerre absolue reste pour Clausewitz juste un concept (par sa nature) et pas une guerre réelle, qui elle, ne peut pas toujours tout mobiliser et ne mobilise que dans la durant d’autant qu’il n’y a jamais eu de guerre infinie , éternelle.
Par contre, la guerre totale est celle qui mobilise toutes les ressources (humaines, politiques, diplomatiques économiques, énergétiques, naturelles, matérielles, morales, culturelles, etc.) des belligérants, ce qui n’interfère pas un usage limité de la violence. C’est une guerre qui met en avant la nécessité de disposer d’une armée dite nationale et non des milices. Elle crée une « cohésion animique » de la nation.
Se référant à la Grande Guerre (1914-18) dans son ouvrage « La Guerre totale », la notion de guerre totale, conceptualisée et appliquée par le Général stratège et homme politique allemand Erich Ludendorff (1865-1937), veut que la guerre dite totale ne soit pas uniquement une affaire de la seule armée mais concerne également les populations. Pour Ludendorff, la guerre totale ne peut être menée que si l’existence ou la survie du peuple (d’une nation) entier est menacée et s’il est décidé d’en assumer la charge. « Le caractère de la guerre totale exige toute la force d’un peuple dès qu’elle dresse contre lui » et doit entraîner la subordination, l’adhésion et la mobilisation de toute la société au service de la guerre. Pour obtenir le maximum de puissance d’un peuple dans une guerre totale, la politique doit s’identifier au principe conservateur de la vie d’un peuple, fait à sa mesure. La politique doit identifier les besoins et les aspirations du peuple dans tous les domaines. L’armée et le peuple, le militaire et le politique doivent fusionner dans une « cohésion animique » qui seule permettra la victoire finale sur l’ennemi. Une victoire qui n’est pas encore totalement acquise. De la sorte, en cas de menace armée, c’est cette mobilisation nationale à la guerre dite totale et la farouche détermination de sauvegarder les valeurs communes qui vont guider et motiver les militaires à l’action de soumettre l’ennemi à leur volonté.
Les Etats-Unis ont pu trouver dans les attentats du 11 septembre 2011 les mobiles de déclencher la guerre totale contre le terrorisme (GWOT : Global war on Terrorism), jusqu’à la mener aux confins de la RDC dans la traque des LRA. La Guerre de Sécession (1861-1665) américaine, les deux guerres mondiales (1914-1918 et 1940-1945) sont des exemples connues de guerre totale. La notion de guerre totale a forgé celle de l’armée dite à vocation nationale. Un pays confronté à une guerre dite totale a besoin de l’entier appui et de l’engagement total de ses citoyens, qui doivent être prêts à consentir des sacrifices et à endurer des souffrances. Le discours américain de lutte contre le terrorisme, les forces négatives, l’axe du mal ou les Etats-voyous, consécutif aux attentats du 11 septembre 2011, malgré les arguments diplomatiques de guerre juste et limitée, avancés par Bush Jr et repris par Obama, relève d’un discours de guerre totale (Widemann, Th., 2012).
La guerre imposée au Congo depuis 1996, qui se place dans un continuum idéologique, géopolitique et géostratégique résultant du ‘génocide’ rwandais de 1994 et des visées hégémoniques expansionnistes rwandaises, présente tous les atours d’une guerre totale exprimée sous une forme insidieuse de basse intensité. Il appartient par conséquent à l’autorité suprême congolaise légitime de mobiliser TOUTES les ressources nationales nécessaires pour contraindre nos adversaires à la défaite. Cela passe d’abord et obligatoirement par remettre sur le rail l’Etat congolais dans touts ses attributs, en commençant d’abord par créer Une Armée congolaise qui doit être à la fois disciplinée, républicaine, nationale, équipée et bien entretenue.
Notons que certains penseurs ont avancé le concept de ‘guerre intégrale’ : « Alors que la guerre totale restait fondamentalement militaire, la guerre intégrale s’étendait à tous les secteurs de la vie sociale. » (Amiral Giuseppe Fioranzo, 1940).
La guerre juste et la guerre injuste
Une guerre peut enfin être injuste ou juste. La « juste guerre » ou la « guerre juste » est une approche de la guerre conceptualisée par Thomas d’Aquin pour qui une guerre est juste si elle remplit trois conditions : 1) elle doit être décidée par une autorité légitime (qui ne peut être une personne privée, la guerre est du ressort de l’Etat), 2) pour une juste cause (punir ou réparer une injustice), et 3) elle doit être faite avec une « intention droite », c’est-à-dire dans la préoccupation du bien commun et non de son intérêt personnel. La doctrine moralisatrice de la guerre juste a été relayée par le discours juridique de la théorie plus vaste (des deux notions) du droit de la guerre jus ad bellum (ou droit de recourir à la guerre) et jus in bello (qu’est-il permis ou non de faire pendant la guerre) qui est devenu, à partir du XIXème siècle, une composante du droit international humanitaire et base de travail des organisations humanitaires comme la Croix-Rouge, le Croissant Rouge, l’Amnistie Internationale. . .
La guerre théologique
Les deux dernières décennies témoignent d’une nouvelle accélération par l’approfondissement des motifs de la violence : l’opposition entre la « guerre juste » selon George W. Bush Jr et la » guerre sainte » du djihad annoncerait l’avenir. La religion pénétrée de raison, caractéristique du christianisme européen, serait dépassée par le fidéisme dogmatique, héritier du « religieux archaïque ». Le philosophe français René Girard, auteur de l’ouvrage : « Achever Clausewitz » voit donc surgir, à l’horizon de l’histoire mondiale, le spectre de guerres inexpiables, à fondement plus idéologique, comme au XXè siècle, mais théologique et religieux.
C’est le cas des Etats-Unis qui ont introduit, depuis le 11 septembre 2001, la notion de ‘guerre contre le terrorisme’ ou « les forces négatives » dès lors qu’une organisation terroriste ou des forces négatives ne sont pas à proprement parler des acteurs étatiques, que l’ennemi n’est ni clairement identifié ni localisé dans l’espace. (Widemann, Th., 2012, 14). C’est George W. Bush qui découvre dans la lutte contre le fléau terroriste une mission divine – la sienne – et la transfigure en combat religieux du Bien contre le Mal. La « liberté est un don de Dieu à chaque individu », déclare-t-il le 19 novembre 2003 devant le Royal United Services Insitute de Londres, et la politique étrangère américaine est la « stratégie avancée de la liberté » contre l’ « axe du Mal ». Sous sa présidence, les dépenses militaires américaines vont bondir de 293 à 700 milliards de dollars, plus de la moitié des dépenses militaires mondiales.
La guerre intra-étatique et la guerre civile
La guerre civile est un conflit armé (intra-étatique) qui oppose, à l’intérieur d’un État, des concitoyens entre eux ou des groupes importants (classes sociales, ethnies, mouvements politiques ou groupes religieux). Il s’agit d’une variante de la guerre intra-étatique. Celle-ci ne se limite pas à une lutte interne entre les citoyens d’un même pays mais peut voir des étrangers (mercenaires) venir se battre aux côtés des nationaux (Liberia, Sierra Leone, Angola, RDC, RCA). La guerre civile américaine de 1861-1865 aurait pu devenir interétatique selon le tour pris par le déroulement des opérations et de leur résultat. Une guerre civile peut contaminer les voisins comme dans les années 1990 entre le Burundi, le Rwanda et le Zaïre. (Stephen Launay, http://www.cairn.info/revue-raisons-politiques-2004-1-page-9.htm)
Le contrôle de l’État et de ses ressources est généralement l’enjeu d’une intraétatique. Pendant cette période, il existe habituellement une prolifération des groupes armés, si bien que le monopole de la violence légitime de l’État s’éclate et entraine une dissolution de l’autorité de l’Etat dans des pans entiers du territoire national, comme en RDC, RCA, Mali, Niger, Nigeria ou au Soudan du Sud.
Lorsqu’une guerre civile est gagnée par les opposants au régime établi antérieurement, comme ce fut le cas avec l’AFDL en RDC, ceux-ci l’inscrivent habituellement dans le cadre d’une révolution, terme plus général, qui désigne un changement profond de régime ou de structures. Une guerre civile, de par son ampleur, se distingue d’une révolte ou d’une insurrection, lesquelles ont un caractère plus ponctuel. 4/5emes des conflits armés recensés depuis 1945 sont intraétatiques. Ces guerres ont la particularité d’occasionner un nombre de victimes civiles beaucoup plus important que des guerres interétatiques.
Jean-Jacques Wondo/Exclusivité DESC
Sur le même sujet:
Partie I : http://afridesk.org/strategie-ce-quil-faut-savoir-sur-la-guerre-1ere-partie-rwandam23-jj-wondo/
Partie II : http://afridesk.org/ce-quil-faut-savoir-sur-la-guerre-partie-ii-les-causes-des-guerres-jj-wondo/
3 Comments on “Ce qu’il faut savoir sur la guerre – Partie III : La guerre sous ses différentes formes – JJ Wondo”
Troll
says:..GUERRE ASSYMETRIQUE ET LA RDC ?
Nous comptons reserver l´exclusivité de notre « critique » de l´ouvrage de mr Wondo á lui même…Mais juste avant d´achever la lecture de son ouvrage, qui est une grande contribution á la memoire collective au Congo, disons que nous souhaitons qu´il puisse aprofondir ses réflexions sur les guerres assymetriques.
* Depuis 1960, la forme des guerres la plus en action au Congo est la « guerilla » où les techniques ou tout simplement la plhislosophie de la guerre assymetrique est employée.
Depuis les rebellions des années ´60 en passant par les deux guerres du Shaba et les invasions des années ´90, les armées du Congo font face á l´assymetrie..avec un bilan ..discutable.
Nous nous sommes toujours demandé pourquoi les experiences de la guerre du Vietnam ou de l´Afghanistan n´ont jamais été la source d´inspiration dans la formation des officiers congolais?
Pourquoi les connaissances militaires dans le domaine de la contre-insurection, anti-guerilla ect ne figurent pas en bonne place dans l ´ideologie militaire de la RDC?
Et pourtant, dès 1960 Mobutu était parmis les premiers parachutistes congolais formés en Israel. Il portait « toujours » ses ailles de parachutiste sur son uniforme militaire..Les héros des armées du Congo comme Tchatchi, Mahele, Budja Mabe ect sont avant tout des membres des unités des forces speciales.
Quelle est l´ambition des FARDC face á ce bilan des guerres assymetriques depuis plus de 50 ans au Congo? Faut-il commencer á réflechir dans le sens de mettre en place une academie des troupes de choc « parachutistes » ou une academie des forces speciales dans le projet des réformes au Congo?
*Forces spéciales, l´avenir de l´armée au Congo….?
Jean-Jacques Omanyundu Wondo
says:Monsieur Troll,
En attendant votre recension, je vous invite à lire les pages 439 et 440 de mon ouvrage.
Je parle de la nécessité de former nos unités spéciales au modèle colombien. Je parle aussi, répondant à une de vos précédentes préoccupations, de l’importance de la construction des casernes militaires en tenant compte de la sécurité des populations civiles. Voici ce que j’y écris:
En même temps, durant cette période de court terme de la mise sur pied des premières unités, des études et analyses seront parallèlement menées pour élaborer des stratégies d’organisation de la défense intégrale du Congo et la montée en puissance de son armée où tout sera étudié dans les moindres détails. La prospective doit également porter sur les futurs sites de répartition et d’implantation des unités. Je propose déjà, un peu plus bas dans ce chapitre, quelques secteurs géographiques où seront implantés des bases militaires et construits des casernements militaires en tenant entre autres compte de leur impact sur la sécurité des populations civiles, des menaces possibles, de l’environnement, ainsi que leur contribution à l’effort de la reconstruction et du développement de la RDC. Cette phase préliminaire est très importante. Elle nécessite une réelle volonté politique de la part des autorités étatiques civiles et un soutien financier et matériel conséquent et ferme de la Communauté internationale pour déclencher un déclic psychologique devant contenir les résistances aux changements afin de bouleverser les mauvaises habitudes actuelles. L’objectif de cette phase est d’abord de pouvoir pacifier et sécuriser les foyers d’insécurité dans les zones Est de la RDC.
Cette force spéciale doit être conçue pour permettre une très rapide réversibilité de l’attitude et des rapports des forces. Cette option est fondamentale et doit permettre un maillage zonal par le contrôle des régions d’instabilité avec l’usage des moyens de bataille à la fois performants, légers, mobiles et adaptés au terrain. Ces unités spéciales, compte tenue des similitudes en termes de configuration géographique et de la menace, peuvent être formées et constituées sur le modèle de la Force de déploiement rapide colombien FUDRA (Fuerza de Despliegue Rapida). Il s’agit d’une force de réaction moderne capable de se déployer dans différents secteurs par tous temps et qui a montré une certaine efficacité dans la lutte contre les FARC. Elle a pour devise : « Quelle que soit la mission, quel que soit l’endroit, quelle que soit l’heure, de la meilleure manière, prêts à vaincre »
Troll
says:*ASYMETRIE..LE DEFI MAJEUR AU CONGO.
Nous recommandons la lecture de l´ouvrage « Les Guerres Asymétriques » de B. Courmont et D. Rininkar . Broché 2002*** la lecture de l´ouvrage sur base des guerres au Congo peut inspirer les chercheurs congolais, car le bilan des l´ANC/FAZ(FAC(FARDC dans ce domaine fait clairemenr voir que les généraux congolais n´ont jamais étudiés serieusement cette question.
*REVOLUTION ?
*La nouvelle génération des chercheurs congolais dans le domaine de la défense doivent faire une « révolution » car dans un futur proche, les réformes..ou tout simplement la *formation de l´armée nationale a grandement besoin de leur propositions.
Mr Wondo dont nous apprecions l´ouvrage a fait un effort innovateur dans ce domaine en proposant l´experience de la Colombie…Mais, il faut faire plus car la *révolution » veritable concerne non seulement l´acquisition des connaissances contre l asymétrie, mais aussi la configuration des infrastructures militaires (bases, casernes) si importantes pour assurer une défense de « proximité »..mais aussi le nombre des « régions militaires ».
La Russie, plus grande et plus puissante que la RDC ..a procedée á la reduction des « districs militaires »**en 2010..de 6 districts á 4 seulement afin de rendre la défense plus compacte**
Pourquoi la RDC devrait continuer cette mauvaise approche de Mobutu qui a recopié le decoupage politique..dans le decoupage des régions militaires? Reduire le nombre des régions militaires fait partie des options afin de rendre l´armée plus compacte et plus flexible.
La plus grande innovation serait sans doute de « toucher » á la vache sacrée de « 3 ARMES » »Pourquoi continuer á avoir une « Force Navale »**quand la formule des « Marines » aux USA peut remplacer efficacement la Force Navale par une nouvelle arme du tyoe Marines ou Légion Étrangère
Remplacer la Force Navale par une « Arme » composée des forces speciales..dont la mission primaire serait la protection des frontiìères serait la plus grande révolution dans les affaires militaires au Congo..Une telle arme serait sans doute la meilleure option ne ce qui concerne les forces de reaction rapide.**
UNE AUTRE REVOLUTION?
Pourquoi continuer avec l´EFO? Dans la revue Military Technology Issue 5. 2014 á la page 38 l´article Special Operations Forces Skills fait étant d´une **université des Forces Spéciales des USA*** »Joint Special Operations University » qui est en construction**
Au lieu de continuer de former des officiers comme on le fait depuis des années á l´EFO. la révolution serait d´avoir des academies militaires differentes pour chaque Armes..où les offficiers sont directement « specialisés ».. afin de faire face directement á l´asymétrie.