Jean-Jacques Wondo Omanyundu
GÉOPOLITIQUE | 15-07-2015 20:32
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Exclusivité DESC : USA – RD Congo : Perriello et le compte à rebours – B. Musavuli

Auteur : Jean-Jacques Wondo Omanyundu

USA – RD Congo : Perriello et le compte à rebours

Boniface Musavuli

Les Etats-Unis ont finalement nommé le 06 juillet un nouvel envoyé spécial pour la région des Grands Lacs, en remplacement de l’ancien sénateur du Wisconsin Russ Feingold. Le nouvel émissaire du président Obama dans cette difficile région s’appelle Tom Perriello, ancien membre de la Chambre des représentants et spécialiste de la justice transitionnelle, passé notamment par la Sierra Léone, le Kosovo et le Darfour. En charge, pour le président américain, d’un portefeuille de quatre pays (Ouganda, Rwanda, Burundi et RD Congo), Tom Perriello, comme son prédécesseur, sera principalement absorbé par le « dossier Congo ». Le pays s’enlise depuis 2011 dans une crise politique à Kinshasa tandis qu’une grave crise sécuritaire perdure dans les régions de l’Est et du Sud-Est. Pire, les nuages s’accumulent dans le ciel du pays en mesure que se rapproche l’échéance de 2016 qui verrait la fin du mandat constitutionnel du président Kabila et, en principe, l’avènement d’une nouvelle présidence.

Barack+Obama+Tom+Perriello+President+Obama+qfdeY0pGTMBl

Naturellement, les acteurs politiques congolais et ceux de la société civile préparent chacun ses dossiers en espérant pouvoir influencer les choix ultimes du président américain. Pour l’opposition à Kinshasa, le diplomate américain devrait devenir l’interlocuteur qui manquait face au régime de Joseph Kabila déterminé à se maintenir au pouvoir au-delà de la limite constitutionnelle de 2016. Pour la majorité présidentielle, il s’agira de plaider le statu quo en faisant prévaloir l’argument selon lequel il n’y a pas d’alternative crédible. Pour la société civile, notamment dans l’Est du Congo, Perriello est annoncé pour être l’homme qui devrait débloquer le dossier du tribunal spécial pour le Congo, fort de son expérience au Tribunal pour la Sierra Léone[1]. Il s’agit de résorber le passif des crimes internationaux commis sur le sol congolais depuis deux décennies et, au passage, de tourner la page de la culture de l’impunité qui perdure au Congo.

Dialogue de sourds et rupture de confiance

En réalité, le diplomate américain ne devrait que très peu s’impliquer dans l’ensemble de ces dossiers pour une raison simple : les Etats-Unis ne considèrent plus les dirigeants actuels de la RDC comme des partenaires fiables. Les Américains sont davantage portés à tourner la page Kabila qu’à travailler avec les acteurs actuels pour régler, aussi bien le dossier de la crise de légitimité à Kinshasa que celui de la crise sécuritaire à l’Est.

Les signaux de la rupture de confiance entre Kinshasa et Washington sont devenus visibles avec les sorties médiatiques de Russ Feingold qui trahissaient les relations orageuses entre Kinshasa et Washington, puis sa démission, assez brutale, en février dernier. L’administration Obama attendra des mois avant de nommer un successeur, comme pour dire que les dirigeants congolais actuels n’étaient plus des partenaires avec qui des solutions durables pouvaient être envisagées. Une partie des raisons expliquant le dépit américain vis-à-vis de Kabila se lit dans un article du 08 juin dernier coécrit par quatre auteurs de renoms et publié dans Foreign Affairs. Les auteurs Stephen R. Weissman, John Prendergast, Anthony W. Gambino et Sasha Lezhnev n’y vont pas par quatre chemins : Kabila est devenu, aux yeux des Américains, un mal comparable au désastre que furent les dernières années du règne de Mobutu[2].

Plusieurs griefs, à sa charge, sont rappelés au fil de l’article, dont les manœuvres visant à s’octroyer un troisième mandat, une gouvernance basée sur la corruption massive et le dysfonctionnement de l’appareil d’Etat. Citant le politologue Pierre Englebert, les quatre auteurs affirment que le peuple congolais perd jusqu’à 4 milliards de dollars chaque année en revenus suite à la manipulation des contrats miniers, aux pratiques budgétaires tortueuses, et au vol pur et simple des deniers publics par les agents de l’État. Et d’asséner que le degré de corruption sous la présidence de Joseph Kabila a profondément sapé les efforts internationaux qui avaient pour ambition de renforcer et de réformer les secteurs de la sécurité et les institutions du pays, efforts qui, finalement, n’ont pas été récompensés, et ne risquent plus de l’être, à l’allure où vont les choses.

Manœuvres dilatoires

Un mystère devrait donc entourer la mission de l’émissaire américain sur le dossier Congo, au vu du dialogue de sourds qui s’épaissit entre Kinshasa et Washington. Aux appels répétés pour obtenir l’alternance en 2016, Kabila et son pré-carré vont continuer de répondre en faisant le dos rond. Des stratagèmes se multiplient pour faire durer le plus possible le régime en place. Qu’il s’agisse de la loi électorale conditionnant la tenue des élections au recensement préalable de la population, afin d’entraîner le glissement du calendrier électoral ; du redécoupage des provinces les faisant passer de 11 à 26, sans ressources de fonctionnement, ce qui devrait multiplier des foyers de conflit ; ou encore de la politique de la terre brûlée pour créer les désordres dans le pays[3] afin de tirer prétexte de l’insécurité pour justifier le renvoi des élections aux calendes grecques. Le dernier stratagème en date est « le manque d’argent » pour financer le scrutin, selon le président du sénat Léon Kengo Wa Dondo[4]. Il n’est pas exclu que les Américains laissent faire la situation. Il faudra alors s’attendre à ce que le Congo poursuive son enlisement dans la crise politique tandis que devra s’aggraver la dégradation de la situation sécuritaire à travers le pays.

En effet, le régime actuel ne dispose pas de moyens autonomes pour maîtriser la situation dans la durée, si les partenaires traditionnels du Congo décident de baisser les bras. Comme le redoutent les quatre auteurs, le Congo devrait inévitablement sombrer dans une déliquescence qui rappelle les dernières années du Maréchal Mobutu, voire pire, lorsque les partenaires traditionnels du Zaïre avaient décidé de le laisser tomber. Naturellement, la population devra être la principale victime du chaos ainsi annoncé. Mais le scénario le plus probable est que le régime de Kinshasa va faire l’objet de pressions de plus en plus accrues pour une alternance en mesure que se rapproche l’échéance fatidique de 2016.

Plusieurs analystes font remarquer que les partenaires de la RDC, les Américains en premier, ne sont pas disposés à laisser Kabila rééditer une fin chaotique sur l’exemple des dernières années de Mobutu. Le Zaïre, ravagé par la crise politique, avait sombré dans des pillages généralisés tandis qu’on assistait à un spectacle affligeant que livrait la classe politique à la Conférence nationale souveraine. Un cynisme présidentiel qui avait fini par ruiner tout espoir dans l’avenir, ce qui, en partie, ouvrira la voie à la guerre en 1996, dont les plaies n’ont toujours pas fini d’être cicatrisées. Cette fois-ci, les pressions devraient être suffisamment fortes pour qu’une alternance s’opère. Les Américains estiment avoir trop investi dans les efforts de stabilisation du Congo depuis 2002 pour le laisser, à nouveau, sombrer dans le chaos. Par ailleurs, en cautionnant le maintien de Kabila au pouvoir, ils prendraient le risque de cautionner l’anachronisme des présidences à vie. Ce maintien vaudrait blanc-seing aux autres présidents africains[5], avec le risque de multiplier des foyers d’instabilité sur un continent où l’on voit apparaître une jeunesse de plus en plus politisée, connectée au reste du monde et majoritairement hostile au maintien des régimes en place.

Par conséquent, l’hypothèse la plus probable est que les Etats-Unis ne laisseront pas « pourrir » la situation. D’ailleurs, dès avril 2014, ils s’étaient ouvertement prononcés pour le changement à la tête du pays, pas seulement par attachement au principe des alternances politiques. Interrogé sur une forme d’acharnement sur le Congo alors que d’autres pays concernés par la fin des mandats présidentiels ne sont pas sous pression, Russ Feingold n’hésita pas une seconde pour répondre qu’ailleurs « les choses bougent alors que si on laisse faire, le Congo peut exploser à tout moment ». Et, dans une interview accordée à la VOA (Voice of America), l’ancien sous-secrétaire américain aux Affaires africaines, Herman Cohen, avait spontanément affirmé : « Joseph Kabila n’a pas bien travaillé, il doit partir ». Se pose toutefois la question de savoir comment les Américains comptent s’y prendre pour passer de ces prises de position tranchées à l’implication effective dans la réalisation de l’alternance, sachant qu’il est infiniment improbable que la prochaine alternance échappe au tropisme américain[6].

Dans leurs confidences, les membres du noyau dur du régime assurent que les Américains n’utiliseront pas de gros moyens pour faire partir Kabila. Autrement dit, on y est, on y reste. S’il y a soulèvement populaire, on envoie l’armée et la police pour réprimer dans le sang, comme en janvier dernier. Les barons du régime n’ont pas tort, mais sur un aspect seulement. On ne voit pas les Etats-Unis déployer des forces sur le sol congolais pour obliger Kabila à quitter le pouvoir. Mais là où ils se trompent, c’est que leurs assurances contrastent avec l’état d’esprit qui gagne les rangs des forces de sécurité.

Les soldats congolais ont peur… pour leur avenir

En effet, si les soldats peuvent être, une nouvelle fois, envoyés contre la population, le régime n’a aucune certitude sur la confidentialité autour des crimes qui seront commis. L’affaire de la fosse commune de Maluku en est une macabre illustration. Pour rappel, un charnier contenant 425 cadavres a été découvert à Kinshasa début avril dernier[7]. Selon Radio Okapi, citant des « sources concordantes », il s’agit des victimes de la répression des manifestations de janvier dernier contre la loi électorale. Nos sources nous ont renseignés que les fuites sur cette effroyable affaire sont venues des soldats eux-mêmes, avant d’être révélées à la Mission de l’ONU au Congo. Le régime peut donc miser sur une nouvelle répression de la population, mais de plus en plus de militaires et des policiers ne s’accommodent plus de la loi du silence. A défaut de s’exprimer ouvertement, ils livrent l’essentiel des informations sur les tueries dont ils sont témoins. Par ailleurs, après toute une série de crimes, contre l’humanité notamment, de nombreux officiers de l’armée et de la police commencent à s’interroger sur le sort que l’avenir leur réserve[8]. Ils prennent de plus en plus conscience que la fin du régime de Joseph Kabila pourrait être le début des ennuis judiciaires et qu’un bon nombre d’entre eux pourraient bientôt rejoindre le général Bosco Ntaganda dans les couloirs de la Cour pénale internationale. Trop de crimes ont été commis sous la présidence de Kabila. Ils ont laissé trop de victimes, trop de témoins et trop de preuves pour que leurs auteurs espèrent ne pas être rattrapés par la justice dans un avenir prévisible.

La stratégie de la répression tous azimuts devrait donc se gripper suite à la peur des soldats d’avoir à répondre de leurs actes pour les crimes commis en défendant un régime impopulaire et finissant. Le genre de démotivation dans les rangs des forces de sécurité qui condamna Mobutu lorsqu’il devint évident que son règne touchait à sa fin. Comparé à Mobutu en ces temps crépusculaires, Kabila n’est pas en meilleure situation à l’analyse des informations recueillies au cœur du régime. La « maison » est de plus en plus gagnée par la méfiance, les incohérence[9], la nervosité et, pire, l’insécurité[10]. Il n’est donc pas exclu que l’édifice s’effondre de lui-même, sans action extérieure (américaine ?) ou qu’un nouveau soulèvement populaire sonne son glas, notamment en cas de nouvelle tentative visant à provoquer un glissement du calendrier électoral.

Finalement, il semble évident que c’est plutôt sur la perspective d’une fin de règne et l’avènement d’une nouvelle présidence que devrait porter l’essentiel de la politique américaine vis-à-vis du Congo. En attendant, comme nous l’avons indiqué plus haut, peu de dossiers devraient être traités en profondeur d’ici au départ de Joseph Kabila. C’est avec un autre président qu’il faut s’attendre à ce que les Etats-Unis abordent en profondeur des dossiers aussi difficiles que la stabilité politique, la crise sécuritaire, et, éventuellement, la mise en place d’un cadre judiciaire permettant de résorber le passif des crimes internationaux commis sur le sol congolais depuis deux décennies, et dont une partie a été documentée en 2010 dans le rapport du Projet Mapping.

Boniface MUSAVULI / Exclusivité DESC

[1] L’ambassadeur américain en charge de la politique des Etats-Unis contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité, Stephen Rapp, avait plaidé le 07 février 2014, à Goma, pour la création de ce tribunal. Stephen Rapp est l’ancien Procureur du tribunal spécial pour la Sierra Leone où, justement, Tom Perriello avait travaillé en tant que conseiller spécial auprès du Procureur.

[2] Stephen R. Weissman, et al., “How the United States Risks Reigniting Chaos in Congo”, foreignaffairs.com, June 8, 2015.

[3] Sur la piste du « chaos organisé », Kabila peut compter sur ses alliés régionaux : le Rwanda et l’Ouganda. Les bruits de bottes résonnent à nouveau dans les régions frontalières tandis que les deux pays parrainent la création d’une nouvelle « rébellion des Tutsis » sur les ruines du M23 dont les membres se sont installés sur leurs territoires après leur défaite en 2013. Les premières informations sur le mouvement en gestation indiquaient qu’il s’appellerait « Mouvement chrétien pour la reconstruction du Congo ». Le Rwanda et l’Ouganda sont obsédés par l’idée que le départ de Joseph Kabila, leur allié à Kinshasa, soit synonyme d’un coup d’arrêt à l’économie de rente que leur assure le « siphonage » en toute impunité des richesses de l’Est du Congo. Les massacres de Beni (attribués aux rebelles ougandais des ADF) ont pu être un « avant-goût » de la politique de la terre brûlée à laquelle les trois régimes pourraient recourir pour assurer le maintien de Kabila à la tête du Congo. Cf. JJ Wondo, « Joseph Kabila et le Général ‘’Mundos’’ créent-ils des faux ADF/Nalu ? », afridesk.org, 13 mai 2015 ; B. Musavuli, « RD Congo – Rwanda – Ouganda : Ils tiennent à sauver les accords de Lemera », afridesk.org, 1er mai 2015.

[4] Selon le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondo, le Budget de l’Etat pour l’exercice 2015 ne réserve pas de ressources financières nécessaires à l’organisation des élections. Dans son discours en marge des festivités du 55ème anniversaire de l’indépendance, M. Kengo a reconnu que les besoins pour l’organisation réussie des élections ont été évalués après l’adoption du Budget 2015. En février dernier, l’Abbé Apollinaire Malumalu, président de la CENI, a estimé à 1.145.408.680 $US, le budget global des élections pour un pays dont le budget de l’Etat plafonne à neuf milliards de dollars.

[5] Plusieurs présidents africains sont, comme Kabila, confrontés à l’échéance de leurs mandats constitutionnels, notamment l’Ougandais Yoweri Museveni (février 2016), le Congolais (d’en-face) Denis Sassou Nguesso (juillet 2016) et le Rwandais Paul Kagame (août 2017), Cf. Synthèse agenda des élections en Afrique 54 pays 2015-2016 et limitation du nombre de mandats, Régis Marzin, 23 avril 2015, http://regardexcentrique.wordpress.com. Joseph Kabila est dans la situation le plus fragile.

[6] Les Américains ont joué un rôle décisif dans l’arrivée au pouvoir des trois derniers présidents : Mobutu (1965), Laurent-Désiré Kabila (1997) et Joseph Kabila (2001).

[7] « Kinshasa : des centaines de corps inhumés dans une fosse commune à Maluku », radiookapi.net, 4 avril 2015.

[8] JJ Wondo, « Kabila profite de la visite du président angolais pour déployer la GR contre les manifestants », afridesk.org, 18 janvier 2015.

[9] Dans un article du 8 juillet dernier, le juriste Jean-Bosco Kongolo s’interroge sur la cohérence derrière la démarche du chef de l’Etat qui a récemment fait déposer une dénonciation au Parquet générale de la République contre des personnalités soupçonnées de corruption. Il rappelle tout bêtement que le président de la République, à la tête des institutions, est sûrement conscient qu’il dispose de meilleurs atouts pour lutter contre la corruption que le recours à un procédé aussi banal qu’une « dénonciation ». Il relève que la démarche est non seulement « juridiquement irrégulière et politiquement incorrecte », mais surtout qu’elle rabaisse et expose la fonction présidentielle. Cf. JB Kongolo, « La dénonciation du Président Joseph Kabila : acte politique ou judiciaire ? », afridesk.org, 08 juillet 2015.

[10] DESC fait état d’une multiplication des incidents menaçant directement le cœur du régime. Ainsi le 3 juillet dernier, vers 21h00, le cortège présidentiel a essuyé des tirs dans un quartier périphérique de Kinshasa alors qu’il revenait du Kongo Central pour les manifestations de commémoration du 55ème anniversaire de l’indépendance. Les tirs ont touché le véhicule en tête du cortège sans causer de victime. L’opération de ratissage menée par la suite s’est soldée par un échec. Aucun assaillant n’a été retrouvé. En janvier dernier, lors du soulèvement populaire contre le projet de loi électorale, une grande cache d’armes a été découverte sur l’avenue du Flambeau à N’dolo. A ce jour, les propriétaires de cette cargaison n’ont jamais été identifiés. CF. « DESC Confidentiel : Kinshasa a frôlé une mutinerie généralisée – Le cortège de Kabila mitraillé », afridesk.org, 07 juillet 2015. (Les révélations contenues dans cet article sont à l’origine d’une cyberattaque menée par le service des renseignements militaires congolais (Démiap) de la Garde républicaine contre le site afridesk.org en date du 9 juillet dernier).

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